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Jours tranquilles à Paris

3 octobre 2019

J'accuse de Roman Polanski

jacciuse

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3 octobre 2019

Le président des Amis du Palais de Tokyo remercié après ses propos haineux contre Greta Thunberg

palais tokyo

Un jour après la déclaration sur Facebook de Bernard Chenebault disant « J'espère qu'un désaxé va l'abattre », l'institution a annoncé qu'une assemblée générale se réunirait prochainement pour remplacer l'homme à la tête de l'association depuis 2013.

Tout s’est déroulé le samedi 28 septembre sur Facebook. Bernard Chenebault, président des Amis du Palais de Tokyo et du cercle de mécènes Tokyo Art Club, commente un article de « Slate » sur le réseau social de Mark Zuckerberg au sujet de la jeune militante écologiste Greta Thunberg en écrivant : « Il faut l’abattre », puis « J’espère qu’un désaxé va l’abattre ». Malgré la suppression des commentaires, la violence de ces propos, appelant au meurtre, fait réagir le collectif de photographes La Part des femmes qui demande au Palais de Tokyo, aux Amis du Palais de Tokyo ainsi qu’au ministère de la Culture de « prendre leurs responsabilités et de le faire savoir ». Un discours polémique de Bernard Chenebault, bien que propagé sur le compte personnel du principal concerné, peut ternir l’image de l’association des Amis du Palais de Tokyo. Le lendemain, le musée réagit sur Twitter pour se désolidariser des propos tenus par le président et annoncer sa réunion prochaine pour procéder à l’élection de son successeur. De nouveau sur Facebook, l’homme qui dirige l’association de mécènes depuis 2013 s’excuse de s’être pris au « jeu de Facebook, mes mots ont totalement dérapé hors de ma pensée et de mon intention ». D’après « Libération », Bernard Chenebault n’en est pas à ses premiers propos polémiques. Le site du média a « exhumé » des messages racistes du profil Facebook de l’individu, datant notamment d’avril dernier.

3 octobre 2019

Vu sur internet - j'aime

jaime bondage

3 octobre 2019

Charles Aznavour

aznavour33

Aznavour a offert à la Ville de Paris un buste du grand artiste qui sera prochainement installé à la Place de l'Odéon, quartier d'enfance du chanteur franco-arménien. La sculpteure Alice Mélikian a créé ce buste en 1964 lors de la première visite d'Aznavour en Arménie et l'a offert à l'artiste.

La Fondation Aznavour apprécie la volonté de l'administration de la Ville de Paris d'installer le buste au cœur de Paris en offrant aux habitants et aux visiteurs de la capitale la possibilité de sentir la « présence » d'Aznavour. C'est encore une action qui veille à la préservation du riche patrimoine culturel de l'artiste légendaire.

Aznavour est intimement associé à Paris pour le monde entier et la Fondation Aznavour remercie sincèrement la Mairie de la Ville qui soutient notre mission de préserver et de rendre hommage à l'héritage d'Aznavour. Nous avons beaucoup de projets en France et pour la France et ce n'est que le début."

3 octobre 2019

ELLE

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3 octobre 2019

Enquête - A Hongkong, la révolte à l’œuvre

Par Sylvain Peirani, Aris Papathéodorou

L’ampleur des manifestations dans la ville a été accompagnée d’une explosion de la contestation par l’image. Affiches, tracts, illustrations et slogans fleurissent sur les murs de la cité, autant que sur l’Internet local et les messageries cryptées.

Face à la puissance du pouvoir central chinois, l’imagination est une arme. Les manifestants de Hongkong l’ont bien compris, qui défilent régulièrement pour défendre leurs libertés.

Car l’opposition à la loi autorisant les extraditions, notamment vers la Chine, n’est pas seulement surprenante par l’ampleur de la mobilisation, elle l’est aussi par la prolifération de ses modes d’action. Parallèlement aux marches ayant rassemblé jusqu’à 2 millions de personnes, les protestataires ont multiplié les chaînes humaines, les regroupements devant des lieux symboliques, les occupations, les piquets de grève, voire les prières collectives.

