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Jours tranquilles à Paris
21 avril 2019

Notre-Dame : la France veut une coopération européenne pour sauver le patrimoine en péril

La proposition du président de la République Emmanuel Macron de créer un réseau d’experts sera discutée lors d’une réunion à Paris le 3 mai.

Emmanuel Macron va proposer à l’Union européenne (UE) de créer « un mécanisme de coopération pour le patrimoine européen en péril », qui sera discuté lors d’une réunion à Paris le 3 mai, ont annoncé, dimanche 21 avril, plusieurs membres du gouvernement.

« Comme le patrimoine n’est pas une compétence européenne, le président a pris l’initiative d’écrire à ses homologues pour leur proposer de créer un mécanisme de coopération pour le patrimoine européen en péril, visant à se prêter assistance, à partager des compétences et des savoir-faire, a déclaré la secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Amélie de Montchalin, dans un entretien au Journal du dimanche. Quand il y a un grand incendie en Europe, un mécanisme de solidarité peut permettre de prêter des canadairs entre pays de l’UE. Pour le patrimoine, on peut imaginer un réseau d’experts mis à disposition en fonction des besoins. »

Démarches innovantes et participatives

« Nous invitons nos homologues européens, ministres de la culture et des affaires européennes, à se réunir en France le 3 mai. En complément de nos compétences et moyens, si l’on peut aussi bénéficier du soutien et des retours d’expérience de nos voisins pour reconstruire Notre-Dame, nous saisirons cette occasion », a poursuivi le ministre de la culture Franck Riester.

« Face à ce choc émotionnel et à cet élan de générosité que nous avons ressenti, nous devons, ensemble, améliorer nos politiques patrimoniales dans nos pays, et à terme au niveau européen », a-t-il plaidé.

Les ministres européens seront invités le 3 mai à présenter des « démarches innovantes et participatives » et « un ou deux lieux emblématiques de leur pays, représentatif du rayonnement européen, et qui est en danger », a précisé Amélie de Montchalin.

Les deux ministres ont aussi souhaité que de « jeunes Européens puissent participer » au chantier de restauration de Notre-Dame de Paris. Le chef de l’Etat a promis de reconstruire, d’ici à cinq ans, la cathédrale, joyau de l’art gothique, ravagée par un incendie lundi soir.

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21 avril 2019

Oeufs de Pâques

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21 avril 2019

Festival Circulation(s) du 20 avril au 30 juin 2019 au CENT QUATRE - PARIS. Vernissage le samedi 20 avril 2019.

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Reportage photographique : J. Snap

21 avril 2019

C'est Pâques !

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21 avril 2019

Le Pape François

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21 avril 2019

Portrait - Eric de Moulins-Beaufort face aux défis de l’Eglise

Par Cécile Chambraud

Le prochain président de la Conférence des évêques de France se montre déterminé dans le traitement des abus sexuels.

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C’est peut-être à ce jour-là que Mgr Eric de Moulins-Beaufort doit d’avoir été choisi par ses pairs, le 3 avril, pour succéder à Georges Pontier à la présidence de la Conférence des évêques de France (CEF), le 1er juillet. Une mission aride et complexe, au moment où l’Eglise catholique affronte comme une tourmente les révélations sur les violences sexuelles commises en son sein, même si l’émotion déclenchée par l’incendie de Notre-Dame de Paris l’a provisoirement fait passer au second plan.

En ce jour de septembre 2016, il est encore évêque auxiliaire et vicaire général de Paris. Son « patron », le cardinal André Vingt-Trois, l’a chargé des dossiers d’agressions sexuelles concernant des prêtres de la capitale, dossiers dont certains refont surface dans le sillage de l’affaire Bernard Preynat, à Lyon. Depuis le mois de mai, un cas en particulier place le diocèse sous tension, celui de Tony Anatrella. Ce prêtre, qui exerce aussi comme psychanalyste, fait référence dans les rangs catholiques, jusqu’au Vatican, sur la sexualité, en particulier sur l’homosexualité.

