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Jours tranquilles à Paris

10 avril 2020

Un effet du confinement. Quel jour sommes-nous ?

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10 avril 2020

Milo Moiré au Mexique

Milo Mexique (27)

Milo Mexique (31)

Milo Mexique (32)

Milo Mexique (33)

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Milo Mexique (35)

Milo Mexique (39)

Milo Mexique (41)

10 avril 2020

Coronavirus : habitat et logement à l’épreuve de la vie confinée

Par Isabelle Regnier

Architectes et sociologues commencent à étudier les conséquences possibles du confinement sur notre façon de penser et d’occuper nos espaces domestiques.

Que l’on ait quitté la ville pour la campagne ou que l’on n’ait pas bougé, le confinement redéfinit notre rapport à l’habitat. Le seul fait de se trouver assigné à résidence conduit à percevoir de manière plus aiguë les qualités et les faiblesses de nos lieux de vie.

Plus spécifiquement, l’importation du bureau et de l’école dans l’espace domestique, la réassignation des tâches ménagères qui en résulte, au sein de la famille, l’éventuelle cohabitation avec des personnes étrangères au foyer en temps normal sont autant de phénomènes qui chamboulent l’organisation des ménages et reconfigurent l’aménagement de l’espace.

Aussi difficile à vivre que riche d’enseignements, cette situation inédite est une aubaine pour la recherche. Au Centre de recherche sur l’habitat (CRH), Nadine Roudil et Yankel Fijalkow ont lancé une étude sur le sujet. A partir d’un questionnaire et d’une série d’entretiens qui viendront le compléter, ils cherchent à appréhender l’impact de ces changements sur les modes de vie – sur les relations de couple, les relations interfamiliales, les pratiques alimentaires, l’aménagement de l’espace habité, etc. –, en se posant la question de savoir s’ils risquent ou non de s’installer sur la durée.

Couple et charge mentale

« La conjugalité va en être affectée, par exemple, estime Nadine Roudil. Avoir son espace à soi est très important : beaucoup de couples se séparent quand arrive la retraite et qu’ils doivent à nouveau passer beaucoup de temps ensemble… » Parmi les sujets abordés par l’étude, le phénomène de l’école à la maison et la question des tâches ménagères permettront d’interroger la répartition de la charge mentale au sein du couple et son éventuelle évolution.

En prenant « beaucoup de précautions dans la formulation des questions », les chercheurs ont aussi voulu cerner les violences intrafamiliales, dont on sait qu’elles ont explosé depuis le début du confinement. Nadine Roudil avance :

« Les conflits ne concernent pas que les conjoints à mon avis. Les situations où on a des adolescents à domicile, ou celles où on a accueilli une personne étrangère au foyer, y sont certainement propices… »

Le jour de sa mise en ligne, le questionnaire a reçu près de mille réponses. Il doit rester ouvert pendant toute la durée du confinement et pourrait s’internationaliser, en Europe et en Amérique du Nord principalement, grâce au réseau des partenaires du laboratoire.

La grande question reste celle de la représentativité, les réseaux de recherche du laboratoire ayant toujours présenté une certaine homogénéité sociale, ce que déplore Nadine Roudil. « C’est plus difficile de toucher les classes populaires et de susciter leur intérêt », admet-elle, ce qui ne l’empêche pas d’espérer que dans les circonstances actuelles, le champ puisse s’étendre par capillarité.

« COMMENT LES ÉCHANGES SOCIAUX PÉNÈTRENT-ILS À L’INTÉRIEUR VIA LES BALCONS, LES PALIERS ? »

Architecte, maîtresse de conférences associée et chercheuse au laboratoire CRH, Léa Mosconi Bony travaille, elle, à plus petite échelle sur un échantillon de sept foyers, qu’elle prévoit d’interviewer toutes les deux semaines pour analyser les effets du confinement en milieu urbain très dense :

« Que modifie-t-on de nos intérieurs pour y faire entrer le travail, les relations sociales, tout ce qui normalement se fait à l’extérieur ? Comment fait-on entrer la ville dans nos appartements ? (…) Cette situation vient-elle détendre la séparation jour-nuit, le cloisonnement entre sphère privée et sphère publique, le rapport parent-enfant ? Comment les échanges sociaux pénètrent-ils à l’intérieur via les balcons, les paliers ? Comment les espaces communs sont-ils négociés entre voisins ? »

Reconsidérer les tendances dominantes

Fondatrice de l’Institut des hautes études pour l’action dans le logement (Idheal), Catherine Sabbah voit quant à elle la situation actuelle comme une invitation à reconsidérer les tendances dominantes du secteur du logement :

