Jours tranquilles à Paris

À l’angle de la rue Nicolas-Appert et du passage Sainte-Anne-Popincourt, dans le 11e arrondissement de Paris, il ne s’est rien passé, le 7 janvier. Pourtant, le trottoir est jonché de fleurs sous cellophane, de bougies, qui ont dégouliné sur le bitume, de pots remplis de crayons. Des affiches, des dessins, des graffitis recouvrent les murs du rez-de-chaussée, qui abrite une papeterie comme devaient les aimer Cabu et Wolinski. Le jour de l’attaque contre Charlie hebdo , les forces de l’ordre avaient bouclé le quartier. Des barrières métalliques tenaient la foule à distance. Alors l’émotion s’est déposée là où elle pouvait : au pied d’un mur, autour d’un arbre, éphémères mausolées de papier, de cire et de roses vite fanées par le froid de l’hiver. Et ces témoignages, ces petites cartes laissées par des anonymes, pour dire qu’après les attentats, le monde entier s’est senti Charlie.« Nous pleurons avec vous » ,a écrit Anne, la Californienne. Là, et dans l’allée Verte d’à côté, il s’y pratique, tous les jours et dans un silence d’église, un culte à la liberté de penser. On y revendique parfois crûment le droit absolu à l’irrespect. On vient dire merci à ces dessinateurs« morts au combat contre les cons » . Aurélie, 29 ans, tient un magasin de vêtements. Elle a profité d’un jour de repos pour aller, comme tant d’autres, se recueillir rue Appert, devant le siège de l’hebdomadaire satirique.« Cela m’a marquée, on a porté atteinte à notre liberté. C’était il y a juste un mois, il ne faut pas oublier », explique-t-elle. nifestation géante du 11 janvier, est aujourd’hui couvert d’inscriptions, de dessins, d’affiches, de citations… C’est un endroit que l’on visite, en prenant son temps pour tout lire, tout regarder. L’esprit Charlie, anar et pacifiste, souffle très fort à la Rép’. gile, explique tous les jours à des curieux venus faire des photos qu’il est interdit de pénétrer dans l’enceinte de l’entreprise. L’assaut lancé par le GIGN contre les frères Kouachi, le 9 janvier, a endommagé le bâtiment. Les cinq salariés sont au chômage technique,« mais le patron passe tous les jours » , assure-t-il. Dans cette commune de 8 000 habitants, s’est forgée une jolie chaîne de solidarité. Sur les vitrines des magasins, on a vu fleurir une affichette jaune :« Je suis CTD, aidons l’imprimerie » . La souscription lancée par l’association des commerçants continue de rencontrer un succès inespéré.« Lundi, on en était à 96 954 €. Les gens viennent du canton déposer des chèques dans les urnes. Mais c’est surtout le site Internet qui rapporte » , assure Monique Dagobert, la boulangère. Selon elle, Michel Catalano, le patron de CTD, en aura bien besoin :« Ses machines ont été détruites. L’assurance lui a accordé une avance, mais elle ne les remboursera qu’à leur valeur vénale. Et il n’a reçu aucune aide de l’État qui n’a pas pris ses responsabilités. » source : Ouest France . Article issu de l'édition de Auray du samedi 14 février 2015

@ZahiaOfficiel, L'amour c'est l'harmonie des sentiments 💘 Bonne st-Valentin a tous! 😘❤💝#Zahia #SaintValentin pic.twitter.com/7tojC7HGL5

— Fan de Zahia Dehar (@FandeZahiaDehar) 14 Février 2015

http://t.co/R6Oz90K3xW 20minutes.fr: Circulation: Rouge dans le sens des départs, noir en Rhône-Alpes pic.twitter.com/k7DgSsrpaG

— Cyber-Actu (@CyberActualite) 14 Février 2015

Paris a toujours été le théâtre d’artistes en tous genres, et ce n’est décidément pas prêt de changer. Le sulfureux photographe de mode Terry Richardson exposera son travail à Paris dans la célèbre galerie Perrotin, au travers d’une série au nom équivoque : « The sacred and the profane ». « Le sacré et le profane », donc.

Son travail sera à découvrir du 7 mars au 11 avril prochain. Mais pour une fois, pas question de mannequins aux poses érotiques. Richardson a tenu à cahnger temporairement de registre, en exposant une série de clichés n’ayant rien de commun avec les oeuvres qui l’ont rendu mondialement célèbre. Vous serez invité à découvrir une série de photographies prises dans le grand ouest américain. Ce travail plus personnel dévoile la cohabitation entre le religieux, les croyances mythique et l’omniprésence… de l’industrie du sexe dans notre société.

L’artiste serait-il devenu spirituel, lui qui aura ces dernières années du se défendre contre de nombreuses accusations de harcèlement sexuel ? Pas sûr, si l’on se fie à la manière dont il défend son travail  : « D’une part, on a l’impression d’être cernés par la violence, la solitude et surtout le sexe, alors que de l’autre, la promesse du Salut, de l’amour de Jésus et de la crainte de Dieu ne sont jamais bien loin. Rapidement, je me suis beaucoup plus intéressé à la relation complexe entre les désirs et les peurs, la beauté et la vulgarité, la splendeur et l’horreur de la nature, l’espoir que la religion peut engendrer, et la honte aussi. »

Né en 1965, Richardson a shooté pour les plus grandes marques : Marc Jacobs, Aldo, Tom Ford ou encore Yves Saint Laurent. Ses photographies ont été publiées dans une pléthore de magazines hype : Rolling Stone, GQ, Vogue, Vanity Fair, etc. Dernièrement, il a réalisé le clip du morceau Wrecking Ball de Miley Cyrus.

Voir mon précédent billet sur Pierre Sage - 17 mai 2014 - au Festival Européen de la Photo de Nu à Arles.

http://www.pierre-sage.com/

https://www.facebook.com/pierre.sage.photographer

http://www.concorde-art-gallery.com/artistes/pierre-sage.html