Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
reflexion
30 novembre 2015

LES DERNIERS JOURS DE STEVE JOBS

12311134_911304132239771_1467784732879209693_n

J'ai atteint le sommet du succès dans les affaires.
Aux yeux des autres, ma vie a été le symbole du succès.
Toutefois, en dehors du travail, j'ai eu peu de joie. Enfin, ma richesse n'est rien de plus qu'un fait dans lequel je me suis habitué.
En ce moment, allongé sur le lit d'hôpital et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que tous les éloges et les richesses dont j'étais si fier, ont été transformé en quelque chose d'insignifiant devant la mort imminente.
Dans l'obscurité, quand je regarde les feux verts de l'équipement de la respiration artificielle et que j entend le bourdonnement de ses sons mécaniques, je peux sentir le souffle de la proximité de la mort qui m'attend.
C'est seulement maintenant que je comprends, une fois qu'on a accumule assez d'argent pour le reste de sa vie, que nous devons poursuivre d'autres objectifs qui ne sont pas liés à la richesse.
Ils doivent être quelque chose de plus important :
Par exemple, les histoires d'amour, l'art, les rêves de notre enfance...
Dieu nous a formé d'une manière que nous pouvons sentir l'amour dans le cœur de chacun de nous, et pas les illusions construites par la célébrité ou l'argent que j'ai gagné, je ne peux pas les emmener avec moi.
Je ne peux emporter avec moi que les souvenirs qui ont été renforcés par l'amour.
C'est la vraie richesse qui vous suivra ; qui vous accompagnera et vous donnera la force et la lumière pour aller de l'avant.
L'amour peut voyager a des milliers de kilomètres et c'est ainsi. la vie n'a pas de limites. Bouge-toi où tu voudras. Fais de ton mieux pour atteindre les objectifs que tu souhaite atteindre. Tout est dans ton cœur et dans tes mains.
Quel est le lit le plus cher du monde ? Le lit d'hôpital.
Vous, si vous avez de l'argent, vous pouvez engager quelqu'un pour conduire votre voiture, mais on ne peut pas embaucher quelqu'un pour prendre sa maladie .Les choses matérielles perdues peuvent se retrouver. Mais il y a une chose que vous ne pouvez jamais trouver quand on perd sa vie.
Quel que soit l'étape de la vie dans laquelle nous sommes en ce moment, au final, nous allons devoir affronter le jour ou le rideau tombera.
Faites un trésor de l'amour pour votre famille, de l'amour pour votre mari ou femme, de l'amour pour vos amis...
Que chacun agisse avec amour et occupez-vous de votre prochain.

Publicité
29 novembre 2015

Réflexion - Elisabeth Badinter

216298_10151594394747947_2055485242_n

27 novembre 2015

La guerre ne nous rend pas plus forts, elle nous rend vulnérables

Pour Dominique de Villepin, accepter la guerre, en France comme au Moyen-Orient, c’est accepter la fuite en avant. Alors que Daech cherche méthodiquement à créer les conditions d’un conflit généralisé, répondre par les armes équivaut à éteindre un incendie au lance-flammes.

Je refuse de vivre dans le monde que veulent nous imposer les terroristes. C’est pourquoi je veux que nous nous donnions les moyens de décider nous-mêmes de notre avenir, forts du courage et de l’exemple de tant de nos compatriotes à l’occasion des attentats de Paris et Saint-Denis.

La guerre ne nous rend pas plus forts, elle nous rend vulnérables. Quelle est, en effet, la stratégie de Daech ? Elle est double et il faut savoir la prendre au sérieux pour la combattre.

Premièrement, les hommes de Daech cherchent à susciter la guerre civile en France et en Europe, à monter les populations contre les musulmans, français, immigrés ou réfugiés. C’est ce qu’ils visaient en attaquant Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. C’est ce qu’ils confirment par la violence aveugle et sauvage du 13 novembre. En nous lançant à corps perdu dans la restriction des libertés individuelles ou dans la suspicion généralisée envers l’islam à travers une laïcité de combat traquant barbes et voiles, nous leur donnerions le choix des armes.

