Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
11 octobre 2019

Iris Apfel

iris

Photo prise dans une vitrine - rue Mazarine

Publicité
11 octobre 2019

Annas Workshops

annas34

annas38

11 octobre 2019

Vu sur internet

jaime28

jaime68

jaime69

jaime77

11 octobre 2019

Le mot à la mode .... Paradigme

Paradigme 

(bas latin paradigma, du grec paradeigma, modèle)

 DÉFINITIONS

En grammaire traditionnelle, ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle. (C'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe.)

En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent commuter dans un contexte donné.

En doctrine économique, choix de problèmes à étudier et des techniques propres à leur étude.

Un paradigme est — en épistémologie et dans les sciences humaines et sociales – une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent du monde qui repose sur un fondement défini (matrice disciplinaire, modèle théorique, courant de pensée). Les paradigmes sont, selon le philosophe des sciences Thomas Samuel Kuhn des « découvertes scientifiques universellement reconnues qui, pour un temps, fournissent à un groupe de chercheurs des problèmes types et des solutions ». Un paradigme peut être infléchi ou totalement remis en cause s'il remplit un certain nombre de conditions expérimentales ou d'insertion dans un nouveau paradigme. Les révolutions scientifiques entraînent des changements de paradigme qui exigent du temps pour pénétrer la communauté scientifique, car le nouveau modèle proposé doit vaincre les obstacles épistémologiques et être assez robuste pour remettre en cause le précédent. La « vérité scientifique » à un instant donné ne peut représenter qu'un consensus temporaire au sein de cette communauté, les paradigmes étant fluctuants, en particulier dans les sciences humaines et sociales, notamment économiques (Kuhn 1962, p. 172).

Le paradigme peut être explicite lorsqu'un philosophe, un chercheur — ou un idéologue — décrit, analyse son sujet selon un schéma de pensée, une vision du monde clairement définis. Les collectivités humaines sont régies par des pratiques, des croyances partagées. Il appartient aux sciences humaines de décrypter, de mettre au jour ces paradigmes implicites. Les paradigmes tendent également à différer selon les groupes sociaux et à changer dans le temps avec l'évolution des connaissances (cas notamment des paradigmes en sciences).

Paradigme est à l'origine un terme technique de la grammaire désignant l'ensemble des formes que peut prendre un mot.

10 octobre 2019

Jacques Chirac.... Cool !

IMG_1855

Publicité
10 octobre 2019

Dans le métro...

metro23

10 octobre 2019

Griveaux et Villani, les frères ennemis en pleine bataille à Paris

municipakl

Par Denis Cosnard

Pour l’emporter, chacun des deux rivaux macronistes tente d’obtenir le ralliement de Pierre-Yves Bournazel et le soutien du MoDem.

Drôle de coïncidence. Samedi 12 octobre, Benjamin Griveaux et Cédric Villani réunissent l’un comme l’autre leurs troupes pour les galvaniser et les lancer à l’assaut de Paris, à cinq mois des municipales. Et surprise, les frères ennemis du macronisme ont choisi pour l’occasion deux lieux distants d’à peine 300 mètres, au bord du canal Saint-Martin, un quartier branché du nord-est parisien. Comme des jumeaux jamais loin l’un de l’autre.

Les angles d’attaque des deux candidats en compétition semblent néanmoins diamétralement opposés. Samedi, Benjamin Griveaux a donné rendez-vous aux 240 « relais de quartier » de La République en marche (LRM). Un pour chacun des micro-quartiers identifiés par Mounir Mahjoubi, l’ex-concurrent de Griveaux devenu son allié dans la course à l’Hôtel de ville. « C’est à cette échelle-là que demain, nous pourrons agir pour améliorer la propreté, la sécurité ou renforcer la solidarité, en redonnant du pouvoir aux maires d’arrondissement », affirme Mounir Mahjoubi.

Dès à présent, c’est à ce niveau-là que les militants du parti présidentiel sont incités à mener campagne. Avec l’aide d’un site internet lancé jeudi et d’une appli spécifique (Quorum), ils vont tenter de recruter de nouveaux partisans, et d’établir un diagnostic ultra-local : quels sont les lieux de deal, les coins de rue à mieux nettoyer, etc. ?

