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Jours tranquilles à Paris
19 janvier 2016

Exposition Louis Vuitton au Grand Palais

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18 janvier 2016

Helmut Newton - Berlin

18 janvier 2016

Vernissage : save the date - Concorde Art Gallery

18 janvier 2016

OLIVIERO TOSCANI

OLIVIERO TOSCANI

EXPOSITION

Du 20 janvier au 1er avril

La Hune est fière de présenter l’exposition monographique du talentueux Oliviero Toscani, photographe italien à la créativité exaltée. En osant briser les codes, celui-ci a produit de véritables icônes devenues sa marque de fabrique.

La Hune propose à son public de découvrir la série des Minis Toscani, qui retrace à partir de cent photographies petit format le travail de l’artiste depuis les années 1960 jusqu’à aujourd’hui.

S’affranchissant du consensus, de la bien-pensance et de l’imitation stériles, Oliviero Toscani est un véritable créateur d’images, réalisant une multitude de « prises de vues » de notre quotidien. Il offre ainsi à son public des photographies à l’écriture si particulière qu’elles remettent en question des stéréotypes bien ancrés.

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Oliviero Toscani s’empare à nouveau de la thématique du couple. Le photographe un brin provocateur présente son nouveau projet artistique, développé en association avec YellowKorner : une séance photo inédite et exclusive célébrant le mariage. Toutes les formes de mariage !

L’idée : révéler les antagonismes, opposer les contraires, ou s’afficher complémentaires ! Les 18 et 19 mars 2016, personnalités et anonymes sont ainsi invités à venir s’unir sous l’objectif de l’artiste au sein de la nouvelle librairie- galerie La Hune ; amis, amants, ou frères ennemis pourront sceller leur union par un cliché unique.

15 portraits seront réalisés sur les deux jours par Oliviero Toscani. Une équipe de coi eurs, maquilleurs, stylistes, sera à la disposition des participants, chacun pouvant choisir de se « marier » en hippie, yuppie eighties ou en robe et chignon banane des fifties !

En amont de ces deux jours de shooting ouverts au grand public, acteurs, musiciens, sportifs, politiciens, personnalités religieuses, etc… sont invités à se faire photographier par Oliviero Toscani lors d’un shooting privé organisé en studio à Paris.

« Ce mariage est un reportage sur la culture, l’actualité, les sujets de société » explique Oliviero Toscani. Le photographe envisage d’aborder tous les thèmes à travers ses portraits de couples : la politique, le sport, la musique, la mode, le cinéma, l’économie, l’Europe, la religion, etc…

Une démarche en accord avec la philosophie de la Hune, espace entièrement dédié à la photographie, qui se veut un lieu unique de rencontre entre le public et les artistes, « un lieu socio-politique », comme le décrit son nouveau directeur, Alexandre de Metz, co-fondateur de YellowKorner.

Une exposition présentant tous les portraits se tiendra peu de temps après le shooting. Les photos seront également rassemblées dans un portfolio publié en exclusivité par les magazines Paris Match et Elle.

17 janvier 2016

Exposition à la Concorde Art Gallery - actuellement

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Thomas Baudel

Illustrateur

Dans une veine de graphisme très proche du cartoon, Thomas Baudel, graphiste multi-facettes, basé à Paris, appuie son style de toute l’étendue de l’iconographie sexy du rock n’ roll, tout en maniant l’humour et l’auto dérision comme garde fou à la prise de tête. Illustrateur guidé par la fascination des courbes féminines, Thomas B. quitte les chemins de l'illustration vectorielle traditionnelle et ajoute une haute dose d'attitude rock and roll. Ses sujets favoris sont «Les Filles se lâchent», des portraits intimes de personnages bruts mais finalement drôles et séduisants. En tant que expressionniste punk rock du 21ème siècle, Ses portraits vectoriels de Lolitas, uniquement vêtues de sous-vêtements (et parfois d'un t-shirt de groupe emblématique) sont des images des sous-cultures d'aujourd'hui. Thomas B. raconte d'une façon très personnelle, la génération d'aujourd'hui, et son penchant pour la rébellion. Il prend ses photos afin de capturer les expressions et les poses pour tout redessiner dans un style vectoriel qui lui est propre : pop et narratif. Les œuvres d'art vectoriel de l'illustrateur français Thomas B. sont de puissants hymnes de la rébellion de la jeunesse. Un hommage aux beautés punk rock, princesses goth, filles émo auto-destructives, fêtardes invétérées et autres femmes sauvages et sexy, adoratrices du dieu "Rock N' Roll", qu'il expose ou publie régulièrement.

