Le Bal des Fous - Cannes - 8 mars 2015
https://www.facebook.com/pages/Le-Bal-Des-Fous/532699633410441
Avis à la population des timbrés,
Un premier grand bal des Fous est organisé Dimanche prochain à partir de 14 heures dans un lieu encore tenu secret, un endroit intimiste quelque-part à Cannes avec du son gras, des contre-chiens (pour ceux qui savent…) et un Brunch « 3 macarons » (réservation impérative pour le brunch en inscrivant le comment "BRUNCH" sur le groupe ou l'event)
A l’orchestre de ce premier Bal : Mozart, Nicolas Masseyeff, Johny Be, Sacha Muki & Laurent N.
L’adresse du lieu du délit vous sera donnée dans la nuit de Samedi à Dimanche, pensez donc à connecter vos neurones pendant 5 bonnes minutes puis appuyez sur eject avant d’entrer.
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Ma modèle croise deux fous dans la rue... (conclusion : tous les fous ne sont pas enfermés !)
Exposition universelle de 2025 : Paris insiste
Après avoir annoncé sa candidature à l’automne, la France a détaillé son projet. Fini les pavillons construits pour l’occasion, le patrimoine existant sera mis à disposition des pays. Pour le financement, l’association Expo France 2025 compte sur les industriels et une souscription populaire. Elle prévoit 3,1 milliards d’euros de recette et 2,9 milliards de dépenses. La décision sera prise en 2018. Reste à convaincre. D’autant que Paris a un autre fer au feu, sa candidature aux JO de 2024.
Citroën DS
La DS, et sa déclinaison simplifiée l'ID, est commercialisée par Citroën entre 1955 et 1975,tout d'abord en berline puis en break et cabriolet Le « D » vient probablement de l'usage du moteur le plus récent alors de Citroën, le moteur D, qui équipait la Traction 11 D jusqu'en juillet 1957. L'ID et la DS reprennent le même principe de la traction par l'avant, qui a fait la renommée de Citroen.
Elle est l'« attraction » du salon de l'automobile en 19553. Elle est dotée d'une ligne extrêmement audacieuse, qualifiée même de révolutionnaire, et d'un confort intérieur remarquable grâce à sa suspension hydropneumatique spécifique à la marque. La DS comporte également de nombreuses innovations technologiques qui la démarquent du monde de l'automobile de son époque en Europe : direction assistée, boîte de vitesses à commande hydraulique, freins à disque à l'avant, pivot de direction dans l'axe et, à partir des années 1968-1363, phares pivotants et introduction de l'électronique (moteur à injection). Innovation de sécurité importante, le volant de direction monobranche, conçu pour éviter de briser la cage thoracique du conducteur en cas de choc frontal violent. La DS est vite adoptée par les cadres supérieurs et les notables puis par les stars et les élus de la République, jusqu'au général de Gaulle qui en fait la voiture officielle de la présidence.
Quelques FEMEN...
Xsenjia Shachko, 24 years old. Photo: Guillaume Herbaut/INSTITUTE
Inna Shevchenko, 21 years old. Photo: Guillaume Herbaut/INSTITUTE
Tanya Zatserkounaya, 22 years old. Photo: Guillaume Herbaut/INSTITUTE
Sacha Niemchinova, 30 years old. Photo: Guillaume Herbaut/INSTITUTE
Olga Blagodarova, 20 years old. Photo: Guillaume Herbaut/INSTITUTE
Macha Khivrich, 18 years old. Photo: Guillaume Herbaut/INSTITUTE
"David Bowie is" à la Philharmonie de Paris : une exposition riche et fidèle à l'artiste
Après avoir conquis Londres en 2013 - 300.000 entrées - la rétrospective "David Bowie is" a ouvert ses portes à la Philharmonie de Paris, le nouveau lieu dédié à la musique. Depuis le 3 mars dernier, les visiteurs y découvrent les détails de la vie de l'artiste et posent leurs yeux sur 300 de ses objets d'archive.
Bowie, une figure majeure de l'art moderne
Rien de bien sensationnel, pourrait-on dire. La Cité de la Musique a déjà proposé par le passé des expositions sur des artistes de la musique populaire : Serge Gainsbourg, Pink Floyd, Jimmy Hendrix, Bob Dylan...
