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Jours tranquilles à Paris

21 mars 2017

Street Art

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21 mars 2017

Vu sur instagram

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21 mars 2017

Les adolescents sont de plus en plus exposés à la pornographie sur Internet

Selon un sondage de l’IFOP révélé par « Le Figaro », le taux d’exposition des jeunes aux contenus pornographiques est en forte hausse.

Les jeunes sont de plus en plus confrontés à la pornographie, dans des proportions importantes. Selon un sondage réalisé par l’IFOP fin février et dévoilé dans Le Figaro lundi 20 mars, la moitié des adolescents de 15 à 17 ans (51 %) indique avoir déjà surfé sur des sites pornographiques en 2017, contre 37 % en 2013, soit une augmentation de 14 points. 68 % d’entre eux voient leur premier film X entre 13 et 15 ans.

La proportion de filles ayant accédé à ce type de vidéos a quant à elle doublé. 37 % des adolescentes ont surfé sur un site pornographique début 2017, contre 18 % fin 2013.

53 % des garçons estiment qu’ils étaient trop jeunes lorsqu’ils ont vu leur premier film pour adultes, contre 59 % des filles. Plus de 50 % d’entre eux ont raconté être tombés sur un extrait vidéo à caractère pornographique par hasard. 45 % de garçons et 43 % de filles ont tenté de reproduire des pratiques qu’ils avaient vues en ligne, selon l’étude, réalisée pour l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (OPEN).

Bloquer l’accès a priori

Une journée de réflexion doit avoir lieu mardi 21 mars avec la ministre des familles Laurence Rossignol, des juristes, des opérateurs et des fournisseurs d’accès, pour tenter d’enrayer ce phénomène, qui se développe depuis l’apparition des smartphones.

Mme Rossignol envisage qu’un contrôle parental soit « installé par défaut sur les ordinateurs et les téléphones. Ce serait aux utilisateurs qui n’en ont pas besoin de le désactiver, et non l’inverse », confie-t-elle au Figaro. Il serait aussi envisageable d’impliquer la plateforme Pharos du ministère de l’intérieur, qui permet de signaler les contenus illicites sur Internet.

Fiche technique : le sondage de l’IFOP a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1 005 personnes âgées de 15 à 17 ans résidant en France, du 21 au 27 février.

20 mars 2017

Cinq candidats ce soir sur TF1

candidats

20 mars 2017

UN DÉBAT QUI POURRAIT TOUT CHANGER

parisien

Les cinq principaux candidats à l’Elysée s’affrontent avant le premier tour, ce soir à 21 heures sur TF 1. Cela pourrait rebattre les cartes d’une campagne hors normes.

Par  Olivier Beaumont

C’est un rendez-vous inédit, unique dans l’histoire de la vie politique française. Ce soir, et pour la première fois, les principaux candidats à l’élection présidentielle se retrouvent dans la même arène télévisuelle, celle de TF 1, pour un débat télévisé organisé avant le premier tour ! Fini l’unique et sacro-saint duel d’entre-deux-tours réservé aux seuls finalistes. Après TF 1 ce soir, BFMTV et CNews, le 4 avril, puis France 2, le 20 avril, organiseront d’autres confrontations avant le premier tour. Bien sûr, le succès des récents débats organisés pour les primaires de la droite et de la gauche, qui s’étaient révélés déterminants pour le choix des électeurs, n’est pas étranger à cette nouveauté. Ils avaient à chaque fois attiré plusieurs millions de téléspectateurs,

En tout cas, pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen, qui composent le casting de ce soir, le rendez-vous est déjà crucial. Deux jours après la fin du dépôt officiel de candidatures, il marque même le vrai début de cette bien étrange campagne présidentielle. Une campagne jusqu’alors marquée par les affaires, celles de Fillon et de Le Pen, mais aussi par le rejet des partis politiques traditionnels, et surtout par la menace d’une abstention record au soir du premier tour, le 23 avril, rendant plus que jamais incertaine l’issue du scrutin.

