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Jours tranquilles à Paris

7 octobre 2016

Rue Quincampoix

Une photo publiée par Dominique (@df75018) le 7 Oct. 2016 à 7h09 PDT

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7 octobre 2016

En Pologne, le parti au pouvoir rejette l'interdiction totale de l'IVG

La majorité ultraconservatrice recule sous la pression de la rue

Dans une atmosphère extrêmement tendue, la commission de la justice et des droits de l'homme du Sejm (la chambre basse du Parlement polonais) a -rejeté, mercredi 5  octobre au soir, la proposition de loi visant à interdire totalement l'avortement. La motion de rejet a été déposée par le député de la majorité ultra-conservatrice du PiS (Droit et justice) Witold Czarnecki. Au sein de la commission, qui compte 31 membres, 15 députés se sont prononcés pour le rejet du projet, un s'est abstenu. L'ambiance autour du vote a frisé le chaos, et l'opposition a dénoncé des atteintes aux procédures parlementaires. Des organisations non gouvernementales se sont vu refuser l'accès au Parlement.

Le texte devait revenir jeudi en session plénière de la chambre. Cette dernière devait choisir de le rejeter définitivement ou de le renvoyer en commission. Le groupe parlementaire PiS devait se réunir jeudi matin pour une consultation sur le futur vote. Pour le parti au pouvoir, le sujet est explosif et source de division : si seule une minorité de députés PiS semble en faveur de l'interdiction totale, ces élus sont influents et habitués aux sorties controversées dans les médias. Auparavant, la porte-parole du groupe, Beata Mazurek, avait soutenu que les votes sur ce sujet se feront sans discipline partisane, " en fonction de la conscience de chaque député ".

Conscient de l'extrême sensibilité du sujet, qui avait amplement mobilisé les femmes lundi à travers le pays, le chef du parti au pouvoir, Jaroslaw Kaczynski, a décidé de mettre le holà à une proposition de loi dont son parti n'était pas l'initiateur, mais qui avait recueilli près de 500 000 signatures citoyennes. Selon un sondage Millward Brown publié mercredi, 67  % des Polonais ont apporté leur soutien aux manifestations de lundi. C'est la première fois depuis son arrivée au pouvoir, en octobre  2015, que le parti -conservateur semble reculer sous la pression de la rue, alors qu'il avait soutenu le renvoi du texte en commission parlementaire.

" Ce n'est pas notre projet, et nous ne sommes pas d'accord pour la pénalisation - en justice - des femmes, a expliqué à l'issue du vote le député PiS Ryszard Terlecki, un -fidèle de Jaroslaw Kaczynski. Nous avions des signaux clairs de la part de l'Eglise qu'elle ne soutient pas non plus ce point de vue radical. Nous préparons des solutions qui seront acceptables par les deux partis. " Le projet de loi prévoyait notamment des peines jusqu'à cinq ans de prison pour les femmes, les médecins, ou toute personne accompagnant une interruption volontaire de grossesse. " Aujourd'hui, le PiS a mis sa conscience dans sa poche, (...) parce qu'il a eu peur des femmes qui sont sorties dans la rue, a commenté l'ancienne chef du gouvernement centriste, Ewa Kopacz. C'est la liberté et le droit de faire ses propres choix qui ont gagné. "

" Le projet ne passera pas "

Avant même le vote, le ministre de la science et de l'enseignement supérieur, Jaroslaw Gowin, avait déjà donné des signes sur la position du parti. " Je voudrais rassurer ceux qui craignent que l'avortement soit totalement interdit en Pologne. A coup sûr, le projet d'interdiction totale ne passera pas. A coup sûr, l'avortement ne sera pas interdit en cas de viol ou quand la vie ou la santé de la femme sont menacées ", avait-il déclaré. La manifestation de lundi a " fait réfléchir " la majorité et lui a donné " une leçon d'humilité ", a-t-il ajouté. Reste à savoir si la majorité conservatrice ne voudra pas donner certains gages aux organisations " pro-vie " et à l'Eglise, en interdisant par exemple l'avortement en cas de handicap constaté chez le foetus. Pour le parti, ce serait un jeu risqué, au risque de ne satisfaire aucun des deux camps.

