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Jours tranquilles à Paris
bretagne
8 septembre 2016

Etel - Morbihan

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7 septembre 2016

A la Trinité sur Mer - Morbihan

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7 septembre 2016

La barre d'Etel

5 septembre 2016

Jane Birkin. Landéda, son havre de paix

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Marraine du port de plaisance de l'Aber Wrac'h, Jane Birkin était présente lors de son inauguration en juillet 2007.

Jane Birkin adore se ressourcer dans les abers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père récupérait les aviateurs anglais cachés par les résistants du secteur : il y a 20 ans, elle a été séduite par une maison, à Lannilis, proche d'un des trois sites où les cendres paternelles ont été dispersées et, depuis, ses escales sont régulières.

Entourée de membres de sa famille, elle rayonne de bonheur quand, le soir, les jeux de société succèdent aux parties de pêche à pied ou aux balades sur la plage. Ce jeudi midi, elle rappelait encore les raisons de sa présence dans la région tandis que sa fille, Lou Doillon, préparait le déjeuner. « Mon père s'était lié d'amitié avec ceux qui, comme Édouard Tanguy de Lannilis (ex-patron de l'entreprise de matériaux éponymes NDLR), cachaient les aviateurs sous des algues tandis que, de son côté, il traversait la Manche les nuits sans lune, bravant les tempêtes, afin de les embarquer discrètement derrière l'île Guenioc, raconte-t-elle.

Il avait une admiration pour ces hommes qui aidaient ses compatriotes. Il fallait être prudent et discret. Quand ils jetaient les coquilles d'oeufs dans les poubelles, il fallait s'arranger pour qu'on ne les dénombre pas ! ». L'appel de De Gaulle « Mon père croisait des bateaux bas sur l'eau, chargés de jeunes d'une vingtaine d'années à qui les parents avaient conseillé de rejoindre les Français libres avant l'appel de De Gaulle », ajoute-t-elle. Jane Birkin déplore qu'aucun film n'ait été tourné sur ces activités. « Je trouve leurs histoires passionnantes et je regrette de ne pas être producteur de la troisième chaîne pour faire revivre toutes les anecdotes de ces personnes. Il suffirait de trouver des acteurs de 20-25 ans, ce qui ne coûterait pas trop cher ! Par exemple, les aviateurs anglais étaient plus grands et avaient une manière de fumer différente des Français qui étaient plus petits. Les filles avaient un rôle : elles s'agrippaient au cou des Anglais qui se baissaient du coup devant les Allemands ».

« Boxes » avec Piccoli, Chaplin...

Sa grande maison n'a pas beaucoup changé. « Quand je suis arrivée avec Lou et mon petit-fils il y a 20 ans, ils ont couru dans la mer, s'enfonçant dans la vase jusqu'à la taille. C'était en août mais il faisait très froid. Nous sommes montés tout en haut pour dormir ensemble, avec notre chien. On n'avait aucun meuble et ce n'est que le lendemain que je me suis rendu compte qu'il y avait un radiateur derrière la porte ! J'ai gardé absolument tout de la maison. J'aime bien quand il y a des traces des gens d'avant ».

En 2007, Jane avait tourné son film « Boxes » dans sa maison et les environs avec Géraldine Chaplin, Michel Piccoli, Natacha Régnier, Lou Doillon. Un long-métrage inspiré de son histoire. « Il a été présenté à Cannes et nous avons eu le droit à une jolie musique au début mais il a eu une modeste carrière. Je pars bientôt pour Lyon où on fait une rétrospective de quelques-uns de mes films et notamment de celui-là. La cinémathèque va faire pareil et j'ai envie de le faire passer ».

À quand une projection dans la région ?

