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Jours tranquilles à Paris
presse
28 juin 2019

La une de Libération

libé vendredi

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15 juin 2019

Pourquoi la Une de "Charlie Hebdo" sur la Coupe du monde féminine de football fait polémique

charlieee

par Samy Laurent

L'hebdomadaire satirique fait une nouvelle fois parler de lui. Cette fois, à cause de son traitement de la Coupe du monde féminine de football.

Lors de cette première semaine de Coupe du monde féminine de football, le journal satirique Charlie Hebdo a une nouvelle fois fait preuve de son sens aigüe de la provocation. En kiosques depuis mardi 11 juin, le dessin d'un sexe féminin dans lequel se trouve un ballon de football pour couverture. "On va en bouffer pendant un mois !", peut-on lire au-dessus. Le dessinateur Biche signe sa première couverture pour l'hebdomadaire. Une référence au tableau de Gustave Courbet, "L'origine du Monde", qui n'a pas plu à tout le monde. Certains ne saisissent pas le côté humoristique (ni la référence) de cette couverture et pensent que le journal va trop loin. Parmi eux, Pierre Ménès qui a écrit sur Twitter : "Bon là évidemment personne va rien dire c'est Charlie. Deux poids deux mesures".

Lors de son émission L'Heure des Pros 2 sur CNews mardi 11 juin, le présentateur Pascal Praud a quant à lui annoncé avoir censuré la Une. "Je ne la montre pas ! Elle est censurée sur notre antenne pour le moment, a annoncé le journaliste. Ce n'est pas de l'humour, c'est de la provoc'! ". L'auteur du dessin, Biche, s'en est, lui, réjoui sur son compte Twitter avec ce clin d'oeil :

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D'autres, en revanche, comme l'animateur Christophe Beaugrand ou l'humoriste et chroniqueur Stéphane Guillon, ont affirmé ne pas être choqués par cette Une et saluent même plutôt l'irrévérence désormais bien connue de Charlie Hebdo.

2 juin 2019

VOGUE

vogue

24 mai 2019

« Il se passe quelque chose de très malsain dans ce pays »

« Il se passe quelque chose de très malsain dans ce pays » : critiques après de nouvelles convocations de journalistes par la DGSI

Huit journalistes et le président du directoire du « Monde » ont été convoqués pour leur couverture de la guerre au Yémen ou de l’affaire Benalla. Le gouvernement assume qu’il y ait des « secrets qu’on doit protéger ».

La liste n’en finit pas de s’allonger. Ce sont désormais huit journalistes et le président du directoire du Monde qui ont été ou vont être convoqués par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour des soupçons d’atteintes au secret de la défense nationale, dans le cadre de deux enquêtes distinctes portant, d’une part, sur les armes utilisées au Yémen, de l’autre, sur les ramifications de l’affaire Benalla.

Les personnes concernées sont :

une journaliste de l’émission « Quotidien » diffusée sur la chaîne TMC, Valentine Oberti, qui a révélé, mercredi 22 mai, avoir été convoquée en février par les policiers de la sécurité intérieure pour une enquête sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite. L’ingénieur du son et la journaliste reporter d’images qui travaillent avec elle avaient eux aussi été convoqués, les 11 et 15 avril ; la journaliste du Monde Ariane Chemin, qui a révélé l’affaire Benalla, a appris, mardi 21 mai, sa convocation le 29 mai par les policiers de la DGSI. « Cette enquête vise (…) notamment nos informations sur le profil d’un sous-officier de l’armée de l’air, Chokri Wakrim, compagnon de l’ex-chef de la sécurité de Matignon, Marie-Elodie Poitout », explique le directeur de la rédaction, Luc Bronner, dans un éditorial. Le président du directoire du Monde, Louis Dreyfus, a également été convoqué, le 29 mai, dans les mêmes circonstances ; trois journalistes qui ont enquêté sur l’exportation d’armes françaises utilisées au Yémen – les deux fondateurs du nouveau média en ligne Disclose, Mathias Destal et Geoffrey Livolsi, et un journaliste de Radio France, Benoît Collombat. Ils ont été convoqués par les services secrets français, le 14 et 15 mai. Ils ont été entendus sous le régime de l’audition libre – moins contraignant que celui de la garde à vue –, un mois après que le média Disclose a publié une enquête journalistique comportant des informations et documents « confidentiels défense » ; Michel Despratx, un collaborateur du site Disclose, sera, lui, entendu comme témoin pour ses révélations dans l’affaire de la vente d’armes françaises au Yémen. Ce sera le 28 mai.

