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Jours tranquilles à Paris

22 septembre 2019

Ellen von Unwerth - photographe

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22 septembre 2019

Vu sur internet - j'aime beaucoup

jaime663

22 septembre 2019

Luxe et beauté

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22 septembre 2019

Fanny Müller

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22 septembre 2019

Portrait de la jeune fille en feu - Céline Sciamma

La relation d'une peintre et sa muse se charge de désir et interroge le regard que l'une porte sur l'autre autant que le nôtre sur elles.
Portrait de la jeune fille en feu est de ces films qui ne se laissent pas appréhender facilement, qui se refusent d’abord à la séduction, qui font preuve de timidité, qui exigent du spectateur un premier pas vers eux. Mais une fois ce petit effort consenti, il sort de sa réserve, et se montre d’une générosité sans limite. “Prenez le temps de le regarder”, intime la professeure à ses élèves dès la toute première phrase du film, ô combien programmatique (un peu trop), et le film saura en retour vous regarder, c’est-à-dire vous toucher en plein cœur.

Le quatrième long métrage de Céline Sciamma est ainsi complètement à l’image de son héroïne, la jeune Héloïse (Adèle Haenel) qui, promise par sa mère à un gentilhomme milanais attendant de recevoir un portrait d’elle avant de confirmer l’union – le Tinder du XVIIIe siècle était, il faut l’avouer, un peu plus lent qu’aujourd’hui –, se dérobe autant qu’elle peut. Jusqu’à l’arrivée d’une véritable regardante : Marianne (Noémie Merlant), peintre tout aussi jeune, dépêchée par la mère d’Héloïse afin d’exécuter le portrait mais, en secret, pour ne pas brusquer sa fille et gâcher définitivement l'accord.

Le désir finit par déborder le champ

Marianne va donc, dans une première partie volontairement corsetée, s’employer à regarder Héloïse, pour pouvoir, croit-elle, la faire sienne, capter son âme en cachette et la fixer sur la toile. Mais c’est un échec. Et une première leçon : il n’est de portrait véritable qu’à double sens. Il faut que l’artiste accepte de s’ouvrir entièrement à sa muse, il faut qu’il y ait une circulation du regard pour que celui-ci soit vrai.

Cela vaut pour Marianne vis-à-vis d’Héloïse – Noémie Merlant, merveilleuse révélation du film, et Adèle Haenel, qui n’en finit pas d’impressionner –, mais aussi, donc, pour Céline Sciamma vis-à-vis de ses comédiennes. Et le spectateur, de l’autre côté de la toile, la grande, n’est pas dupe : dès lors que la peintre s’engage dans une relation, non seulement amoureuse mais surtout horizontale avec son modèle, acceptant d’elle la critique, et même la contre-représentation, dans une scène très forte évoquant Titanic, le film, lui, décolle.

Ce n’est pas tant qu’il se lâche : il reste jusqu’au bout d’une rigueur absolue, faisant dialoguer ses plans par un montage quasi mathématique. Mais, miracle, ses coupes un peu sèches soudain se gorgent de désir, le désir qui s’instaure entre les deux femmes et qui finit par déborder du champ. Et lorsque cette égalité à deux est atteinte, pourquoi ne pas l’étendre à d’autres, demande Sciamma ? Son Portrait de la jeune fille en feu, déjà très beau, gagne alors une dimension supplémentaire lorsque Marianne et Héloïse, de relativement haute extrace, font entrer dans leur danse une servante enceinte (Luána Bajrami) qui souhaite avorter. La représentation se double ainsi d’action, l’esthétique, d’éthique. Et l’image créée par la cinéaste (et sa chef-opératrice Claire Mathon, on fire elle aussi) pour donner corps à cette idée, ballet nocturne sublime à la lisière du fantastique, hante longtemps encore après la projection.

Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, avec Adèle Haenel, Noémie Merlant, Lou Anna Bajrami (Fr., 2019, 1 h 59)

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22 septembre 2019

Laetitia Casta

casta37

22 septembre 2019

Ouvrière

Photographe Nicoline @nicolineaagesen aka @mycameramyrules

Modèle Olivia @oomaitre

À chaque fois que je vois un email dans ma boîte de réception de Nicoline, je suis enthousiasmé. C'est une photographe infatigable qui passe sa vie à voyager à travers le monde et à photographier les personnes les plus cools. Cette histoire se déroule dans une petite usine à Hong Kong avec la belle Olivia comme muse.

