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Jours tranquilles à Paris
7 septembre 2014

Valérie Jouve au MAC VAL

Communiqué de presse

Valérie Jouve

Cinq femmes du pays de la lune

Exposition avec quatre femmes de Jéricho

Sous l'intitulé «Cinq femmes du pays de la lune», l'exposition regroupe le travail de fabrique de l'image de cinq femmes, traduisant leur respect mutuel et leur rapport respectif à ce territoire en guise de portrait indirect d'elles-mêmes. Elle réunit plus de quatre cents photographies, un film et plusieurs vidéos, dans un corpus dévoilant une signature collective et un regard singulier, que le sensible infuse en permanence.

Cette exposition fait écho à celle d'Halida Boughriet, autre invitée du MAC/VAL pendant l'été, avec pour dénominateur commun le sujet de la représentation par les médiums photo et vidéo.

Valérie Jouve présente pour la première fois un travail collectif qu'elle mène depuis trois ans à Jéricho avec Rana M.S Abukharabish, Suha Y.M Abusharar, Yasmin M.M. Abu Awad et Jamila I.M Thalja. Cette exposition, présentée dans la grande nef du musée, brosse le portrait d'un territoire au travers des lieux qui sont chers à ces femmes, soit en creux, autant de façon de parler d'elles-mêmes.

De par sa formation d'anthropologue, Valérie Jouve aborde ici, avec ces femmes, le sujet de leur présence au monde, de leur inscription dans le paysage, voire de leur identité, avec justesse et sans point de vue préconçu. Comme dans un journal de bord, Valérie Jouve et ses quatre amies rencontrées à Jéricho se penchent sur le paysage comme on se penche sur un visage.

Titulaire d'une licence en Ethnologie, diplômée de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, Valérie Jouve photographie et expose depuis le milieu des années 90. Son travail est principalement centré sur la question de l'Homme et de sa relation à son espace (les Passants, les Figures, les Personnages, les Arbres, les Façades, les Paysages…).

À partir de 2003, l'image s'anime et Valérie Jouve filme (Grand Littoral, 2004, Le temps travaille et Time is Working Around Rotterdam, 2006, Repérages, 2009). En 2008 l'artiste découvre Israël et les territoires palestiniens, terrain de travail dont Traversée (2012) constitue un portrait, sous forme de road-movie, d'une situation géographique spécifique, entre zone urbaine très dense et zone frontalière quasidésertique, du sud au nord en commençant par Jérusalem.

En 2011, elle loue une maison à Jéricho, une ville de Cisjordanie située sur la rive ouest du Jourdain qu'elle rêve d'habiter. Elle est la première ville des futurs territoires palestiniens autonomes, passés sous l'administration de l'Autorité palestinienne en 1994. Après une période de réoccupation israélienne pendant la seconde Intifada, Jéricho a été rendue à l'Autorité palestinienne en 2005. De ce territoire paradoxal naît le projet de Valérie Jouve: un travail artistique collectif avec quatre femmes palestiniennes. Ces dernières ont décidé d'explorer, par l'image, le concept de territoire comme autoportrait (de Jéricho à la Mer Morte) à travers leur propre relation à cet espace. La notion de l'occupation du territoire dans leur projet a tout de suite été discutée et le collectif a estimé que cela n'avait rien à voir avec la Palestine, c'est un vocabulaire israélien, «car c'est ainsi que se construira un État palestinien» (dans «Valérie Jouve poursuit ses repérages», Le quotidien de l'Art, numéro 538, février 2014). Le géographe Claude Raffestin différentie Paysage et Territoire ainsi: tandis que le paysage est la structure de surface, le territoire est la structure profonde.

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Rappel : Le MACVAL est gratuit aujourd'hui car premier dimanche du mois - http://www.macval.fr/francais/ -

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6 septembre 2014

Niki de Saint Phalle au Grand Palais (bientôt)

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6 septembre 2014

L'exposition « Merci ! 100 photos pour un Centenaire » sur les Champs Elysées

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4 septembre 2014

Dubuffet l’insoumis exposé à Landerneau (Rappel)

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3 septembre 2014

Exposition : Libération de Paris - actuellement à l'Hôtel de Ville (gratuit)

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3 septembre 2014

Save the date : GILBERT & GEORGE (à la Galerie Thaddaeus Ropac - Pantin)

GILBERT & GEORGE - SCAPEGOAT. BOUC ÉMISSAIRE. SÜNDENBOCK. - PICTURES FOR PARIS

7 SEPTEMBRE / SEPTEMBER — 15 NOVEMBRE / NOVEMBER 2014

Vernissage en présence des artistes le dimanche 7 septembre 2014 de 14h à 18h

Dédicaces du catalogue et des affiches de l'exposition.

