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Jours tranquilles à Paris

15 octobre 2017

Président Trump, semaine 37 : Donald la menace

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

La ligue de football, la chaîne NBC, Kim Jong-un, l’Iran ou même Porto Rico : le président américain a multiplié les tweets d’intimidation, une fois de plus.

C’était la semaine de la National Football League (NFL), de la chaîne de télévision NBC, de Porto Rico, du régime de Kim Jong-un et des autorités iraniennes. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump pratique la menace à haute dose, quel que soit le sujet. L’intimidation, chez le président des Etats-Unis, constitue avec le dénigrement de ses adversaires et l’autosatisfaction, une part essentielle de ses commentaires publiés sur son compte Twitter. Ces derniers jours ont permis de le vérifier une nouvelle fois.

Lundi 9 octobre, M. Trump a commencé sa semaine par une menace voilée visant la Corée du Nord, l’une de ses cibles de prédilection depuis l’été. Le lendemain, la puissante fédération qui rassemble les clubs de football professionnels américains s’est retrouvée à son tour dans la ligne de mire présidentielle, parce que certains joueurs continuent de s’agenouiller pendant l’exécution de l’hymne national des Etats-Unis qui précède les rencontres, pour protester contre les inégalités raciales et sociales. « Pourquoi la NFL bénéficie-t-elle d’exemptions fiscales massives alors qu’elle ne respecte pas notre Hymne, notre Drapeau et notre Pays ? », a-t-il grondé avant de suggérer une sanction financière.

M. Trump a poursuivi sur le même mode interrogatif le jour suivant, après la publication d’un reportage de la chaîne NBC dont il contestait le contenu. « Avec tous ces Informations Bidons venant de NBC et des chaînes, à quel moment sera-t-il approprié de contester leur licence ? Mauvais pour le pays », a tonné l’occupant du bureau Ovale, qui a juré sur la Bible le 20 janvier de respecter une Constitution dont le premier amendement concerne la liberté d’expression.

Bombardement d’avertissements

Puis le tour est venu de l’île de Porto Rico, qui tarde à se remettre des destructions causées par l’ouragan Maria en septembre. Le président a averti jeudi, toujours sur son compte Twitter, que l’Agence fédérale chargée des situations d’urgence et l’armée, réquisitionnée en toute hâte, n’allaient pas rester sur place « pour toujours ». Pour justifier cette impatience, il a jugé bon d’estimer que « le réseau électrique et toutes les infrastructures étaient un désastre avant les ouragans », une manière de dire que les Portoricains ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes. Vendredi, M. Trump a conclu sa semaine en menaçant de saborder l’accord sur le nucléaire iranien « à tout moment ».

Pour se tenir loin d’éléments jugés contraires ou contrariants qu’il bombarde de ses avertissements, M. Trump a pu compter au cours de la même période sur deux entretiens télévisés. Le premier a été conduit par l’ancien candidat à l’investiture républicaine Mike Huckabee, qui dans le civil est le père de sa porte-parole, Sarah Sanders. Le second a été piloté, devant un public conquis, par Sean Hannity, qui avait eu la bonté d’apparaître dans un de ses clips de campagne. Le locataire de la Maison Blanche est ressorti indemne d’un déluge de flatteries.

Lundi, jour férié, il avait défié sur un terrain de golf le sénateur de Caroline du Sud Lindsey Graham, qui l’a longtemps irrité par son indépendance d’esprit. M. Graham a annoncé à l’issue de la partie remportée par M. Trump un score record pour le président, ce qui a soulevé le sourcil de la revue Golf Magazine, plus que circonspecte. Un bon investissement au demeurant, le sénateur a été réinvité samedi.

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15 octobre 2017

Street Art

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15 octobre 2017

Iris Apfel en couverture de ELLE

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15 octobre 2017

Macron au "Spiegel" : "Je ne suis pas arrogant, je suis déterminé"

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Emmanuel Macron est à la une du Spiegel, samedi. Le président donne une longue interview à l'hebdomadaire allemand dans laquelle il répond aux critiques sur son style notamment.

