Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

17 avril 2018

Eva Ionesco par Pierre et Gilles

pierre eva ionesco

Publicité
17 avril 2018

GQ Magazine

La superbe Barbara Fialho photographiée par Danny Cardozo pour GQ Brasil Septembre 2017 | @fashionphotographyappreciation| Styliste: Danny Santiago | Cheveux et maquillage: Euridice Martin.

pour GQ

17 avril 2018

Miss Tic - street art

misstic21

misstic22

17 avril 2018

Louis Vuitton sur les Champs Elysées

IMG_6404

IMG_6405

17 avril 2018

La justice russe ordonne le blocage de Telegram

Par Isabelle Mandraud, Moscou, correspondante - Le Monde

L’application refuse de fournir au FSB, les services russes de sécurité, les clés permettant de déchiffrer les messages de ses utilisateurs.

Le cofondateur de la messagerie Telegram, Pavel Dourov, avait interdit à ses avocats de se rendre au tribunal de Taganski, un arrondissement du centre de Moscou, où, disait-il, « tous les principes élémentaires [du droit] ont été violés ».

C’est donc devant des bancs vides, du côté des accusés, que la justice russe a ordonné en un temps record de vingt minutes, vendredi 13 avril, le blocage « immédiat » de la messagerie sur tout le territoire du pays. En cause : le refus de Telegram de fournir au FSB, les services russes de sécurité, les clés permettant de déchiffrer les messages.

Sur les quelque 200 millions d’utilisateurs de la messagerie dans le monde, plus de 10 millions sont Russes, dont de nombreuses administrations et officiels eux-mêmes, au Kremlin comme au sein du gouvernement. Quelques minutes après le verdict, le ministère russe des affaires étrangères signalait d’ailleurs sur son site Internet : « Chers abonnés, vous pouvez toujours nous suivre sur Viber, et d’autres réseaux sociaux, Facebook, Vkontakte, Twitter, Instagram… »

Ironie du sort, M. Dourov, d’origine russe, cofondateur de Telegram avec son frère Nikolaï en 2013, est aussi celui qui a donné naissance à l’application Vkontakte, le Facebook russe, dont il fut le directeur général jusqu’à son éviction, en 2014, année où il a décidé de quitter la Russie « sans retour ».

Sur une liste noire

Vendredi, le vice-ministre de la communication, Alexeï Voline, s’est voulu rassurant : « Le blocus de Telegram ne nuira pas à ses abonnés, a-t-il déclaré. Ils utiliseront d’autres ressources ou contourneront l’interdiction. »

Sa remarque est parfaitement exacte. Dès le début de son bras de fer avec les autorités russes, commencé en 2017, les dirigeants de Telegram ont ajouté dans la messagerie la possibilité de contourner un blocus grâce à des serveurs relais, et l’Internet russe est déjà inondé de conseils pour briser l’embargo. Un rapide sondage organisé sur le site de la radio Echo de Moscou a conclu dans le même sens : 82 % des personnes qui ont répondu ont déclaré qu’elles éviteraient le blocus.

« Le tribunal Taganski de Moscou (…) a prouvé que le “bureau” [le FSB] n’arrive pas à lire les messageries qui utilisent un chiffrement complet, il a ainsi montré que Telegram est la plus sûre », a ironisé Pavel Chikov, l’un des avocats russes de la société. « Il a augmenté la quantité d’ennemis du pouvoir de quelques millions, a-t-il poursuivi. Il a démontré que le système judiciaire sert fidèlement ses intérêts et inscrit la Russie dans la liste des pays en guerre contre le progrès et la liberté. » Pavel Dourov a également réagi. « Chez Telegram, nous avons le luxe de ne pas dépendre d’une source de revenus ou de la vente de publicité, a-t-il déclaré sur son compte Telegram. La vie privée n’est pas à vendre, et les droits humains ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de la peur ou de la cupidité. »

Telegram rejoint, en effet, d’autres réseaux inscrits sur une liste noire en Russie et interdits, comme LinkedIn ou Dailymotion.

