Le garde du corps de Kim Kardashian promet de retrouver ses agresseurs
Pascal Duvier, le garde du corps de Kim Kardashian, a été scandalisé par l’agression de sa cliente à Paris. Il a promis de retrouver les cinq hommes qui ont attaqué la star et volé ses bijoux.
Pascal Duvier est le garde du corps de Kim Kardashian et Kanye West depuis 2013. Physiquement impressionnant, ce grand gaillard allemand d’1,93m pour 119 kilos possède aussi un mental d’acier : « Le muscle le plus important à entraîner pour un garde du corps, c’est le cerveau, assurait-il dans une interview pour le site High Snobiety. Il faut tout étudier : chaque mouvement, tout ce qui passe autour de soi. Je fais toujours très attention aux détails et au langage corporel. » Un Superman qui a été jusqu’ici infaillible, repoussant photographes et fans un peu trop collants, mais aussi des harceleurs de stars comme Vitalii Sediuk (qu’il a plaqué au sol deux fois ces trois dernières années). Mais dans la nuit de dimanche à lundi dernier, Pascal n’était pas là pour protéger Kim Kardashian.
Cette nuit-là, le garde du corps surveillait, à la demande de sa cliente, Kourtney Kardashian et Kendall Jenner à l’Arc, un club parisien. Il n’a donc rien pu faire pour protéger Kim, attaquée, ligotée et enfermée dans sa salle de bain par cinq hommes armés. « Kim n’en veut pas à Pascal, a assuré une source d’Us Weekly. Elle se sentait en sécurité dans cet appartement parisien et elle ne pense pas, en aucun cas, que c’est de sa faute. » Pourtant, Pascal semble bien décidé à venger sa patronne, quitte à en faire une affaire personnelle.
Comme le rapporte le Daily Mail, Pascal Duvier a confié sur son blog (qu’il a suspendu depuis) son ressenti vis-à-vis de cette sinistre affaire. « Les évènements qui se sont déroulés à Paris sont une des choses les plus répugnantes que j’ai vues », a-t-il posté. Le garde du corps a également promis, dans une déclaration digne du film Taken, qu’il comptait bien mettre la main sur les agresseurs : « Nous avons des infos, des pistes, et nous allons vous retrouver. Ça, je vous le promets… Vous vous en êtes pris à la mauvaise personne. » S’ils tiennent à leurs dents, ils ont intérêt à bien se planquer.
Ce soir sur ARTE : Drame - "Ida" - Réalisé par Pawel Pawlikowski (2013)
Synopsis
Dans la Pologne des années 1960, quatre jours avant de prononcer ses voeux, Anna, jeune orpheline élevée au couvent, est envoyée par la mère supérieure à la rencontre de sa tante Wanda, qu'elle ne connaît pas. Wanda, en déshabillé, un homme quittant subrepticement sa chambre, se montre d'abord très froide. A la jeune fille elle révèle qu'elle est juive et que les siens ont péri pendant la guerre, enterrés nul ne sait où. Wanda finit par se radoucir et accueille Anna, que ses parents avaient prénommée Ida. Elle décide de partir avec sa nièce dans la ferme de son enfance, à la recherche de témoins des derniers jours de sa famille...
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Critique du 30/04/2016
Par Pierre Murat
« En somme, tu es une nonne juive »... Anna regarde, interloquée, cette parente inconnue que la supérieure de son couvent lui a demandé de rencontrer avant qu'elle ne prononce ses voeux. Doucement, presque tendrement, elle révèle la vérité : Anna ne s'appelle pas Anna mais Ida. Elle est la fille de Juifs disparus durant la guerre. Dénoncés. Assassinés. « Où sont-ils enterrés ? », demande Ida. Nulle part. « Comment ça, nulle part ? »...
C'est presque un polar classique, avec enquêteur expérimenté et débutant candide. L'une pour découvrir ce qu'elle est, l'autre pour oublier ce qu'elle a été (un juge féroce au service du Parti communiste), Ida et Wanda entreprennent un périple dans la Pologne grise des sixties. C'est un film aux immenses espaces vides. La lumière qui l'irradie semble écraser des personnages que Pawlikowski filme souvent au bord du cadre, comme isolés ou apeurés. Le film change, passe du secret à la vérité, de l'ombre à la clarté, des refrains délicieusement superficiels (Love in Portofino, 24 000 Baisers) au jazz de Coltrane, qui fait entrevoir à Ida la beauté de la vie. Pawlikowski est un cinéaste de l'absolu. Ses personnages s'y plient ou en meurent. Dans son film précédent, le trop méconnu La Femme du Ve, le héros (Ethan Hawke) acceptait, après un long parcours dans un Paris de cauchemar, de sacrifier sa vie à son art. Ida aussi, sauf que son art, c'est Dieu. Elle marche sur une route. En route. Elle a vu la médiocrité du monde. Elle croit toujours à un possible au-delà. Un prélude de Bach l'accompagne, celui-là même qu'avait utilisé Tarkovski dans Le Miroir... — Pierre Murat
"Les Damnés" à la Comédie-Française, de sueur, de sang et de fureur
Par Jacky Bornet @Culturebox Journaliste, responsable de la rubrique Cinéma de Culturebox
Evénement au festival d'Avignon, marquant le retour de la Comédie-Française dans la Cour d'Honneur après 30 ans d'absence, l'adaptation du scénario du film de Luchino Visconti "Les Damnés" (1969) est reprise dans la salle Richelieu jusqu'au 13 janvier. Une version remarquablement mise en scène par Ivo van Hove, avec Denis Podalydès, Guillaume Gallienne, Elsa Lepoivre et Didier Sandre.
