Centre Wallonie Bruxelles : Cocktails, du 25 au 27 septembre à 20h. Compagnie Thor / Thierry Smits. Cabaret contemporain pour 5 danseurs. Chorégraphie : Thierry Smits.

Attention : ce spectacle est interdit aux moins de 16 ans !

Constellation débridée de courtes pièces, Cocktails se joue des codes et assume les clichés du cabaret pour construire un spectacle subversif et explosif sur notre temps.

Intimistes ou excentriques, poétiques ou déroutants, les tableaux qui composent la soirée s’inspirent des actualités qui ont marqué la mémoire collective ces dernières années et nous emmènent dans un univers décalé.

Transformisme, extravagance, irrévérence ! L’enjeu ici est celui du fantasme et du fantasque - de corps qui s’avancent vers nous comme mensonges, mais que la proximité et le caractère profane du cabaret nous engagent à saisir comme vérités !

Dans les spectacles de Thierry Smits qui oscillent entre danse pure et dramaturgie et dans lesquels rigueur technique et créativité gestuelle sont omniprésentes, les relations entre le sexe et le sacré occupent souvent une place prépondérante.

Mick Jagger en toute tranquillité

La venue de Mick Jagger sur les planches promettait de chauffer le festival du cinéma américain de Deauville. La cité, baignée de soleil, a à peine frémi sous les pas du chanteur des Stones, drapé cette fois du costume de producteur. Il était venu défendre Get on up , un biopic sur James Brown, que l’on verra en France le 24 septembre. Avec Tate Taylor à la mise en scène et Chadwick Boseman en tête d’affiche. Mais c’est surtout Mick qui dit sa passion pour le roi de la musique soul depuis qu’il est teenager :« On a voulu faire un film hommage. » D’un hommage à l’autre, il ne dirait pas non à un biopic sur les Rolling Stones :« Je suis très ouvert à ça. J’ai reçu beaucoup de scénarios, mais ils sont tous horribles. Alors demain, peut-être… »

L’ex agent 007 reprend du service

Il n’y a pas eu que Mick Jagger, hier, dans la vie du festival. Il y a eu aussi la classe élégante de l’acteur-producteur Pierce Brosnan à Deauville pour faire applaudir son personnage de Pierre Devereaux. Toujours un agent secret, mais nouvelle manière pour lui. Cet ancien de la CIA est parti à la retraite après un passé trouble. Il est sollicité par ses anciens supérieurs pour une mission de protection d’une transfuge qui a des choses à balancer sur un candidat à la présidence en Russie. Du thriller d’espionnage à l’ancienne, avec action, sentiments et un brin d’humour, sur les écrans français le 29 octobre. De quoi, pour Pierce Brosnan, affiner un type de personnage qui lui colle à la peau. S’il ne renie rien de sa période James Bond,« un personnage qui fait partie de moi et dont je suis très fier », il est heureux, sous la direction de Roger Donaldson, de pouvoir donner à ce personnage une dimension humaine qu’on ne trouvait pas dans l’agent 007. Trop codifié et formaté, peut-être, pour laisser libre cours à l’improvisation.

L’heure des récompenses

Ça y est. Les 14 candidats au palmarès ont rendu leur copie. Une sélection de bonne tenue générale, même s’il n’y a pas eu de véritable révélation. Les thèmes traités étaient plutôt convenus, celui de l’adolescence à problèmes s’étant taillé une place prépondérante. La rumeur qui arpente les planches fait d’ Un homme très recherché un épatant favori pour le palmarès, ce soir. Un film porté par la prestation du regretté Philip Seymour Hoffman. Un thriller musclé et nourri, qui sort mercredi. Pourtant, un concurrent de taille a pris place, en musique, dans les faveurs des festivaliers. Whiplash ou l’ascension d’un jeune batteur racontée par le franco-américain Damien Chazelle. Une chronique qui a du rythme, de la pêche, de la vigueur. Un cocktail contagieux, à venir pour Noël. Cadeau ! Article de Pierre FORNEROD.

