PHOTOGRAPHIE : les images impudiques d’Araki au Musée Guimet
Les ligotages du photographe Araki, qui saucissonne dans ses images des femmes plus ou moins dévêtues, sont célèbres. Mais saviez-vous qu’ils ne s’inspirent pas tant du bondage sexuel que du kinbaku, un art martial japonais remontant au XVe siècle ? Voici, entre autres, ce que l’on apprend au Musée Guimet, spécialiste des arts asiatiques, qui présente une rétrospective du photographe japonais en retraçant les racines historiques de son œuvre – estampes érotiques, photos de fleurs. Une exposition touffue, où les images déroulent la vie du photographe sans pudeur : le sexe, l’amour, mais aussi la mort, qui fait comme un point d’orgue à l’exposition. Claire Guillot
Musée national des arts asiatiques - Guimet, 6, place d’Iéna, Paris 16e. Du mercredi au lundi, de 10 heures à 18 heures, fermé le mardi. De 7 € à 9,50 €. Jusqu’au 5 septembre.