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Jours tranquilles à Paris
bretagne
29 juillet 2016

Etel : Fête du Thon. L'élite des bagadoù sera là

Cercle et bagad de la Kerlenn Pondi, tous deux évoluant en première catégorie, sont à l'affiche de la Fête du thon, dimanche. Le 30e anniversaire de la Fête du thon, le comité des fêtes le célèbre dimanche avec une programmation magnifiée, invitant, entre autres, deux cercles de première catégorie, la Kerlenn-Pondi de Pontivy et les Festerion ar Brug de Pluneret, et deux bagadoù de première catégorie, le bagad de la Kerlenn Pondi et le bagad Elven.

La fête avancée de quelques jours

Pouvoir inviter de tels groupes supposait de se décaler du festival Interceltique de Lorient, où ils concourent au championnat national des bagadoù ou participent à la grande parade et aux spectacles. C'est là une des raisons de l'avancée de la Fête du thon au dernier dimanche de juillet, alors qu'elle se tenait, habituellement, le premier ou deuxième dimanche d'août. Aux côtés de ces groupes, le comité des fêtes a convié également les voisins et amis du cercle de Belz, le pipe-band Askol ha Brug, de Saint-Herblain, le plus ancien pipe-band de France en activité, Roland Becker et son « Orchestre national breton », un trio costumé et festif composé d'une bombarde, d'un biniou (Alan Ar Tennour) et d'un tambour (Alan Ar Bozec). À l'affiche, enfin, un autre ensemble humoristique dont le comité garde le secret et plusieurs fanfares et harmonies, dont la fanfare Saint-Michel. Au total, le budget d'animation de la fête grimpe à 24.000 € pour 12 h de spectacle non-stop. Tous ces groupes escorteront le défilé (départ à 14 h 30), avant une série de prestations sur l'espace de la fête. Pratique Fête du thon, dimanche. 

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Fête du thon. 12.000 h pour les chars fleuris

Pour les équipes du comité des fêtes, la confection des chars fleuris de la fête du Thon représente un travail important qui début dès l'automne. Le défilé des chars fleuris constitue le premier des temps forts de la Fête du thon. Ils sont le fruit d'un important travail bénévole amorcé dès l'automne. Ce travail, Louis Boyer, l'évalue à 12.000 h : « Les fleurs sont réalisées durant tout l'hiver par une équipe de 15 à 20 dames. Au total, cette année, elles en ont réalisé 40.000 ». Elles s'ajoutent, sur les chars, à toutes celles qui ont été récupérées des années précédentes. Quant aux structures, « j'ai commencé en octobre à raison de quatre après-midi par semaine », résume le maître-soudeur du comité des fêtes, aidé dans son ouvrage, par Roland Le Bail, entre autres, pour l'habillage des armatures. Ensuite, en juin, toute une équipe se remet à l'oeuvre pour garnir les chars de fleurs et leur donner l'aspect qui émerveillera petits et grands lors du défilé.

En écho à la COP21

Traditionnellement, le défilé s'ouvre avec les chars du thonier et du thon. Puis viennent les créations nouvelles. Cette année, le thème s'inscrit en écho à la COP21, mais d'un point de vue souriant. Cette édition du trentenaire de la fête se singularisera aussi par son char des reines : point de majestés issues d'un concours d'élégance, mais l'exaltation du bénévolat avec, à l'honneur, et en costume breton, des ambassadrices choisies pour leur engagement au service du collectif. Les chars seront escortés des bagadoù de la Kerlenn Pondi et d'Elven, des cercles Festerion ar Brug, Kerlenn Pondi, Sevenadur Bro Belz, Danserion an Avel, le pipe-band Askol ha Brug, les fanfares Saint-Michel, Breiz-Iles, Show Parade MBO et de Branderion, et des groupes de rue festifs et à surprises.