Au Quartz en février En février prochain, au Quartz à Brest, Jane Birkin chantera avec l'orchestre symphonique de Bretagne. Le pianiste-compositeur japonais Nobuyuki Nakajima, qu'elle a connu lors d'un concert de soutien aux victimes de la catastrophe de Fukushima, a orchestré des chansons de Serge Gainsbourg, et Philippe Lerichomme a assuré la mise en scène. Une première expérience à Montréal avec l'orchestre philharmonique du Canada a été concluante, puis dans un mois, à Cracovie, ce sera avec celui de Pologne. « C'est tellement formidable de chanter avec un orchestre de 70 personnes ! On a récité les poèmes de Gainsbourg, avec Michel Piccoli et Hervé Pierre. On avait oublié combien ses mots étaient formidables ! " Les variations sur Marilou ", avec Piccoli, c'était savoureux. On faisait des chansons de Charlotte aussi ». « Ma fille aînée adorait être ici » Jane a aussi abordé la disparition de sa fille Kate en 2013. « Ma fille aînée adorait être ici. Elle pouvait venir avec les enfants, ses chiens, ses chats et son perroquet. C'était très joyeux !, se remémore-t-elle. Quand je viens à Lannilis, je m'installe à la terrasse de la Maison du Boulanger et je m'assois à la table que nous partagions et où elle lisait la presse ». Jane Birkin apprécie l'atmosphère des abers. « Les habitants de Landéda et de Lannilis sont gentils, discrets et francs ». Il est vrai que lorsqu'elle fait ses courses, les gens la respectent. Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'ils l'apprécient et sont heureux de la croiser. Source : Le Télégramme

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4 septembre 2016

La Vallée des Saints

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1 septembre 2016

Promenade sur la rivière d'Auray

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milieu de la riviere d'auray

31 août 2016

Rochefort. Village préféré des touristes

Depuis que Rochefort-en-Terre (56) est devenu le village préféré des Français 2016, la petite cité de caractère voit défiler, chaque jour, des milliers de touristes. Un indice : à l'office de tourisme, on enregistre une hausse de fréquentation de 60 % !

La victoire de Rochefort-en-Terre lors de la finale du concours « Le village préféré des Français », a eu des répercussions très fortes sur la fréquentation estivale de cette petite cité de caractère, dont les rues classées remontent aux XVIe et XVIIe siècles. À l'office de tourisme, le personnel n'arrête pas : l'office connaît, cet été, une hausse de fréquentation de 50 à 60 %. « L'impact est foudroyant, se réjouit Véronique Van Den Broek, chargée de communication. Dès le lendemain de l'émission, les gens venaient voir la plaque. Et ils sont nombreux à se faire photographier à côté ». En juillet, alors que d'autres offices de tourisme de la région notaient une baisse de la fréquentation, celle de Rochefort-en-Terre s'est maintenue. Mais c'est pendant la première quinzaine d'août que les chiffres ont explosé : mercredi, pas moins de 500 personnes ont franchi la porte de l'office ! Difficile, en revanche, d'évaluer la foule qui se bouscule dans la rue principale. Mais Véronique Van Den Broek l'évalue à environ 5.000 personnes par jour. Du coup, le nombre de visites guidées est passé de deux à cinq par semaine jusqu'à la mi-septembre.

Commerce : chiffre d'affaires en hausse de 30 %

« Évidemment, une telle fréquentation a des effets très bénéfiques sur le commerce. Les commerçants constatent une hausse de 30 % de leur chiffre d'affaires, dit Nicolas Gicquel, directeur de l'office de tourisme. Les restaurateurs font plusieurs services et refusent du monde. Après l'émission, ils ont dû embaucher du personnel supplémentaire ce qui n'a pas été chose facile car la saison étant déjà lancée, le personnel formé était déjà placé... ». Si l'effet sur le commerce est réel, il varie aussi selon les mois : en juin, les retraités au fort pouvoir d'achat sont légion. En juillet, les familles, au budget un peu plus serré, sont plus nombreuses...

Bon pour tout le Morbihan !

