In memorem : 16 décembre 2011 - Naufrage du TK BREMEN sur la plage de Kerminihy - Erdeven
Voir mes précédents billets sur le TK Bremen :
Exposition à Erdeven 11/09/2015
TK Bremen. Des morceaux du cargo... 20/03/2013
Erdeven. Un petit souvenir du TK Bremen 24/01/2013
Plage de Kerminihy - "TK... 27/12/2012
TK Bremen : il y a tout juste un an ! 16/12/2012
TK Bremen : une récompense pour la... 16/10/2012
Erdeven : après le TK Bremen 26/07/2012
Save the date : "Nu pour la... 26/07/2012
Erdeven : exposition TK BREMEN jusqu'au... 24/07/2012
Erdeven - "Je suis en WOUACANCES... 24/07/2012
Erdeven : l'hélice du TK Bremen à côté... 05/07/2012
Erdeven : le TK Bremen sur les bols... 22/06/2012
Le TK Bremen dans le cadre du Festival... 02/05/2012
Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html
Voir égaleme'nt mes billets au cours du mois de décembre 2011 : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/2011/12/index.html
In memorem : Naufrage du TK Bremen à Erdeven - il y a cinq ans...
Le TK Bremen est un cargo battant pavillon maltais qui s'est échoué le 16 décembre 2011 sur la côte de Bretagne sud en France en suscitant une importante couverture médiatique et une vive polémique. Ce vraquier de taille modeste construit en 1982 dans un chantier naval de Pusan en Corée du Sud a été, depuis son lancement, la propriété successive de plusieurs armateurs en changeant parfois de pavillon. Inspecté régulièrement il ne présente pas de défaut de sécurité majeur au moment de l'échouement.
Le 15 décembre le navire quitte le port de Lorient, où il vient de décharger sa cargaison, alors que la tempête Joachim est annoncée. Le capitaine décide de mouiller à l'abri de l'île de Groix en face de Lorient pour laisser passer celle-ci. Au cours du coup de vent, le navire ne parvient pas à se maintenir sur son ancre et après plusieurs tentatives pour regagner un mouillage à l'abri, le navire s'échoue dans la nuit du 16 décembre sur la côte sud du Morbihan sans faire de victime mais en créant une pollution modérée du site. Trop endommagé pour être réparé il est démantelé en janvier 2012 sur le lieu même du naufrage. Un mois plus tard, l'espace dunaire où s'est échoué le navire est complètement remis en état. L'accident suscite une polémique car les autorités du port sont accusées d'avoir laissé le navire prendre la mer alors qu'une tempête était annoncée. Le rapport du Bureau d'enquêtes sur les événements de mer, rendu en avril 2012, met en cause de mauvaises décisions prises par le capitaine du TK Bremen lors de la nuit du drame.
Musées. Pont-Aven et Orsay main dans la main
Les deux musées, celui de Pont-Aven (29) et celui d'Orsay, ont signé hier, à Paris, un contrat qui fait du premier nommé le quatrième musée français à bénéficier d'une relation privilégiée avec le prestigieux établissement parisien.
C'est une deuxième date pivot pour le musée de Pont-Aven : après l'ouverture au public du nouvel établissement, le 26 mars dernier, un contrat de partenariat a été signé hier, à Paris, avec le musée d'Orsay. Après l'Eure et le musée des impressionnismes de Giverny, les Alpes-Maritimes et le musée Bonnard et le Doubs avec le musée Courbet, Pont-Aven devient ainsi le quatrième musée partenaire du prestigieux musée parisien.
« J'ai un peu de mal à réaliser, avoue Estelle Guille des Buttes, directrice et conservatrice du musée de Pont-Aven. C'est l'aboutissement d'un projet au long cours, qui va nous aider à nous développer ». Concrètement, ce partenariat s'articule sur trois axes : la possibilité de prêts d'oeuvres appartenant à Orsay, le dépôt d'autres au sein des collections permanentes du musée breton et enfin, une assistance technique et scientifique.