Après la révélation de ces convocations, le gouvernement a été accusé de porter atteinte à la liberté de la presse. Dans une tribune, une quarantaine de rédactions ont dénoncé « fermement ces convocations qui ressemblent à de nouvelles tentatives d’intimidation de journalistes qui n’ont fait que leur travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public. »

Nous rappelons une nouvelle fois que la protection des sources a été consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme comme « l’une des pierres angulaires de la liberté de la presse » et que le secret-défense ne saurait être opposé au droit à l’information, indispensable à un débat public digne de ce nom, ni servir d’épée de Damoclès pour dissuader les journalistes d’enquêter et de publier.

A l’unisson, le Syndicat national des journalistes (SNJ) a estimé qu’« il se passe quelque chose de très malsain dans ce pays. Nous y voyons la volonté d’intimider les journalistes et leurs sources, et c’est totalement scandaleux ». Le SNJ-CGT dénonce un « nouveau coup de canif insupportable contre le journalisme et la liberté d’informer ». La CFDT-Journalistes évoque « une procédure dont le but inavoué est de faire taire les journalistes dans l’exercice de leur mission d’informer. »

« Des justiciables comme les autres »

Des accusations auxquelles a répondu jeudi sur Europe 1 la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. Pour elle, « les journalistes sont des justiciables comme les autres », et « il est normal qu’un Etat protège un certain nombre de données nécessaires à des activités de défense extérieure et militaires. »

« Pour le Yémen, il y a eu une note classée secret-défense qui s’est retrouvée dans la nature, ce n’est pas normal », a affirmé la porte-parole. « Il est normal que ce gouvernement, que l’Etat français s’interroge sur le fait qu’il puisse y avoir des fuites en son sein », a-t-elle expliqué, affirmant s’inquiéter des causes de ces fuites pour éviter une éventuelle manipulation étrangère :

« Aujourd’hui, c’est envers des journalistes, mais demain, est-ce que ce n’est pas envers une puissance étrangère ? Il faut qu’on soit capable d’aller chercher les causes. Ça ne remet pas en cause notre attention portée au secret des sources, c’est un droit important pour les journalistes, fondateur de leur activité, mais pour autant, l’Etat, c’est l’Etat. Et il y a des secrets qu’on doit aussi protéger. »

De son côté, Nathalie Loiseau, tête de liste La République en marche pour les européennes, a convenu jeudi que la convocation d’une grand reporter du Monde devant la DGSI, « ça fait beaucoup », tout en se félicitant qu’« en France on a la chance d’être dans un Etat de droit ». « Il faut garder la tête froide, je ne sais pas l’objet de la convocation », a réagi Mme Loiseau sur France Inter. « Ma conviction c’est qu’il y a un devoir de vigilance extrême sur la protection de la liberté de la presse, des sources, et ce danger existe aujourd’hui clairement en Europe, en Hongrie, en Pologne » , où « les extrémistes veulent la peau de la liberté de la presse ».

« L’intérêt public suppose de pouvoir enquêter »

La rédaction du Monde continue de dénoncer « une forme de banalisation de ce type de convocations, qui devraient être absolument exceptionnelles et liées à des affaires particulièrement graves de mise en danger de la sécurité nationale ». De source judiciaire, Ariane Chemin est convoquée dans le cadre d’une enquête ouverte pour « révélation de l’identité d’un membre des unités des forces spéciales ».