Au mois de mai 2016, la libération de la parole, favorisée par l’association fondée un peu plus tôt par des victimes du prêtre Bernard Preynat, a poussé d’anciens patients du thérapeute à témoigner auprès de plusieurs médias que, sous couvert de thérapie, Tony Anatrella les avait conduits à des attouchements, voire à des agressions sexuelles. Les témoins relancent des accusations déjà formulées dix ans plus tôt par trois hommes, mais classées sans suite par le parquet en 2007 et ignorées par le diocèse, qui y voit des « calomnies ».

Attention particulière pour les victimes

Cette fois, Eric de Moulins-Beaufort a obtenu du cardinal la création d’une commission chargée d’entendre les témoignages des plaignants qui le souhaitent, en vue d’une éventuelle procédure canonique. A sa tête, il reçoit un homme qui porte des accusations contre Tony Anatrella. Après une bonne heure d’audition, témoigne Me Nadia Debbache, l’avocate de cet homme, le représentant du diocèse s’était « tassé, presque voûté sur son siège, et son visage était décomposé par ce qu’il venait d’entendre ».

« Il est très difficile de se représenter ce dont il s’agit tant qu’on n’a pas rencontré et entendu les personnes victimes en les écoutant vraiment », a écrit le prélat dix-huit mois plus tard, dans un article pour la Nouvelle revue théologique, intitulé : « Que nous est-il arrivé ? De la sidération à l’action devant les abus sexuels dans l’Eglise ». Ce jour-là, plus intensément que certains autres évêques, Eric de Moulins-Beaufort a pu comprendre « ce dont il s’agit ».

Lorsque le travail de sa commission eut abouti à la sanction prise contre Tony Anatrella par le nouvel archevêque de Paris, Michel Aupetit, en juillet 2018, il en a informé personnellement chaque victime rencontrée, dans « une marque d’attention particulière que personne n’avait eue auparavant à leur égard », rapporte Me Debbache, selon qui le vicaire général a sans doute « beaucoup œuvré pour que cette “procédure” aboutisse à quelque chose dans l’intérêt des victimes ».

Relève générationnelle

Les évêques ont donc choisi pour les représenter un homme qui, confronté au défi le plus urgent qui est devant eux, « a eu du courage, a décidé qu’il fallait aller au bout et a contribué à ce qu’une prise de conscience se traduise en acte », résume l’un des autres évêques auxiliaires de Paris, Benoist de Sinety.

Ils ont aussi opté pour une relève générationnelle. Agé de 57 ans, Eric de Moulins-Beaufort est certes évêque depuis dix ans, mais il n’a été placé que très récemment à la tête d’un diocèse – il a pris ses fonctions d’archevêque de Reims en octobre 2018. Un gage de sécurité, au moment où de nombreux évêques s’interrogent avec appréhension sur les choix qu’ils ont pu faire par le passé.

A la présidence de la CEF, il espère parvenir à des décisions concrètes d’ici au mois de novembre sur au moins deux chantiers ouverts concernant la lutte contre la pédocriminalité et les violences sexuelles : la préservation de la mémoire des faits passés et le « geste financier » promis aux victimes par l’épiscopat. Les victimes, affirme-t-il, doivent être associées pour permettre de « co-construire » les décisions. Une posture à relever, tant les relations entre la CEF et les associations fondées par certaines victimes ont pu être compliquées. « La Parole libérée a rendu un immense service à nous comme à la société tout entière, en permettant à beaucoup de personnes de parler, ce qui est loin d’être simple, et en faisant comprendre que la vie n’efface pas ces traumatismes », fait valoir Mgr Moulins-Beaufort.

Son élection à la présidence de la CEF ramènera donc tous les mois avenue de Breteuil, dans le 7e arrondissement, cet enfant de l’Eglise parisienne qui, depuis octobre 2018 et pour la première fois, exerce son ministère hors de la capitale.