« Assaut » contre la liberté d’expression

Ce blocage est un nouvel « assaut » contre la liberté d’expression, selon Amnesty International. Les autorités russes, souligne l’organisation de défense des droits humains dans un communiqué, « ont bloqué les sites d’information qui les critiquent, imposé des règles de stockage de données draconiennes et déclaré les médias enregistrés en dehors de la Russie comme des “agents étrangers”. Maintenant, ils ciblent l’une des applications de messagerie les plus populaires en Russie simplement pour avoir le courage et l’intégrité de respecter la vie privée de ses utilisateurs ».

Saisie par Roskomnadzor, l’agence fédérale russe des télécommunications, la justice n’a pas reculé. « Les informations diffusées par Telegram peuvent contenir des données utilisées par des terroristes et des extrémistes », a une nouvelle fois plaidé, vendredi, sa représentante en décrivant une « menace » pour la Russie. En juin 2017, Roskomnadzor avait averti la messagerie d’un possible blocage en lui intimant l’ordre de s’inscrire dans le registre des diffuseurs d’information, une injonction à laquelle Telegram avait fini par se plier.

M. Dourov a cependant opposé un « niet » catégorique à la demande de fournir les clés de déchiffrement aux services de sécurité, s’attirant à nouveau les foudres des autorités. Cette fois, avertissait-il en mars, les menaces de blocage « ne porteront pas leurs fruits ».

Publicité
17 avril 2018

Guy Bourdin - photographe

guy bourdin

17 avril 2018

Ailona Hulahoop

ailona36

16 avril 2018

Il a raison !

16 avril 2018

Face à Plenel et Bourdin, Macron se dit à l’écoute « des colères du pays »

Par Bastien Bonnefous - Le Monde

Le président a réfuté, sur BFMTV, RMC et Mediapart, l’idée d’une « coagulation » des mécontentements en France. Dans une interview à l’atmosphère parfois électrique.

A quelques jours du premier anniversaire de son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron s’est offert comme cadeau, dimanche 15 avril, un entretien télévisé d’un type inédit. Dans l’enceinte du Théâtre national de Chaillot, avec la tour Eiffel en arrière-fond, il a été confronté pendant plus de deux heures et demi aux questions souvent abruptes de deux journalistes, Jean-Jacques Bourdin (BFMTV et RMC) et Edwy Plenel (Mediapart). Au point qu’à plusieurs reprises, l’exercice a viré à un débat d’opinions au cours duquel le chef de l’Etat a reproché à ses interrogateurs leurs « questions orientées » ou à leur « démagogie ».

Sur le fond, M. Macron a surtout cherché à soigner son image d’un président de la République qui se dit à l’écoute « des colères du pays », alors que les mécontentements sociaux se multiplient à la SNCF, chez les retraités, dans les universités et dans le milieu hospitalier, mais inflexible sur sa volonté de réformer. « Mon objectif reste de réconcilier le pays, mais on ne le fera pas par l’inaction en cédant à la tyrannie de certaines minorités », a-t-il prévenu.

Onze mois après son élection, le chef de l’Etat, qui a retrouvé plusieurs fois au cours de l’émission son ton de la campagne présidentielle, « conteste une logique de coagulation des mécontentements » et dit toujours vouloir « entraîner les Français dans des réformes de structure profondes » propres à la « société de transformation » globale qu’il promeut dans le secteur privé comme dans les services publics.

« Pris personne en traître »

Point par point, M. Macron a donc défendu le bilan de sa première année de mandat, assurant n’avoir « pris personne en traître » et avoir appliqué son programme de candidat. S’il « assume les gestes fiscaux » faits en direction des Français les plus aisés, avec notamment la réforme de l’impôt sur la fortune, il récuse en revanche être « le président des riches ». « Mes priorités de réduction fiscale sont pour les classes moyennes » et pour « les vulnérables de la nation », a-t-il répondu, alors que la CSG a augmenté pour une partie des retraités, quand la suppression de la taxe d’habitation n’est toujours pas entrée en vigueur.

