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Jours tranquilles à Paris

23 septembre 2019

Iris Apfel

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23 septembre 2019

Miss Tic

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23 septembre 2019

Toilet Paper

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23 septembre 2019

Pauline Moulettes

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23 septembre 2019

Ghosn-USA: La SEC accuse Carlos Ghosn d’avoir dissimulé plus de 140 millions $ en rémunération et indemnités de retraite

La SEC, le gendarme américain de la Bourse, accuse Carlos Ghosn d'avoir dissimulé plus de 140 millions de dollars (127 millions d’euros) de rémunération qui devaient être versés à l'ancien PDG de Renault-Nissan au moment de son départ en retraite.

Sans reconnaître ni nier ces accusations, Carlos Ghosn a conclu un accord à l'amiable avec la SEC. Cet accord prévoit l’interdiction pour Carlos Ghosn l'ancien PDG de diriger une entreprise cotée en Bourse pendant 10 ans.

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23 septembre 2019

Éléphant Man - la pièce de théâtre

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dalle32

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23 septembre 2019

L’INFO DE LA NUIT: Thomas Cook, le plus ancien voyagiste au monde, déclaré en faillite, 600 000 clients à rapatrier

C’était dans l’air, c’est effectif : Thomas Cook, pionnier du voyage organisé, est en faillite. L’entreprise britannique n’a pas trouvé durant le week-end les 200 millions de livres (227 millions d’euros) dont elle avait besoin. Tous les vols sont annulés et il faut rapatrier 600 000 clients en vacances à travers le monde dont 150 000 britanniques.

Par ailleurs, 90 000 autres clients devaient partir prochainement avec Thomas Cook et 22 000 employés se retrouvent sur le carreau.

Thomas Cook, le créateur de l’entreprise au XIXe siècle, a inventé la notion de voyage organisé. Le tout premier au monde  est organisé pour 500 voyageurs, en tain, le 5 juillet 1841, de Leicester à Loughborough. 

En 1845, Thomas Cook organise les premiers voyages vers Liverpool et en 1855 les premiers voyages à travers l'Europe pour les touristes britanniques. Le premier voyage en Amérique voit le jour en 1866 et Thomas Cook invente en 1868 les coupons hôtel. Un an plus tard, en 1869, c’est le premier voyage sur le Nil, puis la Palestine et le canal de Suez. En 1874, il crée l’ancêtre du chèque de voyage. 

En 1900, Thomas Cook & Son devient leader mondial dans la branche touristique. En 1919, l'entreprise vend les premiers billets d'avions. C’est aussi Thomas Cook qui a vendu les billets pour la première et dernière traversée du Titanic qui devait rallier en 1912 Southampton à New-York.

En décembre 2001, la compagnie aérienne Thomas Cook Airlines Belgique est fondée comme filiale à 100 % Du voyagiste. Mais le monde change, les ennuis financiers du groupe, maintes fois remanié, commencent en 2011. Cette année là, le titre en bourse perd 95% de sa valeur. 

Thomas Cook, c’était environ 2 600 agences de voyages, 33 voyagistes, une présence à travers 15 pays dans le monde et 89 avions.

23 septembre 2019

Fanny Müller

muller

fanny21

23 septembre 2019

Nobuyoshi Araki

araki666

23 septembre 2019

Donald Trump sans stratégie face à l’Iran

Par Gilles Paris, Washington, correspondant

Le président américain pense qu’il peut appliquer les sanctions les plus brutales contre Téhéran tout en entretenant l’idée d’une nouvelle négociation, plus favorable aux Etats-Unis. Tout démontre que cette croyance est une chimère.

La crainte d’un embrasement régional après des attaques contre les infrastructures pétrolières saoudiennes imputées à Téhéran, le 14 septembre, s’est dissipée, mais le bilan à ce jour de la sortie unilatérale des Etats-Unis, en mai 2018, de l’accord sur le nucléaire iranien, promesse de campagne de Donald Trump, n’est pas à l’avantage du président américain. Il pourrait en faire l’expérience pendant son passage à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), du 23 au 26 septembre.

Washington espère y mobiliser contre l’Iran. Au cours des derniers mois, cependant, l’administration Trump n’a jamais été en mesure d’entraîner dans son sillage d’autres pays signataires de ce compromis.

Contrairement aux affirmations du président Trump, selon qui Téhéran a déjà changé d’attitude, le pouvoir iranien campe dans la défiance comme l’ont encore montré les déclarations de responsables mettant en garde contre « une guerre totale » en cas de frappes militaires contre leur pays. L’Iran a en outre commencé à s’affranchir de certaines contraintes de l’accord de 2015, et ses alliés régionaux restent particulièrement actifs.