Après Sciences Po et des études d’économie, ce fils d’officier de carrière fut ordonné prêtre – « le premier dans la famille depuis au moins la Révolution » – par le cardinal Jean-Marie Lustiger, en 1991, rendant justice à une vocation éveillée à l’âge de 11 ans. Jugé « intellectuellement brillant » par ceux qui le côtoient, gros travailleur et petit dormeur, spécialiste du théologien jésuite Henri de Lubac, il a enseigné à la faculté Notre-Dame de l’Ecole cathédrale et a été directeur du séminaire de Paris. Il préside également la commission doctrinale de la CEF.

« Un curé de terrain »

Ce parcours n’en fait-il pas un homme de dossiers et de livres davantage qu’un prêtre de terrain ? « Il ne se laisse pas enfermer dans l’appareil. Il reste un pasteur. Lorsqu’il était curé de Saint-Paul-Saint-Louis [dans le Marais, de 2000 à 2005], il a été un curé de terrain. Il laissait l’église ouverte pour les sans-abri le 31 décembre », témoigne l’actuel curé de la paroisse, Pierre Vivarès, qui loue aussi « la précision de la pensée » de celui qui fut son tuteur d’étude au séminaire.

« IL N’A PAS D’EGO MAL PLACÉ ET IL EST BON SUR LE PLAN MANAGÉRIAL », AFFIRME KARINE DALLE, DÉLÉGUÉE DIOCÉSAINE À LA COMMUNICATION.

Eric de Moulins-Beaufort a ensuite été trois ans le secrétaire particulier d’André Vingt-Trois, le successeur du cardinal Lustiger, à Paris, avant d’être nommé évêque en 2008 par Benoît XVI. Il a alors servi comme auxiliaire pendant dix ans. « Il n’a pas d’ego mal placé et il est bon sur le plan managérial », affirme Karine Dalle, déléguée diocésaine à la communication, qui a dû affronter à ses côtés la crise Anatrella. « Il est très respectueux de l’institution. Il n’a pas cherché la lumière des caméras. C’est un serviteur de l’Eglise, comme on parle d’un serviteur de l’Etat », résume Benoist de Sinety.

Depuis cinq mois, Eric de Moulins-Beaufort est en pleine phase d’imprégnation d’une autre réalité de l’Eglise, celle d’un diocèse en grande partie rural, confronté à la raréfaction des prêtres, à la dispersion des fidèles et à une organisation devenue inadaptée.

« J’étais mûr pour voir la France autrement que de Paris, j’y aspirais », commente le lointain successeur de saint Rémi. « Il a très rapidement rencontré les gens. Il a vite montré qu’il était déterminé à prendre des décisions, sans se cacher derrière son petit doigt », indique Olivier Delalle, l’économe du diocèse.

Tempête de commentaires hostiles

L’ex-Parisien a troqué le vélo électrique contre la voiture pour pouvoir sillonner ce diocèse étendu. Sur 79 prêtres, seule une trentaine – les plus jeunes – est en pleine activité. Cette réalité rend obsolète le fonctionnement traditionnel, fondé principalement sur la paroisse – le diocèse en compte 76, pour 756 « clochers ». « Il faut prendre les choses tout à fait autrement. Nous devons davantage aller vers les gens, jusqu’à eux, bouger davantage, ne pas rester dans un centre. La crise des “gilets jaunes” aussi a fait ressortir cela », assure Eric de Moulins-Beaufort, qui en a rencontré une délégation.

Secouée comme rarement par les affaires de violences sexuelles, confrontée à une société toujours plus sécularisée, comment l’Eglise catholique doit-elle répondre à la grave crise de confiance qui la traverse ? « Nous sommes dans une phase d’émondage, de mise à l’épreuve, de transformations », note l’archevêque dans un article publié dans la dernière livraison de la Nouvelle revue théologique, mais écrit bien avant son élection. « L’Eglise peine à présenter son message d’une manière crédible » et « s’use de se déchirer entre “la combativité identitaire” des uns et “l’inquiétude dépressive des autres” », constate-t-il.