Pratique Fête du thon. Dimanche : défilé à 14 h 30 puis prestation des groupes. À partir de 18 h 30, repas de thon. À 19 h, chants de marins avec Rhum et Eau « au complet ». 21 h, bal et à 23 h 15, feu d'artifice sur la rivière. Entrée et parkings gratuits.

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28 juillet 2016

AURAY : Jeudis du Port. La Kevrenn allume St-Goustan (aujourd'hui)

Chaque semaine, durant tout l'été, les Jeudis du Port enchantent Saint-Goustan. Une série d'animations riche et variée est proposée par l'office de tourisme du pays d'Auray, à la demande des commerçants du port, avec la participation financière de la ville et du Département.

Ce soir, le nouveau rendez-vous mettra à l'honneur quelques artistes talentueux et l'ambassadeur du pays d'Auray, la Kevrenn Alré, évidemment immanquable, que l'on soit Alréen ou de passage... Au programme aujourd'hui Sandrine Hurel propose, à partir de 15 h et jusqu'à 18 h, une activité autour de la création avec l'argile mais aussi le grand jeu de la barbotine en famille.

DE 16 h 30 à 18 h, place aux Yp's : quatre jeunes musiciens plein de talent qui font découvrir leur univers pop rock. Dans les mêmes heures pour commencer, mais jusqu'à 21 h, Gaston Muller enchantera les quais avec son attelage de chevaux nains tirant une diligence.

De 16 h à 20 h, les P'tits sulkys proposeront un petit tour de chevaux à pédales sur un parcours clos pour les jeunes enfants... Du théâtre et la Kevrenn Delphine et Martin se baladent sur une voie verte et rencontrent des personnages pas banals : cyclistes en jachère sentimentale, rollers en pleine scène de jalousie, skis à roulettes en crise d'identité, canoéistes débutantes en manque d'eau, et vieux pleins de vie sur de drôles de machines.

Chacun finalement croquant dans sa part de bonheur... C'est l'invitation que lancent les deux comédiens qui proposeront leur spectacle de théâtre familial « Voie verte et rouges émois » à partir de 18 h 30. Le spectacle, créé en 2014 en Lorraine, s'est offert une escapade en Provence l'été dernier et se pose ces jours-ci en Bretagne. Il met en scène une douzaine de comédiens qui donnent vie à des personnages burlesques et poétiques, réunis dans des duos se livrant à des joutes verbales ou le jet de mots n'est jamais loin du jeu de mots. L'humour est donc souvent au coin de la phrase et chacun, de 10 à 100 ans y trouvera son compte. La Kevrenn Alré baisse le rideau de cette nouvelle proposition du jeudi, pour une prestation d'une heure, à partir de 20 h. Toute la famille de la Kevrenn vous donne rendez-vous pour un spectacle vivant et plein d'émotion. L'occasion de les encourager, à quelques jours de la deuxième manche du championnat des bagadoù, à Lorient. Source : Le Télégramme

27 juillet 2016

ETEL : Fête du thon. La tradition des chars

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Le char des Joyeux-Forgerons, devant l'école d'apprentissage maritime située alors boulevard des « Zinzins ». (l'actuel boulevard du Général-de-Gaulle).