Reportage photographique : Jacques Snap

Concorde Art Gallery : http://www.concorde-art-gallery.com/galerie.html

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17 janvier 2016

Exposition Louis Vuitton au Grand Palais - "Volez, Voguez, Voyagez"

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Reportage photographique : Jacques Snap

17 janvier 2016

Bettina Rheims très bientôt à la MEP

« Un portrait, c’est danser avec un inconnu »

L’interview du samedi. Depuis la fin des années 1970, les photos de Bettina Rheims accrochent le regard. Des corps, des femmes, des portraits… réunis dans un livre et une exposition.

Entretien

À l’abri des regards et des bruits de la ville, dans une arrière-cour du IVe arrondissement de Paris, la photographe Bettina Rheims règle les derniers détails de la grande exposition que va accueillir la Maison européenne de la photographie, pas très loin de son studio. Elle y répond aux interviews, dans un univers de photos, de livres d’art et d’objets exotiques.

Le corps, est-ce un sujet évident de photographie ?

C’est un médium pour parler d’autre chose. Le corps c’est l’enveloppe de la force, de la fragilité, du trouble…

Il sert aussi à provoquer ?

Je parlerais plutôt de trouble, de désir, de plaisir… Dans la société dans laquelle nous vivons, il y a, partout, beaucoup plus de nudité que dans mes photos. Ma provocation est une vieille légende.

Et les femmes, toujours une cause à défendre ?

Elles ont été mon plus grand soutien. Je travaille avec des femmes, le plus souvent pour des femmes. Ensuite, c’est une cause. Encore plus dans d’autres pays. Mais les problèmes ne sont pas réglés chez nous. Regardez les chiffres des femmes battues ! Il faut être extrêmement vigilant.

Votre dernier livre et l’exposition qui arrive retracent quatre décennies. Quel est le fil rouge ?

Le dénominateur commun est le passage. De la vie à la mort avec les animaux empaillés, quand je travaille sur le Christ. C’est aussi le passage du masculin au féminin, du plaisir à la douleur… Mais ce fil n’était pas évident à voir car chacune de mes séries a son propre langage, son écriture, voire sa propre esthétique. Mon deuxième désir avec cette exposition était de me détacher du poids de ces images pour aborder, plus légère, la troisième partie de ma vie.

Dans l’exposition, il y aura beaucoup de grands formats ?

Presque 200. Surtout, je n’avais pas envie qu’on essaie de raconter autre chose avec mes images. Alors, on a tout conçu ici, avec Vanessa Mourot, la directrice du studio. Il y a une scénographie, une dramaturgie, des ruptures, des inédits, du son, une projection d’images… On suit mes deux chemins. Celui des commandes de la publicité, de la mode, pour le cinéma, la musique… Et les séries faites dès qu’on avait un peu de sous de côté. Et parfois dans le travail commercial, une image était sauvée et passait de l’autre côté.

L’instant de la photo est-il toujours le même ?

Pour les commandes, il y a des clients, des directeurs artistiques, des gens qui s’en mêlent… Mais que ce soit avec des sujets célèbres ou anonymes, il faut un temps pour apprivoiser. Tout est préparé comme pour un spectacle, un tableau… et vient le moment où il faut donner un coup de pied dedans. C’est la différence entre une jolie image et une image qui reste, plus complexe, plus trouble. Je ne sais jamais, dix minutes avant, ce que ça va être. C’est comme danser avec un inconnu. On ne s’accorde pas… Petit à petit, on comprend l’autre, je parle, il répond avec son corps, ça s’emboîte. Jusqu’au moment où l’image arrive. Et c’est un miracle.