Emmanuel Macron s'explique dans une interview fleuve à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. "Je ne suis pas arrogant, je suis déterminé", souligne le chef de l'Etat, interrogé à propos de sa sortie sur les "fainéants" et sur son style politique en général. "Certains aimeraient me coller une étiquette comme des chercheurs le feraient avec un papillon séché pour dire : 'Regardez, c'est le banquier qui n'aime pas les gens'", se défend le Président. "Pendant l'élection, j'ai voyagé à travers tout le pays. J'aime mon pays et les Français, poursuit Emmanuel Macron. J'aime leur parler et les convaincre. C'est mon travail de me battre pour eux. Mais je ne dois pas succomber à la démagogie et aux mensonges", poursuit-il.

Des critiques envers François Hollande

Le Président se défend également d'être "distant" vis-à-vis des Français. "Je ne suis pas distant, car j'appartiens aux Français. Je pense que le Président fait partie de son peuple puisqu'il en est l'émanation", déclare-t-il. Emmanuel Macron poursuit en adressant une critique à peine voilée du rapport aux médias que ses prédécesseurs entretenaient, et notamment François Hollande."Je mets fin à la connivence entre les politiques et les médias. Pour un président, parler constamment aux journalistes, être toujours entouré de journalistes, n'a rien à voir avec être proche du peuple. Un président doit garder les médias à distance."

Emmanuel Macron s'explique aussi sur la décision du gouvernement de réformer l'ISF. "Je ne fais pas ça pour aider les riches, assure-t-il. Mon prédécesseur a taxé les riches et ceux qui réussissent à des taux jamais égalés. Et qu'est-il arrivé? Ils sont partis. [...] Est-ce que le chômage a baissé? Non", tacle le Président. Emmanuel Macron affirme en outre qu'il ne cédera pas face à ceux qui développent selon lui des réflexes de jalousie typiquement français, car c'est "justement l'envie qui paralyse le pays". "Nous ne pouvons pas créer d'emploi sans propriétaires d'entreprises, affirme-t-il, nous ne pouvons pas créer d'emplois par décret."

15 octobre 2017

Boutique du Musée de la Monnaie - avec des œuvres de Jean Paul Gaultier

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Photos : J. Snap

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15 octobre 2017

Vu dans le métro - une publicité débile...

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15 octobre 2017

Agnès Varda et JR

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15 octobre 2017

Emmanuel Macron donne ce dimanche soir sa première grande interview télé

Emmanuel Macron accordera ce dimanche à 20 heures à TF1 et LCI sa première grande interview télévisée en tant que président. Cet entretien en direct d’une heure lui donnera notamment l’occasion de défendre sa politique budgétaire et sociale. « Nous considérons que c’est un moment opportun pour expliquer son action devant les Français, car c’est un espace charnière : un chapitre se ferme (ordonnances) et un autre s’ouvre (apprentissage, formation, assurance chômage) », a commenté l’Élysée.

Depuis son arrivée, Emmanuel Macron avait choisi de se tenir à distance de la presse en évitant les entretiens télévisés. Il n’avait d'ailleurs pas donné la traditionnelle interview du 14-Juillet. Contrairement à certains de ses prédécesseurs, il n’a jamais donné non plus de grande conférence de presse.

Le vainqueur de la présidentielle sera interrogé dans son bureau à l’Élysée par David Pujadas, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau dans un format d’interview classique pour le chef de l’État.

Après sa chute dans les sondages cet été, Emmanuel Macron a finalement décidé de s’exprimer davantage dans la presse depuis la rentrée. Il a accordé fin août une interview fleuve au magazine Le Point pour expliquer son action.

Cet été, il n’avait donné que deux interviews : l’une à huit journaux français et européens (Le Figaro pour la France), centrée sur ses projets de réforme de l’Europe, l’autre à Ouest-France et aux douze quotidiens allemands du groupe Funke.

15 octobre 2017

BLOW UP

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15 octobre 2017

Musée Yves Saint Laurent

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