Selon des sources concordantes, cette enquête fait suite à une plainte déposée à la mi-avril par Chokri Wakrim. Ce dernier était lié par un contrat de protection rapprochée avec un homme d’affaires russe, qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « corruption ». « L’intérêt public suppose de pouvoir enquêter sur les entourages et les liens entretenus par des collaborateurs de l’Elysée ou de Matignon, quels que soient leurs parcours antérieurs », défend Luc Bronner.

La rédaction de Disclose dénonce également « une nouvelle tentative du parquet de Paris de contourner la loi de 1881 sur la liberté de la presse et la protection des sources ». « En tant que témoin notre journaliste ne pourra pas être assisté d’un avocat. Il ne pourra pas non plus faire valoir le “droit au silence”. Mais en tant que journaliste, il pourra invoquer le secret des sources », précise le site.

21 mai 2019

Presse - Elections Européennes

parisienEuropéennes : Emmanuel Macron dénonce « une connivence entre les nationalistes et des intérêts étrangers »

Par Cédric Pietralunga

Dans un entretien à la presse régionale, publié mardi, le chef de l’Etat assume d’être un « acteur » de la campagne et met en garde contre l’abstention.

Pour Emmanuel Macron, la cause est entendue : pas question d’être « un spectateur » des élections européennes. Dans un entretien à la presse quotidienne régionale, accordé lundi 20 mai et publié mardi dans la quasi-totalité des titres du secteur, le chef de l’Etat estime qu’il n’a pas d’autre choix que de s’impliquer dans la campagne pour le scrutin du 26 mai. « Je ne peux (…) pas être un spectateur, mais un acteur de cette élection européenne qui est la plus importante depuis 1979, parce que l’Union est face à un risque existentiel », plaide-t-il, selon le texte que s’est procuré Le Monde.

S’il reconnaît qu’il n’est « pas un chef de parti », M. Macron estime avoir « une responsabilité devant l’histoire ». Surtout, il constate que « toutes les autres listes en font un référendum contre le président de la République et le gouvernement ». « Il ne s’agirait pas que je sois le seul à ne pas pouvoir prendre la parole », se défend le chef de l’Etat, accusé par l’opposition de sortir de son rôle, même si Nicolas Sarkozy s’était lui aussi fortement impliqué dans la campagne des élections européennes de 2009, allant même jusqu’à participer à un meeting à Nîmes avant le scrutin.

Dans la première partie de l’entretien, Emmanuel Macron s’attache d’abord à mobiliser l’électorat, alors que le taux d’abstention attendu par les instituts de sondages reste très élevé. « Quand il y a de l’abstention, c’est un échec pour la démocratie », estime le chef de l’Etat, pour qui « décider de ne pas aller voter, c’est décider de donner sa voix à ceux qui ne veulent que détruire ». « Pour exprimer son choix quel qu’il soit, c’est le 26 mai ou jamais ! », exhorte l’ancien ministre de l’économie.

La présence de Steve Bannon à Paris pas anodine

Mais très vite, le président de la République prend des accents de chef de parti pour attaquer celui qui était déjà son principal adversaire en 2017 : le Rassemblement national de Marine Le Pen. « Nous nous sommes assoupis, comme si l’on n’avait pas réalisé qu’il y a cinq ans le parti qui avait remporté les élections européennes, c’était le Front national, rappelle Emmanuel Macron. Est-ce qu’ils ont réussi au niveau européen ? Ils ont voté contre tout ce qui est dans l’intérêt de la France. Leur projet affaiblit la France et divise l’Europe. »

Pour le chef de l’Etat, la présence de Steve Bannon à Paris à quelques jours du scrutin n’a rien d’anodin. « Je vois pour la première fois une connivence entre les nationalistes et des intérêts étrangers, dont l’objectif est le démantèlement de l’Europe. Des lobbyistes comme M. Bannon, proches du pouvoir américain, le disent. Les Russes et quelques autres n’ont jamais été à ce point intrusifs pour financer, aider les partis extrêmes », s’inquiète M. Macron. « On ne peut être que troublé. Il ne faut pas être naïf », ajoute l’hôte de l’Elysée, même s’il assure diplomatiquement ne pas confondre « les Etats et certains individus ».

