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Jours tranquilles à Paris

9 octobre 2019

Extrait d'un shooting

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9 octobre 2019

Le baiser, c’est (vraiment) du sexe !

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Par Maïa Mazaurette

Les Romains avaient trois mots pour exprimer l’acte d’embrasser, selon les situations (relations, amour, sexe). Si nous n’en avons qu’un, c’est que l’ambiguïté nous arrange bien, explique notre chroniqueuse Maïa Mazaurette, qui estime que le baiser mérite une meilleure place dans notre répertoire.

LE SEXE SELON MAÏA

Parler d’embrassades dans une chronique sexe ? Allons donc, il ne faut pas « tout sexualiser » ! Le baiser bénéficie en effet d’une triple exemption : il est traditionnellement la première marque d’affection que se donnent les amants (pour marquer le début de leur relation), le seul échange de fluides autorisé en public, et le seul geste romantique que nous laissons les enfants singer sans nous inquiéter (« comme c’est mignon, ils se font des bécots »). A ce titre, on peut estimer que le baiser appartient plus à l’amour qu’au sexe : un acte innocent, ne prêtant pas à conséquence.

Et pourtant. Quand nous limitons le baiser au monde des plaisirs chastes, nous confondons le sexe (les organes) et la sexualité (les pratiques). En l’occurrence, toute la sexualité n’est pas génitale. Si vous embrassez les fesses rebondies de votre partenaire avant de lui lécher les orteils jusqu’à la garde, tout en lui susurrant des mots brûlants à l’oreille (« réacteur thermonucléaire, bouilloire, Pompéi »), vous êtes bel et bien engagé ou engagée dans une activité sexuelle. Sans même parler des plaisirs « mixtes » que sont les rapports oro-génitaux : on embrasse ailleurs que sur les lèvres – et dans le cas du cunnilingus, on embrasse les « lèvres d’en bas » (pour mieux pénétrer le vagin « denté » ?).

Mais d’accord, le baiser n’est pas forcément investi d’une charge érotique profonde – ça dépend de la relation entre les protagonistes, du sens de la langue et de nos intentions. Les choses se compliquent quand nous utilisons un seul mot pour décrire des situations allant du poutou de mamie… à la levrette orgiaque.

Les Romains, eux, en avaient trois. Selon Wikipédia, il faudrait distinguer l’osculum (littéralement « petite bouche »), qui est le baiser lèvres fermées que l’on échange entre membres d’une même corporation ou d’un même ordre social, le basium (« baiser »), qui est le baiser sur la bouche de la tendresse amoureuse qu’on se donne entre époux ou entre membres d’une même famille, et le suavium, qui est le baiser sexuel, érotique, profond (avec intromission de la langue), qu’on donne à une courtisane.

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Ambiguïté

La langue française n’a gardé de ces subtilités que la version intermédiaire du baiser, avant de lui accoler une tripotée de « bisous », « pelles » et « patins », plus explicites, sans parler des variations modernes : « se pécho », « s’attraper »… ou tout simplement « s’embrasser ». Parfois, le contexte nous fournit une grille de lecture (c’est rarement un suavium quand on embrasse son avocat fiscaliste). Parfois, on ne saura pas.

Si cette ambiguïté est maintenue, c’est évidemment que nous y trouvons un intérêt. Dans le cas contraire, nous aurions clarifié la situation depuis longtemps. Nous apprenons ainsi que pour 46 % des Français, embrasser c’est tromper (Ipsos/Gleeden, 2014) – et soit dit en passant, les hommes sont plus nombreux que les femmes à y voir une transgression de la fidélité (50 % contre 42 %). Mais de quelle embrassade parle-t-on ? Un smack ? Un French kiss ? Silence radio. Nous préférons ne pas savoir.

Les statistiques sont encore plus étranges quand on les observe en détail : seuls 10 % des Français associent le baiser à une tromperie si l’acte ne se produit qu’une seule fois. Traduction : sur un malentendu, savamment entretenu, les neuf dixièmes d’entre nous estiment qu’on peut mettre sa langue dans la bouche du voisin de manière inconséquente… pourvu qu’on ne recommence pas. C’est sûr qu’avec des règles de comportement aussi malléables, on peut prendre quelques permissions (« ce n’était qu’un smack, ça ne compte pas, et puis ça ne s’est reproduit que 8,6 fois, même si on était en slip »).