Les six autres qualifiés écartés du plateau de TF 1

Ce soir, pour chacun des participants, l’objectif est clair : marquer des points, faire valoir ses différences. Donner des coups, en prenant bien soin de ne pas en recevoir. Avec des projecteurs forcément un peu plus braqués autour de trois candidats : Emmanuel Macron, l’ovni politique qui entend transcender le clivage droite-gauche et qui devrait être au centre des tirs croisés ; François Fillon, fragilisé par le Penelopegate mais bien déterminé à faire valoir ce « projet de rupture » sur lequel il travaille depuis quatre ans ; et bien sûr Marine Le Pen, seule représentante féminine de ce combat cathodique, et leadeuse d’un Front national qui n’a jamais été aussi près de la conquête de l’Elysée.

Tout le week-end, les héros de cette soirée inédite se sont isolés pour préparer, au calme, leur prestation. Un luxe que n’ont pas eu les six autres qualifiés pour l’élection, écartés du plateau de TF 1 en raison de la faiblesse de leur score dans les intentions de vote. C’est le cas du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan qui a qualifié cette absence forcée « d’assassinat politique ». Hier, TF 1 a rappelé que le CSA et le Conseil d’Etat avaient jugé que l’organisation d’un débat avec cinq candidats relevait de la liberté éditoriale de la chaîne. Les recalés de ce premier débat pourront tout de même se consoler le 20 avril sur France 2, qui a prévu d’accueillir sur son plateau les onze candidats.

@olivierbeaumont

debat

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20 mars 2017

Bon dimanche au Bon Marché

Le grand magasin parisien ouvre désormais 7 jours sur 7, comme le BHV et les Galeries Lafayette. Les salariés et les clients y trouvent leur compte.

Par  C.H. et M.-A.G.

Et un de plus ! Depuis hier le Bon Marché, et sa Grande Epicerie, sont désormais ouverts 7 jours sur 7. Après le BHV et les Galeries Lafayette, c’est le troisième grand magasin parisien qui ouvre le dimanche dans le cadre de la loi Macron et l’instauration des zones touristiques internationales (lire encadré). Les six magasins Fnac rejoindront cette liste dès dimanche prochain et le Printemps boulevard Haussmann (IX e) à partir du mois de juin.

Au Bon Marché (groupe LVMH, propriétaire du « Parisien »), la direction a profité de ce changement pour proposer une nouvelle organisation du travail. « Il est prévu que les collaborateurs travaillent 35 heures du lundi au dimanche, avec la possibilité de travailler 4 ou 5 jours par semaine au choix et, bien sûr, sur la base du volontariat », explique la direction des ressources humaines. 150 postes en CDI ou CDD, à temps plein ou à temps partiel, ont été créés.

Hervé est employé dans cette enseigne depuis seize ans. Vendeur au rayon mode femme, ce quinqua sans enfant s’est mis sur les rangs pour travailler le dimanche. « Lorsque les discussions se sont engagées, j’avais des craintes, comme tout le monde, mais finalement, j’ai compris que c’était une opportunité. Et puis, il faut bien vivre avec son temps », concède-t-il. Hervé a choisi de travailler quatre jours par semaine. « Cette nouvelle organisation va me permettre d’avoir plus de temps libre en semaine, pour aller voir des expositions par exemple, et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle », confie-t-il.

Le dimanche, les volontaires sont payés double et le samedi est majoré pour ceux qui travaillent tout le week-end.

Hier matin, sur les stands de mode, les vendeurs n’étaient pas débordés par la clientèle. Mais les promeneurs qui avaient choisi de faire une sortie shopping semblaient apprécier ce calme. « Je savais qu’il y avait des promotions. Plutôt que de passer en coup de vent en semaine, je me suis dit que j’aurais plus de temps pour faire mes achats un dimanche. Il n’y a pas trop de monde : c’est parfait ! », se félicite Véronique, au rayon maroquinerie.

