Dois-je vous rappeler que de nombreux musées sont gratuits le premier dimanche de chaque mois. J'envisageais d'aller visiter le Musée d'Orsay mais vu la file d'attente je me suis rabattu vers le Musée de la Légion d'Honneur juste en face (photos et texte bientôt) récemment inauguré par Jacques Chirac à la suite de la rénovation de ce musée.
Il s'agit d'un petit montage des photos que j'ai prises lors du concert Retour
de Polnareff le 2 mars 2007. un grand moment de bonheur, des lunettes confettis
qui tombent, une scène magnifique, des musiciens excellents, et surtout
Polnareff qui n'a pris aucune ride, si ce n'est quelques kilos... mais ils lui
vont bien!
MERCI MILLE FOIS à ce fan de Polnareff - Signé "Jours tranquilles à Paris"
GENEVE (AFP) - L'armée suisse
s'interdit toute mission offensive à l'étranger mais une troupe de 170 soldats
armés a pourtant bel et bien franchi la frontière avec le Liechtenstein lors
d'une marche de nuit, a indiqué vendredi avec embarras un responsable de
l'armée suisse.
Le commandant d'une troupe s'est
égaré dans les Alpes dans la nuit de mercredi à jeudi lors de manoeuvres
nocturnes à cause des mauvaises conditions climatiques, a expliqué le
porte-parole des forces terrestres de l'armée suisse Daniel Reist, confirmant
des informations du quotidien alémanique "Blick".
Déviant de leur trajectoire
initiale, les soldats se sont enfoncés de plusieurs kilomètres à l'intérieur de
la principauté, à l'est de la Suisse, a-t-il reconnu.
"Il faisait tellement sombre
à ce moment-là", a raconté l'un des soldats au quotidien populaire.
Réalisant bientôt son erreur, le
commandant a immédiatement donné l'ordre à sa troupe de faire demi-tour.
Ce n'est pas la première fois que
la Suisse envahit par erreur son pacifique petit voisin. En décembre 1985, lors
d'un exercice de l'artillerie suisse, une série de roquettes déviées par un
violent orage hivernal, se sont abattues sur le territoire de la principauté.
La forêt de Bannwald, un site protégé, avait pris feu.
L'incident avait provoqué une
longue querelle entre le ministère suisse de la défense et le Liechtenstein, et
Berne avait dû s'acquitter de millions de francs suisses en guise de
dédommagement, selon le "Blick".
De "Je suis un homme" à "On ira tous au paradis", Michel Polnareff a
offert vendredi soir à Paris-Bercy à un public en émoi près de deux
heures de concert chargées d'émotion, qui marquaient son retour sur une
scène française après trente-quatre ans d'absence.
C'est d'abord la silhouette de l'artiste en ombre chinoise, masquée
derrière un rideau, sur des accords de guitare de "La Poupée qui fait
non" qui est apparue, devant les quelque 17.000 spectateurs. Puis,
Polnareff s'est présenté à eux en lançant : "Je n'ai pas préparé de
discours, mais je dirai juste : 'Enfin!'".
En chemise blanche et ensemble pantalon veston de cuir noir Jean-Claude
Jitrois, il a ouvert le concert avec "Je suis un homme", sous une
gigantesque paire de lunettes noires cerclées de blanc, se scindant
ensuite en deux écrans géants.
Entouré d'une énergique formation rock, dont Mino Cinelu aux
percussions, c'est un Polnareff à la voix de tête inchangée qui
enchaînait avec "La Poupée qui fait non", son premier disque (1966),
suivi de "L'Amour avec toi".
L'artiste âgé de 62 ans, mis en valeur par d'impressionnants jeux de
lumière, poursuivait avec un endiablé "Tam-Tam", au solo de guitare
efficace.
Duo intimiste ensuite, corde et piano, pour ce qui est l'un de ses
titres préférés, "L'Homme qui pleurait des larmes de verre", suivi
d'une version de "Qui a tué grand-maman?", sur laquelle Polnareff était
rejoint autour du piano par cinq choristes.
Au total, l'artiste a interprété une vingtaine de chansons dont
certains de ses plus grands succès. Le public a ainsi eu droit à un
"Bal des Laze" mâtiné de heavy metal, à "Y'a qu'un ch'veu" réorchestré
façon country, donnant lieu à une véritable communion entre l'idole et
ses fans.
"Lettre à France", "Holidays", "Love Me Please Love Me", "Tout, tout
pour ma chérie", "Goodbye Marylou" ou encore "Je t'aime", étaient aussi
à l'affiche de ce concert inaugural, tout comme son dernier single
"Ophélie flagrant des lits" et un inédit "Position".
Michel Polnareff n'a pas manqué de remercier les" moussaillons" avec
qui il dialogue via son site Internet polnaweb.com,
dont il est "l'amiral" depuis des années, saluant au passage le
"vice-amiral" Pestouille et le Moussaillon Simon.
Il n'a pas non plus manqué de rendre hommage au Dr. Alain Hagège,
présent dans la salle. "C'est grâce à lui que je suis là ce soir",
a-t-il lancé sous des salves d'applaudissements. En 1994, le médecin
l'avait opéré des deux yeux, lui permettant de recouvrer la vue.
La scène était constituée d'une immense arche luminescente encastrée
d'écrans vidéo, sur un fond de ciel noir parsemé d'étoiles
scintillantes. Flottant dans le vide, une douzaine de sphères de toutes
tailles à la couleur changeante, le tout formant une sorte de système
stellaire dont Polnareff était le centre.
Le spectacle s'achevait en beauté sur un immense karaoké avec "On y ira
tous au paradis". Titre pour lequel les paroles défilaient sur les
lunettes transformées en écrans géants, repris en choeur par tout
Bercy, bras levés au ciel, avant qu'une pluie de milliers de papillotes
argentées -sous la forme des lunettes emblématiques du chanteur- ne
tombe des cintres.
"J'ai pas envie de partir, franchement... Je vous remercie pour votre
amitié", a lancé l'artiste au public, concluant sans rappel ce concert,
par un "2 mars 2007, premier retour...". Il était 23h05.
Parmi les personnalités présentes pour cette première figuraient, entre
autres, le Premier ministre Dominique de Villepin, Patrick Bruel,
Laurent Voulzy, Nolwenn Leroy, Guillaume Canet, Julie Depardieu, Nadine
Trintignant, Alain Corneau, Catherine Frot, Mimie Mathy, Laurent Boyer,
le directeur de l'Olympia Arnaud Delbarre, ou Pascal Nègre, président
d'Universal Music France.
Côté fans, toutes générations confondues, certains portaient la
perruque blonde bouclée et les célèbres lunettes noires, un lot vendu
28 euros sur place deux heures avant le début du spectacle à 21h10,
alors qu'ils étaient déjà des centaines d'admirateurs à battre le pavé
sous la pluie devant la salle de concert.
Neuf autres concerts sont prévus à Paris-Bercy jusqu'au 14 mars, avant
une trentaine de dates en province, en Suisse et en Belgique. Cette
tournée-évènement sera suivie d'un album lie et d'un DVD. AP