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Jours tranquilles à Paris

19 mars 2017

Rancinan en avril à Chartres...

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19 mars 2017

Une campagne sans boussole

Par Nicolas Chapuis

« Dans cette campagne égarée, les électeurs ont un mois pour décider de l’itinéraire qu’ils veulent emprunter, pour distinguer les chemins des impasses.  »

La présidentielle française est frappée d’une double incertitude. Celle, évidente, de l’absence absolue de favori à un mois du terme. Et celle, plus diffuse, liée à l’éclipse programmatique qui s’est abattue sur la campagne.

Alors que le premier débat entre les cinq principaux candidats aura lieu lundi 20 mars, il est impossible de déterminer sur quel thème se jouera la décision finale. On aurait pu croire, au sortir d’un été 2016 meurtrier, que la lutte contre le terrorisme, le rapport à l’immigration, la laïcité et le difficile équilibre entre libertés publiques et la sécurité des ­citoyens seraient les enjeux majeurs.

On aurait pu penser, au sortir d’un quinquennat mitigé, que l’emploi et le rapport au travail seraient déterminants dans le choix des électeurs. On aurait pu miser sur l’Europe, sur l’environnement, sur l’éducation, le logement, la santé… Mais rien de tout cela.

Un vote « par contumace »

A quelques semaines du scrutin, aucun des candidats n’a réellement réussi à imposer ses propositions dans le débat public, happé par l’affaire Fillon, la menace Le Pen, l’énigme ­ Macron, les jeux d’appareils Hamon-Mélenchon. A ce rythme, les électeurs vont être obligés de voter « par contumace », la politique étant aux abonnés absents.

L’enjeu est de taille pour les candidats. Celui qui parviendra à dicter le tempo de la campagne prendra une longueur d’avance sur ses concurrents. C’est la leçon des primaires. Benoît Hamon a réussi à placer son revenu universel et le rapport au travail au centre de la discussion, dans une gauche assoiffée de propositions… de gauche.

Avec son projet très libéral et sa proposition de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires, François Fillon a réussi à imposer l’idée qu’il est le seul à vouloir réellement réformer la France, dans une droite traumatisée par les palinodies hollandiennes et en quête de marqueurs forts… de droite.

Aucun des deux n’est pourtant audible. Le premier parce qu’il semble enferré dans des discussions qui soulignent à quel point la gauche d’aujourd’hui se conjugue davantage au singulier qu’au pluriel. Le second parce qu’il est rattrapé par une affaire dont il appartiendra à la justice de dire si elle est délictueuse, mais dont on peut déjà affirmer qu’elle lève le voile sur une facette méconnue du personnage Fillon, qui jouait au gentleman-farmer mais a en réalité tout du bourgeois gentilhomme.

Le hold-up électoral du siècle

Face à cette gauche et à cette droite qui ont créé patiemment toutes les conditions de leur propre paralysie, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont en embuscade pour le hold-up électoral du siècle. Chacun essaie à sa façon de prendre le pas idéologique sur cette campagne, en instaurant sa grille de lecture.

Lui essaie d’effacer la barrière entre la gauche et la droite pour créer, face aux « conservateurs », un arc des « progressistes », édifice dont on mesure, au fil de ses interviews, ce qu’il faut de souplesse et d’accommodements pour en tenir tous les bouts.

Elle tente d’effacer dans l’esprit des électeurs son ancrage viscéral à l’extrême droite en créant une opposition entre « patriotes » et « mondialistes », énième version du populiste « nous contre eux ».

Alors qu’une grande majorité de Français continuent à se positionner à droite ou à gauche, ils risquent de devoir se décider en fonction de nouvelles lignes de fracture dont ils ne maîtrisent pas forcément la géographie.

Une campagne égarée

Les candidats ne sont pas les seuls responsables de l’escamotage de cette campagne. Les médias ont leur part dans cette affaire, eux qui sont le relais dans l’opinion de la bataille des idées. A l’approche du premier débat, Le Monde a donc voulu regarder de près ces programmes, qui existent même si l’actualité les relègue au second plan.

A l’appui des projets de chacun des candidats ayant à ce jour leurs 500 parrainages, nous avons choisi de décliner plusieurs ­thématiques à travers un cahier spécial, sans prétendre à l’exhaustivité. Sur notre site ­Internet, le comparateur de programmes des candidats permettra à nos lecteurs de naviguer de proposition en proposition pour se forger leur opinion.

Dans cette campagne égarée, les électeurs ont un mois pour décider de l’itinéraire qu’ils veulent emprunter, pour distinguer les chemins des impasses. Que la France échappe à un second tour en forme de référendum, pour ou contre l’extrémisme, ressemblerait presque aujourd’hui à une surprise. Ça tombe bien, cette présidentielle n’en est pas avare.

19 mars 2017

Recherche... modèles photo

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Je suis toujours à la recherche de modèles ayant une forte personnalité pour réaliser des shootings dans mon studio ou en extérieur dans Paris. Pose en mode collaboration. Pour mieux me connaitre je vous invite à feuilleter mon book : http://www.jacques-snap.book.fr/

Prendre contact avec moi directement par mail en y joignant une photo. Réponse assurée

19 mars 2017

Playboy : Kate Moss

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19 mars 2017

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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19 mars 2017

Extrait d'un shooting

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Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc

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Saturday Night Fever à la Place Carrée aux Halles

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19 mars 2017

Sophie Vlaming shot by David Bellemère for Marie Claire Italia, October 2009

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19 mars 2017

Extrait d'un shooting - salopette

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