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Jours tranquilles à Paris

23 mars 2019

Brexit : un million de participants à Londres réclament un nouveau référendum

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Brexit : les organisateurs de la manifestation pour réclamer un nouveau référendum revendiquent un million de participants à Londres

Cette marche des partisans d'un nouveau référendum accentue le climat de tension au moment où Theresa May hésite à soumettre son accord de divorce aux députés.

"Le meilleur accord, c'est aucun Brexit !" Au Royaume-Uni, les divisions au sujet de la sortie de l'Union européenne deviennent plus saillantes. Samedi 23 mars, les oppposants au Brexit défilent nombreux dans les rues de Londres pour réclamer la tenue d'un deuxième référendum. Les organisateurs revendiquent un million de participants, alors que les images montrent effectivement une foule très nombreuse dans les rues de la capitale britannique.

Pas de second vote. L'option d'un nouveau référendum avait été rejetée le 14 mars par la Chambre des communes et rencontre également l'opposition de la Première ministre conservatrice, Theresa May. Néanmoins, ses partisans espèrent que le chaos au Royaume-Uni finira par rendre cette option inévitable.

Délai accordé. Cette marche intervient deux jours après la décision des dirigeants européens d'accorder au Royaume-Uni deux options pour un report du Brexit au-delà de la date initialement prévue du 29 mars. Désormais, l'échéance fatidique est fixée au 12 avril au plus tôt, près de trois ans après le référendum qui a décidé d'une sortie de l'UE. Farouche opposante au Brexit, la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a appelé ceux qui rejettent une sortie de l'UE à profiter "au maximum de l'opportunité" offerte par le délai accordé par Bruxelles. "La décision de l'UE de reporter les choses au moins jusqu'au 12 avril a ouvert une fenêtre et ceux parmi nous qui sont opposés au Brexit doivent saisir la chance qui s'offre", développe-t-elle.

L'adoption de l'accord de divorce encore incertain. La Première ministre tente péniblement de son côté de rallier les soutiens derrière son accord de retrait de l'Union européenne, afin de le soumettre au vote des députés la semaine prochaine. Mais l'affaire est loin d'être gagnée : le texte est très loin d'avoir convaincu les députés britanniques qui l'ont déjà rejeté, massivement, à deux reprises, le 15 janvier puis le 12 mars. Sentant venir à nouveau le vent du boulet, Theresa May a prévenu dans une lettre adressée aux députés qu'un troisième vote pourrait ne pas avoir lieu, "s'il apparaît qu'il n'y a pas suffisamment de soutien pour représenter" l'accord.

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23 mars 2019

Gilets Jaunes

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23 mars 2019

Gilets Jaunes

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23 mars 2019

Champs-Élysées : six fontaines lumineuses des frères Bouroullec

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Six fontaines lumineuses en cristal et bronze ont été inaugurées jeudi 21 mars par la maire de Paris Anne Hidalgo. Ces installations de 13 mètres de haut, signés Ronan et Erwan Bouroullec, ornent le rond-point des Champs-Élysées.

"A l’arrêt depuis plus de vingt ans, les Fontaines du rond-point des Champs- Élysées-Marcel-Dassault renaissent aujourd’hui. En plus de la remise en état des six bassins à l’abandon depuis 1998, le Fonds pour Paris a souhaité poursuivre l’histoire de ces fontaines dont la réalisation a  toujours été confiée à des créateurs", introduit le communiqué de l'inauguration.

Les frères Bouroullec à l'oeuvre

Les designers bretons Ronan et Erwan Bouroullec ont imaginé ces six structures composées d'un mât central en bronze de 13 mètres de haut sur lequel viennent s'accrocher des bras supportant un ensemble de maillons lumineux en cristal. Le long de ces maillons, l'eau s'écoule jusqu'aux bassins. "Une création à la fois spectaculaire et poétique, mêlant eau, lumière et mouvement", avance la mairie.

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Des pièces de cristal Swarovski

L'ensemble doit tourner sur lui-même à un rythme très doux, proche de celui de la marche des piétons alentour, et scintiller tel un luminaire en mouvement accompagné de jeux d'eau toute l'année. Ce projet, intégralement financé par des mécènes privés, est le premier porté par le Fonds pour Paris, le fonds de dotation de droit privé de la Ville de Paris qui a été créé en 2015 à l'initiative d'Anne Hidalgo.

Constituées de 5.360 pièces, les fontaines sont composées d'un alliage de bronze et d'aluminium mais surtout de cristal. C'est la première fois qu'un tel matériau est utilisé pour une installation permanente en ville : le célèbre cristal Swarovski de l'entreprise éponyme de Wattens dans le Tyrol autrichien.

La présence de fontaines à cet endroit de Paris remonte à 1817, mais elles ont été régulièrement démolies et remplacées. Les fontaines étaient à l'arrêt depuis 20 ans sur les Champs-Élysées.

Fontaines au Rond Point des Champs Elysées from Jacques Snap on Vimeo.

23 mars 2019

Milo Moiré - Photos : Peter Palm

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23 mars 2019

Le nouveau Préfet de Police sur les Champs Elysées

23 mars 2019

Paris va taxer les vélos et les trottinettes en libre-service

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Par Denis Cosnard

La municipalité parisienne veut limiter l’essor de ces équipements qui stationnent sur les trottoirs et sont cause d’accident.

Des parents avec leurs jeunes enfants qui filent à toute allure sur leurs trottinettes, boulevard Sébastopol, entre deux bus, sans gants ni casques, dans des conditions qui semblent « calculées par la Nasa » pour provoquer le maximum d’accidents… « On est chez les dingues ! », s’est exclamé Vincent Lindon, lundi 18 mars, dans l’émission « Quotidien », sur TMC. L’acteur n’est pas seul à s’inquiéter de l’essor spectaculaire des trottinettes à Paris, et des dangers qui vont avec. La Mairie de Paris aussi. Pour calmer le jeu, elle a décidé de taxer les trottinettes, vélos et scooters disponibles en libre-service dans les rues de la capitale.