« Tout ce qui touche au vivre ensemble, déjà, les extensions du logement dans les parties communes, ou à l’extérieur de l’immeuble, c’est terminé. Aujourd’hui, c’est chacun chez soi, isolé des autres. Et en même temps, c’est ce qui nous manque le plus. »

Il y a également la question des inégalités face au logement, qui sautent au visage, estime la déléguée générale de l’institut :

« Si on en venait à découvrir qu’il y a eu plus de morts dans les endroits où les logements sont trop petits, où la densité de population est très forte, ce sera la preuve que les inégalités de logement sont des inégalités devant la vie… »

« 17 % DES PARISIENS SONT PARTIS, CELA POSE LA QUESTION DE SAVOIR S’ILS NE POURRAIENT PAS TRAVAILLER D’AILLEURS »

Et puis il y a la question du télétravail, qui suscitait depuis des années de fortes résistances de la part des entreprises aussi bien que des employés, dont les logements n’offrent pas toujours des conditions optimales pour travailler :

« Tout à coup, ça devient possible. En quarante-huit heures on a mis toute la France tertiaire en télétravail. Quand on voit que 17 % des Parisiens sont partis, cela pose la question de savoir s’ils ne pourraient pas travailler d’ailleurs, depuis des villes où les loyers sont moins chers, où les conditions de vie sont meilleures. Et donc celle de savoir si la politique du logement ne devrait pas être plus finement pensée à l’échelle du territoire, s’il n’y aurait pas là des perspectives pour les villes moyennes… »

Cette ancienne journaliste espère que le moment actuel puisse nourrir une réflexion sur « l’ultranormativité » du secteur. Elle a elle aussi lancé un sondage, qui vise à « qualifier la demande des habitants », à révéler les désirs, les besoins, les frustrations :

« La production de logements a été tellement standardisée au cours des trente ou quarante dernières années… Elle répond à une surface, au prix du terrain, à une série de normes et c’est tout… On se dit on va faire des T1, des T2, des T3, des T4, sans se soucier des gens qui vont y vivre. Pourquoi ? Parce que tout se vend. Le logement est devenu un produit, pensé pour enrichir ceux qui le fabriquent plutôt que loger ceux qui l’habitent.

Il y a pourtant des manières de penser les plans autrement, pour rendre les logements plus vivables, notamment en période de crise. Beaucoup d’architectes y travaillent. Alors qu’ils se retrouvent eux-mêmes réduits au statut d’habitants, peut-être les promoteurs vont-ils enfin s’y intéresser ? »

Mettre de l’ordre chez soi et dans sa tête

C’est une hypothèse. Psychologue, sociologue, spécialisée de la question de l’habitat, Monique Eleb pense que le confinement pourrait agir comme un révélateur :

« Habiter, c’est son histoire d’abord, c’est son présent et c’est son élan vers l’avenir : on construit son identité en transformant son logement. Beaucoup de gens – les hommes surtout – vont se rendre compte que leur logement ne leur ressemble pas autant que ça et que cela vaudrait peut-être le coup de l’ajuster à leurs envies, à leurs projections.

En temps normal, on reporte à plus tard, mais en ce moment, il y a de quoi faire. Même ceux qui ne sont pas bricoleurs s’y mettent, à installer une bibliothèque, fabriquer un meuble pour la salle de bains, jeter, ranger, quand ce n’est pas à faire des choses plus radicales, comme casser un mur ou dresser une cloison… »

Réaménager son espace intérieur, c’est aussi mettre de l’ordre dans sa tête, souligne la chercheuse, qui voit dans la période actuelle la possibilité d’un retour à ce qui est « vraiment important », « à des valeurs qu’on connaissait mais qu’on avait peut-être perdues ». Mais il faut pouvoir supporter le confinement, regagner, autrement dit, « un minimum de maîtrise sur le moment ».

Cela implique, selon elle, « de jouer conjointement avec le temps et l’espace, d’investir à différents moments les différents coins de son appartement, d’en changer souvent, de mettre son fauteuil devant la fenêtre, de ruser de toutes les manières possibles pour changer de point de vue ».