Surtout, ils ont déployé autour d’eux une extraordinaire constellation d’images : tant dans les rues que sur Internet, le mouvement se distingue par son inventivité visuelle.

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Une bande dessinée de Kit Da Sketch sur la signification du slogan « Be Water » (« soyez de l’eau ») : dur comme de la glace, fuyant comme du liquide et insaisissable comme de la vapeur. | HONG-KONG PROTEST

Le mantra de Bruce Lee

Cette stratégie d’occupation de l’espace social renvoie à ce qui est, aux yeux des contestataires, autant un concept qu’un slogan : « Be water » (« Soyez de l’eau »). En s’appropriant le mantra de Bruce Lee, acteur mythique du cinéma d’arts martiaux des années 1970, ils entendent prendre modèle sur les propriétés des liquides : être insaisissable, se replier, revenir, s’infiltrer partout et, notamment, sur les réseaux sociaux.

Twitter, Instagram, Facebook ou le forum LIHKG sont ainsi devenus des lieux de mobilisation intensive, tout comme la messagerie chiffrée Telegram, application sécurisée sur laquelle on peut échanger des documents de toute sorte, sans limite de taille.

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L’un des principaux slogans du mouvement, traduit dans de nombreuses langues. | HONG-KONG PROTEST

Sur @hkstandstrong_promo, l’un des principaux canaux de Telegram consacrés spécifiquement à la diffusion d’images, plus d’un millier d’affiches, tracts et illustrations de tous les styles ont circulé entre juin et septembre. Les divers réseaux véhiculent des flots incessants d’informations (articles de presse, communiqués ou appels), mais aussi quantité de photos, de vidéos et d’innombrables visuels ou mèmes Internet. Chaque jour, plusieurs dizaines de nouvelles images, accompagnées de slogans en chinois traditionnel et en anglais, pour la plupart, sont toujours mises en ligne.

« Au-delà du nombre phénoménal de visuels produits, la diversité des références artistiques et culturelles est exceptionnelle, observe Zvonimir Novak, spécialiste de la propagande visuelle et auteur du livre Agit-tracts. Un siècle d’actions politiques et militaires (L’Echappée, 2016). Elles vont des mangas aux super-héros de Marvel, en passant par des films comme Hunger Games ou la série Game of Thrones, qui inspirent des slogans ou des mèmes. »

Créations et détournements

Certaines illustrations sont des œuvres originales, réalisées par des artistes reconnus ou anonymes, tandis que d’autres jouent sur le détournement d’icônes populaires – les calendriers traditionnels de Hongkong, par exemple, ou le personnage emblématique de Pepe the Frog – bien que celui-ci ait été récupéré de longue date, aux Etats-Unis, par les forums de discussion d’extrême droite.

La photographie d’actualité joue aussi un rôle important, soit comme support de slogan, soit pour documenter des faits marquants, spécialement les violences policières.

A l’image du mouvement, la génération actuelle de graphistes regroupe des profils très différents. Il y a là quelques artistes établis, prêts à signer leurs œuvres, mais aussi une foule de plasticiens qui préfèrent, voire revendiquent, l’anonymat.

Tous s’investissent massivement, comme le montre une statue façonnée en hommage aux militants pro- démocratie et présentée successivement dans plusieurs quartiers. Baptisée Lady Liberty Hongkong, cette représentation d’une jeune femme frontliner (les manifestants en première ligne, qui affrontent la police et protègent les cortèges) a pu être édifiée en quelques jours, à l’aide d’une souscription-éclair : en seulement six heures, 203 930 dollars de Hongkong (près de 24 000 euros) ont ainsi été réunis.