Eric de Moulins-Beaufort a eu affaire récemment à cette « combativité identitaire ». Après qu’il eut assisté, le 14 mars, à l’inauguration de la mosquée de Reims, où il a pris la parole, une tempête de commentaires hostiles allant jusqu’à le traiter d’« hérétique » s’est abattue sur sa page Facebook. Il y a répondu en se félicitant que les musulmans « puissent prier dans des lieux dignes », en France, comme « il faudrait qu[e les chrétiens] puissent le faire en Arabie saoudite ». « J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe (…) que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière », a-t-il ajouté. « EMB » est aussi un pince-sans-rire.

21 avril 2019

C'est Pâques !

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21 avril 2019

La une du JDD > Notre-Dame : Macron en fait-il trop ?

21 avril 2019

Matthieu Ricard expose à La Hune

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Le moine bouddhiste présente cinq décennies de photos au 1er étage de la célèbre librairie de Saint-Germain-des-Prés. Paysages d’Asie et vie quotidienne des populations himalayennes se dévoilent sous nos yeux.

Matthieu Ricard a plus d’une corde à son arc. Docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe: son rapport au monde est foisonnant. L’exposition de clichés qu’il présente à la Hune invite à parcourir l’Asie. «Un hymne à la beauté, voilà ce qu’est pour moi la photographie. Au cours de cinquante ans passés dans l’Himalaya, j’ai eu l’immense fortune de vivre auprès de grands maîtres tibétains dont Kanguiour Rinpotché et Dilgo Khyentsé Rinpotché. J’ai été le témoin de leurs qualités exceptionnelles et j’ai pu également découvrir la vie quotidienne des populations himalayennes et les lieux sauvages de ces hautes montagnes. Mon but était de partager avec tous la beauté, la force et la profondeur de leur univers.» déclare Matthieu Ricard en toile de fond.

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Matthieu Ricard : une sélection du cœur

Une vingtaine de clichés est exposée, principalement des paysages où l’être humain est présent mais souvent en miniature comme pour souligner la grandeur de la nature face à l’homme. «Il y a des photos récentes et d’autres qui datent d’une trentaine d’années» raconte Alexandre de Metz, directeur du lieu. «On a sorti avec Matthieu Ricard une sélection du cœur. Le choix a été à la fois difficile et évident. Difficile de ne prendre qu’une vingtaine de clichés parmi les milliers qu’il détient mais évident à partir du moment où l’on a décidé de retracer les 50 dernières années de la vie du moine.»

Chaque cliché est tiré à 8 exemplaires. Petits formats (32,9x48,3) et grands tirages (59,4x84,1) se répartissent au 1er étage de la librairie. La taille des tirages respecte une certaine intimité et les époques de la vie du photographe. Chaque photo a été réalisée sur du papier japonais Awagami bizan blanc (sorte de papier parchemin) qui existe depuis 1300 ans au Japon. Un seul labo-photo en France, situé en Bretagne, propose ce type de tirage. Ce papier absorbe les couleurs et la forme accentue le message de bienveillance et de sagesse.

«Je collabore avec Matthieu depuis une dizaine d’années» confie encore Alexandre de Metz. «Je trouve qu’il ressort de ces photos une grande sérénité et une réelle contemplation. Les textes liés aux photos font résonnance au décor.» Depuis 20 ans, le moine bouddhiste reverse l’intégralité de ses revenus à la Fondation Matthieu Ricard et Karuna-Shechen qui accompagne les populations asiatiques dans les domaines de l’éducation, la santé, l’environnement, le social. La vente des clichés reviendra donc à cette association.

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«Un demi-siècle dans l’Himalaya» à La Hune. 16-18, rue de l’Abbaye (VIe). Jusqu’en juin 2019, du lundi au jeudi de 10h30 à 19h30, vendredi et samedi de 10h30 à 20h, le dimanche de 11h30 à 19h30. Entrée libre. Tirages à partir de 3000€.

21 avril 2019

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