Macbeth
Que l'on ne s'y trompe pas, Ivo van Hove n'adapte pas le film de Visconti pour la scène, mais le scénario qu'il signa avec Nicola Badalucco et Enrico Medioli. Le metteur en scène belge s'est déjà inspiré par deux fois de Visconti en reprenant sur scène "Rocco et ses frères" (1960) et "Les Amants diaboliques" (1943). Juste retour des choses, c'est en voulant réaliser un film s'inspirant de la pièce de Shakespeare "Macbeth" que le réalisateur italien initia le projet des "Damnés". Intrigue familiale, luttes de pouvoir, meurtre, inceste… autant de thèmes shakespeariens que "Les Damnés" projette au cœur d'une grande famille industrielle allemande en 1933, date de l'arrivée d'Hitler au pouvoir.
"Les Damnés" par la Comédie-Française : extraits
Van Hove ne tombe pas dans le travers d'une méticuleuse reconstitution historique comme les affectionnait Visconti ("Senso", "Le Guépard", "Mort à Venise"…) La scénographie est au cœur du dispositif. L'espace, abstrait, tout en grisaille, renvoie aux usines sidérurgiques de la famille von Hessenbeck, et le sol orange, aux flammes des fourneaux. Les costumes noirs, pour les hommes, sont des habits de soirée ou évoquent l'uniforme SS, quand ils ne sont pas inspirés de celui des SA, dans leurs couleurs brunes, mais sans être d'une fidélité "historique". Les robes sont plus en référence avec la mode des années 1930. Pas une croix gammée n'est exposée, mais le nazisme est omniprésent.
Choix radicaux
Le dispositif scénique joue de l'espace. Avec côté cour une lignée de cercueils, côté jardin une enfilade de coiffeuses de maquillage, où se retrouvent régulièrement les comédiens pour se repoudrer et se changer. En fond de scène : la penderie des costumes, un grand écran où défilent des images d'archives et des prises de vue en direct des comédiens, puis s'alignent les serviteurs de la maison von Hessenbeck en rang d'oignons. En premier plan, devant la scène, une sirène à vapeur scande les changements d'actes, avec une urne où sont recueillies les cendres des victimes. Dommage que la scène de la salle Richelieu cache une partie des côtés, privant parfois les yeux de l'action.
Ample et sophistiquée, complexe, la mise en scène repose sur des choix radicaux, mettant en jeu de nombreux comédiens et une figuration fournie. Les images d'archives projetées ou filmées en direct sur scène ne parasitent aucunement l'action scénique, ni le jeu, ni le texte. Elles participent du sens quand, notamment, chacun des protagonistes tués se retrouve filmé dans son cercueil. Car nombre d'entre eux sont occis au cours du spectacle, dont chaque acte s'ouvre sur un alignement de tous les acteurs, avec à chaque fois un ou des personnages en moins. La violence et la mort hantent la pièce, la référence à Macbeth s'avérant prépondérante, respectant ainsi l'optique viscontienne.
Intemporalité
L'ensemble est d'une flamboyance noire, d'une tension constante, parcouru de morceaux de bravoure terribles. Comme la nuit des longs couteaux, avec un Denis Podalydès déchaîné, le mariage de Friedrich Bruckman (Guillaume Gallienne) avec Sophie von Hessenbeck (Elsa Lepoivre) et son inceste avec Martin (Christophe Montenez). Le final est traumatisant, avec une fusillade sur le public qui restera dans les annales. Les comédiens se donnent à fond dans des prestations très physiques. Toutefois le texte est parfois lancé trop rapidement, laissant en suspens certaines tirades.
