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Jours tranquilles à Paris

18 octobre 2017

Bikini

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18 octobre 2017

Extrait d'un shooting

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18 octobre 2017

TASHEN - Andy Warhol

Nous sommes heureux d'annoncer l'ouverture de notre premier spectacle avec #AlbertWatson à #TASCHENGallery dans #LosAngeles . Intitulée KAOS, l'exposition coïncide avec la sortie d'un livre géant de mammouth, en simili-fourrure, signé et limité TASCHEN du même nom. Pour assister à la réception d'ouverture le jeudi à 19h30, s'il vous plaît suivez ce lien: fal.cn/WatsonKAOS

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 Cette impression 24 x 30 pouces de #AndyWarhol à New York en 1985 est disponible dans une édition de 25 pour 7000 $

18 octobre 2017

Camille Henrot au Palais de Tokyo - actuellement

18 octobre 2017

Andres Serrano au Petit Palais (actuellement)

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«Jewel-Joy Stevens, America's Little Yankee Miss (Amérique)», 2003, par Andres Serrano. Provocant et souvent sulfureux, n'hésitant pas à faire scandale, entraînant rejeté et vandalisme (sur se souvient du 17 avril 2011 à Avignon, lors de l'exposition de son célèbre «Piss Christ» à la Collection Lambert), le photographe américain Andres Serrano - né le 15 août 1950 à New York - expose une quarantaine de portraits au Petit Palais à Paris, au 14 janvier 2018. Il se fait l'écho, dans cette exposition qui porte son nom, d'un choix de tableaux issus de la collection du musée. Et si, «éducation catholique et de la religion religieuse, Serrano aime jouer avec les codes de la peinture d'église», confie Susana Gallego Cuesta, conservatrice en chef, chargée du service des expositions du Petit Palais, c'est pour mieux s'en affranchir et créer ses propres règles. Photo publiée avec l'aimable autorisation de l'artiste et de la galerie Nathalie Obadia. Portfolio: http://lemde.fr/2znjVzN #Art #Portrait #Photographie #Exposition #Culture #PetitPalais #Paris

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18 octobre 2017

Australie - Melbourne

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Photos : Noémie

18 octobre 2017

Petter Hegre - photographe

 

 

petter hegre himself

Petter Hegre



18 octobre 2017

Entretien : « Quand les victimes de harcèlement sexuel parlent, cela se passe mal pour elles »

Par Gaëlle Dupont - Le Monde

Après l’affaire Weinstein et le succès du hashtag #balancetonporc, Marilyn Baldeck déléguée générale de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes au travail, estime que « le harcèlement sexuel touche tous les milieux ».

Marilyn Baldeck est déléguée générale de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes au travail, la principale association française de défense des victimes des violences sexuelles dans le cadre professionnel, qu’elle accompagne juridiquement.

Après la mise en cause du producteur américain Harvey Weinstein, le hashtag #balancetonporc a connu un grand succès sur Twitter. Peut-on parler de libération de la parole au sujet du harcèlement sexuel ?

Des femmes se lâchent sur Twitter et c’est tant mieux, même si elles ne représentent pas toutes les femmes victimes de harcèlement sexuel. Ce sont surtout des journalistes qui témoignent, donc des personnes qui ont plutôt l’habitude de s’exprimer.

Ce hashtag me paraît surtout révélateur du désert auquel les victimes sont confrontées quand elles cherchent du soutien concret. Dénoncer ces agissements au moment où ils sont commis expose à de tels risques qu’il vaut mieux le faire sur Twitter, dans la plupart des cas sans citer l’agresseur, de sorte qu’il n’y aura pas de conséquences.

Les faits dénoncés sont souvent passés. Pourquoi les femmes ne portent-elles pas plainte au moment des faits ?

Quand les victimes parlent, cela se passe mal pour elles. Elles sont couvertes d’opprobre par leur employeur, souvent par leurs collègues. Il leur est extrêmement difficile par la suite de rester dans leur entreprise. Certaines y laissent leur santé, leur vie de famille, leur avenir. Donc beaucoup préfèrent se taire ou parler quand les risques sur leur carrière professionnelle s’éloignent.

On leur reproche toujours de ne pas dénoncer au bon moment, c’est trop tôt ou trop tard, de ne pas avoir exprimé leur refus clairement, d’être seule… Mais quand elles sont plusieurs à témoigner on agite la théorie du complot. Alors que parler ensemble est sécurisant pour les victimes, qui se sentent plus légitimes.

Les mises en cause d’hommes célèbres, comme Dominique Strauss-Kahn, Denis Baupin, ou Harvey Weinstein poussent-elles plus de femmes à faire cette démarche ?

Pas forcément, car les femmes retiennent que ces hommes sont rarement inquiétés par la justice et que les victimes en prennent plein la figure.