La Fête du thon, qui célébrera ses 30 ans dimanche, s'inscrit dans la tradition des fêtes des thoniers, organisées depuis les années 1920 autour de la bénédiction des flottilles, à l'heure du départ pour les campagnes de thon (Voir Le Télégramme du 20 juillet). La fête se tenait alors début juillet. De ces fêtes des thoniers, la Fête du thon a repris plusieurs incontournables, à commencer par les chars fleuris. La première véritable Fête des thoniers a eu lieu en 1924, avec le bal, l'élection de reines et le défilé de chars accompagnés de groupes folkloriques. Le schéma de la fête était en place. Une fête foraine s'y est ajoutée, et, parmi les groupes, Etel a vu défiler le cercle des Ajoncs d'Or de Pont-Aven, des gardians à cheval, la fanfare ételloise des Thoniers de Notre Dame, celle de l'école des Mousses de Loctudy, la musique du bataillon colonial des commandos parachutistes de Meucon, mais aussi, à partir des années 50, des ensembles de binious et des bagadoù venus de toute la Bretagne. S'y ajoutaient des groupes locaux costumés, les enfants des écoles en habits bretons ou illustrant un thème particulier, les marins et leurs épouses en coiffe. Toute la population s'investissait alors dans la fête. Tous les moyens de locomotions réquisitionnés Pour les chars, tous les moyens de locomotion étaient « réquisitionnés », à commencer par les charrettes et les chevaux de trait des agriculteurs du voisinage, puis les premières automobiles et les camions des usiniers. Les décorations florales rivalisaient d'élégance et de surprise. Car une vraie émulation s'était développée entre quartiers et groupes locaux pour construire ces chars. Les photos conservées au Musée des thoniers témoignent de l'imagination et de la créativité mises en oeuvre comme pour le char des « Joyeux Forgerons » ou celui des « Sans-soucis briseurs de coeur ». L'engouement à confectionner ces chars fleuris était tel qu'en 1945, les Étellois encore réfugiés à Pipriac (la ville avait été évacuée en novembre 1944), en avaient réalisé un, représentant un dundee-thonier. Le char du Thonier ouvre toujours, avec celui du thon, le défilé de la Fête du thon. Quant au parcours, s'il consiste aujourd'hui en une descente vers les quais, il était beaucoup plus long autrefois : de la place Saint-Louis, il remontait la Grande-Rue, filait par la route de Belz, revenait par la rue Traversière et la route d'Erdeven, et redescendait par la place du Marché et la rue de la Fontaine. Source : Le Télégramme

Voir mes précédents billets sur la Fête du Thon

27 juillet 2016

Brec'h : Frelons asiatiques. Des attaques recensées

Les frelons vont bientôt quitter leurs nids primaires pour aller se loger dans des endroits plus difficiles à atteindre. L'Absap (Association brec'hoise de sauvegarde des abeilles et des pollinisateurs) met en garde contre les dangers que représentent en ce moment les nids de frelons asiatiques. Les accidents avec les frelons se multiplient sur la commune, plusieurs habitants ayant été victimes de piqûres. Le dernier accident a eu lieu dimanche au lieu-dit Kerizan, et la victime s'est rendue aux urgences. « Les nids primaires ont fortement augmenté par rapport à 2015 et ont beaucoup grossi depuis un mois », explique Michel Le Boudec, président de l'Absap. Des nids qui sont passés de 5 à 14 cm « De 5 cm de diamètre, ils sont passés à 14 cm, et contiennent quelques dizaines de frelons et de nombreuses alvéoles contenant des larves qui vont se transformer en ouvrières et encore développer la colonie ». Les cinq derniers nids que les apiculteurs de l'Absap ont détruits se trouvaient à l'intérieur de garages ouverts sur l'extérieur, à 4-5 m de hauteur, parfois à côté de petits nids non actifs. « Nous pouvons aussi les trouver dans des haies, des massifs de fleurs, à l'intérieur d'arbres creux », indique le président. Malgré une apparence paisible, les frelons qui occupent ces nids sont très dangereux s'ils sont dérangés. Les personnes de l'Absap qui sont intervenues avaient découvert ces nids depuis quelque temps mais ne se doutaient pas de la dangerosité de ses occupants. Aussi, l'association brec'hoise préconise de garder une distance de 5 m et de ne pas tenter de détruire le nid par soi-même. Pas de perche ou de jet d'eau « Il faut contacter la mairie qui donnera la marche à suivre. L'Absap peut intervenir sur des nids de moins de 5 m de hauteur ». Il ne faut surtout pas tenter de décrocher le nid sans protection avec une perche ou encore un jet d'eau. « C'est l'attaque garantie », prévient Michel Le Boudec. Les conséquences peuvent être très graves. Avec l'été, il faut continuer à être vigilant. Les nids non découverts vont donner des nids secondaires pouvant atteindre 80 cm à 1 mètre de diamètre. Les frelons vont quitter le nid primaire pour aller s'établir ailleurs, dans les buissons, dans les arbres à 20 m de hauteur. Il sera alors plus difficile de les voir et d'éliminer en raison du feuillage. Contact Absap : Michel Le Boudec, tél. 06.18.14.34.07.