Notre force, c’est notre Etat de droit et c’est la fidélité à nos principes, c’est l’équilibre et la mesure, en utilisant avec fermeté tous les moyens d’enquête et de poursuite de notre Etat, en mobilisant ses forces de sécurité et de défense. Qu’il faille des mesures exceptionnelles pour faire face à l’urgence, je le crois. Mais méfions-nous de l’état d’urgence permanent et de la surenchère sécuritaire qui, je le crains, va dominer notre vie politique pour plusieurs années. On voudra toujours plus de fermeté vis-à-vis des étrangers et on n’obtiendra que le ressentiment. On voudra, de façon préventive, une lutte de plus en plus dure contre la délinquance, notamment dans les banlieues, et on obtiendra la criminalisation d’une frange de la société et l’incitation à la radicalisation. On voudra le contrôle accru de l’expression des religions et on n’obtiendra que la radicalisation de l’islam des caves. Bref, nous serons un pas plus proche de la guerre civile. Et nous aurons renié les libertés mêmes que les terroristes ont voulu attaquer.

Deuxièmement, Daech cherche méthodiquement à créer les conditions de la guerre généralisée au Moyen Orient. Regardons les mois écoulés. L’organisation cessait de progresser en Irak et en Syrie. En quête d’un appel d’air, elle a multiplié les attentats hors de sa zone de contrôle. En Tunisie, pour fragiliser la transition démocratique, entraîner la répression et la récession, marginaliser un islam politique qui n’est pas son allié ; en Egypte, pour durcir la persécution de tous les opposants au régime et les pousser davantage vers le jihadisme et pour entraîner la Russie plus avant dans l’engagement au sol avec les forces de Bachar al-Assad ; au Liban, pour déstabiliser un pays fragilisé par plus d’un million de réfugiés syriens ; en France, enfin, pour susciter une alliance militaire tout-sauf-Daech qui unirait les forces du régime syrien, de l’Iran, des Occidentaux dans une lutte qui nourrirait le sentiment victimaire des populations sunnites. Dans quel but ? La chute des régimes politiquement fragilisés, comme l’Arabie Saoudite, avec en ligne de mire la conquête symbolique des lieux saints. Daech place ses pions méthodiquement et les meilleurs ne sont pas dans le territoire qu’il s’est taillé, ils se trouvent dans l’expansion du conflit vers l’Afrique sahélienne où l’organisation noue des liens avec les islamistes locaux, vers le Caucase et l’Asie centrale et vers l’Asie du Sud-Est, notamment au Bangladesh. Regardons aussi la stratégie de Daech au Proche-Orient, où il se prépare peu à peu à agir à Gaza et en Cisjordanie, pour usurper la cause palestinienne, l’un des plus puissants vecteurs de ressentiment parmi les populations musulmanes.

Dans ce contexte, répondre à l’attaque par la guerre, c’est éteindre un incendie au lance-flammes. Après vingt ans d’échec des opérations de paix des Nations unies, après dix ans d’interventions militaires occidentales désastreuses, la clé, c’est d’inventer une nouvelle forme d’intervention de paix, articulant d’une façon inédite outils militaires et instruments diplomatiques, au service d’objectifs précis avec des moyens de coordination efficaces. Rien de tout cela n’existe aujourd’hui.

Soyons lucides aussi sur la solitude de la France en dépit des protestations de solidarité. Les Européens ne s’engagent que du bout des lèvres de peur d’être ciblés à leur tour, les Américains ne rêvent que de désengagement ; la Russie a ses propres objectifs, parmi lesquels Daech n’est pas forcément la priorité ; la Turquie joue sur plusieurs tableaux, comme les Etats du Golfe et l’Iran. Sabre au clair et seuls sur le champ de bataille, quelles seront nos marges de manœuvre ?

Dire que la solution est politique, cela ne signifie pas que la lutte ne doive pas être sans merci. Cela veut dire qu’elle doit être efficace. Les militaires sont les premiers à le dire : une guerre sans stratégie politique, c’est au mieux un coup d’épée dans l’eau. Il faut au contraire une lutte chirurgicale, appuyée par des frappes aériennes ciblées et avant toute éventualité d’un engagement de troupes régionales au sol, pour couper les canaux alimentant les trois flux qui maintiennent en vie l’Etat islamique : l’argent, les idées et les hommes.

L’argent en s’attaquant en priorité aux transferts financiers par la coopération bancaire et fiscale, aux ressources propres en frappant les puits de pétrole à leurs mains et les intermédiaires qui vivent, dans la région, du trafic d’armes, d’antiquités, d’êtres humains. Pour tout cela, les frappes militaires peuvent être utiles, mais ne seront pas suffisantes.

Couper les canaux diffusant l’idéologie jihadiste, c’est agir sur la propagande en mettant tous les moyens nécessaires pour agir contre le cyberjihad, contre la circulation de vidéos qui donnent à certains jeunes en mal d’autorité, d’idéal et d’aventure l’image d’un héros certes négatif, mais total, à la fois bourreau et martyr, victime absolue et terreur de ceux qui l’avaient méprisé.

