In memorem : Mort d’André Glucksmann, le philosophe en colère
Cheyco Leidmann FoxyLady@Snap!Art Gallery Orlando 2015
Voir mes précédents billets sur Cheyco Leidmann :
Cheyco Leidmann (photographe) à propos... 09/07/2012
CHEYCO LEIDMANN 24/01/2012
Concorde Art Gallery - Vernissage du 15... 17/09/2011
Save the date : vernissage 06/09/2011
Save the date : Cheyco Leidmann bientôt... 11/08/2011
Exposition de Cheyco Leidmann... 17/04/2011
Cheyco Leidmann (exposition à partir du... 23/02/2011
Cheyco Leidmann (photographe) -... 03/07/2010
Cheyco Leidmann (photographe) 23/04/2010
Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html
Photo : Cheyco Leidmann en septembre 2011
La Hune: réouverture de la culture à Saint-Germain-des-Prés
La Hune, véritable symbole culturel du quartier de Saint- Germain-des-Prés, rouvrira ses portes le 2 novembre 2015. Revisitée en un lieu à l’architecture contemporaine et novatrice entièrement dédié à la photographie, La Hune préserve son identité de librairie-galerie.
Créée en 1949, par le libraire et galeriste d'art Bernard Gheerbrant, grand collectionneur et amateur de littérature contemporaine disparu en 2010, la librairie La Hune a toujours été l'un des rendez-vous intellectuels emblématiques du Quartier latin. Fermée courant 2015, elle rouvre ses portes ce 2 novembre pour renouer avec le concept de librairie-galerie qu'elle avait été la première à initier à l'époque. Elle fût l’un des premiers lieux de la capitale à exposer de la photographie. À la frontière entre deux mondes, cet espace n’a eu de cesse de cristalliser l’exaltation d’idées et d’influences artistiques multiples.
C'est une nouvelle vie que La Hune démarre avec "Une nouvelle identité nouvelle empreinte de modernité". L’espace est désormais entièrement conçu pour laisser toute place à la photographie. « Elle proposera notamment des ouvrages rares et des œuvres d’art signées en éditions limitées. Agencée en trois espaces complémentaires, elle accueillera au rez-de-chaussée une galerie YellowKorner revisitée regroupant un large choix de tirages numérotés disponibles dans différents formats, et une librairie teNeues proposant une sélection exclusive de livres de photographie, dont de très beaux livres en éditions limitées. » (Source : Actualité.com - sept. 2015)
La galerie du premier étage proposera des expositions monographiques de tirages rares (limités à 30 exemplaires), dédiées aux grands noms de la photographie reconnus internationalement.
La Hune proposera de la photographie pour tous les goûts et tous les budgets, du portfolio au beau livre signé, de la photo jusqu’à l’œuvre d’art, favorisant la découverte de la photographie sous toutes ses formes. Avec une collection de plus de 250 artistes, la galerie YellowKorner a pour ambition d’offrir un panorama de la photographie d’art ancienne et contemporaine et de promouvoir un espace d’expression où celle-ci devient accessible à un plus grand nombre d’amateurs et de collectionneurs.
C'est donc l'occasion pour la librairie-galerie d'organiser sa soirée inaugurale en présence du célèbre photographe Elliott Erwitt à qui est consacrée la première exposition monographique. Ancien président de l’agence Magnum Photos et véritable symbole du photojournalisme, il a su capter la candeur du monde par des photographies en noir et blanc à l’humour tranchant. Humanité et espièglerie animent l’objectif de ce portraitiste hors pair considéré comme l’un des plus grands photographes du XXe siècle et qui a fait l’objet d’une rétrospective à la Maison Européenne de la Photographie (MEP).
Cette exposition de 25 clichés permet de dévoiler certaines images inédites mais également de redécouvrir celles qui ont marqué l’histoire de la photographie. Sarcastique et tendre à la fois, Elliott Erwitt raconte des histoires universelles qui nous séduisent et nous bouleversent, les unes après les autres.
Lieu : La Hune - Place Saint-Germain des Près - 75006 - Paris
Le casque Adrian, meilleur allié des Poilus
Il a épargné des centaines de milliers de vies durant la Première Guerre mondiale. Le casque Adrian fête ses 100 ans ce week-end, à Genêts dans la Manche. C’est là que repose son concepteur, le général LouisAuguste Adrian. Les Poilus de la Grande Guerre lui doivent beaucoup. En 1915, il met au point un casque de 700 g, en acier. Avant, les soldats portaient une simple cervelière, une coiffe de plaques de fer, sous leur képi. « Fin 1914, 77 % de blessés le sont à la tête et 80 % décèdent. Avec l’arrivée du casque Adrian, ces chiffres chutent » , constate le général Roland Stransky, président de la société des membres de la Légion d’honneur de la Manche. Les blessures à la tête tombent effectivement à 22 % en 1916 ! 22 millions d’exemplaires sont fabriqués, « jusqu’à 55 000 par jour » ,dont deux millions à destination des pays alliés : Italie, Belgique, Serbie, Roumanie, Hollande et Russie. Né en 1859 à Metz, polytechnicien en 1880, il choisit de servir dans l’armée : le génie puis l’intendance. Capitaine en 1885, il rejoint la Chefferie de Cherbourg. La vie de garnison lui fait connaître Madagascar, Saumur, Rennes, Granville, où il se marie en 1889. Il part en retraite anticipée en 1913 mais reprend du service, à sa demande, en 1914. « Toute sa carrière, il a cherché le bien-être de ses subordonnés. » Il met d’ailleurs au point un système de baraque démontable pour remplacer les tentes militaires coniques. Elle sera affectée à de nombreux usages : hôpitaux, bureaux, chapelles… « Louis-Auguste Adrian invente des épaulières pour protéger des éclats d’obus, des lunettes pare-éclats, des bottes de tranchée, une cuirasse … » Le général est promu à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur en 1920. Aujourd’hui, l’image du fantassin de la Première Guerre mondiale reste associée à son couvre-chef qui fut utilisé par les sapeurs-pompiers jusqu’aux années 1970. Article de Jean-René RIVOAL.