Ségolène Royal à la porte de Versailles
Ségolène Royal offre la VIe République aux élus socialistes
Les élus socialistes et républicains se sont réunis, dimanche 18 mars à Paris, autour de Ségolène Royal. Quelques minutes après la fin du discours de la candidate, de nombreux élus livrent leurs réactions, notamment le Premier secrétaire, François Hollande.Voir le site
Nicolas Sarkozy au Zénith...
C'est au Zénith de Paris que Nicolas Sarkozy avait donné rendez-vous à la jeunesse.
Site de Nicolas Sarkozy, cliquez ICI
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a
lancé un appel aux accents lyriques à la jeunesse pour qu'elle fasse de
"grands rêves" et voie "la France en grand", dimanche à
Paris, devant plusieurs milliers de jeunes réunis au Zénith.
Le candidat UMP à l'élection présidentielle
a prononcé sur un ton volontariste un discours mêlant concret et citations
empruntées à Baudelaire ("Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux
orage...") ou Rimbaud ("nuit de juin! Dix sept ans!"), Martin
Luther King ou Jean Paul II, dont son célèbre "n'ayez pas peur".
"N'ayez pas peur", a
lancé M. Sarkozy aux jeunes (10.000 selon l'UMP), "n'ayez pas peur de
faire de grands rêves pour votre vie, parce que si vous ne faites pas de grands
rêves, personne ne le fera à votre place".
"N'ayez pas peur de ce qui
est grand, de ce qui est fort, parce que ce qui est grand, ce qui est fort,
vous sublimera", a-t-il ajouté.
"Oui, mes chers amis, vivez,
aimez, espérez, ne renoncez jamais, n'arrêtez jamais, ne vous inclinez jamais,
j'ai besoin de vous, debout", a lancé le candidat à une foule qui
brandissait des drapeaux tricolores, des pancartes "les jeunes avec
Sarko" ou arborait des autocollants "j'kiffe Sarko", scandant de
tonitruants "Sarko président".
Il n'a pas fait d'annonce dans ce
discours qu'il voulait avant tout mobilisateur, alors que, selon la dernière
enquête du Cevipof, son adversaire socialiste Ségolène Royal le devance de 12
points parmi les 3 millions de nouveaux électeurs, les 18-21 ans.
Il a cependant réitéré sa
proposition d'un "grand plan Marshall de la formation de tous les jeunes
de nos quartiers, pour qu'aucun ne soit laissé de côté".
"Si je suis élu, je mettrai
en oeuvre une politique de discrimination positive à la française, fondée non
pas sur des critères ethniques qui nourriraient le communautarisme, mais sur
des critères économiques et sociaux", a de nouveau promis le candidat.
Sans renouveler sa proposition de
"ministère de l'immigration et de l'identité nationale" qui a suscité
la polémique (proposition faite sur France 2 le 8 mars et non reprise depuis),
Nicolas Sarkozy s'est demandé "comment accueillir les derniers arrivants si
on ne leur explique pas ce que c'est que la France et ce que c'est que d'être
Français".
"Si je suis élu président,
je combattrai le communautarisme, parce que c'est la négation de la République,
je le combattrai en défendant la promotion d'une culture commune, celle de la
France et de son identité, ses valeurs, ses convictions", a-t-il insisté,
citant la laïcité comme "une valeur non négociable".
En référence au célèbre discours
du pasteur Luther King - "I had a dream" (j'ai fait un rêve) - il a
parlé de son propre "rêve, qu'un jour tous les enfants dont les familles
sont françaises depuis des générations, tous les enfants de rapatriés et de
harkis, tous les enfants d'immigrés, tous les petits-enfants d'Italiens, de
Polonais et de Républicains espagnols, tous les enfants catholiques,
protestants, juifs ou musulmans puissent s'asseoir ensemble à la table de la
fraternité".
"Tu as donné envie aux
jeunes d'écouter les politiques, t'as pas eu peur d'exposer les vraies vérités,
de parler des problèmes", l'a remercié le chanteur de raï Faudel.
Le candidat parti, les jeunes ont enchaîné par une "grande teuf" animée par le DJ Martin Solveig.
Bayrou toujours en tête s'il parvient au second tour
Pour la première fois, le
baromètre TNS-Sofres/Unilog envisage la présence de François Bayrou au second
tour. Le résultat est sans appel : quel que soit son adversaire, le candidat de
l'UDF l'emporterait, parfois avec une marge très nette. En attendant, il reste
derrière Ségolène Royal, et surtout, derrière Nicolas Sarkozy au premier tour.
Toujours en tête
A 35 jours du premier tour, la
quinzième vague du baromètre TNS-Sofres/Unilog (*) envisage un second tour
différent du si souvent avancé duel Sarkozy-Royal. Si François Bayrou arrivait
à se qualifier pour le 6 mai, il l'emporterait dans tous les cas de figures.