Ivo van Hove insuffle une intemporalité au sujet, tout en restant très ancré dans l'Histoire. Le ralliement au nazisme de Martin et Günther, au début apolitiques, renvoie au radicalisme islamiste auquel adhèrent aujourd'hui des adolescents sans aucune conscience religieuse. La mitraille finale sur le public résonne comme la fusillade d'Orlando ou du Bataclan. Drame familial, lutte de pouvoir, Histoire et actualité nourrissent l'ambition d'un spectacle, où le son et la musique participent aussi du sens, avec des choix cohérents. Une cohésion et une puissance qui rejaillit sur l'ensemble d'une œuvre sans équivalent.
Théâtre. Les Damnés - Qu'en pensez ? Le mieux est d'aller le voir pour se faire une opinion....
Un article virulent de Stéphane Bugat
Voici donc le spectacle qui occupe la tête de gondole en ce début de saison à la Comédie- Française, après avoir eu les honneurs du Festival d'Avignon.
Ivo van Hove, metteur en scène belge, renommé et prolifique, s'approprie l'oeuvre de Visconti, comme il l'a déjà fait pour deux autres films du maître italien, « Rocco et ses frères » et « Ludwig ».
Il se targue de n'avoir pas revu le film en question, affirmant s'en tenir strictement au texte. Mais il figure aussi parmi ces metteurs en scène qui considèrent que leur pouvoir artistique leur autorise toutes les libertés à l'égard des textes.
Des tableaux morbides
Ainsi, il ne faut pas chercher la moindre référence à l'esthétique si forte et si marquante du cinéma de Visconti. Même si l'élément le plus marquant de la scénographie, c'est cet écran qui occupe le fond du plateau et va concentrer l'essentiel de l'attention du public. Le spectacle alterne en effet, les scènes filmées en direct - le travail du vidéaste Tal Yarden est finalement ce que l'on retiendra de plus intéressant - et l'agitation des acteurs qui, lorsqu'ils ne se livrent pas à une assez pitoyable pantomime, passent beaucoup de temps à s'habiller et à se déshabiller. Des acteurs qui sont affublés de micros, parce qu'il est bien connu que les comédiens du Français ne sont pas capables de jouer à voix nue.
L'intrigue est connue. En pleine ascension du régime nazi, les membres de la famille Essembeck, à la tête d'un puissant groupe sidérurgique (toute ressemblance avec ce que furent les Krupp n'est pas à écarter), se déchirent allègrement pour se gaver de la richesse que va leur apporter l'essor de l'industrie militaire allemande. Chaque scène s'achève sur un meurtre. Toutefois, Ivo van Hove se libère assez vite de l'intrigue pour se concentrer sur une série de tableaux morbides qui confinent au grand guignol.
Une comédienne en nuisette court en criant dans les couloirs du théâtre suivie par la caméra, comme on le fait pour les sportifs avant leur entrée dans le stade. La même comédienne qui a bien du mérite, sera plus tard couverte de goudron et de plumes (Lucky Luke, lui, manque à l'appel).
Plus délicate encore, cette scène interminable où deux comédiens nus se vautrent sur le sol arrosé de bière. Ce qui est censé nous rappeler la nuit des Longs Couteaux et le massacre des SA. On a retenu le message : les nazis étaient vraiment pervers et super-méchants. Utile rappel.
Deux longues heures
On a quelques scrupules à s'attarder sur les interprètes compromis là, car ils font scrupuleusement, avec abnégation est-on tenté de dire, ce qu'on leur demande. Surtout, on cherche en vain durant cette représentation de deux heures qui dure si longtemps, ce qui fait l'essence du théâtre : la présence des acteurs et la puissance des mots pour inspirer l'imaginaire et l'émotion.
Cet été, le président François Hollande, répondant à l'appel de la branchitude qui faisait de ces « Damnés » le spectacle à ne pas manquer, s'est donc installé avec sa cour dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes. Jusqu'à devoir s'esquiver prématurément. Ce soir-là, un drame d'une tout autre teneur se déroulait sur la promenade des Anglais, à Nice.
Au moins a-t-il échappé à la scène finale. Martin, ultime héritier des Essembeck, dégénéré d'entre les dégénérés, nu (encore), s'enduit le corps avec les cendres des autres membres de sa famille précédemment occis, monte sur une table et tire à la mitraillette sur le public.
Rideau. Ouf.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Damn%C3%A9s_(film,_1969)
Les Damnés à la Comédie Française
http://www.festival-avignon.com/fr/spectacles/2016/les-damnes
Bretagne. Deux bombardiers russes près des côtes
Sur et sous les océans, dans les airs... L'armée russe multiplie les provocations, notamment au large de la Bretagne. Il y a douze jours, deux bombardiers stratégiques russes y ont à nouveau été interceptés. Du jamais vu depuis... la fin de la Guerre froide.
L'incident.
