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Jours tranquilles à Paris

27 octobre 2019

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27 octobre 2019

Ismaël Emelien, l’homme qui murmure encore à l’oreille du président Macron

Par Solenn de Royer, Olivier Faye

L’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat, qui a quitté l’Elysée en mars, prépare discrètement les prochaines échéances électorales.

C’était le secret le mieux gardé de la Macronie. Retranché dans l’ancien bureau d’Emmanuel Macron à l’Elysée, dans les hauteurs du palais, le « conseiller spécial » du président Ismaël Emelien fut, pendant deux ans, l’objet de tous les fantasmes. L’homme « à l’épicentre de la conquête du pouvoir », comme dit un proche du chef de l’Etat, ne se racontait pas, ou si peu, à la presse.

Le silence a alimenté le mystère, nimbant le sorcier du macronisme de l’aura d’un pouvoir dont l’étendue était difficile à mesurer. Lui qui s’intéresse au nudge, cette théorie marketing consistant à influencer les comportements à l’aide d’invisibles coups de pouce, s’est vu prêter beaucoup de décisions, sans jamais chercher à y imprimer sa marque.

Cette période est révolue depuis son départ de l’Elysée, en mars. L’usure du pouvoir, à 32 ans, a déjà fait son œuvre. L’affaire Benalla est passée par là, aussi. Tout comme l’envie de se projeter vers une nouvelle campagne, celle de 2022.

Surtout, celui qu’on ne voyait jamais sur la photo, « l’ombre, le fantôme de l’Elysée » – comme le décrivait alors en souriant le président du groupe La République en marche (LRM) à l’Assemblée nationale, Gilles Le Gendre – s’est incarné en chair et en os : il porte la coupe bien dégagée sur les côtés et la barbe à peine négligée. Décontracté mais pas trop, comme peut l’être n’importe quel trentenaire fréquentant les bars lounges des arrondissements à un chiffre, ceux du centre de Paris, les plus prisés. En fonction de l’heure de la journée, un gin tonic – sa boisson fétiche – peut être posé devant lui.

8 409 exemplaires vendus

Depuis six mois, l’ancien conseiller qui quittait chaque soir le palais tard dans la nuit a lu, voyagé, s’est reposé. Il a sorti un livre, aussi, ou plutôt un « manifeste », écrit avec David Amiel, autre ex-conseiller élyséen.

C’est même la raison officielle pour laquelle il a quitté son poste auprès d’Emmanuel Macron. Le progrès ne tombe pas du ciel (Fayard, 176 p., 15 euros) se voulait un manuel du progressisme, en vente dans toutes les bonnes librairies et dans les raouts de LRM, comme à Bordeaux, en septembre, lors du campus de rentrée du parti.

Les deux jeunes auteurs ont enchaîné télés et radios au printemps pour en faire la promotion. Mais l’ouvrage a été fraîchement reçu, aussi bien par le monde politique – qui l’a jugé décevant et hors-sol – que par le public. Selon l’institut GFK, 8 409 exemplaires ont été vendus. Ils espéraient bien plus.

« Ce livre l’a démonétisé, soupire un ancien conseiller de la présidence, qui voit Emelien de temps en temps. Les gens ont vu en lui un génie, ce qu’il n’avait jamais dit qu’il était. Ismaël est un garçon qui ne se la pète pas. C’est un type “smart” au sens anglo-saxon, c’est-à-dire agile, rapide, qui relie les choses entre elles. Mais ce n’est pas Jacques Attali… »

Chasser les « idées reçues »

Ses amis veulent néanmoins se montrer encourageants. « C’était une contribution intellectuelle à notre doctrine, nos cadres ont apprécié », insiste un proche d’Emmanuel Macron, qui relativise les mauvaises critiques : « Son livre n’est pas arrivé au bon moment. Et ce n’était pas un format adapté à la littérature politique française. On n’a pas l’habitude de ce genre d’ouvrages en France. »

Raison pour laquelle, sans doute, l’ancien conseiller n’a eu de cesse, ces derniers mois, que de voyager à l’étranger pour évangéliser les ouailles d’outre-Hexagone, et leur conter l’aventure du macronisme, en chassant les « idées reçues ».

