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Jours tranquilles à Paris
presse
3 octobre 2019

ELLE

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3 octobre 2019

LUI est paru...

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27 septembre 2019

Jacques Chirac à la une de la presse, ce matin...

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26 septembre 2019

La lettre politique de Laurent Joffrin - Chirac, la gauche dans la droite

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En apparence, tout le monde connaissait Chirac. Personne en fait. L’homme politique le plus célèbre de France, qui recueille à sa mort des hommages émus, qui suscite, lui qui n’était pas un tendre, une sorte de tendresse nationale, restait un mystère pour l’opinion, pour ses pairs et pour les commentateurs.

C’était un lutteur aux failles secrètes, un élu cynique mais chaleureux, un sabreur pétri d’humanité, dont le masque rugueux de raide combattant cachait un détachement philosophique et une sollicitude que les Français avaient fini par comprendre, pour lui accorder, après la bataille, une popularité complice. Il y avait là une part de comédie. «On croit que c’est un homme gentil et pas très intelligent, disait un adversaire, en fait c’est tout le contraire.» Un oxymore sur longues jambes, avec sa part d’humanité qui a fini par dominer cette figure d’ambitieux sans état d’âme, de président énergique et aboulique à la fois.

Son bilan est mince en regard des enjeux du pays. Quelques réformes, une navigation à la godille pour faire franchir au pays le cap du millénaire, une présidence défensive, qui tente de maintenir l’unité française, qui voit le chômage progresser inexorablement, qui accompagne la lente désagrégation européenne et s’essaie à faire bonne figure sur la scène internationale. Le candidat infatigable dans l’assaut devient au pouvoir un chef d’Etat prudent, louvoyant, parfois léthargique, embringué dans les affaires et seulement protégé par son statut, qui se méfie par expérience des sautes d’humeur de l’opinion.

La clé de ce mystère est peut-être dans ses convictions politiques, parfaitement contradictoires, énigmatiques au bout du compte : il restera dans l’histoire comme un homme de droite dont les gestes les plus forts ont été ceux qui plaisaient à la gauche. Comme si ce conservateur souvent agressif trouvait sa vérité dans les symboles du camp adverse, comme si cet anti-soixante-huitard avait mieux compris que d’autres la mentalité progressiste.

A côté de mesures solidement de droite, Chirac a voté l’abolition de la peine de mort, soutenu Simone Veil dans la bataille de l’IVG, refusé toute alliance avec le FN, dénoncé l’intolérance et le racisme du parti d’extrême droite, reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs, alerté l’opinion mondiale contre les dangers du réchauffement climatique, introduit dans la Constitution le principe de précaution, refusé au grand dam des Etats-Unis la folle guerre d’Irak. Chirac avait commencé sa vie de citoyen à gauche, quand il était étudiant. Il a suivi les rails du conservatisme le reste de sa vie, mais peut-être en gardait-il un regret intérieur. Ou encore, au-delà des calculs électoraux, son détachement de passionné d’antiquités l’a-t-il affranchi des conventions de son camp.

LAURENT JOFFRIN

26 septembre 2019

L'ÉDITO de Didier Micoine - Le testament de Chirac

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« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »… L’Histoire retiendra que Jacques Chirac avait été un précurseur en lançant en 2002 ce cri d’alarme sur le climat. Ironie du sort, la mort de l’ancien chef de l’Etat a été annoncée le jour où le Parlement a définitivement adopté le projet de loi Énergie Climat qui prévoit d’atteindre la neutralité carbone en France à l’horizon 2050. Sa disparition coïncide également avec l’ouverture d’une exposition sur 20 ans d’acquisitions au Quai Branly, ce musée voué au dialogue des cultures qu’il avait voulu et inauguré en 2006 et qui porte désormais son nom. S’il a parfois varié dans ses convictions politiques, Chirac aura toujours gardé cet attrait pour les cultures et les peuples lointains, la Chine, le Japon, l’Afrique.La carrière politique de Chirac, qui couvre près d’un demi-siècle, offre de multiples facettes. Entré en politique avec Georges Pompidou comme mentor, figure tutélaire de la droite, il aura exercé tous les mandats possibles et occupé la plupart des postes ministériels avant d’être élu à l’Elysée en 1995. Certes, il y a eu les affaires, celles du RPR et de la mairie de Paris. Son bilan comme président est contrasté et en 2002, c’est parce que le second tour l’oppose à Jean-Marie Le Pen qu’il est triomphalement réélu. Mais il restera aussi comme celui qui a dit non aux Américains en s’opposant en 2003 à la guerre en Irak.Longtemps décrié dans l’opinion, moqué par les Guignols de l’Info, il était devenu très populaire depuis son retrait de la vie politique en 2007. Le temps a fait son œuvre et l’image du vieux sage a chassé celle du grand fauve assoiffé de pouvoir. Le Parisien.

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24 septembre 2019

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