L'effet « Village préféré des Français » bénéficie aussi aux autres communes des alentours comme La Gacilly, La Roche-Bernard et Malestroit. Les restaurants et hébergements à 30 km à la ronde marchent bien aussi. « Même sur la côte, les gens demandent si Rochefort-en-Terre est loin », dit Gérard Pierre, vice-président du conseil départemental et président de Morbihan Tourisme. Ce dernier estime que c'est tout le département qui a pu profiter de la situation. Gérard Pierre était en visite estivale à Rochefort- en-Terre, en compagnie de Muriel Jourda, conseillère départementale du canton d'Hennebont ; Soizic Perrault, conseillère départementale du canton de Pontivy et Patrick Levy, directeur de Morbihan Tourisme. Ces bons chiffres du tourisme en Morbihan sont aussi le résultat de la campagne nationale de promotion lancée depuis deux ans, notamment dans le métro à Paris. Une campagne qui a permis au département de gagner 15 points de notoriété. Source : Le Télégramme

30 août 2016

Vallée des Saints. La fréquentation explose !

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Reportage photographique : Jacques Snap

Alors qu'un nouveau chantier s'ouvre à peine, la Vallée des Saints, à Carnoët (22), fourmille d'autres projets : statues venues d'outre-Manche, nouveau bâtiment... Des idées que la fréquentation du site ne peut qu'encourager car elle explose ! Au bruit du perforateur dans le granit, on ne pouvait pas se tromper. Le troisième chantier de l'année a été lancé, hier matin, sur le site de la Vallée des Saints, à Carnoët. À coups experts de percussion dans la roche, sainte Riwanon, sainte Avé, sant Nouga et saint Léri, vont ainsi se dessiner, jour après jour, et se dégager de leur bloc de granit, tels des papillons de leur chrysalide. Les accompagneront également sainte Klervi et saint Colomban, qui accusaient un petit retard sur le deuxième chantier. Date butoir pour rendre les oeuvres : le 25 septembre. Ce qui portera le nombre de statues réalisées cette année à 16. Et elles seront ensuite 80 à trôner fièrement pour l'hiver sur le site de Saint-Gildas.

Des statues venues d'outre-Manche

Le projet monumental de cette « île de Pâques bretonne » avance sur de très bons rails. « Ça se présente bien, en effet, confirme Sébastien Minguy, responsable administratif et financier. Pour l'année prochaine, nous avons déjà cinq à six statues financées, l'objectif étant d'en réaliser 15 en 2017 ». Et d'atteindre le chiffre de 100 en 2018. Avec, là encore, une idée très ambitieuse. « Nous aimerions que quatre ou cinq sculptures puissent être faites outre-Manche, en Cornouailles anglaises et en Irlande, et que l'on réussisse à les faire venir ensuite par bateau pour qu'elles fassent symboliquement la traversée ». Un projet qui n'a d'ailleurs pas dû laisser insensible l'ambassadeur d'Irlande présent à Carnoët le week-end dernier...

« On va dépasser les 200.000 visiteurs »

En attendant, la Vallée des Saints enregistre une fréquentation de plus en plus forte. Jusqu'à 2.000 visiteurs par jour en ce mois d'août. « Aujourd'hui (NDLR : hier matin), on en a déjà 55.000 rien que pour ce mois-ci », souligne, avec le sourire, Sébastien Minguy. « La fréquentation explose ». En effet, les chiffres sont éloquents. « C'est quasi assuré, on va dépasser les 200.000 visiteurs cette année, contre 130.000 en 2015. Et cela, sans avoir fait de communication particulière ». Autre chiffre parlant : 17 % d'étrangers parmi le public en 2016, contre 10 % l'année précédente. Bref, que des signes encourageants pour l'avenir. Et question avenir justement, l'association va déposer un permis de construire fin septembre pour réaliser un bâtiment d'accueil de 300 m². « Il s'agira d'un lieu modulable très épuré fait de trois matières : le granit bien sûr, le verre et le bois ». Un lieu où l'on retrouvera la boutique, ainsi qu'un espace de restauration et d'exposition. Deuxième changement attendu : la réalisation d'un parking de 600 places en amont du site. Ces aménagements nécessaires, au vu du flot croissant de visiteurs, seront livrés pour l'été 2018. Comme un cadeau d'anniversaire pour les dix ans de la Vallée !