Ismaël Emelien a ainsi couru les conférences et les think tanks à Porto, Madrid, Londres, Washington, Istanbul… « Il y a un intérêt méthodologique et théorique pour ce qu’on a fait », veut croire le délégué général de LRM, Stanislas Guerini, par ailleurs grand ami dans le privé d’« Isma », dont il a été le témoin de mariage.

A l’orée de la dernière présidentielle, le « grand œuvre » de l’ancien d’Euro RSCG (désormais groupe Havas) est d’avoir perçu, comme Emmanuel Macron, qu’il était possible de renverser l’ordre ancien des partis, perclus de clivages paralysants et animés d’idées recuites. Mais la suite, pour le jeune spin doctor, n’a pas été à la hauteur de l’espérance soulevée. Son influence, assure-t-on, serait allée decrescendo.

« On lui doit la majeure partie de la victoire en 2017. C’était le plus intelligent de tous, le plus visionnaire. Mais à l’Elysée, ça ne l’a plus fait…, assure un haut responsable de la Macronie, qui raconte n’avoir été d’accord avec aucune de ses propositions, ou presque, depuis deux ans et demi. Certaines personnes sont meilleures dans la conquête, poursuit cette source. Comme Don Juan, qui collectionne les succès féminins mais ne trouve jamais l’amour. »

Un opérationnel

Dans son livre, le trentenaire assure mesurer lui-même la hauteur de l’obstacle qui consiste à s’installer aux responsabilités. « Il est plus difficile pour les progressistes d’exercer le pouvoir que de le conquérir », écrit-il, critiquant les « forces d’inertie », les « intérêts particuliers » et les « habitudes » auxquelles il faut se confronter. Certains anciens, comme le président (LRM) de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, ou celui du MoDem, François Bayrou, ont su mieux occuper l’espace que lui.

« La conquête et l’exercice du pouvoir sont des moments très différents pour ceux qui conseillent, analyse Philippe Grangeon, 62 ans, actuel conseiller spécial d’Emmanuel Macron à l’Elysée. Dans l’Etat, le poids de la technostructure, l’âge, l’expérience, comptent énormément. L’Elysée est un lieu d’impulsion plus qu’opérationnel. Ismaël est un opérationnel. »

Un opérationnel qui continue à alimenter toute la Macronie de ses idées. En particulier le patron de LRM, Stanislas Guerini, qu’il coache avant ses discours, ses débats télévisés, ou qu’il a conseillé sur l’organisation du campus du parti à Bordeaux. Il donne aussi des coups de main à l’ancien porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, pour tenter de regonfler sa campagne municipale à Paris.

Enfin, les conseillers de l’Elysée le croisent parfois dans les couloirs du palais lorsqu’il sort du bureau du secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler. Nul ne sait, en revanche, ce qu’il murmure au « boss », Emmanuel Macron, dans les messages qu’ils continuent d’échanger.

Clan des « mormons »

Ismaël Emelien est sorti de l’Elysée avec une idée en tête, qu’il n’avoue qu’à demi-mot : préparer l’élection présidentielle en 2022. Etre un homme de campagne est, au fond, le rôle dans lequel il se sent le plus à l’aise. « On avait un temps d’avance entre 2014 et 2017, estime-t-il. On l’a perdu. Par rapport au pays et aux Français, pas aux oppositions. Il faut le reconstruire, ça m’intéresse. On ne peut pas reprendre un temps d’avance en restant à l’Elysée. »

En revanche, il jure ses grands dieux qu’il n’anime « pas une cellule pour 2022 ». « Il a une action de militant politique, il contribue au débat d’idées », souligne la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, membre, comme lui, du clan des « mormons », ces fidèles de la première heure.

L’ancien conseiller approuve le virage régalien du chef de l’Etat, ou son appel lancé à la jeunesse pour qu’elle se retrousse elle-même les manches sur l’écologie.

Dans une tribune au Monde, en juin, il appelait à « traiter » les causes du vote en faveur du Rassemblement national. « Il a à l’esprit, et comme préoccupation, que les populistes n’arrivent pas au pouvoir en 2022 », souligne le secrétaire d’Etat Adrien Taquet, lui aussi présent aux premiers jours du macronisme.