Cédric Villani a au contraire choisi de voir « Paris en grand ». Après avoir sondé les maires de communes voisines, il veut débattre samedi de l’extension de la ville avec des experts et 350 militants, tester sur eux ses propositions. A ses yeux, Paris intra muros n’est plus l’échelon pertinent pour traiter les problèmes des transports ou de la pollution. Comme en 1860, « Paris a vocation à s’agrandir encore, en intégrant des communes limitrophes en tant que nouveaux arrondissements », déclarait-il dès avril. Aujourd’hui, il souhaite ainsi « renouer avec la grande histoire de Paris ».

Deux salles, deux ambiances, deux visions des priorités pour la capitale. Il va falloir s’y habituer : entre les deux députés LRM qui briguent le fauteuil d’Anne Hidalgo, la confrontation est partie pour durer. Sans doute jusqu’au premier tour des municipales, le 15 mars 2020. Voire jusqu’au deuxième, où les triangulaires et les quadrangulaires sont autorisées.

Curieuse cohabitation

Curieuse cohabitation entre figures du même parti. Globalement, les deux hommes se réclament de valeurs identiques (progressisme, lutte contre la pollution…), même si Cédric Villani est un peu plus marqué à gauche que Benjamin Griveaux. L’un joue à fond la carte du scientifique de haut vol, capable de moderniser la ville avec des solutions innovantes, prêt à choisir certains de ses colistiers par tirage au sort. L’autre se veut pragmatique, terre à terre, mais connaissant à fond ses dossiers.

En public, ils se refusent à dire du mal l’un de l’autre, d’autant que leur idole commune, Emmanuel Macron, a fait de la « bienveillance » une valeur clé. Derrière, leurs équipes se lâchent. « Villani n’a pas de programme, pas d’idée, il serait temps qu’on puisse saisir le sens de sa démarche », tacle un proche de Benjamin Griveaux. « Son équipe est composée de beaucoup d’ex-socialistes et de militants frustrés de ne pas avoir eu le poste qu’ils visaient », ajoute un autre. Et quand le candidat officiel de LRM préconise de mieux réguler les trottinettes, le porte-parole de Villani le corrige illico : « La première mesure à prendre sur l’écologie n’est certainement pas de réduire les mobilités douces ».

Après l’investiture accordée à son poulain Benjamin Griveaux, Emmanuel Macron a bien tenté de dissuader Cédric Villani d’entrer en dissidence. Peine perdue. Le candidat malheureux des primaires est désormais parti sous sa propre bannière. Sans le soutien d’un appareil partisan, il s’est doté d’une équipe de campagne, d’un siège prêté par un généreux bienfaiteur sur l’île de la Cité, de relais dans tous les arrondissements – le dernier comité local, celui du 8e, vient d’être constitué. « Cédric continue à organiser des dîners pour lever des fonds, et l’argent rentre », ajoute son directeur de campagne, Baptiste Fournier.

Un temps, les hiérarques de LRM ont espéré que Cédric Villani finirait par rentrer dans le rang. Benjamin Griveaux lui a tendu la main, ouvert les bras. Aujourd’hui, il n’y croit plus. Les sondages de septembre, attribuant à Villani 15 % des intentions de vote et le plaçant en troisième position derrière la maire socialiste sortante et le candidat officiel de LRM, ne peuvent qu’inciter le mathématicien à poursuivre l’aventure. De même que l’absence de sanction du parti. Et chaque jour qui passe rend plus chimérique le parachutage d’un « troisième homme » qui amènerait les deux adversaires macronistes à s’effacer. D’autant que le premier ministre Edouard Philippe a refusé d’endosser ce rôle.

Guerre de positions

Dans les deux camps, chacun espère sans y croire que le candidat adverse chutera dans les sondages, et se retirera. Pour l’heure, les partisans de Benjamin Griveaux observent avec plaisir les débuts de campagne un peu chaotiques de Villani, les yeux parfois hagards, incapable de formuler un discours clair sur le logement, évoquant les « Guignols de l’info » pour célébrer la mémoire de Jacques Chirac. « Son équipe le surprotège, ils ont peur de ce qu’il peut lâcher en public », cingle un proche de Griveaux. L’ancien porte-parole du gouvernement n’est pas à l’abri des dérapages pour autant. Et il sait qu’il pâtit d’une image difficile à corriger d’homme arrogant, parfois violent : celui qui, en privé, traite ses concurrents d’« abrutis », de « fils de pute », etc.