Couper l’alimentation en hommes, en sécurisant la frontière syrienne, pour étouffer les territoires de Daech notamment aux abords de la Turquie, où s’est créé un grand no man’s land, et y créer une zone humanitaire internationale permettrait à la fois de réguler les flux de réfugiés, d’y améliorer les conditions de vie et de surveiller entrées et sorties sérieusement. S’attaquer au recrutement, cela signifie, dans notre propre pays, prévenir la contagion en identifiant les parcours menant à la dérive islamiste, en luttant contre les prêcheurs de haine, mais aussi en assainissant le terreau de rejet, de discrimination et de pauvreté que constituent certaines de nos banlieues. Et cela passe par un grand travail de justice et d’unité nationale, recoudre ensemble les territoires et rapprocher les hommes, d’abord par l’école. Dans les prisons également, le travail de prévention, d’identification et de déradicalisation est immense.

Cela signifie également empêcher la contagion dans les opinions sunnites en ne donnant pas le spectacle d’une alliance antisunnite et en appuyant les Etats du Golfe quelles que soient nos réserves légitimes. Le vide du pouvoir y serait aujourd’hui pire que tout. Imaginons, avec les fortunes qui y sont accumulées, ce que serait une Arabie transformée en nouvelle Libye au nom du changement de régime.

Tout cela suppose une coordination des politiques de renseignement et judiciaires. Cela nécessite une diplomatie qui n’a pas pour but de négocier avec l’Etat islamique - qui le souhaiterait ? - mais de créer une légitimité internationale et une action collective. Aujourd’hui, les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies sont des victimes directes du terrorisme islamiste. Souvenons-nous du 11 Septembre et de Londres, mais aussi de Beslan et de Kunming. Aujourd’hui, plus des deux tiers de l’humanité sont des cibles avérées du terrorisme islamiste, en Inde, en Amérique du Nord, en Asie, en Asie du Sud-Est. Pourtant, où est la stratégie mondiale ? Où est la communauté internationale ? Une résolution aux Nations unies ne suffira pas. Il faut parler à Moscou, mais aussi à Pékin. L’Occident seul n’aura pas les moyens de dire non au terrorisme.

Il faut forcer la main aux Etats de la région pour qu’ils dépassent rancœurs et arrière-pensées et qu’ils organisent un équilibre régional et une architecture de sécurité permanente, comme l’a fait la conférence d’Helsinki en 1975 dans l’Europe de la guerre froide. C’est vrai avant tout pour l’Iran et l’Arabie Saoudite, qui s’affrontent par satellites interposés dans toutes les guerres de la région, en Syrie comme au Yémen. C’est vrai aussi pour la Turquie, rétive à se ranger dans le même camp que les combattants kurdes.

Accepter la guerre, c’est accepter la fuite en avant. Il faut bien tirer les leçons de l’expérience. Le 11 septembre 2001, nous étions tous derrière une Amérique frappée au cœur. L’administration Bush a alors choisi dans les premières heures le mot d’ordre de la guerre au terrorisme parce qu’elle donnait l’illusion de la riposte. Ils se sont ainsi enlisés en Afghanistan puis jetés dans l’aventure de l’Irak en 2003. Ils ont largement affaibli Al-Qaeda, mais au prix de la naissance de Daech, qui unit d’anciens combattants d’Al-Qaeda à d’anciens officiers baasistes, sur fond d’humiliation des populations sunnites d’Irak. Ce n’est pas seulement une page d’histoire, mais aussi un avertissement pour la France. Ayons la force de ne pas commettre les erreurs qui élargiront encore davantage le cercle de l’horreur.

Dominique de Villepin Ancien ministre des Affaires étrangères et ex-Premier ministre

Quotidien "Libération"

21 novembre 2015

Edwy Plenel

16 novembre 2015

Réflexion

jg0124_2650_jpg_2735_north_499x_white

Publicité
15 novembre 2015

La France !