Une aide, un soutien et un honneur
Mais si la signature du partenariat est intervenue hier, les relations entre les deux musées remontent déjà à quelques années. « Nous avons dès le début été attentifs au chantier engagé par le musée de Pont-Aven et à la nouvelle présentation des collections », explique Claire Bernardi, conservatrice de la section peinture du musée d'Orsay. « Ils ont été associés à nos travaux et nous ont offert leur regard scientifique sur le parcours et la muséographie », confirme Estelle Guille des Buttes. Pour la conservatrice de Pont-Aven, « maintenant que nous avons à la fois changé d'échelle et d'ambition, nous allons encore plus avoir besoin d'Orsay ». Ce soutien, le premier de cette importance accordé par un musée national à un musée breton, va notamment se traduire dans les mois à venir par des commissariats d'exposition partagés et l'accueil d'oeuvres complémentaires des collections locales, aujourd'hui dominées par les oeuvres de Paul Gauguin, Paul Sérusier et Émilie Bernard.
« C'est un grand honneur pour nous d'être accueillis dans ce musée, qui devient notre partenaire national et nous ouvre de nouvelles perspectives alors que nous avons déjà accueilli près de 120.000 visiteurs depuis le mois de mars », s'est, pour sa part, félicité André Fidelin, président de Concarneau Cornouaille Agglomération. Guy Cogeval, président du musée d'Orsay, a pour sa part rappelé que Pont-Aven n'allait pas devenir « une antenne décentralisée d'Orsay » mais que le musée allait assurer « une présence à ses côtés ».
« Les oeuvres du musée d‘Orsay appartiennent à tous les Français, a insisté M. Cogeval, et il est essentiel pour moi de voir nos collections se déplacer partout sur le territoire ».
Elle va refaire sa Bécassine
BD Cent onze ans après sa naissance, Bécassine est de retour avec un nouvel album. Une renaissance pour ce personnage qui a marqué des générations.
Par Christophe Levent
«bécassine, c’est ma cousine… », clamait Chantal Goya en 1979, reprise en chœur par des milliers d’enfants. Elle ne se trompait pas. La petite bonne Bretonne, naïve, gauche et attendrissante, est un peu la cousine de toute la famille depuis… cent onze ans. Arrière-grands-mères, grands-mères et mères ont succombé au charme du personnage, né en 1905 dans le magazine destiné aux petites filles « la Semaine de Suzette ». Une incroyable longévité, malgré l’absence de nouvelles aventures depuis plus de 50 ans !
N’empêche : ses éditeurs ont jugé qu’Annaïk Labornez, son nom de baptême, avait besoin de retrouver une seconde jeunesse. La nounou de Loulotte enfile donc de nouveau son tablier dans un album qui vient d’arriver en librairie et intitulé — un comble pour un retour aux affaires — « les Vacances de Bécassine ». Une parution doublée d’une BD hommage, signé par les plus grands noms du 9 e art.