Sauf qu'ici l'événement suscite un engouement médiatique et institutionnel rare – notamment en France– qui fait écho à celui de 2013, année où cette exposition a été montrée pour la première fois à Londres, et où Bowie, sortant d'une période de silence de dix ans, offrait un nouveau disque assez réussi : "The Next Day". On informe, on retrace l'histoire, on rend hommage. On considère Bowie, pour aller vite, comme une des figures majeures de l'art moderne, liant le populaire et l'avant-gardiste, le vulgaire et l'aristocratique. Bowie est bien, désormais, reconnu comme un phénomène dépassant largement le strict territoire de la musique pop-rock. Il a effectivement travaillé dans le domaine des arts scéniques, du travestissement et de la mode vestimentaire, du cinéma, de la peinture ; il s'est révélé un promoteur avisé et rusé de ses activités... Il a établi des ponts entre les arts, entre les pratiques sociales, entre les cultures.
Un généraliste de l'art
Intellectuellement ambitieux et vivace, il a multiplié les relations intertextuelles, les références – souvent façon "name dropping" – les représentations réflexives et méta-musicales au sein de ses chansons et disques. Bowie s'est présenté lui-même comme un "généraliste"... Il a marché sur les traces d'un Andy Warhol, avec un atout supplémentaire : il fut et reste un artiste non pas froid comme le gourou de la Factory, mais extrêmement sensible – ainsi qu'en témoignent ses albums "Hunky Dory" ou "Diamond Dogs", ses reprises de Jacques Brel, ses prestations dans les "The Man Who Fell To Earth" et "Merry Christmas Mister Lawrence" (Furyo). "David Bowie is" est une exposition riche d'objets – documents manuscrits, dessins et costumes, vidéos ou extraits de films... – témoignant de la créativité foisonnante du natif de Brixton et de son implication personnelle totale dans un art qui a parfois une dimension collective : disques, concerts, tournages de clips...
Une rétrospective complète
Le visiteur apprendra beaucoup de choses sur Bowie, sur les nombreux auteurs et œuvres qui l'ont influencé, qui vont de Tristan Tzara, le poète dadaïste, au peintre Victor Vasarely, en passant par le cinéaste Stanley Kubrick. Il pourra aussi, le casque sur les oreilles, déambuler au gré de son envie dans les différents espaces structurant le parcours muséographique, et entendre voix et chansons se succéder, se mélanger de façon kaléidoscopique et très euphonique. Le cocktail concocté par les Commissaires anglais de l'exposition est réussi. On retrouve bien le goût pour la variété, le changement, le mouvement permanent, la subversion des codes, qui ont présidé à la démarche artistique et à la philosophie de Bowie. David Robert Jones, un personnage contradictoire. Timide et extraverti. Commun et lointain. Jouant les stars et intimant chacun à entrer dans la danse. Creusant en lui pour révéler ce qui le transcende. Cherchant l'autre, le divin en son humble humanité. Travaillant avec méthode et laissant le hasard présider à l’élaboration de certaines de ses compositions. Trouvant sa touche très personnelle dans le refus – apparent – de la figure répétitive. Critiquant ce qui le fascine.
70.000 archives
Trois cents objets sont montrés ici, sur les quelques 70.000 que compteraient les archives de Bowie. Bowie, depuis sa prime jeunesse, a tout gardé. Lui qui semble avoir été un progressiste, un jouisseur dispendieux, quelqu'un qui a parfois renié certaines périodes de son passé, se révèle être aussi un conservateur, un économe et un fétichiste, un humain soucieux de laisser des traces de son passage sur Terre, un véritable syllogomane. Certaines personnalités, certains artistes ont cette dimension étonnante et fascinante, dans des domaines, des époques, des cultures tout à fait différents les uns des autres. Au moment où la Cinémathèque Française a proposé son exposition en hommage à François Truffaut, il y a quelques mois, c'est mutatis mutandis de cette façon qu'ont été évoquées l'idiosyncrasie, les méthodes de travail de l'auteur de "Fahrenheit 451".