26 juillet 2016

Sainte Anne d'Auray = Grand Pardon : Il sera présidé par Mgr Jeanbart

Mgr Jeanbart, archevêque d'Alep, défend l'église chrétienne en Syrie. Près de 30.000 pèlerins sont attendus, ce mardi, sur le parvis du sanctuaire pour le grand pardon. Il est présidé, cette année, par l'archevêque d'Alep, Jean-Clément Jeanbart. Il est à la tête de l'église grecque melkite catholique d'Alep, depuis une vingtaine d'années. Pèlerinage plus important de Bretagne, le pardon de Sainte-Anne-d'Auray, date de 1625, comme l'explique le père Guillevic, recteur du sanctuaire : « Les écrits nous disent que, dès le départ, c'est devenu le plus grand pardon de Bretagne ». Ce grand rassemblement des 25 et 26 juillet est né de l'apparition, le 7 mars 1625, de Sainte Anne, grand-mère de Jésus, à un paysan breton du nom d'Yvon Nicolazic. Deux ans plus tard, elle lui fait découvrir une statue qui ornait une chapelle érigée à son nom et tombée en ruine dans le champ du Bocéno. La venue de l'archevêque d'Alep est un véritable signe de paix. Il se bat, depuis le début de la guerre en Syrie, pour éviter l'exil des chrétiens menacés et pérenniser une église bimillénaire. Il a, à plusieurs reprises, lancé un appel à la France. Soixante-quinze Irakiens de Paris et Nantes seront, à cette occasion, présents. Les récents événements en France et à l'étranger seront bien évidemment dans tous les esprits

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24 juillet 2016

Bretagne

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24 juillet 2016

Éoliennes flottantes : Ségolène Royal retient l'Île de Groix

Le projet de Groix pour le développement des premières fermes d’éoliennes flottantes a été retenu par la ministre de l’Écologie.

En 2015, l’Ademe (Agence de l’ environnement et de la maîtrise de l’énergie) a lancé un appel à projets pour le développement des premières fermes pilotes d’éoliennes flottantes. Quatre zones avaient été retenues en France : Faraman (Provence-AlpesCôte-d’ Azur), Leucate et Gruissan (Languedoc-Roussillon) et l’île de Groix. Trois mois après le dépôt de sa candidature, le projet groisillon est l’un des deux lauréats, avec Gruissan, de cet appel d’offres. Un choix dont se félicite Jean-Yves Le Drian :« La Bretagne vient de franchir une nouvelle étape majeure, salue le président du conseil régional.Cette décision la conforte dans sa volonté d’être pionnière en matière de transition énergétique et de développement des énergies marines renouvelables. » Le projet, porté par DCNS (groupe militaire naval) avec Eolfi Offshore France et Vinci, prévoit d’installer plusieurs éoliennes (jusqu’à six) sur des flotteurs, au large, afin d’aller chercher des vents plus forts et plus constants. Après accord avec les pêcheurs, une zone de 17 km2 , située à environ 15 km au sud de l’île, a été délimitée.