"La France représente tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent : profiter de la vie sur Terre de plein de petites manières différentes : une tasse de café parfumé avec un croissant au beurre, de belles femmes en robes courtes qui sourient librement, l’odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent au jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en Dieu, ne pas s’inquiéter des calories, flirter et fumer et profiter du sexe hors mariage, prendre des vacances, lire n’importe quel livre, aller à l’école gratuitement, jouer, rire, se disputer, se moquer des religieux comme des hommes politiques, laisser l’inquiétude sur ce qu’il y a après la vie aux morts. Aucun pays sur Terre ne vit sur Terre mieux que les Français. Paris, nous t’aimons, nous pleurons pour toi. Tu pleures ce soir, et nous sommes avec toi. Nous savons que tu riras encore, chanteras encore, feras l’amour et guériras, car aimer la vie est en ta nature. Les forces des ténèbres reflueront. Elles perdront. Elles perdent toujours."

http://www.directmatin.fr/france/2015-11-15/attentats-de-paris-le-texte-dun-anonyme-emeut-facebook-et-twitter-715870

13 novembre 2015

C’est décidé, je vais devenir un vrai gentil !

Psycho. Aujourd’hui, c’est la Journée de la gentillesse. Une qualité pas si désuète et qui peut même rapporter gros. Décryptage avec un expert en management.

Entretien

Franck Martin, conférencier, spécialiste de la communication et du management des équipes.

La Journée de la gentillesse a été lancée par le magazine Psychologies en 2009. Une bonne idée ?

Cette journée est utile. Même si ça peut paraître artificiel, cela « force » les gens à y penser au moins une fois dans l’année !

La société n’est pas tendre. Pourquoi faudrait-il être gentil ?

Dans ma première vie, je travaillais dans la publicité, un milieu où les relations étaient très superficielles. Et puis j’ai découvert l’école de Palo Alto, un courant de pensée humaniste. L’un de ses représentants, Paul Watzlawick, a un adage qui me guide aujourd’hui : « La relation prime sur le plus beau des contenus. » Autrement dit, ce n’est pas ce que vous dites qui est déterminant, mais la relation de confiance que vous allez créer et entretenir avec votre interlocuteur, qui va vous permettre de faire passer tous les contenus, même les plus difficiles.

Pensez-vous que les gentils ont un pouvoir ?

Oui, la vraie gentillesse est teintée de compassion, de gratuité, d’humilité, de positivisme, de beaucoup de communication, de patience, d’humour… Quand vous avez cette sorte de générosité bienveillante, cet altruisme, vous ne soumettez pas l’autre. La gentillesse, c’est contagieux. Donc être gentil, de manière durable, ça dissipe la défiance et incite les gens à s’ouvrir autant que vous vous ouvrez à eux. Le gentil a réellement un pouvoir, non pas un pouvoir pour menacer l’autre, mais au contraire, un pouvoir de communication qui va ouvrir l’autre.

Pourtant, la gentillesse est souvent moquée…

Culturellement, elle n’est pas à la mode. On entend souvent des expressions comme « Arrête, on n’est pas dans le monde des Bisounours » ou « trop gentil, trop con ». Mais quand on réalise ce que la gentillesse provoque chez l’autre, on a envie de la pratiquer.

Comment pratiquer la gentillesse au quotidien ?

Il faut éviter de rester dans le non-dit et les a priori. Communiquer, échanger, verbaliser les problèmes dans une équipe de travail, par exemple, est essentiel. Enfin, il faut définir ensemble un cadre que l’on s’engage à respecter, édicter des règles, les écrire si besoin, en excluant les passe-droits. C’est la base de la relation de confiance, en couple, en famille, au travail, ou avec des amis.

Recueilli par Laetitia HÉLARY. Le pouvoir des gentils, pages, 19,90 €. Eyrolles, 176

unnamed

9 novembre 2015

Be open...

open

9 novembre 2015

Iran: une actrice fuit son pays après avoir posté des photos sans voile

L'actrice iranienne Sadaf Taherian s'est attirée les foudres du gouvernement après avoir posté des photos d'elles sans son hijab sur son compte Instagram. Bannie des écrans, elle a quitté l'Iran pour les Emirats arabes unis.

Punie pour avoir osé. Pour avoir posté sur son compte Instagram des photos d'elle sans son hijab, un voile obligatoire couvrant les cheveux et les épaules, l'actrice iranienne Sadaf Taherian voit sa carrière menacée. Ces clichés, la montrant toute chevelure dehors et portant des vêtements près du corps, ont poussé le gouvernement iranien à qualifier l'actrice "d'immorale" et à la bannir des écrans, rapporte The Telegraph.

photo-sans-hijab-actrice-iranienne_5459644

http://madame.lefigaro.fr/societe/deux-actrices-iraniennes-bannies-des-ecrans-051115-99152

http://www.cosmopolitan.com/politics/news/a48900/iranian-actress-flees-country-after-posting-photo-without-her-hijab/

2 novembre 2015

Un SDF transformé en borne wifi !!! No comment...

Publicité
Publicité