Aujourd'hui les Champs Elysées piétons... premier dimanche du mois
Piétons, aujourd'hui les Champs-Elysées s'offrent à vous ! pic.twitter.com/vMMckRojn7
— Paris Je t'aime (@ParisJeTaime) 2 octobre 2016
Piétons, aujourd'hui les Champs-Elysées s'offrent à vous ! pic.twitter.com/vMMckRojn7
— Paris Je t'aime (@ParisJeTaime) 2 octobre 2016
Image de synthèse
“Descension” est un tourbillon sans fin, sorti de l’imagination de l’artiste britannique Anish Kapoor, star mondiale de l’art contemporain. Un trou noir à la fois fascinant et inquiétant qui s’est installé à Versailles l’an dernier, et aspirera les eaux de la Seine samedi soir, au bout de l’Île de la Cité.
Voir mes précédents billets sur Anish Kapoor
Anish Kapoor — Square du Vert-Galant
Au bout de l’île de la Cité, sept mètres au-dessous du niveau de la ville, à la pointe du square du Vert-Galant qui vit disparaître les corps des suppliciés de la Saint Barthélemy, le poète Gherasim Luca et les cendres de Guy Debord, un tourbillon semble s’être formé naturellement. Hypnotisant, ce vortex sculpté à même la Seine semble vouloir engloutir quiconque s’en approcherait. Anish Kapoor met à l’épreuve notre attirance pour le gouffre comme il le fait régulièrement dans des œuvres qui semblent d’une profondeur infinie.
Maurane Bouazza, 20 ans, de Plumelin (Morbihan) a été sacrée Miss Bretagne 2016 à Gourin. Ses deux dauphines sont Solène Barbot, 22 ans, de Taillis (Illeet-Vilaine) et Lou Dubrulle, 23 ans, de Plougonven (Finistère). Maurane, étudiant en information et communication à Rennes 2, va s’envoler dans quelques jours pour l’île de la Réunion avec les autres Miss régionales avant l’élection de Miss France, le 17 décembre à Paris.
Pedro Marzorati est un plasticien argentin qui aime à détourner les codes artistiques, à créer des sursauts collectifs, à partager ses pulsions de vie. Ses installations utilisent les matériaux les plus divers et prennent comme enjeu les questions de société et de réchauffement climatique. À Saint-Merry, il fait dysfonctionner les symboliques habituelles de Babel, du Paradis, de l’âme.
« Plus haut que le Ciel » a des allures de sablier, les temps des mythes et de l’aujourd’hui s’y mêlent.
Une tour de Babel qui n’est pas construite en briques par des hommes voulant atteindre les cieux, mais faite de ces bancs et chaises qui invitent à s’asseoir et à se rassembler pour réfléchir et discuter, en montant le plus haut possible dans le plaisir de l’argumentation et de l’être ensemble.
Des vêtements, symboles de la vie, qui évoquent spontanément « nos Âmes », éprises de spiritualité. À moins d’y voir un monument érigé dans les airs en hommage aux victimes des attentats. Mais ne sont-ils pas plus encore le miroir de tous ceux qui lèvent les yeux à Saint-Merry, à l’image d’une humanité qui se réunit au-delà de ses différences ?
Une performance qui appelle à aller au-delà de nos incompréhensions et à sortir de la confusion, à approcher l’ « Au-delà », qu’il soit au plus haut ou au plus secret : le Ciel commence en chacun.
Des photos de femmes habillées en noir ont fleuri sur les réseaux sociaux ces derniers jours, sous les hashtags "Czarny Protest" et "Black Protest" (signifiant tous deux "protestation noire"). Elles protestent contre la proposition de loi étudiée par le Parlement polonais actuellement, qui vise à interdire l’avortement dans la quasi totalité des cas. Des dizaines de milliers d'entre elles ont également indiqué qu'elles feraient grève lundi, répondant à l'appel lancé sur Facebook par des citoyens.
Les premières manifestations pour dénoncer cette proposition de loi se sont déroulées en avril 2016, dès que le projet a été connu. Bien qu’un durcissement de la loi avait déjà été étudié à plusieurs reprises ces dernières années, c’était la première fois que les Polonais se mobilisaient en masse pour s’y opposer.
La mobilisation a repris récemment, à commencer par les réseaux sociaux, avec la publication de nombreuses photos de femmes – des Polonaises, mais pas seulement – habillées en noir, pour symboliser la fin de la possibilité de choisir d’avorter ou non.
Rassemblement en soutien aux femmes polonaises qui luttent contre le projet de loi visant à interdire l'IVG #czarnyprotest pic.twitter.com/p3faeUBUIR
— FEMEN (@Femen_France) 2 octobre 2016
Bonne fête des Grands-Pères ! https://t.co/RkcYRYiU9d pic.twitter.com/26wVCVZnEk
— Ouest-France (@OuestFrance) 2 octobre 2016
Il faut imaginer Poliphile, le héros romantique de cette Nuit Blanche, chercher vers l’île de la Cité Polia, la nymphe qui l’obsède et qu’il rêve de saisir. Brutalement, saisi, il s’immobilise. Ni lui ni les spectateurs qui longent le Palais de justice n'ont pourtant d’hallucination : c’est bien l’œuvre de Pierre Delavie, plasticien farceur aimant valoriser les trompe-l’œil, qui transforme le paysage. Déjà remarqué pour avoir déformé des immeubles ou le Grand Palais à Paris et détourné la Canebière à Marseille, Delavie s'attaque à la façade de la Conciergerie, chef-d’œuvre gothique du XIIIe siècle.
Le bâtiment semble avoir été mis sans dessus dessous, comme si les tours taillées dans la pierre et l’eau fraîche de la Seine se confondaient étrangement. Un clin d’œil à la crue qui a frappé Paris à la fin du mois de mai autant que la mise en scène d’une chimère, ce mal qui frappe si souvent les amoureux. L’ensemble, déstabilisant et envoûtant, est également visible depuis le quai de la Mégisserie, qui borde la place du Châtelet.