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Jours tranquilles à Paris
20 avril 2019

Portraits de Johnny Hallyday en majesté: une nouvelle exposition réussie à Paris

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Johnny Star est la quatrième exposition de photos dédiée à Johnny Hallyday depuis sa disparition en décembre 2017. La plus chic aussi. À voir pour ses grands formats signés André Rau, Jim Arndt, Stephen Kyndt, Jeff Manzetti, Shelby Duncan, Ralph Wenig et Sylvie Lancrenon.

Pour les fans de Johnny Hallyday, c’est l’exposition de photos à ne pas manquer. Jusqu’au 12 mai, une quarantaine de portraits de l’idole sont accrochés aux murs blancs de la galerie Mandarine, près de la Bibliothèque Mazarine, rive gauche à Paris. Douze ans de sa vie immortalisés de 1998 à 2012 entre Paris, New York, Los Angeles et sur la poussiéreuse mythique route 66 avec ses amis bikers.

Certains grand format valent vraiment le détour. Comme ce noir et blanc pris en décembre 1998 dans Manhattan par André Rau qui est un clin d’œil à une photo similaire prise avec James Dean en 1955. Même décor, même regard, même manteau sombre. C’est l’une des préférées de Laura Smet, la fille aînée du rocker venue visiter l’exposition incognito, la semaine dernière. Il y a aussi celle drôle et poétique au bord d’une falaise près de Los Angeles en 2011 signée Shelby Duncan, où Johnny Hallyday marche une guitare à la main près d’une décapotable vintage bleue. En se rapprochant, on découvre que la photographe américaine et ses équipes se reflètent dans les pare-chocs. «Parfait pour décorer une cuisine américaine à la campagne», plaisante le galeriste Guillaume Valabrègue. Celle où Johnny Hallyday pose avec un air dur dans une ruelle sombre semble avoir été prise en Italie ou en Espagne mais c’est bien Montmartre qu’on aperçoit au loin. Selon le format, elles sont vendues entre 700 et 3500 euros, signées mais pas numérotées.

Dans cette galerie blanche toute en longueur, on entendrait une mouche voler. Les fans passent de photo en photo. «La veille, l’un d’eux est resté presque trois heures en recueillement total, raconte Guillaume Valabrègue. Une autre s’est effondrée en larmes en achetant le livre-catalogue.» (76 pages, vendu 30 €, ndlr). Pour les fans comme pour Laura Smet, cette exposition rappelle les jours heureux. Sur ces séries produites par l’agence H&K entre 1998 et 2012, Johnny Hallyday est musclé, bronzé. Un conquérant au sommet de sa puissance. On est loin de l’image du monsieur malade décrit lors des procès de la guerre de succession entre sa dernière épouse Laeticia Hallyday et ses deux aînés Laura Smet et David Hallyday.

Après Marseille, la mairie de Levallois-Perret et la galerie Joseph dans le Marais, Johnny la Star est la quatrième exposition dédiée à Johnny Hallyday depuis son décès en décembre 2017. Ici, pas de tenue de scène ou d’objets personnels. Uniquement des photos et Johnny Hallyday toujours seul. «J’ai évidemment d’innombrables photos de lui en famille mais j’ai voulu me concentrer sur l’artiste au travail ou en vacances chez lui sur l’île de Saint-Barthélémy», explique Monique Kouznetzoff qui a organisé cette exposition avec Guillaume Valabrègue.

Cofondatrice de Sygma, à la tête de l’agence H&K depuis 1998, Monique Kouznetzoff est une figure de la photo. Sa spécialité depuis toujours, ce sont les photos de stars prises par de grands photographes de Helmut Newton à Bettina Rheims. Vanessa Paradis, Monica Bellucci, Catherine Deneuve ou encore Isabelle Huppert lui font confiance. «J’ai fait plus de 1000 séances avec Johnny dans ma vie. Il n’aimait pas vraiment poser, se souvient-elle. Il était assez timide. Mais il aimait rencontrer les photographes et leurs univers si loin du sien. Face à leur objectif, il était docile. S’il trouvait le photographe sympa, il prenait du plaisir. De Salut les Copains à 2012, nous avons travaillé quarante ans ensemble. Quand on se voyait, on était content de se retrouver, c’était sympathique», raconte celle qui a cosigné avec l’attaché de presse du Tout-Paris Gil Paquet, un très beau livre sur Johnny Hallyday à l’occasion de ses 50 ans au Parc des Princes.

«En trois semaines, nous avions vendu 50.000 exemplaires, un énorme succès», se rappelle-t-elle. Et puis un jour, Sébastien Farran le nouveau manager de Johnny Hallyday est arrivé. La communication du chanteur a changé pour se porter vers d’autres équipes de photographes, davantage de réseaux sociaux et H&K a arrêté de travailler avec le rocker. Discrète, Monique Kouznetzoff est trop élégante pour se plaindre. C’est sûrement en souvenirs de son amitié depuis toujours avec le rocker et de sa proximité avec la famille qu’elle a pu monter cette exposition. Sébastien Farran qui a pu se montrer intimidant avec plusieurs personnes organisant des évènements liés à Johnny Hallyday, ne s’est pas manifesté ici. «J’expose les productions H&K qui sont très chics. Du travail propre, net et officiel», souligne Monique Kouznetzoff. Et d’ajouter: «je fais vivre nos archives comme je l’avais fait avec les photos de Kate Berry cet automne avec l’aide de Jane Birkin.»