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22 septembre 2019

Une pub pour des serviettes hygiéniques montrant du sang provoque 600 plaintes en Australie

precarite22

La campagne de publicité a été diffusée à l’automne 2017 au Royaume-Uni et en mars 2018 en France… mais seulement en ligne.

 

Du sang coule sur les cuisses d’une femme en train de prendre une douche, une jeune fille enlève sa serviette hygiénique tachée… ces images, issues d’une publicité, sont-elles choquantes au point de ne pouvoir être diffusées à la télévision ? Non, a tranché, en Australie, Ad Standards, l’organisme de régulation de la publicité à la télévision, comme l’a rapporté la presse australienne cette semaine.

La publicité en question a été réalisée pour la marque de protections hygiéniques Libra. Elle montre donc du sang mais aussi des scènes illustrant une société où les règles ne sont pas quelque chose qu’il faut cacher : un homme achetant des serviettes dans un supermarché, une femme demandant à la cantonade si quelqu’un n’a pas une protection à lui donner pour la dépanner, une autre écrivant qu’elle doit travailler de chez elle car elle a des règles douloureuses.

Ad Standarts avait reçu plus de six cents plaintes après la diffusion en « prime time », en août, de ce spot publicitaire. Comme le note le site Mumbrella, la vidéo a ainsi atteint de record de plaintes de l’année, dépassant allègrement les 244 protestations émises après la diffusion de la bande-annonce du film d’horreur Us, de Jordan Peele.

Dans un rapport de vingt-trois pages, Ad Standarts a publié certaines remarques qui lui avaient été adressées et y a longuement répondu. Des spectateurs ont écrit à l’instance pour dire qu’ils avaient trouvé la publicité « de mauvais goût », « vulgaire », « offensante », « dérangeante », « pas appropriée pour les enfants » ou « dégradantes pour les femmes ». Mais le régulateur a rejeté tous les arguments, et estimé que la publicité ne contrevenait à la réglementation sur aucun point. Ad Standards a par exemple jugé « qu’il n’y a pas, dans la publicité, d’images ou de mots péjoratifs qui signifieraient que les femmes devraient être gênées d’avoir leurs règles ou qu’une femme qui a ses règles est une personne considérée comme inférieure ».
Un liquide bleu pour figurer le sang

La campagne de publicité n’est pas nouvelle : elle a été diffusée à l’automne 2017 au Royaume-Uni et en mars 2018 en France, avec la marque Nana… mais seulement en ligne. « On a eu un retour de l’ARPP [Autorité de régulation professionnelle de la publicité] avec certains commentaires et demandes d’ajustements sur la représentation que l’on faisait des règles – la vue du sang sur la serviette et sur la cuisse – pour ne pas choquer, expliquait alors une responsable marketing de Nana aux Inrocks. Pour respecter cette recommandation mais aussi le message que l’on voulait faire passer sur la représentation des règles, on a décidé de diffuser la campagne uniquement sur les réseaux sociaux et le Web. »

Les marques évoluent sur le sujet et tentent, depuis quelques années, de se forger une image favorisant l’« empowerment » des femmes, pour qui les règles ne devraient plus être un tabou. En 2011, Always avait été la première marque à faire figurer, dans une publicité imprimée, un point rouge sang sur une serviette. Jusque-là, c’est plutôt un étrange liquide bleu censé figurer le sang menstruel qui avait les faveurs des publicitaires.

En 2016, la marque britannique BodyForm avait, elle, réalisé une publicité dans laquelle des femmes étaient en sang après avoir pratiqué de la boxe ou du stretch, avec ce slogan « Le sang ne devrait jamais nous arrêter ».

Les règles restent un sujet tabou dans le monde. Or, mettre des mots – et des images – permet de réduire les risques liés à l’ignorance et aux fantasmes. C’est pourquoi, en juillet, Le Monde s’était intéressé, dans des reportages et analyses, au sujet de la précarité menstruelle.

precarite

21 septembre 2019

Le trou des Halles...

temporary (7)Photo prise avec mon Nikon Key Mission 170

 

21 septembre 2019

Marisa Papen

marisa à la plage

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