En réalité, les suites judiciaires ne sont pas anodines. Les plaintes contre Denis Baupin ont été classées sans suite mais seulement en raison de la prescription. Dominique Strauss Kahn a été civilement condamné pour proxénétisme par la cour d’appel de Douai (Nord) en juin 2016. Le maire [Les Républicains] de Draveil (Essonne), Georges Tron, poursuivi pour viols et agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales, sera jugé devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis en décembre.

Depuis l’affaire Baupin en mai 2016, votre association est davantage sollicitée.

Incontestablement. Nous avons ouvert 179 dossiers en 2016, soit 70 de plus que l’année précédente, ce qui est énorme car nous sommes une petite structure et que les moyens n’ont pas suivi. Et sur les trois premiers mois de 2017, nous avons trois fois plus de dossiers que sur les trois premiers de 2016, avant l’affaire Baupin.

La demande ne décroît pas. Plus de femmes nous saisissent parce que, du fait de la médiatisation du harcèlement sexuel, elles entendent parler de notre association.

Certains milieux professionnels sont-ils davantage concernés ?

Le harcèlement sexuel touche tous les milieux, avec une prédilection pour ceux où un rapport de pouvoir s’exerce. Le milieu médical par exemple. Nous sommes saisis par beaucoup de secrétaires médicales, infirmières, aides-soignantes, qui dénoncent des médecins.

C’est le cas aussi du monde politique. Les collectivités locales sont très concernées. Les petites mairies sont particulièrement à risque, du fait de l’emprise que le maire peut avoir sur tous les aspects de la vie des agents de la municipalité : emploi, logement, etc. Le secteur du nettoyage, les emplois à domicile sont également très touchés.

Les femmes de toutes les catégories sociales sont concernées ?

Les affaires Baupin ou Weinstein remettent en cause les stéréotypes sur les victimes de harcèlement, qui peuvent être des femmes puissantes et célèbres, et pas seulement situées au bas de l’échelle sociale, immigrées, précarisées.

Le risque, c’est de donner une image biaisée. Nous avons affaire à toutes les catégories de femmes, avec une prédominance de celles issues de milieux populaires. Elles ont davantage le réflexe de l’action collective et veulent un procès, là où les cadres vont plutôt se tourner vers un avocat et seront peut-être plus enclines à négocier une transaction avec leur employeur.

Le nombre de plaintes et de condamnations augmente-t-il ?

Le nombre de plaintes est stable à environ un millier par an. Les condamnations restent très rares, moins d’une centaine chaque année. Les parquets considèrent que les faits ne sont pas assez graves pour poursuivre, ou que les preuves sont insuffisantes, alors que nous estimons avoir de très bons dossiers. C’est une question de priorités pénales.

Devant les conseils de prud’hommes, l’entrée en vigueur de la nouvelle définition du harcèlement sexuel en 2012 – elle est beaucoup plus précise qu’auparavant –, n’a pas fait bouger les chiffres, mais elle permet d’obtenir des condamnations d’employeurs qui autrefois n’auraient pas été inquiétés.

Un arrêt de la cour d’appel d’Orléans a par exemple reconnu, en février, l’existence d’un « harcèlement sexuel environnemental ». La victime n’était pas visée directement par les agissements des mis en cause, qui faisaient des commentaires salaces sur les femmes, etc. Cette décision a été très commentée. La prévention du harcèlement sexuel est une obligation légale.

Les entreprises sont-elles plus sensibilisées à la faveur de la médiatisation du sujet ?

Probablement, si l’on en croit le nombre de demandes de formations que nous recevons, principalement depuis l’affaire Baupin. L’essentiel de ces demandes provient encore du secteur public (ministères, collectivités, universités…). Mais de quelques entreprises privées également. En général, ces structures ont eu en leur sein des cas de harcèlement sexuel qu’elles n’ont pas su gérer.

Les organisations syndicales s’y sont également mises depuis quelques années (la CFDT suivie par la CGT, l’UNSA, Solidaires) et elles forment désormais leurs équipes à la prise en charge des victimes.

 

18 octobre 2017

Street Art

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18 octobre 2017

L’artiste russe Pavlenski arrêté à Paris pour avoir mis le feu à la Banque de France

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Par Benoît Vitkine - Le Monde

Le performeur, qui se revendique de « l’art politique », s’est attaqué à une antenne de l’institution, place de la Bastille. Il est réfugié en France depuis le mois de janvier.

L’artiste performeur russe Piotr Pavlenski a été arrêté par la police, lundi 16 octobre à l’aube, pour avoir mis le feu à une antenne de la Banque de France place de la Bastille à Paris. Peu après 4 heures du matin, l’artiste a aspergé d’essence deux fenêtres encadrant l’entrée du bâtiment, puis y a mis le feu.