Dans cette guerre de positions, qui prendra l’ascendant sur l’autre ? Peut-être celui qui suscitera des ralliements. C’est l’enjeu des semaines à venir. Les deux macronistes mènent actuellement une intense campagne de séduction auprès du MoDem. Le mouvement de François Bayrou n’a pas encore fait son choix pour Paris. « On finalise d’abord notre projet, on discutera ensuite », indique Maud Gatel, la présidente du parti dans la capitale. « Le Modem fait partie de la majorité présidentielle et souhaite l’alternance à Paris, il a donc vocation à rejoindre Benjamin Griveaux, veut croire un de ses soutiens, le sénateur LRM Julien Bargeton. C’est le candidat le plus sérieux pour battre Anne Hidalgo. »

Pierre-Yves Bournazel a droit lui aussi à une double danse du ventre. Depuis plusieurs mois, ce député juppéiste rallié à Macron avance sous ses propres couleurs. Rêvant de devenir maire de Paris, il fait équipe avec plusieurs élus de droite qui ne se reconnaissent plus dans Les Républicains, comme le maire du 15e Philippe Goujon. Mais les sondages n’accordent pour l’heure à ce troisième candidat macroniste que 5 % à 6 % des intentions de vote.

Si la courbe ne se redresse pas, il pourrait renoncer. Sans précipitation. « Pour se retirer, il faut être certain de ne plus être une solution », confie-t-il. Nul ne sait s’il rejoindrait alors Cédric Villani ou Benjamin Griveaux. Les deux ne cessent de lui faire passer des mots doux, et semblent prêts à lui laisser la tête de liste dans son fief, le 18e. Lui qui se voyait comme l’homme capable de gagner Paris en réconciliant centre droit et centre gauche pourrait, à défaut, jouer les faiseurs de roi.

10 octobre 2019

Synthèse - Eoliennes : la filière française prend son envol

Par Nabil Wakim

Malgré une part encore marginale dans la production d’électricité en France, l’éolien connaît une croissance continue. Et emploie désormais plus de 18 000 personnes.

La France est-elle en train de devenir un leader de l’éolien ? Alors que le secteur marque le pas en Allemagne, pays pionnier en Europe dans le domaine, pas moins de 1 552 mégawatts ont été raccordés au réseau dans l’Hexagone en 2018, selon les chiffres de France énergie éolienne (FEE), l’association de la filière, présentés mardi 8 octobre. C’est un peu moins qu’en 2017, année historique, mais c’est en phase avec les objectifs fixés par la France.

La prochaine marche sera un peu plus haute. Dans la feuille de route énergétique pour les dix prochaines années, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le gouvernement vise 2 000 mégawatts installés chaque année. L’objectif : atteindre 35 000 mégawatts en 2028, et ainsi permettre à la France d’avoir plus de 40 % de son électricité issue d’énergies renouvelables, contre 23 % aujourd’hui.

« C’est une année charnière », explique Pauline Le Bertre déléguée générale de FEE. « On est sur une courbe de progression qui est plutôt stable, mais il va falloir accélérer dans les années à venir pour atteindre les objectifs. »

Des perspectives reluisantes

La filière a de quoi se réjouir de la feuille de route de la France en la matière : le pays a souvent été vu comme retardataire dans le développement de l’éolien, notamment à cause de la présence ultramajoritaire du nucléaire dans le mix électrique du pays. De fait, la production éolienne reste marginale (un peu plus de 5 % de l’électricité produite en 2018, et 6 % au premier semestre 2019).

Ce développement est porté par une forte baisse des coûts, qui permet aux nouveaux parcs d’être moins gourmands en argent public. Ce qui n’est pas le cas des capacités installées ces dernières années, qui bénéficient d’un soutien de l’Etat sur vingt ans, par le biais de tarifs de rachat garantis, qui a fait gonfler les factures d’électricité des Français.

