Primaire à droite
Primaire à droite: 2e débat télévisé entre les sept candidats qui s'annonce tendu https://t.co/Rba3JeIdMU
— France-Soir (@france_soir) 3 novembre 2016
Théâtre de l'Atelier
"L'EVEIL DU CHAMEAU" : "Une comédie flirtant allègrement entre légèreté taquine et tension déconcertante... "
— Théâtre de L'Atelier (@Th_Atelier) 27 octobre 2016
CHARLIE HEBDO pic.twitter.com/WKQJDfpthI
Lido de Paris
VOGUE - Gigi Hadid
"LOVE" film de Gaspar Noé - vu aujourd'hui
SYNOPSIS ET DÉTAILS
Interdit aux moins de 18 ans
Ce film est présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2015.
Un 1er janvier au matin, le téléphone sonne. Murphy, 25 ans, se réveille entouré de sa jeune femme et de son enfant de deux ans. Il écoute son répondeur. Sur le message, la mère d'Electra lui demande, très inquiète, s'il n'a pas eu de nouvelle de sa fille disparue depuis longtemps. Elle craint qu'il lui soit arrivé un accident grave.
Au cours d'une longue journée pluvieuse, Murphy va se retrouver seul dans son appartement à se remémorer sa plus grande histoire d'amour, deux ans avec Electra. Une passion contenant toutes sortes de promesses, de jeux, d'excès et d'erreurs...
Love : découvrez Aomi, l'actrice sublime de Gaspard Noé
A 26 ans, cet ancien mannequin a fait sensation à Cannes pour son rôle dans Love, de Gaspar Noé.
D’OÙ VIENT-ELLE ?
Du mannequinat. Ancienne de l’agence Elite, cette Suisse de 1,79 m s’est illustrée par une publicité pour Lolita Lempika Parfum. C’est dans une soirée que Gaspar Noé l’a remarquée et lui a proposé le rôle d’Electra, dans Love : une longue plongée sans retour dans une sexualité toujours écorchée, parfois hystérique. Le casting a été fixé une semaine avant le tournage. Seul impératif : trouver les bonnes personnes, prêtes à parier sur la possibilité d’un film qui détournerait les armes du porno pour décrire une histoire d’amour fou.
OÙ EST-ELLE ?
A Zurich, où elle vit. Et sur les écrans français à partir du 15 juillet dans Love. Lequel, présenté à Cannes en séance spéciale, a été une des grandes sensations du Festival (2 000 personnes se battant pour entrer lors de la présentation officielle !). Le lendemain, la presse internationale s’étonnait des problèmes de dentition d’Aomi (une incisive de devant tombée depuis le tournage !). Ça n’a pas suffi à masquer l’essentiel : une façon contemporaine de s’affranchir de toute fausse pudeur.
OÙ VA-T-ELLE ?
On la dit discrète depuis Cannes, le temps sans doute d’assumer pleinement un rôle fort qui n’a pu être joué à moitié. "Je n’ai pu le faire que parce que l’équipe, sur le tournage, m’a protégée et donné la force", confiait-elle à Cannes. Souhaitons-lui de ne rien perdre de cette confiance.
Love, de Gaspar Noé (France, 2 h 14).
"La Danseuse" - vu hier soir
Synopsis
Elevée dans le Grand Ouest américain, Marie-Louise Fuller grandit auprès d'un père aimant mais ivrogne et beau parleur. Quand il est tué par des voyous, elle se résout à rejoindre sa mère, devenue membre d'une église rigoriste à New York. La jeune femme, qui se rêve artiste, passe de auditions. C'est le déclic quand elle découvre la beauté des mouvements qu'elle effectue, sur scène, dans une robe trop grande pour elle. Elle monte son premier spectacle avec un nouveau costume qu'elle a dessiné. Elle rencontre Louis, un noble désargenté qui la courtise. Elle lui vole de l'argent et part s'installer à Paris où elle est engagée aux Folies Bergère par le directeur artistique Edouard Marchand...
Critique lors de la sortie en salle le 28/09/2016 (Télérama)
Par Guillemette Odicino
Pour son premier long métrage, Stéphanie Di Giusto vise haut : raconter le destin oublié de Loïe Fuller, la « fée électricité », qui fascina le Tout-Paris de la Belle Epoque avec sa danse — une envolée florale de soies, tendues à bout de bras grâce à des bambous et colorées par des projecteurs. Une chorégraphie aérienne qui rompait son corps et brûlait ses yeux... La réalisatrice, elle aussi, se libère de la pesanteur : son film n'est pas un biopic, mais une recréation très personnelle, nimbée de la lumière somptueuse de Benoît Debie, chef opérateur de Gaspar Noé : elle ose le lyrisme le plus pompier (superbe scène d'entraînement de jeunes danseuses dans un parc digne de Diane chasseresse), invente à Loïe (jouée par Soko) une jeunesse en forme de western, et, plus tard, un partenaire particulier : un dandy éthéré, mélancolique et impuissant, auquel Gaspard Ulliel prête son charme capiteux. Mais, pour Stéphanie Di Giusto, le plus important reste le processus créatif : chaque étape, chaque croquis, chaque métrage de tissu, chaque directive autoritaire de son héroïne donne naissance à un spectacle magique. Chose rare : elle réussit à nous faire partager le choc esthétique ressenti, à l'époque, par le public. C'est Soko elle-même qui tournoie. Soko et sa beauté farouche, sa sensualité athlétique, sa fièvre de tête brûlée : elle a les épaules d'une grande. Mais une femme ne peut fleurir (et flétrir) qu'avec d'autres femmes : Gabrielle (merveilleuse Mélanie Thierry), la fumeuse de cigarillos, qui ouvre à Loïe les portes des Folies-Bergère et ne la quittera plus jamais. Et Isadora Duncan : dès qu'elle apparaît sous les traits idéaux de Lily-Rose Depp, on sait que les jours de gloire de Loïe sont comptés. Loïe qui vénère le Beau au point de s'y consumer... A travers ces deux danseuses, le film illustre une vérité cruelle : en art, que valent le travail et la volonté face à un être touché par la grâce ? — Guillemette Odicino