Ces tensions surviennent à un moment où le Parlement polonais se penche sur un autre projet de loi controversé, visant à restreindre considérablement la législation qui encadre la procréation médicament assistée. En juillet, le PiS avait déjà supprimé son financement public. Mais un projet de loi déposé en septembre à l'initiative de plusieurs élus conservateurs veut -aller plus loin. Le texte propose d'autoriser la fécondation d'un ovule seulement - contre six actuellement, voire plus pour les femmes ayant passé l'âge de 35 ans. Le projet de loi interdit également toute insémination au-delà de soixante-douze  heures après la fécondation, ce qui rend en pratique impossible la congélation des embryons - une pratique jugée " immorale " par les auteurs du projet.

Selon les experts, s'il venait à rentrer en vigueur, ce texte restreindrait considérablement l'efficacité de la fécondation in vitro. Pour le docteur Waldemar Kuczynski, qui avait contribué à la première fécondation in vitro en Pologne en  1987, " ce sont les dispositions qui détruiraient vingt-cinq ans de développement de la médecine de reproduction en Pologne. En fécondant un ovule seulement, l'efficacité du traitement tomberait à 4  % ou 6  %. "

Si ce projet sera soutenu par une grande partie du groupe populiste Kukiz'15, la troisième force politique du Parlement, à droite, beaucoup pensent que le PiS voudra éviter d'ouvrir un autre front sensible, en noyant le projet dans les travaux en commission. Aucune figure parlementaire du PiS ne fait en tout cas partie des initiateurs du texte.

Jakub Iwaniuk

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avortement

Avortement en Pologne. La mobilisation des femmes a payé

Le parti conservateur au pouvoir en Pologne a fini par jeter l'éponge, hier au Parlement, face à une éventuelle interdiction quasi complète de l'avortement dans ce pays. Un revirement à 180 degrés qui fait suite à la forte mobilisation des femmes, dans la rue (ci-contre), et à l'émotion suscitée par ce projet, en Europe.

La proposition de loi d'initiative citoyenne instituant l'interdiction d'avorter a été rejetée par 352 députés de la majorité conservatrice et de l'opposition, contre 58 voix pour et 18 abstentions. « Nous constatons qu'elle conduirait à un processus dont l'effet serait contraire à ses objectifs », a justifié le président du Parti Droit et Justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski, après que certains, au sein de son parti, ont mis en garde contre l'adoption d'une loi trop sévère qui, en cas de changement de majorité, pourrait provoquer un retour de balancier en faveur d'une loi beaucoup plus libérale que l'actuelle. Le revirement conservateur fait suite à d'importantes manifestations qui ont réuni quelque 100.000 « femmes en grève », vêtues de noir, opposées à la proposition de loi, selon la police. Pour l'opposition, le gouvernement « a pris peur ».

Des peines de prison prévues

La Pologne, qui applique une politique parmi les plus restrictives en Europe, n'autorise l'avortement que dans trois cas : un risque pour la vie ou la santé de la mère, un examen prénatal indiquant une grave pathologie irréversible chez l'embryon et une grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste. La proposition examinée hier ne laissait impunie qu'une intervention pour sauver la vie de la femme. Elle fixait la peine de prison maximale pour celle qui avorte à cinq ans de prison. « Les Polonaises ne permettront pas que vous les conduisiez à l'abattoir comme des moutons », avait assené Joanna Mucha, une députée de Plate-forme civique (PO, opposition), en commission. la Première ministre, Beata Szydlo, a, dans la foulée du vote, annoncé « trois actions » du gouvernement : l'élaboration d'un programme de soutien aux familles et aux femmes décidant de garder des enfants nés de grossesses difficiles et élevant des enfants handicapés, la mise en place, début 2017, d'allocations à ces personnes, et une « vaste action d'information pour promouvoir la défense de la vie ». Le Parlement polonais a, par ailleurs, abandonné, hier, une autre proposition de loi qui prévoyait une stricte limitation de la pratique de fécondation in vitro. Source : Le Télégramme

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