« Un tout petit truc de haute couture »

En juin, Ismaël Emelien a créé une société de conseil, Unusual (« inhabituel », en anglais), pour « aider les entreprises à éviter qu’elles ne deviennent les Kodak ou les Nokia de demain ». « Un tout petit truc de haute couture », dit-il, qu’il anime seul. Impossible de connaître les noms de ses clients, qu’il refuse de donner. On sait, grâce à une indiscrétion de Mediapart, que le groupe de luxe LVMH, présidé par le milliardaire Bernard Arnault, en fait partie. « Je ne fais pas de lobbying pour mes clients [auprès de l’Elysée] », jure-t-il. « C’est alimentaire, pour pouvoir continuer à donner des conseils en politique », assure un « mormon ».

En prodigue-t-il aussi à son ami Alexandre Benalla, qui fait miroiter l’hypothèse d’une candidature aux municipales à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ?

« Nous ne nous parlons plus », assure l’ancien conseiller, qui refuse de commenter les aventures de l’ex-chef de cabinet adjoint de l’Elysée : « Je ne me risquerai pas à faire l’exégèse de ce que fait Alexandre Benalla. »

En janvier, Ismaël Emelien a été entendu par l’IGPN, la police des polices, pour avoir contribué à diffuser en ligne des images tirées ­illégalement de la vidéosurveillance de la Préfecture de police, à Paris. Transmises par Benalla lui-même, elles étaient censées créer un contre-feu à son coup d’éclat de la place de la Contrescarpe, le 1er mai 2018. Le conseiller assure qu’il ne connaissait pas leur provenance, et qu’il a agi dans le seul intérêt d’Emmanuel Macron. Retrouver son nom associé à l’affaire l’a secoué, assurent ses proches. « Il a fait ce qu’un conseiller en communication de crise fait pour son patron », défend un « mormon ». Quitte à en payer le prix.

27 octobre 2019

Jef Aérosol - Street Art

aerosol

27 octobre 2019

GCDS HOTEL from GCDSWEAR on Vimeo. Caroline Vreeland

27 octobre 2019

L’INFO DE LA NUIT: Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’Etat islamique, aurait été tué lors d’une opération américaine en Syrie

Plusieurs médias américains annoncent la mort du chef de l’Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération de l'armée américaine dans le nord-est de la Syrie.

Selon les sources d’ABC, le chef de l’EI, aurait fait exploser sa veste d'explosifs pour se suicider.

Pour l’heure, cette mort déjà annoncée plusieurs fois dans le passé, notamment par les Russes et lors de combats près de Tikrit (Irak) en avril 2010, n’est pas confirmée officiellement. Des tests d’ADN sont en cours. Mais Donald Trump doit faire une annonce « très importante » depuis la Maison-Blanche à 14 heures (heure de Paris).

Donald Trump, qui comme à son habitude, a publié un message sur Twitter : « Quelque chose d'énorme vient de se passer ! ».

Pour rappel, il y a 9 jours, le 18 octobre, les juges antiterroristes français ont émis un mandat d’arrêt international visant Abou Omar al-Baghdadi.

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27 octobre 2019

Eglise de la Sainte Trinité - Paris

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27 octobre 2019

Toilet Paper

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27 octobre 2019

« Matthias et Maxime » : un homme et un homme

Un premier film : on peut s’imaginer que Matthias et Maxime soit le premier long-métrage d’un jeune (30 ans) réalisateur surdoué. Le thème – l’adieu à l’adolescence, la cristallisation d’une identité – et l’ambition – ne rien laisser échapper de ce que l’on a décidé de filmer – sont ceux d’un artiste qui met à l’épreuve des pouvoirs qu’il découvre à chaque plan. Sauf que… Matthias et Maxime, de et avec Xavier Dolan, est le huitième film de son auteur.