D’ailleurs, on pourrait avancer que si le baiser est l’une de nos pratiques préférées, c’est parce qu’elle est effectivement inconséquente. On ne fait pas (encore) d’enfants comme ça. Mais ce n’est pas si simple. On ne fait pas non plus d’enfants lors d’une fellation ou d’une séance sado-maso, et pourtant, pas grand monde ne considère ces joyeusetés comme innocentes.

Le « Kama-sutra » lui consacre de belles pages

Si nous nous embrassons autant (mais pas de la même manière, et pas dans toutes les sociétés), c’est que le baiser combine un imaginaire érotique (pensez au cinéma), un plaisir physique (la bouche est une zone érogène) et des avantages évolutifs. Eh oui : si le baiser ne féconde pas les femmes, il participe quand même, dans une certaine mesure, à la reproduction, en permettant l’échange d’informations immunitaires, par l’odeur ou la salive. Il déclenche aussi la diffusion d’hormones du plaisir, du désir et de l’attachement.

Au niveau symbolique, il rappelle le sein de la mère, donc l’amour inconditionnel, la sécurité, la survie (c’était le point « stade oral » de cette chronique). Il mobilise aussi l’idée du souffle vital : nous y échangeons notre âme – et nous pouvons, éventuellement, la voler à l’autre.

On l’aura compris : le baiser est aussi sexuel que, mettons, le cunnilingus (sauf que personne ne s’amuse à exciser les dents comme on le fait du clitoris). Il nous fait plaisir. Il nous électrise. Et puis, sans lui, saurait-on reconnaître le happy ending dans les films ? Le baiser est formidable.

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A ce titre, il mérite une meilleure place que celle qui lui est dévolue – celle d’une pratique certes piédestalisée (dans les stéréotypes, les prostituées n’embrassent pas, c’est donc qu’on n’embrasse que les personnes à qui on voue des sentiments sincères), mais finalement peu explorée (alors que le Kama-sutra lui consacre de belles pages). Tout se passe comme si le baiser avait le cul entre deux chaises : à la fois surinvesti émotionnellement (comme symbole de l’amour passionnel), et sous-investi sexuellement (en quinze ans de chroniques, personne ne m’a jamais demandé comment augmenter ses performances bucco-buccales).

Un souci contemporain de catégoriser

Si nous extirpions le baiser de son rôle de « préliminaire aux préliminaires » pour le réintégrer pleinement dans notre répertoire sexuel, alors nous pourrions le réérotiser, en faire une forme de communication lisible (selon qu’on a envie d’obtenir la télécommande ou un missionnaire), et l’améliorer (si nous sommes d’accord pour dire qu’il y a des mauvais « baiseurs », c’est que certaines et certains arrivent à tirer leur fil dentaire du jeu).

Nous aboutissons alors à un problème courant en sexualité : l’ambiguïté nous permet de prendre plus de libertés (au pot de Noël du bureau, quand on renverse le livreur de chips sur la machine à café, quand on brouille les limites entre acte sexuel privé et marque d’affection publique). Mais quand nous cultivons ce flou artistique, nous nous privons des outils qui permettraient de rendre cette pratique encore plus exaltante, variée et efficace.

D’un côté l’érotique du passé, reposant sur le secret, la suggestion, l’interprétation parfois élastique des gestes. De l’autre, un souci contemporain de catégoriser, d’expliciter et de quantifier, non pas pour limiter les interactions mais pour avoir la capacité d’en inventer encore d’autres.

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D’un côté, l’idée que le sexe soit meilleur quand on conserve un certain mystère, donc une certaine ignorance. De l’autre, l’idée que la connaissance, en sexe comme en astrophysique (pourquoi notre grille de valeur serait-elle différente quand nous parlons de sexe ?), ne sert pas tant à désenchanter le monde qu’à le réenchanter – car plus nous disposons de connaissances, plus nous augmentons notre capacité d’action et, in fine, notre liberté.