C’était la même chose avec les détenues de la prison de femmes de Rennes que vous avez photographiées ?

Ah, la prison, c’est une autre histoire… J’avais ça en tête depuis longtemps parce que ça me faisait peur. J’ai toujours pensé que la prison peut arriver à tout le monde, y compris à moi. Il y avait un désir de ne pas trahir ces femmes. Il y avait beaucoup d’attente de leur part. Je travaille depuis toujours autour de la féminité et c’était encore plus prégnant. Comment se réapproprier l’image de soi-même ? Ça va dans le même sens que le travail de tous les accompagnateurs des détenues dans ce système carcéral, par définition dur. Des rencontres formidables, loin des clichés. Des fois, les détenues se sont abandonnées et il y a eu des moments de grâce. J’en montrerai neuf grands tirages, à la MEP. Dont beaucoup ont été prises à Rennes.

Le tirage des photos est-il essentiel ?

Bien sûr. Il n’y en a jamais deux pareils. Et je vis un drame, Choï (qui a aussi tiré les photos d’Helmut Newton) , avec qui je travaillais depuis les années 1980, ne peut plus tirer. J’étais persuadé qu’un jour, nous arrêterions ensemble. C’est le seul à avoir la compréhension de mes images, de ma lumière… Je réapprends à travailler avec d’autres.

Quel souvenir de la photo officielle du Président Chirac ?

J’étais très émue, flattée. C’était courageux après ma série Chambre close (parodiant la pornographie). Et c’était drôle. Je suis arrivée en même temps que la famille Chirac à l’Élysée. J’étais en repérage. On a visité ensemble. J’ai eu envie de photographier le Président dehors, comme un héros de western. On a choisi la couleur de sa chemise et ça a duré 25 minutes. Ensuite, je suis partie en Chine. Quand on me disait « Ça, ce n’est pas possible », la photo du Président m’a servi de visa et même évité d’être expulsée.

Les attentats donnent une responsabilité aux artistes ?

On m’a beaucoup demandé si j’allais me modérer… Il ne faut pas baisser les bras. C’est exactement ça qu’ils ont essayé d’abattre : le plaisir, l’art, la liberté. Je ne connais la guerre qu’à travers les récits de mon père (le commissaire-priseur Maurice Rheims) qui a été résistant, compagnon de la Libération. L’antisémitisme l’aurait bouleversé. L’idée qu’un jour mon petit-fils d’un an et demi se promène dans un monde où il verra « Mort aux juifs » sur un mur, ce n’est pas joyeux.

Recueilli par Gilles KERDREUX.

Exposition. À la Maison européenne de la photographie du 27 janvier au 27 mars. Paris IVe .www.mep-fr.org.

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Les dates-clés :

1962.

Naissance à Neuilly-sur-Seine

1980.

Série sur les stripteaseuses de Pigalle.

1989.

Publication de l’ouvrage Female Trouble.

1990-1992.

Succès planétaire du livre Chambre Close .

2002.

Série sur Shanghaï.

Livre

À l’occasion de l’exposition, Bettina Rheims, chez Taschen, sortira en édition grand public à 59,99 €. Autrement, c’est un ouvrage de luxe en deux éditions limitées, l’une à 500 €, l’autre à 1 250 €. taschen.com.

Son rapport à l’Ouest

Ma famille avait une propriété près de Pont-l’Évêque (Calvados). J’y ai appris à faire du vélo, à traire les vaches. Je ne pensais jamais y retourner. J’aime la Méditerranée, le soleil, la mer chaude… Puis, en rentrant d’un an de travail sur Shanghai, avec l’homme de ma vie, nous avions envie d’une maison où se retrouver. On est allé derrière Trouville et Honfleur. Je n’étais pas emballée, la pluie… Finalement, je suis très heureuse. Il y a les plus beaux couchers de soleil du monde. Je ne nage pas dans la mer. Mais je marche en forêt, je lis, je cuisine…

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16 janvier 2016

Exposition Louis Vuitton au Grand Palais - Vu aujourd'hui

16 janvier 2016

AI WEIWEI au Bon Marché

Le célèbre artiste chinois de la scène artistique contemporaine expose pour la première dans un centre commercial des œuvres évoquant la thématique de l’enfance.