Il commence par une version XXIe siècle d’un rituel que les films de Denys Arcand (dont le nom sera évoqué à deux reprises) ont rendu familier : la retraite entre amis, loin de la ville, dans un chalet, au bord d’un lac. S’y retrouvent autour de Rivette (Pier-Luc Funk), l’héritier des lieux, une bande de garçons qui flirtent avec la trentaine.

S’est aussi invitée Erika (Camille Felton), sœur de Rivette, étudiante en cinéma, petite peste qui, pour les besoins d’un court-métrage, fait s’embrasser Matthias et Maxime. L’ajout (ou plutôt la révélation) de la dimension érotique à cette relation déclenche une réaction en chaîne lente, qui force les deux garçons à trouver leur place d’hommes dans le monde.

Xavier Dolan ne veut rien laisser échapper de ce qui arrive à Matthias et à Maxime, à leurs amis, à leurs familles. Alors que le cadre et le mouvement de la caméra (une fois de plus, le réalisateur a fait appel au chef opérateur André Turpin) devraient appeler de longs plans, qui souvent serrent de près les personnages, Dolan – monteur de son film – accélère le rythme, distillant une infinité de notations qui construisent personnages et récit. Thomas Sotinel

« Matthias et Maxime », film canadien (Québec) de et avec Xavier Dolan. Avec Gabriel D’Almeida Freitas, Pier-Luc Funk, Anne Dorval (1 h 59).

26 octobre 2019

Passage à l’heure d’hiver : en attendant la fin du changement d’heure

hiver

Un large majorité des Français qui se sont exprimés sur le changement d’heure préfèrent son abrogation, et près de 60 % choisissent de rester à l’heure d’été d’ici 2021.

Plus de deux millions de Françaises et de Français ont donné leur avis en février et mars 2019 sur la fin du changement d’heure, et laquelle – de celle d’été ou de celle d’hiver avait leur préférénce. Résultat : 83,71 % veulent en finir avec le casse-tête d’avancer ou de reculer les aiguilles de leur montre, et c’est l’heure d’été qui remporte le plus de suffrages, avec 59,17 %.

Le changement d’heure, fin octobre et fin mars, est un rituel bien établi depuis 1976. Pourtant, le principe est controversé, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait annoncé, en août 2018, que le changement d’heure devrait « être aboli ». Mais chaque pays doit encore donner son avis, et les travaux sur la directive ne sont pas terminés.

D’où vient l’idée du changement d’heure ?

Décaler les horaires de la journée pour s’adapter à la luminosité en hiver et en été est une mesure initialement destinée à économiser de l’énergie. Elle a été d’abord adoptée dans plusieurs pays (Allemagne, Royaume-Uni, France, Etats-Unis…) au cours de la première guerre mondiale, avant d’être abandonnée dans certains.

C’est à la suite du choc pétrolier de 1973 que le changement d’heure a été remis en place, notamment en France en 1976, puis dans d’autres pays d’Europe. Mais ce n’est qu’en 2001 qu’une directive de l’Union européenne a harmonisé les dates de passage à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver, fixées aux derniers week-ends d’octobre et de mars. Actuellement, une soixantaine de pays appliquent le changement d’heure dans le monde.

Pourquoi décider de l’« abolir » ?

Le changement d’heure est controversé : d’abord, les économies d’énergie sont finalement assez limitées : selon une étude de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les gains sont réels en ce qui concerne l’éclairage, mais moins nets pour le chauffage et la climatisation. Un rapport allemand déplore aussi des économies « marginales ». Les opposants au changement d’heure évoquent aussi une hausse des accidents de la route, et une perturbation des rythmes de sommeil, néfaste pour la santé.

84 % des Européens pour la fin du changement d’heure

Au cours des dernières années, plusieurs grands pays ont fait machine arrière à propos du changement d’heure : la Chine, dès 1991 ; la Russie et la Biélorussie, en 2011 ; et la Turquie, en 2016.

La Commission européenne s’est emparée du sujet en lançant une consultation durant l’été. Elle a engendré plus de 4,6 millions de réponses (dont une forte proportion d’Allemands) et a abouti à un résultat sans appel : 84 % des Européens interrogés se sont prononcés pour l’abolition du changement d’heure. Seuls les Grecs et les Chypriotes étaient majoritairement contre. Une proposition de directive européenne a rapidement été publiée à la suite de cette consultation.

