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Jours tranquilles à Paris

11 octobre 2020

Corée du Nord

La Corée du Nord dévoile un missile géant. Kim Jong-un a dévoilé samedi, lors d’un gigantesque défilé militaire, un missile balistique intercontinental géant, selon NPR. Une experte citée par la radio publique américaine, Lee Ho-ryung, précise cependant que la Corée du Nord exhibe souvent des répliques ou des fausses armes, non opérationnelles, destinées à lancer un message au reste du monde. “Il est peu probable qu’ils procèdent à un essai, qui serait une provocation pour des pays comme les États-Unis”, dit-elle. “Ils veulent laisser la porte ouverte à la diplomatie”.

corée nord

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11 octobre 2020

A propos de Donald Trump

trump38

Mary Trump : «  Mon oncle est un danger ». Un nom, une mâchoire carrée et un coté très cash, c’est tout ce qu’elle a de commun avec le président. Dans « Trop et jamais assez. Comment ma famille a fabriqué l’homme le plus dangereux du monde », qui parait cette semaine en France aux éditions Albin Michel, la fille de Fred Junior, le frère ainé de Donald Trump, décédé en 1981, brosse le portrait au vitriol du candidat républicain à sa réélection. Tricheur, raciste, sexiste… : il serait le digne fils de son père, un « sociopathe », écrit cette psychologue. Aux Etats-Unis, sa saga s’est écoulée à un million d’exemplaires en 48 heures.

11 octobre 2020

Vannes Photos Festival

vannes photos festival

L’an 2000 a 20 ans… Au-delà du cap, c’est tout un concept empreint d’un imaginaire fort qu’il véhiculait. Il était attendu riche en découvertes, en évolutions technologiques, et en incontestables progrès humains. 20 ans après, bien que les nouvelles technologies se soient répandues dans nos quotidiens, les voitures volantes n’ont pas envahi nos rues. La révolution n’aura pas été celle imaginée et c’est l’urgence climatique qui fait

la une des journaux. Faut-il être pessimiste pour autant ? Au terme de ce vingtième anniversaire, ne sent-on pas poindre de nombreuses prises de conscience tant écologiques que sociétales ? A travers cette sélection, le Festival entend dresser un état des lieux du monde, non exhaustif et totalement subjectif. Il se veut à la fois réaliste, mais aussi incisif, et parfois inattendu. Les photographes interpellent le lien à un territoire, à une communauté, le souci écologique, ou encore la place des nouvelles technologies et des avancées scientifiques dans nos quotidiens. L’indicible côtoie l’espoir, l’obscurité rencontre la poésie et la nature reprend ses droits… Dominique Leroux Directeur artistique du Festival

http://www.vannesphotosfestival.fr/fileadmin/user_upload/z_MiniSites/VPF/2020/VPF_DP_2019_A4_BD.pdf

11 octobre 2020

Caroline Vreeland

caroline je crois

11 octobre 2020

Auray - Exposition

auray belles hier

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11 octobre 2020

JDD de ce 11 octobre

JDD 11 octobre

11 octobre 2020

Vu du Royaume-Uni - Au nom de l’écologie, Bruxelles supprime les barrages des rivières françaises

barrages

THE TIMES (LONDRES)

À la suite d’une directive européenne sur la restauration des cours d’eau, des centaines de barrages sont démolis en France, au désespoir des pêcheurs et propriétaires de moulins. Ce quotidien britannique s’est rendu en Mayenne, où le Vicoin a perdu tous ses ouvrages

Le moulin à eau de Montigné-le-Brillant, en Mayenne, un département rural du nord-ouest de la France, alimentait jadis en électricité douze foyers et une usine qui fabriquait de la colle à partir de peau de lapin. Il s’était arrêté il y a quelques dizaines d’années, mais Michel et Marie-Chantal Richard ont décidé de le faire fonctionner à nouveau, après l’avoir acheté en 2007.

Ils n’avaient cependant pas compté avec les fonctionnaires européens et français qui ont décidé de détruire les barrages du Vicoin, la rivière qui traverse la commune. Celle-ci se réduit désormais à un filet à certains endroits, et les moulins ne peuvent plus fonctionner, faute d’eau.

La destruction des barrages est une catastrophe pour les pêcheurs, les propriétaires de moulins et pratiquement tous les usagers de la rivière. Leurs protestations ont été balayées par les autorités, qui sont déterminées à l’étendre à toute la France, au motif que les barrages vont à l’encontre d’une directive européenne sur la “continuité écologique” : les poissons doivent pouvoir descendre et remonter les cours d’eau sans rencontrer d’obstacle.