Après avoir été détenu 81 jours en Chine, officiellement pour « évasion fiscale » mais officieusement pour ses prises de position contre le gouvernement chinois, Ai Weiwei était en liberté conditionnelle depuis quatre ans. Désormais autorisé à quitter son pays d’origine, beaucoup d’expositions à travers le monde lui sont consacrées : la rétrospective de la Royal Academy of Arts, un solo show à l’Helsinki Art Museum et une exposition face à Andy Warhol à la National Gallery de Melbourne.

Paris se joint à cette série d’expositions pour révéler le talent de cet artiste pluridisciplinaire (sculpteur, performeur, photographe, architecte), connu pour ses photos « doigt d’honneur » face aux grands monuments internationaux.

Et c’est étonnement au Bon Marché qu’Ai Weiwei a choisi d’exposer une série d’œuvres intitulée « Er Xi » (« Air de jeux ») qui se tiendra dans l’espace commercial du 16 janvier au 20 février 2016.

Structures en bambou, dragons en trois dimensions ou cerfs-volants viendront habiller le Bon Marché.  Ai Weiwei s'est inspiré du « Shanhajing », le livre des Monts et des Mers : des légendes épiques de l'Antiquité Chinoise racontées aux enfants depuis plus de 2 000 ans. Une trentaine de créatures mythologiques inspirées des cerfs-volants traditionnels sont ainsi exposées, soit en suspension et sous les verrières, soit dans l'espace d'exposition au rez-de-chaussée. En extérieur, les vitrines s'habilleront également des illustrations de l'artiste.

« Je voulais repousser les limites de ce médium qui est très populaire en Chine. Je me suis adressé au meilleur fabricant de cerfs-volants chinois, Monsieur Wong Yong Xun, dans la province de Shandong. Ces personnages sont des prouesses techniques », a expliqué l’artiste.

Une démarche qui permet une réinterprétation contemporaine de la culture chinoise dans un lieu atypique.

 « Exposer au Bon Marché, c'est utiliser un nouveau médium, un grand magasin, pour rencontrer un nouveau public, aussi large que celui d'un musée, mais qui, en principe, ne vient pas pour voir de l'art », a souligné Ai Weiwei. « Cette expérience me permet de concevoir une exposition d'une autre manière, avec des contraintes différentes de celles d'un musée ou d'une galerie. »

«Er Xi» («Air de jeux») d’Ai Weixei, une exposition à découvrir au Bon Marché Rive Gauche, 24 Rue de Sèvres dans le 7ème arrondissement de Paris.

16 janvier 2016

PHOTOGRAPHIE. Les femmes photographes sortent de l’ombre au Musée d’Orsay et à l’Orangerie

Le Musée d’Orsay et celui de l’Orangerie revisitent l’histoire de l’art, en sortant de l’ombre les femmes photographes de 1839 à 1945. Une double expo militante, qui met en avant des artistes connues et méconnues dont l’importance de l’œuvre fut souvent minorée par rapport à celle des hommes. Au-delà, l’exposition de l’Orangerie, qui s’arrête à 1918, et qui est la plus intéressante, montre comment la photographie a illustré la conquête d’autonomie des femmes, et a accompagné leur combat : portraits de suffragettes, mise en scène de la « new woman »… Les femmes se sont servies de la photographie pour acquérir une indépendance financière, mais aussi pour s’interroger, en images, sur leur statut social et leur identité. Claire Guillot

« Qui a peur des femmes photographes ? » Musée d’Orsay. 1, rue de la Légion-d’Honneur, Paris 7e. Du mardi au dimanche, 12 et 9 €. Musée de l’Orangerie, place de la Concorde, Paris-1er. Du mardi au dimanche, 9 € et 6,50 €. Billet jumelé 14 €. Jusqu’au 24 janvier.

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