Le baiser non seulement n’échappe pas à la zone grise, mais nous y emmène tout droit : pour une pratique innocente, c’est sournois – et pour une activité chaste, nous voici à deux doigts du vice.

9 octobre 2019

Stefan Rappo - Photographe

9 octobre 2019

Manifestations à Hong Kong : l’exécutif n’écarte pas l’idée de demander de l’aide à la Chine

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Carrie Lam, qui est nommée par un comité acquis à Pékin, a été fortement critiquée par les manifestants pour sa décision d’interdire les masques faciaux. (NICOLAS ASFOURI / AFP)Carrie Lam, qui est nommée par un comité acquis à Pékin, a été fortement critiquée par les manifestants pour sa décision d’interdire les masques faciaux. (NICOLAS ASFOURI / AFP)

Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif hongkongais indique qu’elle pourrait appeler Pékin à la rescousse si la situation dérapait encore.

Par L'Obs avec AFP

La cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam n’a pas écarté ce mardi 8 octobre la possibilité d’accepter l’aide de Pékin pour résoudre la crise politique dans son territoire, face à une contestation de plus en plus violente de la mouvance pro-démocratie.

La région semi-autonome du sud de la Chine est depuis quatre mois le théâtre de manifestations et d’actions quasi quotidiennes qui ont encore dégénéré ces derniers jours en des affrontements entre policiers et manifestants, dont certains se sont en outre livrés à des actes généralisés de vandalisme. La dernière flambée de violences a suivi la décision annoncée vendredi par Carrie Lam d’invoquer une vieille loi d’urgence remontant à l’époque coloniale pour interdire le port du masque lors des manifestations.

Vers un « Tiananmen » à Hong Kong ? « Les bruits de bottes se multiplient »

Des groupes radicaux s’en sont pris à des dizaines de stations du métro, dont l’opérateur est accusé de faire le jeu de Pékin, au point de perturber sérieusement le fonctionnement du réseau, et à nombre de commerces et entreprises liées à la Chine continentale. Alors que les Hongkongais ont repris mardi le travail après un week-end prolongé, Carrie Lam, qui est une des cibles de la colère des manifestants, a estimé que son gouvernement était capable de régler cette crise. Mais elle a ajouté qu’elle pourrait appeler Pékin à la rescousse si la situation dérapait encore.

Carrie Lam, la « marionnette de Pékin » victime de son allégeance

« Aucune option exclue »

« A ce stade, je suis toujours convaincue que nous devons trouver une solution nous-mêmes. C’est aussi la position du gouvernement central qui pense que Hong Kong doit affronter seul le problème », a-t-elle expliqué lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

« Mais si la situation devient très grave, alors aucune option ne peut être exclue si nous voulons que Hong Kong ait une deuxième chance. »

L’image symbolique d’une bannière pro-Pékin brûlée à Hong Kong

Carrie Lam, qui est nommée par un comité acquis à Pékin, a été fortement critiquée par les manifestants pour sa décision d’interdire les masques faciaux, qui sont par ailleurs très répandus dans une agglomération toujours traumatisée par les ravages de l’épidémie de Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003.

Et des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ces trois derniers jours le visage masqué pour réaffirmer qu’ils ne respecteraient pas la mesure. Un étudiant et une femme de 38 ans ont été inculpés lundi pour port de masque prohibé, et libérés sous caution. Quatorze manifestants qui avaient été arrêtés dimanche après-midi dans le quartier de Wanchai ont à leur tour été inculpés mardi après-midi.

Carrie Lam a jugé qu’il était « trop tôt » pour dire si l’interdiction était efficace ou non : « Vous serez d’accord sur le fait qu’il faut du temps pour mettre en œuvre une nouvelle politique ou une nouvelle loi. »

Les Hongkongais envoient un fabuleux message démocratique mais ils sont seuls au monde

Réparer les dégâts

Carrie Lam a, par ailleurs, refusé de réagir à la suggestion du député pro-Pékin Ip Kwok-him, membre du conseil exécutif, de limiter l’accès à internet pour mieux lutter contre la capacité d’organisation des manifestants.