Un projet à plus de 200 millions d’euros

Dominique Yvon, le maire de Groix, se réjouit :« C’est une très bonne nouvelle. En Bretagne, on est un peu court au niveau énergétique. Alors, ce projet expérimental, mais qui pourrait bien se pérenniser, est positif. Ces éoliennes devraient être construites à DCNS Brest, elles vont créer de l’emploi. Sur l’île également, poursuit l’élu.Le projet va demander de la maintenance et nécessiter le passage par Groix des équipes de construction, des ingénieurs .On peut imaginer la mise en place d’un bateau de servitude affrété vers le parc éolien pour les techniciens. » Baptisée Haliade, et déjà utilisée dans l’ éolien offshore posé, la turbine sera fournie par General Electric.« Nous avons prévu l’installation de six machines qui devraient fournir une puissance totale de 36 MW », indiquait dans nos colonnes Nicolas Paul-Dauphin, le directeur général d’ Eolfi. Soit la consommation de la ville de Lorient. Coût total de l’ opération : 200 millions d’ euros. Article de Clément PELTIER.

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24 juillet 2016

AURAY = Rue du Château. Une harmonie qui règne

La rue du Château, caractérisée par sa pente et ses belles maisons, est unique dans son genre à Auray. Piétonne, pavée et pentue, la rue du Château est une des plus belles d'Auray. Laissez-vous tenter par une pause artistique surprenante entre l'agitation de Saint-Goustan, et celle de la place de la République. Si vous descendez vers Saint-Goustan, vous ne devriez pas la manquer. Le temps semble s'être arrêté, tant le calme qui y règne est perceptible. La pente, bien qu'un peu rude, rajoute encore de l'originalité à cette rue qui n'a pas son pareil à Auray. Passants, artistes, et riverains se rejoignent pour dire l'harmonie qui y règne. « Il y a un bon équilibre, et les habitants s'y entendent bien », affirme une commerçante. Deux fois dans l'année, ils se réunissent pour partager un repas ensemble et profiter de la rue entre voisins.

Des artistes en action

Les artistes ont logiquement été nombreux à y avoir déposé leurs valises, pour profiter du charme inspirant de cette rue piétonne. Vous pouvez y découvrir de nombreuses expositions de peinture, des brocanteurs, ou des créateurs de vêtements par exemple. Et parfois même, vous aurez la chance de voir le peintre en pleine création, ou de profiter d'un des stages de peinture et de poterie proposés.

Une rue incontournable

La rue du Château est donc l'incontournable pour une pause créative enrichissante et apaisante pour les vacanciers. « C'est une rue dans laquelle on passe avec plaisir », confirme un touriste de passage à Auray. Le chemin est tout indiqué : après avoir découvert la place de la Mairie et ses Halles, laissez-vous porter par la douceur de la rue du Château, puis terminez par un verre ou un pique-nique à Saint-Goustan, face au paysage magnifique offert par la rivière d'Auray...

Testé et approuvé ! Histoire de...

Et pour la petite histoire, la rue du Château a été créée suite à la vente des ruines du château qui accueillait auparavant les ducs de Bretagne, jusqu'en 1532. Ensuite, et avec le rattachement de la Bretagne à la France, le château a perdu de son importance. Des maisons se sont progressivement construites autour de la rue, lui donnant le charme que l'on connaît aujourd'hui. Source : Le Télégramme

23 juillet 2016

Gendarmes. L'été, il n'y a pas que les stations balnéaires qui font le plein

« Être à cheval favorise le contact », observent les gendarmes du poste équestre, basé à Erdeven et intervenant chaque jour sur tout le périmètre littoral de Gâvres à Quiberon. Plus de militaires d'active sur la communauté de brigades de Carnac, une brigade équestre en poste sur le massif dunaire...

Les gendarmes sont bien présents sur les points de rassemblement des estivants. Une vigilance qui s'est accrue depuis l'attentat de Nice. À la communauté de brigades (Cob) de Carnac, dont les deux villes névralgiques sont Carnac et Quiberon, le lieutenant Stéphanie Hersand dispose du même effectif que l'an dernier : 80 militaires répartis sur ces deux communes, mais aussi sur les postes ouverts uniquement l'été que sont La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Locmariaquer, Saint-Pierre-Quiberon et les deux satellites marins de Houat et d'Hoedic.