A l’heure du déjeuner, c’est plutôt du côté de la Grande Epicerie que la clientèle se pressait. « C’est un peu comme faire son marché du dimanche mais avec les rayons épicerie en plus », sourit Dominique.

@leparisien_75

le bon marché

20 mars 2017

Toiletpaper

20 mars 2017

Extrait d'un shooting

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20 mars 2017

Internet va-t-il tuer votre vie sexuelle ?

Par Maïa Mazaurett

Et si nos smartphones, télévisions et ordinateurs étaient tout simplement plus addictifs que les autres plaisirs ? La chroniqueuse de La Matinale Maïa Mazaurette souligne que, même si les pratiques se libèrent, le nombre de rapports sexuels décline.

Au pays des moutons noirs et des pattes blanches, Internet est roi ! Nous avons depuis vingt ans accusé les réseaux d’à peu près tous les maux possibles et imaginables : le débordement du travail sur nos vies privées, nos insomnies, nos solitudes, notre malaise devant la vie parfaite des mangeurs de quinoa, le déferlement de peste bubonique (bientôt sur vos écrans)… Qu’on ait raison ou pas, que certains faits soient prouvés ou invalidés, nous étions au moins d’accord sur une chose : Internet était le royaume du sexe. Bon ou mauvais.

Sous son influence, les jeunes avaient accès plus tôt à l’information sexuelle, nous adultes trouvions plus facilement des partenaires sexuels, nous obtenions toujours en deux clics des contenus « motivants » pour nous inspirer les soirs d’ennui, nous pouvions consulter les sites médicaux pour nos petits bobos et grosses débandades, nous avions toujours quelqu’un avec qui partager nos fantasmes les plus secrets… bref, nous avions accès au parfait catalogue sexuel – selon la très fameuse règle 34 d’Internet, qui veut que « si une chose existe, alors Internet en propose une version pornographique ».

Mais si c’était l’inverse ? Car les chiffres s’accumulent en ce moment qui montrent un déclin du nombre de rapports sexuels. Selon l’université de San Diego (citée dans les Archives of Sexual Behavior) et sur les quinze dernières années environ, les couples mariés sont par exemple passés d’une galipette et demie par semaine à seulement un rapport. Une réduction d’un tiers ! Parmi les raisons avancées par les chercheurs à cette déprime sexuelle généralisée, choisissez votre némésis personnelle : l’augmentation du nombre de célibataires (un aspect qui ne concerne pas les couples mariés, évidemment), la prise d’antidépresseurs et… tadam, Internet. Vous me direz : ça se passe aux Etats-Unis, alors qu’ici, nous sommes de chauds lapins – sauce chasseur.

Moins de joints, plus de textos

Auquel cas je vous opposerai un chiffre, tiré du Monde en décembre 2016 et qui concerne nos petits Français : « La proportion d’élèves ayant eu des rapports sexuels en 4e et en 3e reste modérée (respectivement 9 % et 18 %), et régresse par rapport à 2010. » Une tendance générale, puisque en Europe, 29 % des garçons et 23 % des filles de 15 ans avaient eu des rapports en 2010 – nous sommes désormais à 24 et 17 % respectivement.

Pourquoi se préoccuper à ce point des habitudes sexuelles des jeunes ? Parce que si nous réfléchissons à l’impact d’Internet sur nos vies sexuelles, ceux qui ont grandi bercés aux smartphones se trouvent évidemment en première ligne. Il n’est d’ailleurs pas innocent que cette semaine soit tombée du ciel une autre étude, concernant un autre Grand Interdit, mais étrangement similaire : selon le très sérieux New York Times, les jeunes se droguent moins, notamment les 12-17 ans, qui passeraient la bagatelle de six heures et demie par jour devant leur écran.

La cigarette et l’alcool ont décliné de moitié en dix ans sur cette population spécifique. En soirée, les jeunes laissent passer le joint pour envoyer des textos. Encore une fois, inutile d’imaginer que ce soit mieux « chez nous » : en France, les collégiens atomisent les jeunes Américains du haut de leurs… sept heures et quarante-huit minutes d’écrans par jour.