Pour Harcourt Romanticist, pseudonyme d’un graphiste hongkongais très impliqué dans la mobilisation, « la création visuelle compte beaucoup dans le mouvement ». « Au début, précise-t-il, nous avons utilisé ces images et ces affiches pour faire circuler l’information et mobiliser en vue des manifestations. Je refuse cependant d’utiliser le terme “propagande”, car nos créations ne sont pas biaisées, elles n’induisent pas les gens en erreur avec des “fake news”. Nous employons entre nous un terme qu’on pourrait traduire par “promotion par la littérature”. »

« Qualité quasi professionnelle »

Cette forme de création parvient à innerver la société hongkongaise dans son ensemble. « Les affiches et les tracts n’ont pas seulement une existence sur Internet. Nous les mettons aussi sur les murs, pour que le message touche davantage de personnes un peu plus âgées », explique Yu, une jeune graphiste qui n’avait aucune forme d’engagement politique avant le début des événements, mais s’est décidée à cause de la gravité de la situation. « D’autres fois, ajoute-t-elle, grâce à la fonctionnalité Airdrop des iPhone, nous envoyons des images au hasard à des personnes croisées dans la rue. »

Un soin particulier est accordé à l’usage de la typographie et à la mise en page des documents. Ceux-ci sont parfois proposés en plusieurs formats pour s’afficher sur un écran d’ordinateur ou sur celui d’un téléphone mobile, dans un souci permanent de toucher le plus grand nombre. « La qualité quasi professionnelle des formes et des contenus produits étonne pour un mouvement auto-organisé », souligne M. Novak.

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Une affiche rappelant aux manifestants l’équipement à emporter pour manifester. De très nombreux flyers et affiches de type « mode d’emploi » circulent à chaque journée de mobilisation. | HONG-KONG PROTEST

« Certains de ces visuels ont une vocation tout à fait pratique », poursuit la graphiste Yu, puisqu’ils peuvent servir à prodiguer des conseils aux manifestants : garder de l’eau sur soi, soutenir les frontliners, se protéger des gaz lacrymogènes, etc.

Les graphistes développent également des projets plus inhabituels, comme des modèles de lampions à imprimer, découper et assembler soi-même, pour les chaînes humaines nocturnes. D’autres images ont un but purement informatif, surtout depuis le durcissement de la répression et la multiplication des cas de violence policière.

Illustrées de photos ou de captures d’écrans et accompagnées de beaucoup plus de texte, de nouvelles affiches ont ainsi fait leur apparition en août. Ce sont presque toujours des séries assez longues, qui visent plus à expliquer qu’à « galvaniser les masses », pour reprendre l’expression du graphiste hongkongais Jason Li, dans un article du magazine en ligne américain Hyperallergic. Car même si de nombreux médias locaux, tels que le site Hong Kong Free Press, se montrent plutôt favorables au mouvement, les contestataires sont soucieux de ne pas laisser le terrain aux organes proches du gouvernement de Hongkong ou directement liés au régime chinois.

La police en prend pour son grade

L’attitude des forces de l’ordre est au centre de ce travail d’information. Ainsi, le 21 juillet, à Yuen Long, une petite cité au nord de Hongkong, les Triades (le crime organisé chinois) font de nombreux blessés en attaquant des manifestants au couteau et au bâton. Aussitôt, de multiples productions graphiques s’emparent du sujet pour engager la population à se protéger ou pour parodier le milieu du crime organisé, mais surtout pour pointer du doigt la police, soupçonnée d’avoir laissé faire.

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Appel à manifestation #ProtestToo suite aux révélations contre une agression sexuelle sur une jeune manifestante interpellée. | a_r_y_u.c

De même, lorsqu’une infirmière est grièvement blessée à l’œil, dimanche 11 août, les graphistes accompagnent le mouvement d’émotion collective. Pour dénoncer les violences policières, ils se saisissent de la symbolique du sang et du bandeau, en empruntant tant au manga qu’à l’illustration classique, naïve, américaine ou à la photographie. Enfin, lorsque la police est accusée de commettre des actes de harcèlement sexistes, le slogan #protestoo se met à fleurir, en même temps que des dizaines d’affiches d’appel à une journée d’action. Style vectoriel à base d’à-plats de couleur et de traits nets, peinture, imitation de la gravure sur bois ou collage surréaliste, tous les genres ont droit de cité.

