Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

18 novembre 2016

In memorem

m4

Publicité
18 novembre 2016

Iris Brosch

More of beautiful and inspiering#reginademina with creativedirector#benjaminarmand#160gmagazine

Une photo publiée par Iris Brosch (@irisbrosch) le 17 Nov. 2016 à 13h42 PST

18 novembre 2016

REX by night

DSCN3872

DSCN3873

18 novembre 2016

Exposition à la Galerie Azzedine Alaïa

m25

18 novembre 2016

Photoshooting - vu dans la rue

DSCN3868

DSCN3869

DSCN3870

DSCN3871

Publicité
18 novembre 2016

Michel Polnareff

pont-l-abbe-deguise-un-arbre-en-michel-polnareff-le-chanteur-reagit

Le bal des Laze, La poupée qui fait non, On ira tous au paradis … La tournée actuelle de Michel Polnareff ne passe pas par Pont-l’Abbé (Finistère). Mais, depuis deux semaines, l’auteur-compositeur-interprète occupe de façon originale un espace public à l’entrée de la ville. Un saule pleureur, rafraîchi en 2015 après une tempête, fait penser à la coupe de cheveux de l’artiste. C’est du moins l’avis de David Porsmoguer, employé au service environnement de la capitale bigoudène. Facétieux, il a fabriqué une paire de lunettes blanches, en plastique, de 2 m de long sur 50 cm de large. Fixées au tronc et associées à la feuillaison de l’arbre, elles attirent les regards. Clin d’œil à une chanson écrite par l’artiste en 1967 : Le saule pleureur . Lors de son concert au festival des Vieilles Charrues, l’été dernier à Carhaix, Michel Polnareff a évoqué des souvenirs d’enfance : il séjournait régulièrement chez sa grand-mère à Loctudy, à 10 km de Pont-l’Abbé. Reviendra-t-il dans le Pays bigouden pour admirer son double végétal ? L’invitation est lancée. Ludovic LE SIGNOR.

18 novembre 2016

Paris Match est paru

m15

18 novembre 2016

Des Van Gogh dans le brouillard

m36

Alors que le Seuil publie soixante-cinq dessins inédits découverts dans un livre de brouillon, le Van Gogh Museum d'Amsterdam met en doute leur authenticité

Ce n'est pas une histoire simple. Premier épisode : une historienne de l'art canadienne, -Bogomila Welsh-Ovcharov, professeure émérite à l'université de Toronto et auteure dans les années 1970 et 1980 de travaux consacrés à Van Gogh, est sollicitée il y a quelques années par un expert en tableaux, Franck Baille.

Longtemps expert auprès de la société de ventes Tajan et à Drouot, celui-ci est, en  2012, l'un des fondateurs de l'Hôtel des ventes de Monte-Carlo en compagnie de la spécialiste en gemmologie Chantal Beauvois. Lors d'une rencontre à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), ils présentent à l'historienne le dessin d'un cyprès, qui la fait instantanément penser à Vincent Van Gogh. Puis ils lui en montrent d'autres, soixante-cinq en tout.

La ressemblance avec des toiles très connues du peintre néerlandais saute aux yeux, de même que la similitude avec son style graphique à l'encre et au calame - roseau taillé - sur papier. " Instinctivement, j'ai d'abord refusé de croire à ce que j'avais sous les yeux ", écrit Bogomila Welsh-Ovcharov dans l'introduction du livre Le Brouillard d'Arles, le carnet retrouvé, publication des soixante-cinq dessins dont, aujourd'hui, elle ne doute plus qu'ils soient de la main de l'artiste. Sa conviction est partagée par le Britannique Ronald Pickvance, spécialiste du postimpressionnisme.

Jalousie professionnelle

Deuxième épisode : la publication simultanée de l'ouvrage par plusieurs éditeurs - en France, par Le Seuil (69 euros, 288 pages) -, le 17  novembre, précédée d'une médiatisation emphatique, connaît dès le 15, jour de la conférence de presse, un sérieux accroc : un communiqué du Van Gogh Museum d'Amsterdam refuse fermement l'authenticité de ces dessins. Selon les experts Teio Meedendorp et Louis van Tilborgh : " Il y a des erreurs topographiques frappantes. En outre il n'y a pas d'évolution entre Arles et Saint-Rémy-de-Provence. C'est monotone, maladroit et sans esprit. " Jalousie professionnelle, répondent aussitôt les découvreurs, le musée étant vexé d'avoir été tenu à l'écart de cette révélation.

Peut-être. Mais, dans ce cas, on aimerait savoir pourquoi il l'a été et pourquoi Franck Baille, au lieu de solliciter l'institution de référence, s'est adressé, par l'intermédiaire d'une connaissance, à une historienne de l'art dont ce n'est pas médire d'observer qu'elle ne jouit pas de la même autorité.

Elle avance des arguments de deux types pour défendre l'authenticité, les uns matériels, les autres stylistiques. Et, là non plus, ce n'est pas simple. Le côté matériel d'abord : les soixante-cinq dessins ont été exécutés sur un " brouillard ", autrement dit un livre de brouillon de ceux qui servaient à tenir des comptes. Ce -livre, dénommé désormais Album Ginoux, aurait été donné en  1890 par l'artiste à Joseph et Marie -Ginoux, qui tenaient alors le Café de la Gare à Arles. Il ne fait aucun doute que le couple ait eu des relations amicales avec l'artiste, Marie ayant posé en Arlésienne pour lui et pour Paul Gauguin, habitués du café. Le " brouillard " aurait-il été fourni par eux à Van Gogh ? C'est possible, même si l'on se demande pourquoi, le peintre n'ayant a priori jamais manqué de fournitures. Après y avoir dessiné de 1888 à 1890, Van Gogh aurait voulu le donner aux Ginoux au moment de son départ vers Paris et Auvers-sur-Oise. Sans le faire lui-même - pourquoi ? - , il en aurait chargé le médecin Félix Rey, arlésien lui aussi, qui l'a soigné après la si célèbre mutilation de l'oreille du 23  décembre 1888.