Après Laura Smet, David Hallyday a promis de passer à la galerie Mandarine. Tout comme Nathalie Baye que Monique Kouznetzoff connaît depuis le début des années 1970 avec La nuit américaine de François Truffaut. «J’ai travaillé avec tous. Si Laeticia Hallyday venait à Paris, elle serait bien évidemment la bienvenue.»

Galerie Mandarine, 15 rue de Seine (VIè) Paris. Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h30. Jusqu’au 12 mai.

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20 avril 2019

VOGUE

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20 avril 2019

Dans son premier livre, Charlotte Gainsbourg ne se cache plus

“Rest” de Charlotte Gainsbourg

“Rest” est la toute première expérience éditoriale de Charlotte Gainsbourg. Le livre offre un aperçu de l’envers du décors de la création de l’album sorti en 2017 en réunissant des photographies, des textes de chansons, ainsi que de nombreux dessins qu’elle a réalisé entre Paris, New-York et Londres .

Edition collector publié à mille exemplaires seulement et résultat de la collaboration inédite entre CLASSIC Paris et Because Music. L’ouvrage reprend l’esthétique noire et argent de l’ensemble du projet, avec alternance de photographies en bi-chromie, de dessins d’études de corps et des pages de travail de chansons imprimées sur papier journal, offrant au lecteur une expérience unique.

Direction artistique: Nathalie Canguilhem

Mise en page:  Raphaël Garnier & Baptiste Carin

Imprimé en France

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Édité en mille exemplaires, le premier livre de Charlotte Gainsbourg nous apprend qu’elle brille aussi en termes d’arts visuels. Chic et délicatesse…

Une des allées du cimetière Montparnasse où reposent sa sœur, Kate Barry, et son père, Serge Gainsbourg. Le visage vaguement dissimulé de sa fille Alice, en train de dormir. Un sans-abri à New York, devant son cadis. Du végétal et du soleil. Des lignes urbaines. Un skatepark. Une tombe – sa sœur encore, elle aussi photographe. Les clichés de sa cadette, aujourd’hui présentés dans son premier livre, résonnent comme un hommage. Car c’est autour de Kate Barry qu’a été imaginé Rest, le quatrième album de Charlotte Gainsbourg, son plus personnel car, pour la première fois, elle a osé prendre la plume. Son plus réussi également, grâce à l’apport d’un surdoué encore trop méconnu du paysage électro français, Sebastian. La première fois qu’ils se sont rencontrés, avec Charlotte, ils avaient peine à se parler. Trop timides. C’est au fil des mois que la confiance et le dialogue se sont noués pour le résultat à la fois organique et synthétique, dansant et mélancolique, de Rest.

Ne jamais parler pour ne rien dire. L’économie des mots, chez Charlotte Gainsbourg, se retrouve dans ce livre bi-chromatique de 168 pages, avant tout dédié à l’image, mais aussi à la musique, pour qui veut bien entendre la bande-son. C’est celle des chansons de Rest, dont on retrouve certains textes : « Ring-A-Ring O’Roses », « Rest », « Les Crocodiles », « Sylvia Says »... Parfois, les titres ont changé. Se rajoutent, écrites en travers des images, sans être détourées – comme pour les rendre plus discrètes, moins lisibles – des notes de l’artiste. Factuelles ou illustratives quand il s’agit d’énoncer les paroles ou de comparer les prises d’une chanson, elles interpellent davantage lorsqu’elles apparaissent tapées à la machine sur un papier plus fin. « Déclare forfait et s’est tue / Le livre de ma mère / Le livre qu’une naissance tue » lit-on au détour d’une page – on pense alors non seulement à Albert Cohen, mais aussi à Monkey Diaries, journal intime de Jane Birkin paru il y a quelques mois.

Fille de : Charlotte ne renie pas ce statut à la fois envié, dénigré et adulé en France. Elle ne s’en embarrasse plus. Sur la tournée de Rest, elle reprend deux titres jadis chantées avec son père, « Charlotte For Ever » et « Lemon Incest ». Le noir du livre rappelle, au delà du noir et blanc qu’elle cultive à travers l’identité visuelle de sa discographie, la couleur des murs de la maison de la rue de Verneuil. Ce drôle de foyer-musée dans lequel elle a grandi était un peu mélancolique, un peu angoissant. Mais chez elle. Serge Gainsbourg apparaît furtivement, mais suffisamment pour rappeler que le morceau « Lying with You » raconte son lit de mort. Avec Rest, Charlotte a levé le voile sur ses deuils mais préserve sa pudeur. Même lorsqu’elle montre ses trois enfants dans le livre (Ben, Alice et Joe), c’est avec subtilité. Vaguement reconnaissables mais pas identifiables. Ils sont là, elle n’a plus envie de les cacher, les a filmés dans ses clips, qu’elle a tenu, cette fois, à réaliser elle-même… Non sans avoir demandé quelques conseils à celui qui l’a dirigée dans Antichrist et Nymphomaniac, Lars von Trier !

