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Jours tranquilles à Paris

15 février 2015

L'ambassadeur français à Copenhague : "J’ai cru revivre Charlie"

Une fusillade contre un centre culturel à Copenhague, lors d’un débat sur la liberté d’expression à Copenhague, a fait samedi un mort et trois blessés. L'ambassadeur français François Zimeray raconte comment il a vécu l’attaque.

Quelle était la raison de votre présence samedi à cette réunion de défenseurs de la liberté d’expression à Copenhague?

J’avais été invité il y a une quinzaine de jours par les organisateurs de cette manifestation. Il s’agit d’une association danoise qui a pignon sur rue et qui souhaitait que je prononce le discours d’ouverture. Ce débat était soutenu par tous les partis danois. Je pensais que c’était mon devoir d’accepter et qu’il serait utile de venir remercier les Danois pour la solidarité qu’ils avaient exprimée lors des attentats de Paris du mois dernier. J’y suis allé à vélo sans me douter de quoi que ce soit.

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(L'ambassadeur François Zimeray. Maxppp)

Qu’avez-vous dit avant que n’éclatent les coups de feu?

Je n’avais rien écrit. J’ai parlé pendant une dizaine de minutes aux quelque 40 personnes de l’assistance des leçons que nous devions tirer sur le plan de la défense des libertés après ce qui s’était passé à Charlie Hebdo et des défis auxquels nos sociétés devaient faire face, qu’il s’agissait d’un combat pour les générations à venir. J’avais à l’esprit que je m’exprimais également en tant qu’ancien ambassadeur de France sur la question des droits de l’homme. Et puis, sans savoir que ce serait prémonitoire, j’ai évoqué la nécessité à laquelle nous étions confrontés de nous préparer à d’autres attaques.

"J’étais incrédule, ça ne pouvait pas tout de même recommencer comme à Paris"

C’est à ce moment-là qu’a éclaté la fusillade?

Non ; au départ, je ne pensais pas rester après mon intervention, mais finalement, je me suis rassis sur ma chaise pour écouter le discours de celle qui me succédait au micro. Il s’agissait de la Femen Inna Shevchenko. Tout à coup, alors qu’elle parlait, on a tous entendu un grand bruit. Je me suis dit qu’une armoire venait de tomber ou qu’il s’agissait d’un pétard. Mais non, c’était bien des coups de feu répétés. J’étais incrédule, ça ne pouvait tout de même pas recommencer comme à Paris! Mais en quelques secondes, j’ai réalisé qu’on était en train de revivre la même chose qu’à Charlie Hebdo. C’était terrible. Nous étions tous par terre en train de ramper vers la sortie de secours pendant que ça continuait de tirer à travers la porte. Beaucoup. La police parle de 200 impacts de balles. Ce n’est qu’en revenant dans la salle que j’ai vu qu’il y avait un mort.

Compte tenu de la présence de Lars Vilks, un des caricaturistes suédois de Mahomet, dans la salle, la réunion était-elle protégée ?

Oui, deux policiers en tenue et au moins un autre en civil gardaient le bâtiment, dont un avec un détecteur de métaux. Ce sont eux qui nous ont protégés et c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu plus de victimes. Source : JDD

 

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15 février 2015

Prochainement..... ça changera de 50 Shades of Grey !



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14 février 2015

Fusillade au Danemark - L'ambassadeur de France twitte...

14 février 2015

Mon studio photo

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14 février 2015

Au théâtre ce soir : "The servant"

Résumé

À Londres, Tony, un jeune aristocrate paresseux emménage dans une confortable maison de ville, il engage Barrett comme domestique. Ce dernier se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. Une certaine complicité s'établit peu à peu mais rapidement les rôles s'inversent et le maître se retrouve l'esclave de son serviteur. Un huis clos passionnant, où la lutte des classes mène un combat acharné pour la domination, mélangeant thriller, surréalisme et humour noir, une sorte de barbarie où l'on badine avec la vie.

AU THEATRE DE POCHE MONTPARNASSE

75 BOULEVARD DU MONTPARNASSE

75006 PARIS

La "caverne des poètes"

Depuis sa construction en 1942, le Théâtre de Poche Montparnasse affiche sa singularité dans le paysage des théâtres privés parisiens. Par son ambition revendiquée de proposer un théâtre de création. Le Théâtre de Poche Montparnasse s'inscrit dans l'histoire littéraire du XXe siècle. Il découvre de nouveaux auteurs et leur donne un lieu d'expression et de création unique. Cette défense du théâtre contemporain favorise une programmation ambitieuse. Le Théâtre de Poche Montparnasse accueille les pièces d'auteurs aux écritures nouvelles, aujourd’hui reconnus, tels que Ionesco, Dubillard ou bien encore Israël Horovitz, qui est l'un des auteurs américains les plus joués en France.

Les deux directrices, Stéphanie Tesson et Charlotte Rondelez, aiment et pratiquent depuis longtemps le théâtre. À la tête du Théâtre de Poche Montparnasse, elles portent un projet artistique mettant le texte de théâtre au centre du processus créatif et de l'intention de programmation. Pourvu que le texte propose une vision du monde et offre un style particulier, la pièce trouve sa place dans la programmation sensible et exigeante du Théâtre de Poche Montparnasse.

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14 février 2015

Dirk Bogarde - The Servant (1963) - 'Master and Servant' (Depeche Mode & Locust cover) HD

14 février 2015

Extrait d'un shooting - mode

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14 février 2015

Mario Testino (photographe)

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14 février 2015

Pauline Moulettes

14 février 2015

Candice Swanepoel

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