Pratique

Le troisième chantier de l'année est visible du public jusqu'au 25 septembre à la Vallée des Saints.

28 août 2016

Quiberon

Un coin de paradis...

Une photo publiée par Quiberon (@quiberonplage) le 27 Août 2016 à 10h52 PDT

27 août 2016

Quiberon. Le Tire-bouchon rapproche les plages

« Tout l'été, évitez les embouteillages, voyagez tranquille en tire-bouchon », annonce la SNCF. Bon, c'est parti ! Nous avons emprunté ce train qui relie Auray à la presqu'île. Le Tire-bouchon est célèbre dans la région toute entière. Le nom en fait sourire plus d'un mais l'initiative est une véritable bénédiction pour les touristes et les locaux désireux de rejoindre Quiberon. Le train a été créé il y a 31 ans pour dé-bouchonner la route en direction de la presqu'île. Il relie ainsi Auray à Quiberon en 40 minutes. « L'an dernier, il a transporté 116.000 personnes pendant ses deux mois d'activités », souligne Jean-Pierre Madec. « Et tous les ans, on voit une augmentation de sa fréquentation ».

Une initiative unique en France

L'initiative lancée par le conseil régional de Bretagne est unique en son genre. « Je n'ai jamais entendu parler de train semblable », assure Jean-Pierre Madec. La ligne utilise de vieux wagons de TER qui ajoutent du charme au voyage. Dans le train, les touristes découvrent le principe avec une certaine surprise. « C'est notre logeuse qui nous en a parlé. Pour aller à la plage c'est très sympa, et ça fait toujours plaisir aux enfants de prendre le train », explique Florence, mère de deux petites filles. Et le train ne fait pas que sourire les plus jeunes. « Certaines personnes sortent même de leur voitures pour le photographier, d'autres font coucou. Le train se balade dans un paysage superbe », sourit Jean-Pierre Madec. « C'est très atypique ».

Un train touristique

« C'est le train sympa », annonce Jean-Pierre. À bord les gens ne sont pas stressés, l'ambiance des vacances se ressent.

 Dans les gares et au sein du train, le Tire-bouchon propose même des animations touristiques. « Le mardi, c'est trajet conté pour les trains de 10 h 08 et 11 h 07. Un guide touristique vient vous expliquer l'histoire de la presqu'île. Et les mercredis, dans le premier train du matin, l'office de tourisme de Quiberon est présent pour distribuer des quiz et des cadeaux rigolos », explique Jean-Pierre Madec. Les plus gourmands seront également ravis de trouver les jeudis matins, en gare de Quiberon, une dégustation gratuite des produits de la Belliloise et de la biscuiterie de Quiberon. « C'est aussi une manière de promouvoir notre belle région », souligne Jean-Pierre Madec.

Un moyen de transport pratique

Le Tire-bouchon est avant tout pratique. Des points de ventes et horaires sont disponibles près de chaque gare d'arrêt et le train n'arrive jamais bien loin de la plage. Victor, un jeune surfeur nous raconte : « Ça fait presque dix ans que je le prends. Ce que j'adore c'est que ce n'est pas cher, il y en a tout le temps en été et c'est rapide ». Entre chaque wagon, des fourgons réservés aux vélos sont même disponibles pour les sportifs. « Il y en a vraiment pour tous les goûts, reprend Victor. Si on veut se faire une plage, on descend à Quiberon, si on veut surfer on descend aux Sables blancs, c'est hyper facile de venir avec sa planche. Franchement c'est top ». Au milieu des estivants et des amateurs de glisses, les valises s'empilent. Car oui, le Tire-bouchon est aussi un moyen de transition vers les îles !

Pratique

Horaires sur le site Internet : http://www.ter.sncf.com/bretagne/loisirs/lignes-touristiques/tire-bouchon

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