Plus qu’une reprise, il s’agit d’une renaissance. Si l’on excepte une tentative de redémarrage en 1959, les albums qui forment la collection originale, signés Pinchon et Caumery, ont été publiés entre 1913 et 1939. Un bail ! Toujours édités chez Gautier-Languereau, ils ne se vendent aujourd’hui qu’à un public de fidèles et nostalgiques. « Mais ce n’est pas l’aspect économique qui nous a motivés, précise Brigitte Leblanc, directrice éditoriale de Gautier-Languereau, désormais propriété d’Hachette. Bécassine fait partie du patrimoine, elle est un morceau de notre histoire et souvent de notre histoire personnelle. Moi, j’ai été élevée à Bécassine. J’avais envie de la faire revivre, mais autrement. »
pleine de bon sens et intrépide
La tâche a été confiée à un vieux routard : Eric Corbeyran, scénariste aux 350 albums. « J’avoue qu’au départ, quand on me l’a proposé, j’étais un peu dubitatif, confie l’auteur, notamment, du Chant des Stryges. Bécassine, c’est une icône nationale ! Après réflexion, j’ai trouvé finalement que c’était une belle idée. Et j’adore me lancer des défis… » Avant de démarrer, il lui a fallu d’abord se plonger dans les anciens albums, les lire et relire. « Parce que, comme la plupart des gens, je connaissais l’univers de Bécassine sans jamais en avoir lu aucun ! C’est l’un des paradoxes du personnage. »
Tout en respectant les codes, Corbeyran et Béja, le dessinateur, ont essayé d’amener un peu de modernité à « la vieille dame » de 111 ans. « D’abord, nous avons mis des bulles et non des textes, sous le dessin comme à l’époque. Et nous avons également insisté sur le côté positif de Bécassine : elle est toujours bienveillante, prête à s’occuper des autres. Elle a le cœur sur la main. »
Et le côté un peu « mal dégrossi » de Bécassine ? « Ceux qui pensent que c’est une gourde n’ont jamais ouvert un livre, martèle Brigitte Leblanc. Bien sûr, elle est maladroite et sans éducation. Mais elle est aussi une femme indépendante, généreuse, intrépide, sans cesse en mouvement, sans préjugés et pleine de bon sens ! » Une véritable héroïne intemporelle, en somme, qui pourrait bien être repartie pour cent ans.
La reconstitution historique du Bego aura lieu en mai 2019
Le rendez-vous
Liberty Breiz memory group (LBMG) a tenu son assemblée générale dimanche à l’espace socioculturel. L’association a rappelé le succès de la fête au Bego cette année et salué le travail de 20 associations. Plus de 10 000 visiteurs lors de cette édition, le bunker en ayant enregistré à lui seul 4 000. L’occasion aussi de fixer la date de sa prochaine reconstitution historique au Bego. Elle est aura lieu du 8 au 12 mai 2019.« L’association est de plus en plus sollicitée par les collectivités et organismes » , déclare Gildas Gouarin, vice-président. L’entraide avec les autres associations est très importante.« C’est normal d’aider aussi les autres associations durant leurs événements, car eux aussi nous ont aidés », précisent Jean-Pierre Morane, vice-président, et François Cailloce, président.
Les prochains travaux
Les membres de LBMG continuent, le dernier samedi de chaque mois, l’entretien du bunker. Ils prévoient la réfection des parties cuisines et lieux de vie des occupants de l’époque. Le travail de numérisation du site a aussi été évoqué.« Le projet 2016 nous a fait connaître au niveau national », ajoute Gildas Gouarin.« Le Bego s’inscrit désormais dans un site global et territorial, grâce à cet inventaire de la zone VA300. La mise en valeur de ce patrimoine doit continuer. C’est aussi ça la mémoire, transmettre aux générations futures », conclut Jean-Pierre Morane. Gérard Pierre, maire, a souligné que« désormais, le Bego fait partie d’un tout, historique, et ajoute à la labellisation du grand site dunaire en grand site de France ». L’année 2017 sera une année charnière et le planning est déjà bien chargé : le 14 janvier, cérémonie à Camors ; le 12 février, bourse militaria à Quimper ; du 27 avril au 5 mai, exposition à Quiberon ; le 8 mai, inauguration « Ailes de la Victoire » à Brec’h ; le 9 juillet, vide-greniers à Plouharnel ; le 13 juillet, cérémonie au fort de Penthièvre ; le 14 juillet, bourse aux antiquités militaires à Locoal-Mendon ; les 5 et 6 août, noces chouannes à Plouharnel. Participation aux Journées du patrimoine. Le conseil d’administration, porté à douze membres, a élu son nouveau bureau : François Cailloce, président ; Jean-Pierre Morane et Gildas Gouarin, vice-présidents ; Nadine Declercq, trésorière ; Jean-François Juille, secrétaire ; Claudine Juille, adjointe.