La Galerie Thaddaeus Ropac a le plaisir d’annoncer la prochaine exposition de Gilbert & George dans son espace de Paris-Pantin.

Depuis des dizaines d’années, Gilbert & George observent l’évolution de leur quartier dans l’East London et de notre monde moderne, illustrant les perpétuels changements de la vie urbaine. Dans leur nouvelle série de tableaux, les personnages deviennent autant de “sculptures vivantes”, à l’instar des artistes eux-mêmes, alliant l’art et les thématiques sociétales, non sans évoquer au passage un univers d’émotions intenses.

Ces nouvelles œuvres, créées en 2013, explorent l’environnement sociologique de Gilbert & George en révélant les tensions engendrées par la coexistence de multiples strates de populations. On y rencontre des jeunes de toutes origines ethniques et sociales, des musulmanes voilées et bien sûr Gilbert & George tantôt masqués, tantôt cachés derrière une pluie de cartouches de gaz comprimé, revêtant des apparences diverses et parfois à moitié effacés. Comme toujours, ils abordent de front leurs sujets – la mort, l’espoir, la vie, la peur, le sexe, l’argent, la race et la religion – pour nous offrir leur vision attachante du monde urbain moderne.

L’exposition, spécialement conçue pour l’espace de la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin, y crée un environnement extraordinaire avant d’être présentée dans plusieurs musées. Le romancier et essayiste Michael Bracewell a rédigé le texte du catalogue publié à cette occasion.

Poursuivez la discussion sur les réseaux sociaux avec le hashtag #GilbertandGeorge

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Communiqué de presse

Vernissage en présence des artistes le dimanche 7 septembre de 14h à 18h

La Galerie Thaddaeus Ropac a le plaisir d’annoncer la prochaine exposition de Gilbert & George, SCAPEGOAT. BOUC ÉMISSAIRE. SÜNDENBOCK. PICTURES FOR PARIS, dans son espace de Paris-Pantin.

Depuis des dizaines d’années, Gilbert & George observent l’évolution de leur quartier dans l’East London et de notre monde moderne, illustrant les perpétuels changements de la vie urbaine. Dans leur nouvelle série de tableaux, les personnages deviennent autant de “sculptures vivantes”, à l’instar des artistes eux-mêmes, alliant l’art et les thématiques sociétales, non sans évoquer au passage un univers d’émotions intenses.

Ces nouvelles œuvres, créées en 2013, explorent l’environnement sociologique de Gilbert & George en révélant les tensions engendrées par la coexistence de multiples strates de populations. On y rencontre des jeunes de toutes origines ethniques et sociales, des musulmanes voilées et bien sûr Gilbert & George tantôt masqués, tantôt cachés derrière une pluie de cartouches de gaz comprimé, revêtant des apparences diverses et parfois à moitié effacés. Comme toujours, ils abordent de front leurs sujets – la mort, l’espoir, la vie, la peur, le sexe, l’argent, la race et la religion – pour nous offrir leur vision attachante du monde urbain moderne.

L’exposition, spécialement conçue pour l’espace de la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin, y crée un environnement extraordinaire avant d’être présentée dans plusieurs musées. Le romancier et essayiste Michael Bracewell a rédigé le texte du catalogue publié à cette occasion.

Gilbert, né dans les Dolomites italiennes en 1943, et George, né dans le Devon anglais en 1942, chacun étudiant en art, se rencontrent en 1967 à la St Martin’s School of Art de Londres (actuel Central Saint Martins College of Art and Design). Ils présentent leur première œuvre commune à l’exposition de fin d’année, le “Snow Show”, sans se préoccuper des critères formalistes enseignés à l’école. En 1969, ils réalisent leurs premières “sculptures chantantes et vivantes”, se faisant à la fois sujets et objets de leurs œuvres dans une parfaite fusion de leur art et de leur vie quotidienne. Gilbert & George commencent alors à se produire en “statues vivantes” dans les musées et les galeries. Une représentation datant de 1970 est restée célèbre, les artistes ont ainsi chanté et dansé pendant des heures sur la chanson de Flanagan & Allen Underneath the Arches. Leurs premiers assemblages de photographies en damiers datent de 1971. Ce sera désormais leur marque de fabrique. En 1980, leur iconographie devient plus complexe et contient une infinité de sens qui va du symbolique, de l’allégorique, de l’érotisme le plus débridé, au religieux, au politique, à l’intime.