Détruire et reconstruire des barrages…

Cinquante millions d’euros ont été consacrés à la suppression des barrages, dont certains vieux de plusieurs siècles, dans l’ouest de la France.

Le coût de l’opération se montera probablement à des centaines de millions d’euros pour l’ensemble du pays. [Alors que], selon les usagers de la rivière, d’ici une génération, la politique française et européenne aura changé et obligera la reconstruction de ces petits barrages, ce qui coûtera beaucoup plus cher.

La population reproche à l’administration de détruire un mode de vie ancestral. Peu après avoir acheté leur moulin, M. Richard, 69 ans, et sa femme, 68 ans, ont reçu la visite de fonctionnaires qui affirmaient défendre l’environnement.

“Ils nous ont dit : ‘On va sauver les anguilles’”, raconte M. Richard. Leur cible était le barrage situé à côté du moulin, qui a été construit en 1780. Ils ont dit aux Richard que, s’ils voulaient le garder, ils devraient payer l’installation d’une échelle à poissons – ce qui leur aurait coûté jusqu’à 80 000 euros.

La suppression du barrage a été une catastrophe, poursuit M. Richard. Le bassin qui créait la pression permettant de faire tourner le moulin s’est tellement réduit que l’installation ne produit même pas assez d’électricité pour assurer le quart de ses besoins, et encore moins ceux de ses voisins.

Et la destruction des barrages n’a en rien aidé les poissons, selon les pêcheurs. Le niveau de la rivière a tellement baissé qu’ils disparaissent plus vite qu’avant.

“Les ayatollahs des barrages”

Jean-Paul Loiseau, 72 ans, est l’un de ces pêcheurs. Président de l’association de pêche locale, il a commencé à pêcher enfant au Coupeau, sur le Vicoin, dans les années 1950. À l’époque, il y avait des centaines de pêcheurs le week-end et quantité de goujons, gardons, brochets, perches et carpes :

C’était un coin très couru. Les hommes partaient à la pêche le matin et les femmes arrivaient avec de quoi manger et les enfants l’après-midi.”

Maintenant que 25 des 26 barrages que comptait le Vicoin ont disparu, la rivière est, au Coupeau, à peine plus grosse qu’un ruisseau. La semaine dernière, un bureau d’études public a tenté de déterminer combien il restait de poissons. Les techniciens ont envoyé de l’électricité dans le cours d’eau pour assommer les poissons, puis les ont comptés. Il y en avait très peu.

Malgré tout, le plan européen pour la “continuité écologique” va se poursuivre.

Le ministère français de la Transition Écologique déclare que celui-ci a pour objectif de “rétablir la circulation des poissons et le transport des sédiments pour obtenir un bon état écologique des voies d’eau et mettre ainsi un terme à l’effondrement de la biodiversité aquatique.”

“Ces fonctionnaires, je les appelle les ayatollahs des barrages”, conclut M. Richard.

Adam Sage

Source

The Times

LONDRES http://www.thetimes.co.uk

11 octobre 2020

Milo Moiré

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11 octobre 2020

Controverse - La Colombie doit-elle légaliser la cocaïne ?

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Un sénateur vert a récemment déposé une proposition de loi inédite qui vise à asphyxier les réseaux de narcotrafiquants. L’initiative est loin de faire l’unanimité.

OUI

Pour mettre fin à la violence

– Portafolio, Bogotá

Qu’on parle de légaliser la drogue, la marijuana et la coca, ou de réglementer sa production et son utilisation en Colombie, c’est la même chose. La raison en est simple et évidente : il faut arracher ce marché aux trafiquants de drogue. Et empêcher que les millions engendrés par ce commerce illégal continuent de financer la violence sous toutes ses formes en Colombie.

La question de la légalisation ressort de nouveau dans le débat public, parce qu’il y a quelques jours le sénateur du Parti vert Iván Marulanda, soutenu par 20 autres membres du Congrès, a présenté une proposition de loi qui vise à réglementer et à légaliser le marché de la coca et de la cocaïne en Colombie. C’est une initiative novatatrice, intéressante et raisonnable. Il repose sur une mesure concrète, viable et réalisable : l’achat par le gouvernement colombien de 100 % de la récolte de feuilles de coca du pays et que ce soit l’État qui détermine son affectation et sa destruction.