Les effectifs habituels renforcés

L'effectif est donc le même, à cette différence près, que le commandant de brigade dispose de plus de militaires en exercice, des gendarmes mobiles en l'occurrence, et moins de réservistes que les années passées. C'est le résultat de l'État d'urgence maintenu après le drame de Nice. Les effectifs habituels de Carnac et de Quiberon sont ainsi renforcés par la présence de détachements de surveillance et d'intervention composés de gendarmes mobiles. Il y a le contexte actuel, et il y a de toute façon une situation estivale où la frange littorale est transfigurée avec l'arrivée massive de touristes. « En été, la population est multipliée par dix sur le territoire qui est sous ma responsabilité » commente le lieutenant Hersand.

Des réservistes en plus ?

Avec une concentration d'établissements de nuit, beaucoup de monde sur les routes et la présence d'argent qui peut attiser les convoitises. « Comme tous les étés, nous connaissons un pic d'activité. Mais il faut reconnaître que la plupart des interventions relèvent de police secours. Il y a peu de situations qui donnent lieu à des procédures judiciaires », indique le commandant de la Cob. Pour autant, c'est bien durant ces deux mois de juillet et d'août que les gendarmes sont le plus sollicités. L'été concentre à lui seul 30 à 40 % de la délinquance annuelle. Dans ce contexte, 80 gendarmes à disposition, ce n'est pas de trop. Et le lieutenant Hersand pense qu'elle aura encore davantage de moyens d'ici la rentrée, après l'appel lancé aux Français, par le ministre de l'Intérieur de rejoindre la réserve opérationnelle.

En voiture, à moto, en scooter... ou à cheval

Sur les 35 km et les 3.500 ha du massif dunaire de Gâvres à Quiberon, la gendarmerie déploie également un poste équestre, pérennisé grâce, entre autres, au soutien y compris financier du syndicat mixte du Grand-Site. Spectaculaire, avec leurs six chevaux de la Garde Républicaine, le dispositif n'a pourtant rien de folklorique. Rappelé et mesuré chaque année, l'intérêt est d'abord une parfaite adéquation au terrain, entre dunes, plages et parkings, pour un exercice des plus efficaces des missions de surveillance en priorité préventive (et de recherches de personnes), mais aussi dissuasive et répressive quand il le faut. Car, pour les gendarmes affectés à ce poste (deux gardes républicains, deux réservistes et deux gendarmes départementaux), il s'agit de lutter contre les risques de vols à la roulotte, d'agressions ou de comportements déviants, de veiller au respect des règles de stationnement ou de l'environnement. La position élevée leur offre un champ de vision très large, et le cheval permet d'intervenir rapidement et aisément ; parfois même sans se faire remarquer. Le cheval favorise aussi la communication : « Le contact avec les gens est beaucoup plus facile qu'à bord d'un véhicule sérigraphié ! », plaisantent les gendarmes. Source : Le Télégramme

23 juillet 2016

Erdeven = Tourisme. Les mégalithes passionnent

Offertes chaque vendredi (à 10 h 30) par l'office de tourisme, les balades sur le grand site mégalithique de Kerzerho au Mañné-Bras sont un des classiques des animations de l'été. Émilie Dubée, guide de l'office, qui les mène cette année, commence par couper court à quelques clichés, comme l'intervention d'Obélix. Pour le reste, face aux nombreuses interrogations des visiteurs, elle apporte, avec prudence mais aussi avec une pointe d'humour, des éléments d'information qui peuvent être enrichis par une visite au musée de la Préhistoire et au Pôle Menhirs.

Pratique : contact et inscription : office de tourisme, tél. 02.97.55.64.60, mail : ot-erdeven@orange.fr.

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