Hong Kong : « Dans quel monde de fou on tire à balles réelles ? »

Les dégradations commises dans et aux abords des stations de métro à partir de vendredi soir ont eu pour conséquence de paralyser le réseau samedi, et de compliquer très fortement les déplacements des habitants, contraints de se rapatrier dans des bus bondés. Mardi matin, 13 stations demeuraient fermées, entraînant de fortes perturbations pour les employés reprenant le travail au sortir du week-end prolongé. Deux ont rouvert dans la journée.

Le réseau hongkongais est en temps normal loué pour son efficacité, transportant quotidiennement quatre millions de personnes, dans une ville qui en compte 7,5 millions.

L’opérateur du Mass Transit Railway (MTR) a cependant indiqué que le service serait interrompu mardi soir à 20 heures, heure locale, soit cinq heures avant l’heure normale. Une fermeture justifiée par la nécessité de donner aux agents le temps de réparer les dégâts.

Comment Pékin maintient Hongkong, Taïwan, le Xinjiang et le Tibet sous pression

La contestation a démarré en juin contre un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine continentale. Le texte a été abandonné début septembre, trop tard aux yeux de manifestants qui avaient entre-temps considérablement élargi leurs revendications.

Ils demandent notamment une amnistie pour les milliers de manifestants arrêtés, une enquête sur le comportement – violent selon eux – de la police, ou encore l’avènement d’un véritable suffrage universel.

8 octobre 2019

Richard Avedon

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8 octobre 2019

L'ÉDITO de Henri Vernet - Il faut sauver les Kurdes

Comble du cynisme en politique : le sort des Kurdes s’est joué - et se jouera peut-être encore, il faut le craindre - en quelques tweets. Ceux de l’Américain Donald Trump qui, à coups de messages en 140 signes, a d’abord abandonné ces valeureux combattants - et combattantes, les femmes guerrières étant souvent en première ligne -, pourtant ses alliés dans la longue guerre contre Daech en Syrie, en annonçant le rappel des forces spéciales déployées au nord-est du pays. Pour regagner en popularité en ramenant les « boys » à la maison, il livre tout un peuple à la soldatesque du Turc Erdogan, qui rêve d’anéantir toute velléité de séparatisme kurde à ses frontières. Puis, devant l’effroi de ses généraux et de sa propre administration qui, une fois n’est pas coutume, s’est rebiffée, le même Trump a changé de pied, ou plutôt de pouce. Sur Twitter toujours, il s’est déchaîné contre la Turquie, menaçant de « détruire » son économie si elle osait s’attaquer aux Kurdes. Pour autant, ce peuple, habitué à voir son sort lié aux changements d’humeurs des grandes puissances depuis le traité de Sèvres il y a un siècle (!), n’est pas tiré d’affaire. La France s’honorerait donc à s’engager à le sauver. Notre pays aussi a des forces spéciales sur ce terrain et partage envers les Kurdes, premier rempart contre les djihadistes de l’EI, la même dette que l’Amérique, et l’Occident en général. Sur le terrain militaire comme diplomatique, Emmanuel Macron doit peser de tout son poids. Avant qu’il ne soit trop tard.   

8 octobre 2019

Emily Ratajkowski

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8 octobre 2019

Stefan Rappo - photographe

8 octobre 2019

Oubliez brunch, sport, ménage : ne rien faire le week-end, LE secret du bonheur

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Vous souvenez-vous du dernier week-end où vous n'avez pas eu l'impression de courir à droite et à gauche ? Du dernier week-end VRAIMENT reposant ? Travail qui empiète sur la vie perso, injonctions implicites à poster son brunch sur Instagram, tâches ménagères... Dans son livre "Week-end paresseux, week-end heureux" (éd. First), Katrina Onstad propose d'en faire moins... pour en profiter plus !

Ne rien faire le week-end, ce n'est pas s'affaler des heures durant dans son canapé et s'hébéter devant la télé. C'est redorer leur blason aux loisirs, ce luxe des Grecs anciens de la haute et de l'aristocratie romaine, qui méprisaient le travail, et glorifiaient le temps libre.

"Aujourd'hui, le loisir est associé à la paresse, mot synonyme d'inanité et de privilège", constate Katrina Onstad, auteure de Week-end paresseux, week-end heureux (éd. First). Et si la paresse était un droit (voire un devoir) ? Katrina Onstad nous défie de refaire de nos week-ends de vrais week-ends.