Révélé sur le site du ministère de la Défense français, le 23 septembre, l'incident s'est produit jeudi 22 septembre et a duré plusieurs heures, de 9 h jusqu'en milieu d'après-midi, de la Norvège jusqu'en Espagne (voir infographie). Un incident similaire s'était produit en février dernier (lire ci-contre), toujours au large de la Bretagne, mais par la Manche. Selon nos sources, le comportement des avions russes - des bombardiers stratégiques -, qui ont ostensiblement mis le cap sur la Bretagne et ont flirté avec la limite de notre espace aérien, des côtes bretonnes jusqu'au pays basque, relevait clairement de la provocation. Quels avions ? Il s'agit de deux bombardiers lourds Tu160 Blackjack (dénomination Otan ; « Cygne blanc » en russe). Conçu à la fin des années 1970, cet avion a été construit pour des frappes longue distance et pour transporter l'arme nucléaire. Il peut accueillir dans ses soutes de 12 à 24 missiles de croisière. Cet impressionnant bombardier, dont la Russie relance la production, n'a connu son baptême du feu qu'en novembre 2015, en Syrie. Lors de l'incident de septembre, la Norvège, le Royaume Uni, la France et l'Espagne ont mobilisé dix avions.
La guerre froide : le retour ?
Au travers de ces incidents apparus après l'annexion de la Crimée (Ukraine) en 2014, la Russie adresse un triple message. À l'Occident et à l'opinion publique russe : notre armée est de nouveau sur pied et est capable de frapper n'importe où et à tout moment. Nous ne plions pas face à l'Occident. Le rapport de forces a changé et il faut compter sur nous. La Russie a, depuis 2008, entrepris de gros efforts en ce sens (plus de 20 % du budget total 2015 consacré à la Défense). N'oublions pas que, pour Vladimir Poutine, la dissolution du Pacte de Varsovie et l'éclatement de l'Union soviétique reste « la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ». C'est enfin un signal adressé aux pays de l'Est qui comptent sur l'aide occidentale : c'est avec nous que vous devez rester. Ces incidents permettent aussi à l'armée russe de tester nos défenses et nos temps de réaction. L'Otan (dont la France) procède exactement de la même manière. Pas sans risques. Ces incidents restent peu agressifs, mais des intrusions dans des espaces aériens nationaux ont cependant été signalées en Suède, Finlande et dans les pays baltes (avions russes « invisibles » n'ayant pas communiqué leur plan de vol et ayant désactivé leur transpondeur ; incidents avec des avions de ligne civils...).
Les risques de dérapage existent, comme l'a démontré la destruction d'un avion russe par deux chasseurs turcs, à la frontière turco-syrienne, le 24 novembre dernier. Ouest : Tours, Evreux, parfois Lorient. La gestion de tels incidents aériens, en France, fait partie de la posture permanente de sûreté aérienne, mission interministérielle confiée à l'armée de l'Air. Quatre bases aériennes (sur la vingtaine de bases aériennes de l'armée de l'Air, et quatre de la Marine) assurent, chaque semaine, cette permanence opérationnelle. Ces bases sont capables de projeter en quelques minutes, à toute heure et en tout point du territoire, jusqu'à huit avions et cinq hélicoptères. Cette mission mobilise 414 militaires. Pour l'ouest de la France, les bases assurant la permanence opérationnelle sont souvent Tours, Lann-Bihoué (Lorient où stationnent alors, spécialement, des avions de l'armée de l'Air) ou Evreux. Les bases aéronavales de Landivisiau et Lanvéoc n'assurent pas de permanences opérationnelles, qui restent des missions « très contraignantes » (avion armé, hangars et zones dédiés, équipages en combinaison, relèves...).
L'Ile Longue.
Quid de la sécurité aérienne du coeur de la dissuasion nucléaire française : l'Ile Longue, face à Brest ? « Il n'y a pas de défense aérienne de l'Ile Longue, mais une défense aérienne du territoire, de la Bretagne, dont l'Ile Longue. Et elle est assurée par l'armée de l'Air », répond très sobrement le ministère de la Défense. Alerte et interception : comment ça marche ? 90 radars civils et militaires scrutent l'espace aérien français et ses abords, empruntés chaque jour par près de 11.000 aéronefs. Les trois centres de détection et de contrôle de l'armée de l'Air et le Centre national des opérations aériennes de Lyon sont capables de gérer 1.400 avions en simultané et de détecter tout écart de route ou de comportement (aéronefs en détresse, pannes, survols interdits, menaces, pertes de contact...)., et de déclencher l'alerte. Officiellement, aucune alerte n'a été déclenchée, en 2015, pour des avions russes évoluant à proximité de notre espace aérien. En cas d'alerte, les avions intercepteurs se mettent au niveau de l'avion repéré, tentent d'entrer en contact avec lui (de manière visuelle et/ou par radio) et/ou se placent à ses côtés pour lui « indiquer » la route. Seul le Premier ministre peut donner l'ordre d'un tir de semonce ou de destruction. Source : Le Télégramme