La marge la plus importante, le
candidat de l'UDF l'obtiendrait contre Ségolène Royal : 60% contre 40%. Mais
elle serait aussi significative contre Nicolas Sarkozy : 54% contre 46%. Une
indication de poids dans cette élection.
Et de fait, les transferts de voix se font toujours en faveur de François Bayrou. Les électeurs du candidat UMP au premier tour voteraient, pour 75% d'entre eux, en faveur du centriste s'il était au second tour contre la candidate du PS. Les électeurs de cette dernière seraient 72% à voter pour le centriste s'il était au second tour contre le candidat UMP. Des chiffres qui laissent à penser qu'il ne s'agirait pas, au second tour, d'un vote d'adhésion mais d'un vote de rejet de l'autre candidat.
(*) Sondage TNS-Sofres/Unilog
réalisé par téléphone les 14 et 15 mars auprès d'un échantillon de 1.000
personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont
la représentativité a été assurée par la méthode des quotas.
Capture d'écran. François Bayrou au Salon de l'Etudiant cet aprés-midi
Capture d'écran. François Bayrou au Salon de l'Etudiant cet aprés-midi
Et encore un dimanche trés politique...
Dimanche: Sarkozy, Royal en
meeting à Paris, Bayrou au salon de l'Etudiant
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy et
Ségolène Royal tiennent dimanche des meetings parisiens, le premier au Zénith
avec les jeunes UMP, la seconde Porte de Versailles avec les élus socialistes et
républicains.
Mme Royal, qui a été l'invitée de
l'émission spéciale France Europe Express de France 3 samedi soir, laissera sa
place sur ce plateau au candidat UMP dimanche en fin de soirée.
Dès 09H30, elle préside un
"rassemblement national des élus socialistes et républicains" aux
côtés du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, et de
l'ex-candidat à l'investiture socialiste, Dominique Strauss-Kahn.
Nicolas Sarkozy doit pour sa part
participer à la mi-journée à un rassemblement des jeunes de son parti au Zénith
tandis que son conseiller politique, François Fillon, est un peu plus tôt
l'invité de Radio J.
La candidate des Verts, Dominique
Voynet, enchaîne les prestations télévisées, dont Canal Plus à la mi-journée
puis au journal de 20H00 sur France 2, alors qu'un conseil national
interrégional des Verts se tient dans la journée à Paris.
Le candidat UDF, François Bayrou,
ex-ministre de l'Education, passe une bonne partie de sa journée au Salon de
l'Etudiant.
Philippe de Villiers est l'invité à 18H00 de l'émission "Le grand rendez-vous d'Europe 1/TV5/Le Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France", à 18H00, tandis que la candidate communiste Marie-George Buffet et François Hollande doivent débattre à la même heure, dans l'émission "Ripostes" sur France 5.
Hell Phone : sortie le 28 mars
Pour la promotion du film "Hell Phone" Jean-Baptiste Maunier était présent à l'émission de Patrick Sébastien hier soir sur France 2. Ci-dessous quelques photos du beau gosse (qui feront plaisir à toutes ses fans). ;-)
Captures d'écran
Voir mon post du 28 février en cliquant ICI
Le Pen en Bretagne
Dans son fief de
La-Trinité-sur-Mer (Morbihan), le candidat du Front national s'est livré à une
leçon de d'identité: "la nation, a-t-il dit, ce n'est pas simplement une
envie d'être ensemble, c'est aussi un sentiment d'appartenance, d'intérêt
commun, de risque partagé".
Dans le jardin de sa maison natale, il a réaffirmé que "la nationalité, ça s'hérite ou ça se mérite", et dans le deuxième cas, il doit y avoir "un échange de volonté, un peu comme dans le mariage".
Captures d'écran
Terry Richardson pour la marque "Diesel"
DIESEL Global Warming Ready
envoyé par BloGraphiC
L'annonce officielle du réchauffement progressif de la planète a fait subitement basculer les foules occidentales en mode warning. Alors que chacun y va de sa projection anxiogène («Mon appart, 5e ét. à Bastille, va-t-il être englouti ?» «Si oui, quel est le meilleur moment pour le vendre ?» ), Diesel abat sa carte «cool». En français, une campagne publicitaire «fraîche» représentant divers lieux de la planète (la muraille de Chine, Venise, Paris, etc.), tous submergés par les eaux ou recouverts d'une végétation luxuriante. On est dans le Jour d'après mais dans une version érotico-futuriste. Le type allongé sur le toit d'un gratte-ciel new-yorkais n'a pas l'air foncièrement déprimé par la situation climatique ambiante, ni totalement aux abois. D'ailleurs, un petit logo en bas à droite nous précise que le jeune homme est «global warning ready» («prêt pour le réchauffement planétaire»). Mis à part ce coup de chaud assez explicite, cette campagne photographiée par Terry Richardson, permet aussi à une marque (Diesel) de se dissocier habilement d'un carburant (le diesel), pas très écolo.
Photos : Terry Richardson