Et si la paresse était un droit ?

Pourquoi tue-t-on ses week-ends à vouloir trop en faire ?

Levez la main si vous n'avez pas checké votre portable pro pendant le week-end ? Si vous n'avez pas cliqué sur votre appli mail pro/tracké les performances de votre post sur Facebook/empiété sur vos heures de temps libre pour "finir un dossier en vitesse" ou pire, anticipé sur votre travail du lundi ?

À l'heure où la frontière entre temps de travail et temps libre se fait de plus en plus poreuse, il devient très difficile de déconnecter. Le week-end n'est plus qu'un prolongement de la semaine et une annonce macabre du lundi qui vient. Résultat : l'inévitable mélancolie du dimanche soir qui, pour Katrina Onstad, "n'est pas seulement liée à la perspective de la semaine de travail qui s'annonce, mais à toutes les occasions manquées, au fait d'avoir une fois de plus dilapidé son week-end".

Au travail envahissant s'ajoutent (surtout pour les femmes) les tâches ménagères, la gestion des activités des enfants, le rangement de la maison. Une charge mentale qui n'est qu'un frein de plus à la vraie re-connexion à soi, au vrai repos que suppose un vrai week-end.

Même le sport est devenu une obligation : "Que vous fassiez de l'exercice le dimanche (...) ou que vous n'en fassiez pas, vous savez que vous devriez le faire", fait remarquer Katrina Onstad. Sauf que cette obligation est justifiée en termes de productivité au travail, de réduction du stress... et non pas au nom du loisir.

Et alors même que les réseaux sociaux accroissent nos échanges avec les gens, on a de moins en moins de vraies interactions sociales. Trop fatigués pour sociabiliser le week-end, on est de plus en plus seuls (35% des plus de 45 ans étaient en situation de solitude chronique en 2010, contre 20% en 2000, selon l'AARP).

On est de plus en plus connectés... mais de plus en plus seuls.

Comment bien se reposer le week-end : en faire moins

Que reste-t-il, entre ces obligations et cette hyper-connexion (virtuelle) ? Quelques heures gâchées à des "loisirs passifs" : binge-watcher une série, par exemple.

Non pas que ce soit un mal, mais comme le souligne Katrina Onstad, on a fini par oublier que le vrai temps de loisir, aka ce week-end pour lequel nos ancêtres se sont battus, "ne consiste pas simplement à se distraire, mais à faire quelque chose qui a du sens". Pour "échapper à la frénésie de la vie moderne".

Oui, mais comment ?

Pour faire de ces deux jours hebdomadaires une véritable coupure, Katrina Onstad conseille d'abord de revoir ses attentes à la baisse. Imaginer qu'on pourra rattraper en 48 heures tout ce qu'on n'a pas pu faire dans la semaine est un leurre. Mieux vaut accepter de faire moins pour vraiment "reconnecter à soi", dans la lignée des tendances du nesting, du còsagach et consorts.

Tant pis si l'appartement est un peu plus sale que d'habitude, on s'épargne les tâches ménagères le week-end. Si elles sont inévitables, alors on s'y met à plusieurs pour en faire un moment de connexion en famille.

Tant pis si ce mail super important de la part de ce client super important n'obtient de réponse que lundi.

"Loisir", en latin, c'est licere, à savoir "être permis". Un droit, quoi !

Le week-end paresseux idéal

Un week-end dans les règles de l'art, selon l'auteure de Week-end paresseux, week-end heureux, est fait de :

- Connexion : voir les gens en personne (et pas sur Facebook) pour boire des cafés, aller au cinéma, trainer sur le canapé à deux, trois quatre ou plus !

- Beauté : de l'expo tendance (si le coeur vous en dit) à votre propre création en passant par la lecture d'un livre sous un arbre en fleurs, tout ce qui est beau est bienvenu.

- Hobby : une activité qu'on pratique juste pour le plaisir, sans quête de performance, de reconnaissance ou d'une quelconque monétarisation ; une passion durable et non pas seulement une diversion

- Jeu : renouez avec votre enfance où tout n'était que jeu.

8 octobre 2019

Extrait d'un shooting

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