Enfin, il y a les dessins – autoportraits ? – de femmes pensives, mélancoliques, peut-être dubitatives. Longue silhouette et chevelure brune, elles évoquent celles que dessinait son père. Si Charlotte ne fait pas la même musique que Serge (pourquoi se mesurer aux plus grands, surtout de sa propre famille ?), elle a hérité de son coup de crayon, dont on ne se doutait pas vraiment jusqu’ici.

Édité à 1 000 exemplaires, ce bel ouvrage devrait, on l’espère, bénéficier d’une nouvelle impression plus élargie. Il complète le corpus de Rest, déjà formé de l’album éponyme, de l’EP Take 2 (composé de lives et d’inédits), qui nous confirme que Charlotte Gainsbourg a enfin décidé d’assumer ce qu’elle était, non sans humilité : une artiste rare.

Charlotte Gainsbourg, Rest, Classic Paris/Because Music.

20 avril 2019

Presse ce week-end de Pâques

le parisien

libération

20 avril 2019

Vincent Cassel et Tina Kunakey sont parents d'une petite Amazonie

tina44

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20 avril 2019

Alain Delon, Palme d’or d’Honneur du 72e Festival de Cannes

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Il appartient tout entier au cinéma, à ses plus belles œuvres et à ses mythes : en 2019, le Festival de Cannes a décidé de décerner une Palme d’or d’Honneur à Alain Delon, afin d’honorer sa magnifique présence dans l’histoire du septième art.

Après Jeanne Moreau, Woody Allen, Bernardo Bertolucci, Jane Fonda, Clint Eastwood, Jean-Paul Belmondo, Manoel de Oliveira, Agnès Varda et Jean-Pierre Léaud, le Festival de Cannes est heureux et fier que le légendaire comédien du Guépard de Luchino Visconti (Palme d’or 1963) ait accepté de recevoir les honneurs de la communauté mondiale.

« Avec Pierre Lescure, nous sommes heureux qu’Alain Delon ait accepté d’être honoré par le Festival, déclare Thierry Frémaux, Délégué général. Il a pourtant longuement hésité, lui qui nous a longtemps refusé cette Palme d’or car il estimait ne devoir venir à Cannes que pour célébrer les metteurs en scène avec lesquels il a travaillé. »

On parle de monstre sacré, de légende vivante et d’icône planétaire. Au Japon, où il est vénéré, on le surnomme même le Samouraï du Printemps. Plus de 80 films, d’innombrables chefs-d’œuvre et des superlatifs qui soulignent l’envergure artistique et l’aura internationale d’un homme qui explosa dans Plein Soleil (1960), un polar qui est aussi une ode à son insolente beauté : c’est avec ce film que René Clément invente Delon. Diamant brut, il n’a alors que 25 ans.

20 avril 2019

Miss Tic

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20 avril 2019

VIKTORIA MODESTA, ARTISTE FUTURISTE UNIJAMBISTE, EST LA NOUVELLE GUEST DU CRAZY HORSE

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La jeune femme évoluera seule et entourée des danseuses du Crazy du 3 au 6 juin prochain. [JoraFrantzis@BionicShowgirl]

Après Dita von Teese, Conchita Wurst, Clotilde Courau, Pamela Anderson et plus récemment Chantal Thomass, le Crazy Horse invite Viktoria Modesta à s’approprier l’univers du célèbre cabaret parisien pour une série de dates en juin.

La chanteuse, compositrice, performeuse et mannequin britannique unijambiste sera la nouvelle muse du Crazy Horse, du 3 au 16 juin prochain. La trentenaire à l’univers futuriste et innovant, qui a 20 ans a choisi, après plusieurs opérations de la jambe, de subir une amputation sous le genou pour préserver sa santé, y présentera pour 29 représentations son Bionic Showgirl. 

Un spectacle qui sublime la différence pour en faire une force, porté par une icône inspirante. Loin des stéréotypes sur le handicap, Viktoria Modesta transforme son corps en œuvre d’art, affichant des prothèses high-tech incroyables.

Un courage et une créativité qui ont séduit la directrice du Crazy Horse, Andrée Deissenberg. «J’ai été fascinée par l’incroyable volonté et l’univers créatif de Viktoria. La manière dont elle a pris en main son destin et transformé sa vie en performance artistique globale est épatante» souligne-t-elle.

Avec cette nouvelle création, Viktoria Modesta et le Crazy Horse donneront à voir une approche de la femme et de la féminité résolument modernes. Celle d’une femme maître de son destin, qu’elle avait déjà défendue dans son clip viral «Prototype», sorti fin 2014. 

20 avril 2019

Pomme - j'aime bien

pomme

20 avril 2019

Madonna

madonna

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