9 avril 2020

Marisa Papen donnant une interview sur les toits de Paris

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9 avril 2020

Confinement le 9 avril 2020

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9 avril 2020

Confinement le 9 avril 2020

confinement 9 avril

9 avril 2020

Clara Morgane

clara morgane

Emmanuelle Munos, dite Clara Morgane, née le 25 janvier 1981 à Marseille, est une animatrice de télévision, chanteuse et mannequin française. Elle a commencé sa carrière en tant qu'actrice pornographique (de 2000 à 2004).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_Morgane

9 avril 2020

Made in Jura : les origines de Bel

vache qui rit (1)

https://www.groupe-bel.com/fr/groupe/histoire

C’est en 1865 que Jules Bel installe dans le Jura, son commerce d’affinage et de négoce de comté. Après son décès en 1904, son fils Léon Bel reprend l’affaire. Au lendemain de la première guerre mondiale, l’industrie naissante du fromage prend son essor et Léon Bel pressent le potentiel du fromage fondu, bon, économique, facile à transporter et à conserver. Il se lance alors dans l’aventure industrielle et fonde en 1922 la société anonyme des Fromageries Bel.

Bien dans son époque... Et même un peu en avance !

En 1921, Léon Bel dépose la marque La Vache qui rit® – un produit absolument nouveau en France à l’époque, tant par sa recette originale, sa texture fondante, sa présentation en portions individuelles, son format triangulaire, que par son emballage. Avec sa vache rouge commandée au célèbre illustrateur animalier Benjamin Rabier, Léon Bel innove aussi côté communication et installe dès les débuts un lien unique entre sa jeune marque et ses consommateurs.

Du Jura au Dakota : Une histoire de famille

Le démarrage industriel et commercial de La Vache qui rit® a lieu en 1924, lorsque Léon Bel installe dans la fabrique de Lons-le-Saunier les premiers pétrins de fonte et les machines à portions. Deux ans plus tard, il fait construire à Lons une nouvelle usine ultramoderne. En 1937, Robert Fievet, gendre de Léon Bel, est nommé Directeur Général. Il en devient Président en 1941, et conduit jusqu’en 1996 le développement national et international de l’entreprise. Audace, Engagement, Bienveillance… Ces valeurs sont encore aujourd’hui au cœur de la stratégie Bel. L’esprit qui a fait le succès de Bel perdure et accompagne l’expansion du Groupe. Toujours dirigé par les descendants de Léon Bel et Robert Fiévet, Bel continue à se lancer de nouveaux défis industriels et commerciaux, avec par exemple la construction de la toute première usine La Vache qui rit® en Asie en 2011, ou celle d’une usine Mini Babybel® aux Etats-Unis en 2013.

Pionnier de la communication

Bel ose des campagnes humoristiques et décalées à une époque l’où on prend peu de risque pour promouvoir un produit. TV, radio, cinéma… la marque n’hésite pas à s’aventurer sur de nouveaux médias, de nouveaux formats et fait peu à peu de sa sympathique vache une véritable icône publicitaire. Les expériences apéritives d’Apéricube®, la petite révolution de Mini Babybel® et sa coque rouge, les succès de La vache qui rit® sur Facebook… Encore aujourd’hui, ce mélange d’innovation technique, marketing et publicitaire est indissociable des produits et marques du Groupe.

Do you speak Bel ? Un goût prononcé pour l'internationnal

Le fromage fondu présentait les qualités requises d’homogénéisation et de conservation pour devenir un aliment du quotidien et international. En 1929, Léon Bel fait voyager ses produits et installe ses premières usines étrangères en Angleterre et en Belgique. Dès lors, plus rien n’arrêtera l’essor des produits Bel : d’abord présent en Europe de l’Ouest, le Groupe s’aventure dès les années 70 aux Etats-Unis, au Maroc, puis plus tard en Syrie, au Japon ou encore en Chine. Parallèlement à ce développement international souvent audacieux, Bel mise aussi sur une stratégie de croissance externe sélective, avec par exemple l’acquisition de Leerdammer® en 2002 et de Boursin® en 2007. Pas question de course à la croissance effrénée : il s’agit toujours de se développer dans le respect des valeurs et de l’esprit Bel.

Dépasser les frontières du fromage

À l’écoute de l’évolution des tendances de consommation, Bel fait constamment évoluer ses produits. Une démarche qui associe innovation et amélioration continue pour des marques toujours plus responsables et proches des besoins quotidiens des familles dans le monde entier. Ainsi, Mini Babybel® s’impose comme une alternative au snacking sucré, Pik et Croq® diversifie l’offre du goûter… Des évolutions qui conduisent le Groupe à dépasser les frontières du fromage avec en 2015 une prise de participation majoritaire dans la société marocaine Safilait et sa marque de produits laitiers Jibal® et l’acquisition en 2016 du Groupe MOM, propriétaire des marques Materne®, Pom’Potes®, GoGo squeeZ®, Mont Blanc®.

vache qui rit (2)

9 avril 2020

Kate Upton- The Many Talents of Kate Upton from Terry Richardson on Vimeo.

9 avril 2020

Coronavirus - situation au 8 avril

coronavirus2225

situation 8 avril coronavirus

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