Le péché originel du coup d’éclat de Donald Trump réside en bonne partie dans le caractère hétéroclite de la coalition qui l’a défendu. Il a été soutenu par les « faucons » du Parti républicain, à commencer par l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président, John Bolton, qui considèrent en fait que seul un changement de régime à Téhéran permettra de faire rentrer l’Iran dans le rang.

Les limites de la « pression maximale »

Ce courant s’est appuyé sur une conjoncture régionale inédite : le rapprochement d’Israël et des puissances les plus influentes du Golfe, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. Donald Trump a ajouté ses propres motivations : le démantèlement d’un des legs diplomatiques les plus importants de son prédécesseur Barack Obama, et le rêve de parvenir à un « meilleur accord » qui témoignerait de ses talents de négociateur.

Longtemps masquées par le succès apparent d’une campagne de « pression maximale » qui repose sur l’intimidation, les contradictions de cette coalition apparaissent aujourd’hui au grand jour.

Pour les « faucons », la « pression maximale » a besoin du crédit que confère l’éventualité de l’usage de la force, conçue comme un levier supplémentaire et non comme une alternative. Donald Trump, qui partage le même objectif que Barack Obama – parvenir à une relative stabilité régionale qui permettrait un retrait américain du Proche Orient –, refuse au contraire d’être entraîné dans une guerre dans laquelle les Etats-Unis seraient obligés de s’engager aux côtés de leurs alliés.

Les monarchies du Golfe semblent découvrir pour leur part que la « pression maximale » les place en première ligne face à leur puissant adversaire. Les attaques du 14 septembre ont exposé leur vulnérabilité, malgré de colossales commandes d’armes américaines.

Les atermoiements de Donald Trump, qui avait déjà refusé en juin, seul contre l’ensemble de ses conseillers selon le New York Times, de répliquer à la destruction par l’Iran d’un drone américain, les conduisent enfin à s’interroger sur la solidité du lien avec les Etats-Unis alors que ces derniers ne sont plus tributaires du pétrole produit dans la région.

Message brouillé

Le temps politique n’est par ailleurs plus celui de 2018. En Israël, le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui a longtemps fait de l’Iran son principal épouvantail, lutte pour sa survie après des élections législatives défavorables.

A Riyad, le prince héritier Mohammed Ben Salman est désormais lesté d’un bilan qui comprend le bourbier yéménite dans lequel il a englué son pays, une brouille avec le Qatar, l’assassinat à Istanbul du dissident Jamal Khashoggi et la défiance du Congrès des Etats-Unis du fait de ces fiascos.

Le départ de John Bolton, probablement limogé le 10 septembre parce qu’il s’opposait à une perspective de désescalade défendue activement par la France, n’a cependant pas apporté la clarification espérée sur les objectifs de Donald Trump. Ce dernier continue de répéter qu’il ne veut rien s’interdire, au risque de brouiller totalement son message comme c’est le cas avec l’éventualité pourtant écartée fermement par Téhéran d’une rencontre historique avec son homologue Hassan Rohani. « Rien n’est jamais totalement exclu mais je n’ai pas l’intention de rencontrer l’Iran », a finalement déclaré Donald Trump, dimanche matin.

En fait, plus le président des Etats-Unis évoque cette perspective, plus les Iraniens s’en distancient. Plus il exclut toute forme de conditions pour un dialogue, alors que son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, en avait énuméré douze, toutes plus draconiennes les unes que les autres après la sortie de l’accord de 2015, plus Téhéran avance les siennes.

Contradictions

Donald Trump pense qu’il peut en même temps appliquer les sanctions les plus brutales contre l’Iran sans alimenter un risque de guerre tout en entretenant l’idée d’une nouvelle négociation, plus favorable aux Etats-Unis, sans contrarier ses alliés régionaux. Tout démontre aujourd’hui que cette croyance est une chimère.

Au contraire, le durcissement des sanctions a entraîné en représailles la multiplication des tensions dans le Golfe, jusqu’aux attaques contre les infrastructures saoudiennes et les mises en garde de Téhéran contre toute riposte. Il contrarie l’instauration de toute forme de dialogue et ébranle les alliés arabes des Etats-Unis dont un, les Emirats arabes unis, a jugé bon de reprendre langue avec Téhéran.

Donald Trump a écarté pour l’instant une réponse militaire. Il a ajouté de nouvelles sanctions, entretenant le discours des « faucons » qui veut que l’étranglement soit facteur de résultats, ce que les derniers mois ont démenti. Le Pentagone a également annoncé l’envoi de troupes en Arabie saoudite dans le souci manifeste de redorer la crédibilité des Etats-Unis. Aucun chiffre n’a été avancé pour l’instant concernant ce déploiement présenté comme « modéré ». Et pour cause : une telle annonce va complètement à l’encontre de la promesse de Donald Trump de rapatrier une bonne partie des soldats américains déployés à l’étranger.

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