Pour autant, Emmanuel Macron ne se contente pas d’incantations. Désireux de montrer que l’Europe peut apporter des avancées concrètes, le chef de l’Etat défend plusieurs propositions. En matière d’écologie, il voudrait ainsi « que l’on avance sur la taxation commune du kérosène en Europe et que l’on ait une vraie négociation internationale ». « Il faut taxer en Europe les entreprises les plus polluantes et mettre une taxe carbone aux frontières », ajoute-t-il. Le quadragénaire se dit aussi opposé au projet de réforme de la politique agricole commune actuellement discuté à Bruxelles. Les agriculteurs « peuvent compter sur mon soutien », promet-il.

Des signaux à l’électorat conservateur

Surtout, le président de la République se dit une nouvelle fois prêt à des « changements de traités », comme il l’avait déjà fait dans son discours de la Sorbonne en 2017 et dans sa lettre aux Européens publiée le 4 mars. « Je veux une Convention fondatrice européenne après les élections. Que les chefs d’Etats et de gouvernement, avec le nouvel exécutif et les responsables du Parlement, avec les citoyens, prennent le temps de définir la stratégie de l’Europe pour les cinq années à venir », plaide-t-il.

Persuadé que son réservoir de voix se trouve à droite, Emmanuel Macron n’oublie pas d’envoyer quelques signaux à l’électorat conservateur. « On ne protège pas suffisamment nos frontières communes. Il n’y a plus de solidarité et trop de différences entre nos droits d’asile », estime ainsi le chef de l’Etat, pour qui il faut « refonder complètement Schengen, avec un espace plus petit, une meilleure protection des frontières communes, une harmonisation des droits d’asile et un pilotage par un conseil des ministres de l’Intérieur ». Il se dit également « favorable » à l’instauration de quotas en France en matière d’immigration légale, qu’elle soit « économique ou étudiante ».

Le président refuse d’ailleurs d’envisager la défaite, alors que la plupart des sondages placent désormais la liste du Rassemblement national devant celle de la majorité. « Je ne me pose pas dans un tel cas de figure, explique-t-il. Je n’ai pas l’esprit de défaite, j’ai l’esprit de conquête. La France sera d’autant plus forte que nous ferons un bon score. » D’ailleurs, il n’est pas question pour lui d’envisager un changement de premier ministre. « Je n’ai jamais fait de politique fiction. J’ai toute confiance en Edouard Philippe qui s’engage sans compter auprès des proeuropéens », assure M. Macron. Il reste quatre jours à l’exécutif pour en convaincre une majorité de Français.

 

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12 mai 2019

La une du JDD

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21 avril 2019

La une du JDD > Notre-Dame : Macron en fait-il trop ?

20 avril 2019

Presse ce week-end de Pâques

le parisien

libération

16 avril 2019

PRESSE : Le Parisien

Bonjour, nous sommes le mardi 16 avril. A la Une de notre journal, Notre-Dame de Paris ravagée par les flammes, symbolisée par cet instant dramatique où la flèche de la cathédrale s’effondre. Alors que notre pays perd un de ses monuments emblématiques, chargé d’histoire, le monde entier partage l’émotion des Français. Après les larmes viennent le temps des premières questions et celui, déjà, de la mobilisation pour préparer la reconstruction. Côté météo, le temps s’annonce pluvieux, d’abord de la Manche à la Corse dans la matinée, puis sur l’est du territoire. Par une étrange coïncidence, nous fêtons les Benoît-Joseph, nom d’une des cloches de… Notre-Dame.

13 avril 2019

Presse - Courrier International

internet

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