La France compte désormais 1 380 parcs éoliens, qui rassemblent 7 950 éoliennes. Les deux régions les plus concernées sont les Hauts-de-France (315 parcs) et le Grand-Est (259) : elles représentent, à elles deux, plus de la moitié de la puissance raccordée. L’an dernier, les Hauts-de-France ont d’ailleurs été la région qui a raccordé le plus de nouveaux parcs au réseau. A l’inverse, aucune nouvelle installation n’a eu lieu en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Corse et en Ile-de-France.

Dominé par Engie (ex-GDF Suez) et EDF Renouvelables, et malgré une concentration importante ces dernières années, le marché reste relativement ouvert. On trouve ainsi le développeur canadien Boralex, le Français Energie Team ou le Britannique RES.

Alors que l’Allemagne et le Royaume-Uni connaissent un ralentissement dans leur rythme d’installation de parcs, la France, elle, se montre l’une des plus ambitieuses en la matière, note, mardi, dans son rapport annuel, WindEurope, l’organisation qui rassemble les professionnels du secteur sur le continent.

Des emplois en forte progression

On compte désormais plus de 18 000 emplois directs et indirects dans la filière, soit une progression de 6 % par rapport à 2017 et de plus de 14 % depuis 2016. Ils se trouvent dans plus d’un millier d’entreprises et recouvrent des réalités très différentes. C’est logiquement dans le secteur du développement de nouveaux parcs que se trouve la plus forte croissance de l’emploi – les entreprises peinant parfois à trouver les profils adaptés.

« Les dossiers d’instruction sont de plus en plus importants. Compte tenu du niveau d’exigence pour être exemplaire sur le plan environnemental, les besoins en termes d’études sont plus nombreux », explique Pauline Le Bertre. Le secteur de la maintenance est, lui aussi, en pleine expansion, l’installation continue de nouveaux parcs demandant plus d’interventions.

L’éolien est désormais l’énergie renouvelable qui emploie le plus de salariés, devant l’hydraulique, la biomasse et le solaire. Selon France énergie éolienne, « 1,2 emploi est généré par chaque mégawatt installé et raccordé au réseau ». La filière espère ainsi créer près de 40 000 nouveaux postes d’ici à 2030.

Toutefois, le secteur comporte relativement peu d’emplois industriels, dans la mesure où une grande partie des composants de l’éolien terrestre sont importés. Les principaux installateurs en France sont, de très loin, le danois Vestas et l’Allemand Enercon.

La bataille de l’acceptabilité

L’obstacle majeur au développement de l’éolien en France reste la question de son acceptabilité par la population. Soutenues dans les enquêtes d’opinion – plusieurs sondages montrent que plus de 70 % des Français ont une bonne image de cette énergie –, les éoliennes font face à une farouche coalition d’opposants, un assemblage hétéroclite qui rassemble associations de riverains ou de chasseurs, écologistes, élus de droite ou mouvements d’extrême droite.

Cette opposition, incarnée, notamment, par la Fédération environnement durable (FED), parvient à déposer des recours juridiques contre la quasi-totalité des projets. La FED mène campagne contre un « programme inutile et dévastateur », qui génère « des nuisances et le massacre des paysages de la France ».

Une opposition qui ralentit la croissance de l’éolien : le développement d’un parc prend en moyenne sept ans, contre deux fois moins ailleurs en Europe. Pauline Le Bertre estime que « 95 % des recours sont rejetés ou qualifiés d’abusifs ».

Les anti-éolien ont récemment reçu le soutien de plusieurs élus de droite, tels le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ou celui de l’Association des départements de France (ADF), l’ancien ministre Dominique Bussereau. La présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, demande aussi la mise en place d’un « moratoire » au niveau national.

Un groupe de travail animé par l’ex-LR Sébastien Lecornu, lorsqu’il était secrétaire d’Etat de Nicolas Hulot, a mis en place, depuis 2018, un certain nombre de mesures qui visent à la fois à réduire la portée des recours – en faisant instruire les dossiers directement en cour d’appel – tout en cherchant des moyens d’augmenter l’acceptabilité sociale de l’éolien, notamment en augmentant les revenus fiscaux des mairies concernées.

10 octobre 2019

Miss Tic

misstic66

9 octobre 2019

Clic Clac - j'adore cette photo

00025680

Publicité
Publicité