Gilbert & George ne font qu’un seul et même artiste depuis plus de quarante ans et ont réalisé plus de deux mille œuvres.

En 1980, le Stedelijk Van Abbemuseum d’Eindhoven a réuni un vaste panorama de leurs tableaux, couvrant la période 1971-1980. En 1985, une exposition retrospective a eu lieu au Guggenheim Museum, NY. Entre 1990 et 1993, Gilbert & George ont eu une exposition, en Chine et à Moscou, qui a marqué un tournant dans leur travail.  En 1997, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris leur a consacré une grande rétrospective. En 2005, Gilbert & George ont représenté le Royaume-Uni à la Biennale de Venise. La Tate Modern de Londres a organisé en 2007 une rétrospective, qui a voyagé à Munich, à Turin puis aux États-Unis. Ils ont reçu de nombreux prix et ont également été nommés Professeurs Honoraires de Philosophie par la London Metropolitan University. Le Nouveau musée national de Monaco présente, jusqu’au 2 novembre 2014, une grande exposition Gilbert & George sur les trois étages de la Villa Paloma.

GALERIE THADDAEUS ROPAC - 69, AVENUE DU GÉNÈRAL LECLERC FR-93500 PANTIN

HORAIRES D'OUVERTURE

MARDI-SAMEDI, 10H À 19H

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2 septembre 2014

Centenaire de 1914 - Exposition Gare de l'Est (save the date...)

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2 septembre 2014

Les portraits de Français de Denis Rouvre

« Je est un autre », écrivait, en 1871, Arthur Rimbaud pour signifier qu’il se découvrait lui-même avec étonnement. Ce que le philosophe français Paul Ricœur développera en 1990 dans un livre intitulé Soi-même comme un autre. C’est cette altérité dans l’identité que le photographe Denis Rouvre est allé rechercher et interroger et qu’il présente dans le cadre des Rencontres photographiques d’Arles. Pendant deux ans, il a parcouru la France, rencontré des centaines d’hommes et de femmes pour leur demander : « Qu’est-ce qu’être Français ? », tout en les faisant poser.

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Voir mes précédents billets sur Denis Rouvre : 12/12/2013, 16/11/2013, 07/11/2013, 06/11/2013, 13/10/2013, 11/11/2012, 23/10/2012, 01/02/2012, 28/01/2012, 12/01/2012, 22/05/2011, 06/11/2010.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

2 septembre 2014

Exposition Martial Raysse jusqu'au 22/09 au Centre Pompidou

Toute la richesse et la variété de l’œuvre de Martial Raysse, artiste visionnaire qui mêlait la dérision du pop art aux expérimentations des Nouveaux Réalistes. L’exposition met en valeur, dans un parcours très complet, la trajectoire fascinante et singulière de cet artiste majeur.

Depuis ses premières créations des années pop à celles d’aujourd’hui, Martial Raysse a multiplié les innovations, notamment grâce à une utilisation tout à fait inédite des néons et du film. Un art résolument en rupture et en retrait du monde de l’art et des courants dominants. Car ce qui le préoccupe, c’est moins la beauté que ses artifices : houppettes, fleurs, paillettes qui donnent du piquant aux visages fardés.

Plus encore, ce sont des rencontres avec la vie qu’il a recherchés tout au long de sa carrière artistique, en multipliant les matériaux, les formes et les techniques.  « J’ai traqué la vie dans la couleur par les plastiques, les fluorescences, le néon, les lumières artificielles et maintenant les rapports faux, la dysharmonie, les tableaux avec erreurs, mal faits, ratés, affreux, le mauvais goût, l’horrible, enfin et surtout ce qui est artificiel », écrira-t-il

Avec plus de deux cents œuvres – peintures, sculptures, films, photographies et dessins –, l’exposition propose pour la première fois au public une traversée de cinquante ans de création. En points d’orgue, l’exposition reconstitue les grands « environnements » que l’artiste réalise au cours de sa carrière.

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1 septembre 2014

Moi à l'exposition pour le centenaire de la Première Guerre Mondiale sur les Champs Elysées

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