La police est arrivée rapidement sur les lieux et a emmené M. Pavlenski et la femme qui l’accompagnait au commissariat voisin, vers 4 h 15. Tous deux ont été placés en garde à vue pour dégradations volontaires de biens par l’effet d’une substance incendiaire.

Pavlenski, réfugié en France depuis le mois de janvier, a utilisé la même méthode que pour les actions qui l’ont rendu célèbre en Russie : convoquer, au dernier moment, des photographes et des caméras. « Nous étions quatre ou cinq, dont deux cartes de presse, relate le photographe Marc Chaumeil, de l’agence Divergence Images. Je ne le connaissais pas avant, et un contact m’a proposé hier de venir à Bastille dans la nuit. »

Piotr Pavlenski a distribué aux journalistes présents un communiqué de quelques lignes, censé expliquer cette action baptisée Eclairage :

« La Bastille a été détruite par le peuple révolté ; le peuple l’a détruite comme symbole du despotisme et du pouvoir. Sur ce même lieu, un nouveau foyer d’esclavage a été bâti. (…) La Banque de France a pris la place de la Bastille, les banquiers ont pris la place des monarques. (…) La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l’incendie mondial des révolutions. »

Un soutien des Pussy Riot

Les photos prises sur les lieux rappellent fortement la dernière action d’envergure menée en Russie par l’artiste : l’incendie, en novembre 2015, de la porte principale de la Loubianka, le siège historique des services de sécurité russes.

Cette action lui avait valu de passer sept mois en détention préventive, avant d’être finalement condamné à une simple amende. L’artiste, qui se revendique de « l’art politique », avait transformé son procès en performance en invitant des prostituées à y témoigner, pour moquer la soumission de la justice russe au pouvoir politique.

Piotr Pavlenski, 33 ans, qui s’inscrit dans la tradition déjà ancienne de l’actionnisme russe, est aussi connu pour s’être enroulé nu dans du fil barbelé ou s’être cloué les testicules sur les pavés de la place Rouge, une « métaphore de l’apathie, de l’indifférence politique et du fatalisme de la société russe ».

Il s’était aussi cousu les lèvres en soutien aux Pussy Riot, un groupe de jeunes femmes condamnées à deux ans de camp pour avoir « profané » la cathédrale du Christ-Sauveur, à Moscou, au cours d’une prière punk. Interné à plusieurs reprises en asile psychiatrique, aucune expertise ne l’a jamais déclaré fou.

Procédure judiciaire en Russie

C’est une tout autre affaire qui a finalement précipité son départ de Russie, en janvier. L’artiste et sa femme, Oksana Chaliguina, ont obtenu début mai le statut de réfugiés politiques en France, où ils avaient fui avec leurs deux enfants à la suite du déclenchement d’une procédure judiciaire pour agression sexuelle, en décembre 2016. A l’origine des accusations, une jeune comédienne du Teatr.Doc, qui dit avoir été violentée, blessée et avoir eu ses vêtements lacérés par Pavlenski et sa compagne.

Ces accusations avaient causé la stupeur dans les milieux artistiques et d’opposition russes, le Teatr.Doc étant lui-même considéré comme proche de l’opposition. M. Pavlenski, lui, a toujours contesté les faits, et a dénoncé dans les poursuites une persécution politique. Après son interpellation à l’aéroport de Moscou, en décembre 2016, il avait raconté :

« On nous a expliqué qu’on avait en gros deux possibilités (…), aller en prison dans un camp pour dix ans, avec tout le loisir d’expliquer aux autres prisonniers qu’on avait été victimes d’une sale intrigue, ou partir de Russie. »

Refus des aides sociales

Depuis son installation en France, la famille Pavlenski vivait pauvrement, changeant souvent d’appartement. En mai, dans un entretien à Radio Svoboda, l’artiste avait expliqué avoir refusé toute aide sociale et tout logement, disant travailler « pour les gens et pas pour l’Etat ». Il estimait aussi, en pleine campagne présidentielle, qu’« on laisse le choix aux gens entre libéralisme et fascisme ».

Dans un autre entretien, accordé en septembre à la radio allemande Deutsche Welle, il expliquait squatter un appartement et voler de la nourriture dans les magasins, disant « vivre comme la plupart des Français ».

Quelle qu’elle soit, la réaction des autorités françaises fera les choux gras de la presse russe, trop heureuse de moquer une éventuelle bienveillance passive, ou à l’inverse de pointer une sévérité qui était justement critiquée quand l’artiste opérait en Russie.

Pour l’heure, l’enquête a été confiée à la sûreté territoriale par le parquet de Paris, et la Banque de France a fait part à Franceinfo son intention de porter plainte.

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