Quand la mesure doit-elle s’appliquer ?

Le projet de directive présenté en septembre 2018 indiquait qu’« à partir du 1er avril 2019, les Etats membres ne changeront plus leur heure légale » et que chaque Etat devrait avoir notifié son choix « au plus tard le 27 avril 2019, sur la base d’éventuelles consultations et évaluations au niveau national et en concertation avec d’autres Etats membres ».

Repoussé à 2021

Mais entre-temps, des discussions se sont concentrées sur les difficultés techniques de cette mise en œuvre. Les ministres des transports de l’Union européenne se sont retrouvés à la fin d’octobre 2018 à Graz, en Autriche. Le projet a passé l’examen au Parlement européen en mars 2019 et depuis le mois de septembre, le projet suit son cours législatif à Bruxelles. Dans la proposition de directive amendée, les Etats doivent notifier leur décision avant le 1er avril 2020, pour une application à partir du dernier dimanche du mois d’octobre 2021.

Heure d’été ou heure d’hiver, que vont choisir les pays européens ?

C’est la grande difficulté, car les avis sont partagés. La Commission laisse la liberté aux Etats de choisir, mais leur recommande de se concerter, surtout entre pays frontaliers, afin d’éviter un patchwork d’heures différentes.

Selon la consultation européenne, 56 % des citoyens étaient plutôt favorables à l’heure d’été, contre 36 % pour l’heure d’hiver. Certains pays ont déjà indiqué leur préférence : le Portugal, Chypre et la Pologne pour l’heure d’été, la Finlande ou le Danemark pour l’heure d’hiver, a indiqué en septembre la commissaire aux transports, Violeta Bulc. Pour l’Espagne, ce pourrait aussi être l’occasion de changer de fuseau horaire, une revendication ancienne, et de revenir à l’heure de Greenwich, comme le Portugal voisin.

En Irlande, le Brexit complique encore la donne, puisque le Royaume-Uni n’a pas l’intention d’abandonner le changement d’heure, ce qui introduirait des décalages durant une partie de l’année entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.

Que va-t-il se passer en France ?

Lors de la consultation européenne de 2018, l’opinion française était plus favorable que la moyenne à l’abandon du changement d’heure, mais partagée sur le choix final, avec 52 % de partisans de l’heure d’été (soit moins que la moyenne européenne), contre 38 % favorables à l’heure d’hiver et 10 % sans opinion.

Forte indécision sur l’heure à adopter.

La consultation citoyenne lancée en février dernier confirme la volonté des Français de maintenir la même heure toute l’année (à 83,71 %) mais aussi la difficulté de choisir quelle serait la meilleure solution à conserver. Dans le communiqué qui fait le point sur la consultation, l’Assemblée nationale note que 59,17 % des 2,1 millions de répondants sont pour l’heure d’été, mais un gros tiers (36,97 %) préfère l’heure d’hiver.

Organisée par la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, cette consultation n’a qu’une valeur consultative, mais les résultats devraient être pris en compte dans le choix que la France communiquera à la Commission européenne.

26 octobre 2019

Léonard de Vinci

Jusqu'au 24 février 2020 - Le Louvre organise la plus grande exposition jamais organisée autour du maître de la Renaissance, Leonard de Vinci, raconté au travers de plus de 160 oeuvres,  dont 10 peintures, du jamais vu. Sainte Anne, Saint Jean-Baptiste, La Vierge aux rochers, La Belle Ferronnière, la Madone Benois ou la Scapigliata. Des oeuvres inestimables, des dessins de la main du maître, des peintures de ses ateliers, des réflectographies inédites qui passent aux rayons infrarouges les dessous de ses tableaux iconiques, l’Annonciation, la Cène ou la « Dame à l’hermine ». La Joconde dans une version virtuelle exclusive, l’ « Homme de Vitruve » au rendez-vous, le Salvator Mundi se fait désirer...  Voici un petit aperçu en vidéo.

Musée du Louvre

Exposition Léonard de Vinci

Jusqu'au 24 février 2020

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