A l’image de son prédécesseur François Hollande qui avait pâti dès les premiers mois de son mandat d’une cassure avec les Français sur la question fiscale, M. Macron souhaite circonscrire au plus vite ce potentiel incendie. « Il n’y aura pas de création d’un nouvel impôt local, ni d’un impôt national, il n’y aura pas d’augmentation de la pression fiscale » durant son quinquennat, a-t-il promis.

Engagé à dépenser dans plusieurs domaines

Un engagement risqué alors qu’il reste encore quatre ans de mandat. D’autant qu’en parallèle, le chef de l’Etat s’est engagé à dépenser dans de nombreux domaines. Il a ainsi confirmé que l’Etat reprendrait « à partir du 1er janvier 2020 » et « progressivement » une partie de la dette de la SNCF, sans toutefois avancer de montant. Il a également promis d’« investir massivement » dans les Ehpad et de ne pas faire d’économies supplémentaires « sur l’hôpital dans le quinquennat ».

Pour la première fois, M. Macron a même évoqué la possibilité d’un « cinquième risque » concernant la dépendance des plus âgés, pris en charge par la sécurité sociale. Avec quels financements ? La ministre de la santé Agnès Buzyn a soulevé récemment l’idée d’une deuxième journée travaillée non payée. « C’est une piste intéressante », a commenté le président de la République.

Maintien de « l’ordre républicain »

Pas question en revanche pour M. Macron d’apparaître trop libéral en matière de maintien de « l’ordre républicain ». Ainsi a-t-il jugé « pas légitime » la colère des opposants à l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. « La colère de qui ? Des gens qui depuis des années bloquaient un endroit où on faisait construire un aéroport qu’on ne construit pas et qui aujourd’hui viennent continuer à protester ? », a-t-il reproché aux zadistes, assurant que « tout ce qui devra être évacué [à Notre-Dame-des-Landes] le sera » à l’issue du nouveau délai de régularisation laissé par le gouvernement aux occupants illégaux.

De même, M. Macron a de nouveau contesté le bien-fondé du mouvement dans certaines facultés, répétant que la mobilisation était moins le fait des étudiants « bien souvent minoritaires » que de « professionnels du désordre ».

« J’ai la légitimité démocratique »

Devant autant de sujets à risque, quelle peut être la force d’entraînement du chef de l’Etat auprès des Français ? Des sondages récents ont montré que sa popularité s’érode dangereusement au sein des classes populaires et moyennes, mais reste élevée dans les catégories supérieures. De même, son parti La République en marche apparaît de plus en plus comme un parti de droite, en rupture avec son positionnement équilibré « et de droite, et de gauche » lors de la campagne présidentielle.

Comment, dans ce cas, convaincre une large majorité de Français de la nécessité de ses réformes ? « J’ai la légitimité démocratique », a rappelé dimanche soir M. Macron. Une légitimité qu’il tire des résultats de l’élection présidentielle de mai 2017, même si son score a bénéficié du vote utile face à Marine Le Pen, et plus encore de ceux, sans appel, des législatives un mois plus tard. « Les Français ont donné une majorité au projet que je porte », a expliqué le président de la République qui réfute toute « faiblesse congénitale » à son socle social et électoral dans le pays.

Face à des oppositions toujours dispersées, M. Macron est persuadé d’être encore central sur l’échiquier politique, un an après sa victoire. Au point d’évoquer déjà la suite. Les Français pourront « juger de mes actes dans cinq ans ou dans dix ans », a-t-il ainsi précisé dimanche soir. Une manière de glisser incidemment qu’il s’imagine bien candidat à un second mandat.

 

16 avril 2018

Publicité pour le Morbihan dans le Métro Parisien...

morbihanpub1

morbihanpub2

morbihanpub3

Publicité
Publicité