Une journée de la vie du Café L’Hirondelle, sur une petite place de banlieue, en face d’un cimetière. De l’ouverture à 6h30 du matin jusqu’à la fermeture à 22h30, les clients entrent, boivent, parlent, sortent, rerentrent, re-boivent et reparlent de plus belle. Ils composent un drôle d’opéra parlé, une musique tendre et cocasse, un cantique de pensées frappées au coin du plaisir d’être ensemble, un verre de vin blanc à la main. Le génie populaire danse.

Jean Michel Ribes

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Matin, tôt, horaire de bureau. Un espace ouvert. Ils s’installent à leur table. Grincements des sièges, mise en route, bâillements. Grognements de la machine à café. Les bruits se juxtaposent, les mouvements s’enchaînent. La routine prend des allures de ballet magistral. Ils pourraient être les agents d’une compagnie d’assurance. Il y a celle qui boit en cachette, celui qui colle aux basques du patron, celui qu’on a mis au placard. Il y a celui qui s’endort, celle qui fait du bruit, l’autre qui s’en fout, et ceux-là qui s’aiment. Quelques humains ordinaires cohabitent une journée entière dans un open space, exploit surhumain. Ils sont traversés tour à tour par des rêves de grandeur, des fatigues et des inquiétudes, des colères rentrées et des pulsions inavouables.

Comète imprévisible de la scène, chanteuse, danseuse et comédienne, Mathilda May jouait l’an passé au Rond-Point L’Enterrement de Thomas Vinterberg et Mogens Rukov. Elle a signé son premier roman Personne ne le saura, après quarante ans. Elle a livré ensuite son premier spectacle Plus si affinités avec Pascal Légitimus. Auteur, chorégraphe et musicienne, elle dirige ici sept comédiens polyvalents, dans un chœur de borborygmes, onomatopées et bruits divers. Elle compose une fantaisie délirante pour un lieu de travail et de torture qu’elle transforme en terre magique. Sans paroles, avec ralentis, gros plans, retours en arrière, Open Space se suit comme une symphonie de sons, un conte moderne aux échappées féeriques. Franz Kafka ou les Monty Python pourraient en être les parrains. Pierre Notte

Théâtre du Rond Point :

En 2001, Jean Michel Ribes est nommé directeur du Théâtre du Rond-Point. Il décide d’en faire une maison de création, dédiée au théâtre d’aujourd’hui. Le théâtre est décoré par Patrick Dutertre. Les costumes du personnel d'accueil sont dessinés par Juliette Chanaud. Il installe une nouvelle librairie en association avec Actes Sud, et réaménage de fond en comble le restaurant. En partenariat avec La COPAT, de nombreuses pièces sont filmées et diffusées sur Arte, France 2, TV5 Monde, etc. Elles sont toutes éditées en DVD (COPAT collection Rond Point). La nouvelle salle Roland Topor est le grenier à rêves du Rond-Point, réservée aux spectacles "tentatives".

Open Space par WebTV_du_Rond-Point

JÂY-Z ET BEYONCÉ VONT JOUER les Bonnie and Clyde au Stade de France. Réunis pour la première fois pour une tournée commune «On the Run Tour», les deux monstres de la musique se produiront dès ce soir pour un show spectaculaire à guichets fermés, à la hauteur de l'événement. Trois heures de performance, plus de quarante titres repris et des déhanchés de Queen B. De quoi faire oublier les rumeurs de séparation qui planent sur te couple depuisplusieurs semaines. Jay-Z et Beyoncé, ce soir et demain, Stade de France (93).

Le cortège est entré dans la cour de l’hôtel cinq étoiles du Royal Barrière à Deauville. La star est ensuite sortie de la voiture. Quelques fans ont hurlé son prénom. Alors, il s’est retourné pour faire un signe de la main, laissant les fans aux anges. Mick Jagger arpentera ce soir le tapis rouge du festival du cinéma américain pour présenter en avant-première Get on up , un biopic sur James Brown que le chanteur des Rolling Stones coproduit.