Corrélation n’est pas causalité : des corrélations qu’on aligne pourtant sans cesse. Le viol qui déclinerait à mesure qu’Internet se répand ? Le retour de certaines maladies vénériennes ? Les pratiques qu’on supposait rares et qui s’approchent de la norme – la sodomie, la bifle, l’échangisme, le BDSM (pour « bondage, discipline, sado-masochisme »), les poupées en silicone ? Faute de métadonnées vraiment fiables, on n’en sait rien. Il est tout simplement trop tôt pour que nous puissions tirer des conclusions.

Etalage tue-l’amour

Trop tôt pour donner des réponses, mais pas pour poser des questions. Et si Internet prenait la place d’autres addictions ? Et si nos smartphones, télévisions et ordinateurs étaient tout simplement plus addictifs que les autres plaisirs – une seule prise, et vous voilà à tout jamais condamnés ? Des chercheurs se penchent actuellement sur les circuits de récompense propres à nos « innocents » loisirs numériques : selon les derniers chiffres dont nous disposons, nous consultons nos smartphones en moyenne 221 fois par jour. Bon courage pour arriver à fumer autant de cigarettes…

Et si notre série préférée présentait plus de rebondissements que nos matelas, des personnages plus attachants et complexes que nos conjoints ? Et si les plages horaires consacrées à ces feuilletons entamaient, comme par hasard, le temps normalement dévolu aux rapports sexuels (plutôt en fin de semaine, plutôt de 23 heures à 2 heures du matin) ?

Quid encore de la pornographie – tue-t-elle nos libidos à petit feu, à force de les désincarner ? On sait déjà que les pratiques et formats irréalistes du X (du moins la plupart des productions appartenant à ce genre) ont un impact négatif sur l’image que nous avons de nos corps et de nos performances (sans vouloir insister : notamment quand nous sommes jeunes et sans autres repères). Mais, même d’un point de vue esthétique, on pourrait se demander si cette sexualité tout accessible n’est pas un tue-l’amour plus efficace que la dernière vidéo d’abattage de bovins.

Soyons honnêtes un instant : quand on arrive sur la page d’accueil des tubes de pornographie, l’étalage flanque parfois la pétoche. Les premiers résultats proposent des gros plans pas piqués des hannetons – justement parce que ces images sont spectaculaires ou choquantes, elles « remontent » en première ligne. Et nous exposent à des contenus moins ragoûtants qu’on le voudrait…

Pas d’alarmisme

Au point que certaines explorations semblent nous plonger droit dans le monde du fait divers : l’herpès sous tous les angles, le montage Photoshop ignoble, et puis évidemment la contrainte, les corps marqués, les visages crispés, les pratiques extrêmes. Un peu comme si lorsque nous tapions « roman » sur Google, nous tombions en premier lieu sur les descriptions les plus graphiques de crimes de tueurs en série. Ce dont nous sommes, au passage, responsables : ces contenus sont populaires… et parfois, ce qui nous fascine, c’est justement que ce soit moche.

Mais ne nous arrêtons pas au champ sexuel, ni à celui de la fiction. Et si les informations étaient trop anxiogènes pour laisser place au désir ? Et si nos flux Twitter nous déprimaient ? Et si les e-mails de boulot consultés vite fait avant de se coucher nous trottaient dans la tête ? C’est tout à fait possible.

Cela dit, pas d’alarmisme ! Déjà, parce que poser des questions ne donne aucune réponse – et aucune valable universellement. Ensuite parce que la quantité de rapports sexuels n’est pas connectée à la satisfaction. Et même, rêvons un instant ! Peut-être qu’en cessant de considérer la quantité comme barème absolu, nous nous concentrons mieux sur la qualité. Absolument aucune donnée scientifique ne permet d’étayer mon optimisme, mais je vous prierais de ne pas ruiner ma journée – sinon la semaine prochaine, je vous préviens, je me venge.

20 mars 2017

Extrait d'un shooting

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