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« Hongkongais, courage ! » (Hongkongers, Add Oil !). Couverture d’une publication réalisée collectivement par des « frontliners », des journalistes, des chanteurs d’alléluia, des secouristes et d’autres personnes via le forum LIHKG. | HONG-KONG PROTEST

Les affiches accordent également une place de choix aux slogans scandés dans la rue, lesquels renvoient à la culture de la jeune génération de Hongkong plutôt qu’à des références purement idéologiques. « Si nous brûlons, vous brûlez avec nous » est une allusion explicite à l’un des films de la saga Hunger Games, tandis que « Hongkongers, Add Oil » (« Courage, Hongkongais ! ») renvoie à une expression locale devenue populaire depuis le « mouvement des parapluies » de 2014, tout comme dans les compétitions sportives. Quant au refrain de la chanson Do You Hear the People Sing ? (« Entendez-vous le peuple chanter ? »), il est, lui, emprunté au spectacle musical Les Misérables.

Diversité des références

Y a-t-il un lien entre cette impressionnante créativité et la structure d’un mouvement dépourvu de leader ? Pour Zvonimir Novak, la relation existe, mais elle ne suffit pas : « A Hongkong, plus qu’ailleurs, la dimension esthétique est conçue comme inséparable de la contestation. Il s’agit d’une vraie spécificité. Cela permet à chacun de s’approprier le mouvement, d’où l’engagement très large et populaire. »

Un tel renouveau graphique et artistique ne surgit pas de nulle part, il a une histoire. « A de nombreuses reprises, les communautés créatives de Hongkong se sont rassemblées pour défendre leurs droits dans la rue et au travers de leurs œuvres, rappelle Jason Li. Ce fut le cas lors de la mobilisation de 2012 contre une réforme patriotique de l’éducation, mais aussi au moment de la lutte pour le suffrage universel menée par le “mouvement des parapluies”, en 2014. » La nouveauté, en 2019, tient dans la plus grande diversité de codes et de références culturelles, loin d’une communication militante classique et centralisée. Pour Hartcourt Romanticist, « c’est, en quelque sorte, devenu l’essence de ce mouvement de séparer spontanément nos actions militantes classiques de notre expertise ».

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« Les mômes on besoin de nous. » Affiche de soutien aux « frontliners », les manifestants en première ligne, pour la mobilisation du 1er octobre 2019, jour de l’anniversaire des 70 ans de la République populaire de Chine. | HONG-KONG PROTEST

Le semi-échec du « mouvement des parapluies » de 2014 a été analysé comme la conséquence d’une rupture entre les plus radicaux, désignés par les contestataires comme les « audacieux », et ceux disposés aux négociations. Si bien qu’aujourd’hui, conscients des menaces qui pèsent sur l’avenir du mouvement, les contestataires tiennent l’unité pour un enjeu crucial. Logiquement, les affiches s’en font l’écho. Sur l’une d’elles, au graphisme inspiré des estampes chinoises, le bras d’une armure est composé de personnages minuscules, représentant les multiples composantes du mouvement : le poing fermé abrite les fameux parapluies jaunes, et le bras, des cortèges d’étudiants, de religieux et de corporations ouvrières.

« Be smart », « Be humble », « Be water » scandent trois autres créations. Et sur une dernière encore, comme pour prévenir toute idée d’échec, cette maxime issue de la nouvelle graphique V pour Vendetta : « Ideas never die » (« Les idées ne meurent jamais »).

3 octobre 2019

LUI est paru...

lui magazine

2 octobre 2019

Miss Tic - vernissage

miss tic01

miss tic215

2 octobre 2019

Extraits de shootings

shoot70

shoot71

2 octobre 2019

Alain Delon

alain delon

Acteur un jour, acteur toujours. Onze ans après sa dernière performance sur grand écran — dans Astérix aux Jeux olympiques en 2008, Alain Delon fait son retour au cinéma. Selon Le Figaro, la légende française fera ainsi une apparition dans Toute ressemblance, le premier film de Michel Denisot. Dans cette séquence tournée sur une journée, le comédien est l’invité du journal télévisé animé par Cédric Saint Guérande (alias Franck Dubosc). Le long-métrage est en effet centré sur la rivalité entre le présentateur vedette, et le patron de la chaîne qui l’emploie. Si l’on retrouve au casting Denis Podalydès, Jérôme Commandeur et Sylvie Testud, d’autres personnalités de la télé devraient jouer les guest-stars : Patrick Poivre d'Arvor, Claire Chazal ou Michel Drucker. En salles le 27 novembre.

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