Racheter la production serait moins cher que de la détruire

Une partie de la récolte reviendrait aux communautés indigènes, comme celles de la Sierra Nevada de Santa Marta, pour qui la feuille de coca joue un rôle central dans la culture et la vie quotidienne ; une autre partie servirait à des fins médicinales, une autre à un usage commercial, comme le thé de feuilles de coca, qui aujourd’hui se vend librement dans les supermarchés ; une autre partie serait transformée en cocaïne et distribuée aux consommateurs sous l’égide des autorités sanitaires, et ce qui resterait après avoir répondu à la demande des catégories exposées précédemment serait détruit.

Marulanda affirme, en donnant des chiffres, que l’achat de la récolte de coca par l’État colombien reviendrait bien moins cher que sa destruction au glyphosate ou manuellement. Je le crois. Il est facile de vérifier les chiffres.

La partie la plus controversée du projet est la production par l’État de cocaïne de très bonne qualité et sa distribution aux utilisateurs. Ces derniers seraient un peu plus de 300 000. J’imagine que la prescription sera réglementée par les autorités sanitaires et que les consommateurs devront s’inscrire et participer à des programmes de désintoxication, comme cela s’est fait il y a des décennies dans les pays européens qui ont dépénalisé l’utilisation de ce type de drogue. Pour autant, cet aspect du projet me semble risqué et inutile.

Je comprends son objectif : il faut légaliser et réglementer la totalité du marché de la coca et de la cocaïne, sans quoi le marché illégal ne prendra jamais fin. Mais, même sans cette mesure, le projet de Marulanda serait une grande avancée pour la Colombie. À l’origine de la violence que le pays connaît aujourd’hui, en particulier les derniers massacres horribles, il y a le trafic de drogue. Il s’agit de groupes illégaux qui s’approprient des territoires par le biais du terrorisme et de la peur.

En l’absence de débat sur ce sujet à l’international, en raison de la volonté marquée de Trump de mener une guerre totale contre la drogue et de l’immobilisme des Nations unies, la Colombie ne doit compter que sur elle-même.

– Ricardo Santamaría

cocaine

NON

Cela ne stoppera pas les trafics

– El Tiempo, Bogotá

Le cynisme des individus étant proportionnel à celui de la société qui le tolère, le sénateur Iván Marulanda vient de soumettre une proposition de loi en vue de légaliser la cocaïne. C’est incroyable. Dans sa candeur sans bornes, le parlementaire avance que l’État se portera acquéreur de toute la production de feuilles de coca, dont il évalue le prix actuel à 2,3 milliards de pesos [500 millions d’euros]. Le sénateur envisage-t-il de rivaliser avec les narcos pour faire flamber le prix de la coca et en faisant des paysans les cibles des narcos parce qu’ils auront préféré vendre à l’État ? A-t-il pris la peine de calculer l’extension inévitable des cultures de coca et les conséquences pour les cultures traditionnelles ?

Le sénateur Marulanda devrait savoir que l’enfer est pavé de bonnes intentions : il a beau préciser que l’État n’achètera que la production des exploitations géoréférencées par les Nations unies, son initiative contrevient à la Convention contre le trafic illicite de stupéfiants de 1988. Il devrait savoir aussi que le Pérou a tenté depuis les années 1950 de soutenir les cultivateurs de coca, et que son échec a été retentissant.

Marché noir

Il est étonnant que le sénateur tienne tant à citer l’Uruguay, le Canada et le Portugal en exemples de légalisation réussie, tout en restant aussi imprécis. Il oublie ainsi de préciser que l’Uruguay est devenu une destination touristique pour amateurs de cannabis, que la légalisation y a créé, paradoxalement, un second marché illégal, et que les cultivateurs détournent une partie de leur production vers le marché noir.

Et, surtout, il ne dit pas qu’aucun de ces trois pays n’aurait pris le risque d’employer le terme de “légalisation” s’il avait connu les problèmes de criminalité et de maintien de l’ordre qui existent en Colombie. Cerise sur le gâteau, Iván Marulanda est allé jusqu’à dire qu’une partie de la feuille serait consacrée à la fabrication de biscuits, de farines, de soupes – il ne manque que les compotes et les gelées !

Il est bon de voir qu’il y a des sénateurs rêveurs, nébuleux mêmes, mais Iván Marulanda ferait bien d’atterrir. À Bogotá, par exemple, où, au cas où il l’ignorerait, son parti est au pouvoir. Or la ville est rongée par les trafics (de drogue et autres), sans que les narcotrafiquants ne soient poursuivis ni arrêtés.

– John Mario González

11 octobre 2020

Extraits de shootings

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