Comment le sait-on ? Parce que " par chance, un carnet du Café de la Gare a également été conservé ". Chance prodigieuse en effet. Dans ce café où donc tout le monde écrit, quelqu'un, peut-être un certain Bernard Soulé, voisin des -Ginoux, note le 20  mai 1890 : - " M.  le Docteur Rey a déposé pour M. et Mme Ginoux de la part du peintre Vincent van Goghe (sic) des boîtes d'olives vides, un paquet de torchons à carreaux ainsi qu'un grand carnet de dessins et s'escuse (sic) pour le retard. "Ce second carnet providentiel aurait été tenu du 8  mai au 10  juillet 1890, ce qui tombe bien puisqu'il couvre les derniers jours du peintre à Arles, celui-ci ayant quitté la ville le 18  mai, les médecins le considérant comme remis de la crise qui l'a fait interner à Saint-Rémy.

Tel est le scénario présenté, accompagné de détails contextuels qui, s'ils épaississent le volume, n'apportent aucune preuve -complémentaire. Remis aux Ginoux, le carnet aurait été transmis par descendance et son existence oubliée jusqu'à récemment. Il faut donc croire par exemple que, quand Marie Ginoux reçoit, en  1910, l'historien d'art allemand Julius Meier-Graefe venu l'interroger sur Van Gogh, elle se souvient des faits mais a  oublié le carnet de dessins, qui est censé se trouver alors chez elle. Son amnésie laisse songeur, comme une autre absence : alors que Vincent, dans ses lettres à  son frère Théo, tient une chronique précise de son travail - souvent accompagnée de dessins -, il ne dit rien de ces soixante-cinq dessins de grand format, chronique de deux ans de création. Les preuves sty-listiques sont plus simples - mais réversibles. La plupart des dessins reprennent tout ou partie d'une toile de Van Gogh, champs d'oliviers, Maison jaune, pont de -Langlois, jardin de l'asile de Saint-Rémy etc. Les oeuvres sont scrupuleusement reproduites en -regard des dessins qui leur sont apparentés.

Trait " maladroit "

Qu'en déduire ? Si l'on est bienveillant, que Van Gogh, comme dans les lettres à Théo, a  dessiné ses toiles achevées, constituant ainsi ce que l'on nommait autrefois un " livre de raison ". Dans ce cas, il est surprenant qu'il l'ait laissé aux Ginoux. Les livres de raison sont en principe destinés à demeurer dans l'atelier ou les archives de l'artiste, comme mémoire et comme preuve.

Si l'on est suspicieux, c'est plus simple : ces dessins ont été exécutés d'après des reproductions de toiles et de dessins par une autre main que celle de Van Gogh. C'est l'opinion des experts néerlandais.

Ils observent que l'encre employée est brunâtre alors que " ce type d'encre n'a jamais été retrouvé dans les dessins de Van Gogh réalisés entre 1888 et 1890 ", tracés en noir ou, plus rarement, en violet. Ils dénoncent des approximations topographiques, ce qui n'est pas un argument irrésistible, Van Gogh ne s'astreignant pas plus que Cézanne à un réalisme cartographique parfait. Ils jugent le trait " maladroit ".

Il serait aventureux de se prononcer d'après des reproductions, mais certains tracés semblent en effet appliqués et un peu " mous ", comme ceux d'une copie laborieuse. Aussi troublant est l'usage mécanique des points et des hachures parallèles épaisses. Le ciel d'un paysage de Saint-Rémy est ainsi uniformément traité par petites biffures verticales qui ne suggèrent ni nuages ni lumière et plombent l'ensemble. Il en est de même à plusieurs reprises, comme si un procédé assurément propre à Van Gogh, mais qu'il savait varier et employer à bon escient, avait été systématisé pour remplir la page, pour donner l'impression d'un dessin " fini ". Ce qui n'était assurément pas le souci de Van Gogh.

Philippe Dagen

Controverses à la pelle

L'oeuvre de Van Gogh est celle qui a le plus souvent fait l'objet de controverses. La plus ancienne, l'affaire Otto Wacker, du nom d'un pseudo-marchand et vrai faussaire, date de 1928. Von der Heydt-Museum de Wuppertal, Metropolitan Museum de New York, Gemeentemuseum de La  Haye, Detroit Institute of Arts, Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, Kunsthistorisches Museum de Vienne, Musée national de Stockholm, Musée d'Orsay : longue est la liste des musées abritant des Van Gogh mis en doute par des chercheurs. A cette situation, deux raisons principales : le peu d'informations sûres sur les périodes de Saint-Rémy et d'Auvers. Et la gloire de l'artiste, qui entraîne les prix vers des sommets si élevés que certains ne résistent pas à la tentation d'essayer d'en profiter.

Source : Le Monde

18 novembre 2016

Vu sur internet - j'aime beaucoup

h14

18 novembre 2016

Prêt pour un shooting ?

GOPR0449

Publicité
Publicité