Le projet, annoncé jeudi 21 mars, fera l’objet d’une délibération soumise au vote des élus parisiens, début avril. Il s’agit d’instaurer une redevance que paieront toutes les entreprises privées – Lime, Bird, Cityscoot… –, en fonction du type et du nombre d’équipements concernés. Le tarif envisagé part de 20 euros par an pour un vélo classique ou électrique, monte à 50 euros pour une trottinette électrique, 60 euros pour un scooter électrique et passe à 120 euros et au-delà pour un scooter traditionnel. Les Vélib’ ne seront pas touchés : seuls seront taxés les véhicules loués en « free floating », ceux qui ne se trouvent pas à une borne, mais se prennent et se laissent un peu partout dans la ville.

C’est d’ailleurs ainsi que la redevance est officiellement justifiée. Selon la Mairie, le stationnement sur le domaine public des véhicules entre deux courses « excède les limites du droit d’usage à tous ». Il est donc logique de facturer cette utilisation. Depuis juillet 2018, les voitures en libre-service acquittent une redevance similaire de 300 euros par an.

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Lorsque les vélos et autres trottinettes en libre-service ont commencé à se développer, la maire socialiste, Anne Hidalgo, et son équipe ont plutôt applaudi l’essor de ces transports non polluants. Mais le revers de la médaille est vite apparu : des trottinettes qui zigzaguent, envahissent les trottoirs, des passants exaspérés qui les renversent, des accidents…

« Nous sommes ravis de cette redevance »

« Notre intention initiale était d’attendre la future loi d’orientation des mobilités, qui doit créer un cadre réglementaire pour ces équipements, confie Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d’Anne Hidalgo. Mais elle a pris du retard et n’arrivera peut-être que dans un an. Or la situation devient préoccupante. »

Les rues de Paris comptent déjà plus de 15 000 scooters, vélos et trottinettes électriques, selon la Mairie, et 40 000 sont annoncés pour les prochains mois. Le succès des premières trottinettes lancées par Lime est tel que huit autres opérateurs ont suivi : Bird, Wind, Flash, Bolt... Cela devient « anarchique », jugent de nombreux Parisiens.

« Nous avons donc décidé d’agir nous-mêmes en créant cette redevance, comme d’autres villes en France et à l’étranger », explique M. Grégoire. Objectif : inciter les entreprises à limiter le nombre de deux-roues laissés sur les trottoirs et le bitume.

Et surprise, les opérateurs concernés ne hurlent pas. « Nous sommes ravis de cette redevance, assure même Arthur-Louis Jacquier, directeur général de Lime en France. Nous en payons déjà à Marseille et à la Défense [Hauts-de-Seine]. C’est un investissement. Il doit nous permettre d’installer notre projet dans la durée. »

En payant, Lime et ses rivaux s’assurent que leurs trottinettes ne seront pas interdites du jour au lendemain, qu’elles sont acceptées par les autorités.

La solidité juridique des redevances reste toutefois sujette à caution. De même, la mairie ne peut pas imposer le port du casque ni verbaliser les trottinettes laissées n’importe où, ni les mettre en fourrière. Au-delà de la mesure que s’apprête à prendre l’Hôtel-de-ville, « nous avons vraiment besoin d’une loi », plaide Emmanuel Grégoire.

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23 mars 2019

Récit - L’affaire Benalla déclenche une crise sans précédent entre l’exécutif et le Sénat

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Par Virginie Malingre, avec, Alexandre Lemarié, Olivier Faye

La saisine du parquet visant trois hauts responsables de l’Elysée a provoqué une guerre ouverte. La chambre haute et le gouvernement étaient déjà à couteaux tirés après une longue série de passes d’armes entamée depuis la première audition de la commission d’enquête parlementaire.

De l’« affaire d’été » à la crise institutionnelle. De la mise en cause d’un homme à celle du système élyséen. D’un dérapage individuel supposé à un conflit inédit entre les pouvoirs de la Ve République. L’« affaire Benalla » n’en finit pas de distiller son poison lent au cœur du quinquennat d’Emmanuel Macron. Près de neuf mois après son déclenchement, suite aux révélations du Monde, le 18 juillet 2018, sur les violences commises en marge des manifestations du 1er-Mai par l’ancien chef adjoint de cabinet du chef de l’Etat, ce dossier vient de déclencher une crise sans précédent entre l’exécutif et le Sénat.

Dans un geste symbolique fort, le premier ministre Edouard Philippe a décidé, jeudi 21 mars, de laisser son siège vide sur les bancs du Palais du Luxembourg lors des questions au gouvernement. Le président (La République en marche) de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a choisi pour sa part de boycotter un déplacement commun qu’il devait effectuer à Lille, vendredi, avec le président (Les Républicains, LR) du Sénat, Gérard Larcher, qui participera donc seul à une conférence devant les étudiants de Sciences Po. « On ne peut pas faire la guerre le jeudi et l’amour le vendredi », justifie-t-on au sein de la Macronie.

La déclaration de « guerre », à en croire les partisans de M. Macron, serait cette décision du Sénat, jeudi, de transmettre à la justice le dossier de trois proches collaborateurs du président de la République. Ces derniers sont suspectés « d’omissions, d’incohérences et de contradictions » lors de leurs déclarations sous serment devant la commission d’enquête parlementaire conduite sur l’affaire Benalla. La proximité de ces personnalités avec le chef de l’Etat – en particulier son secrétaire général, Alexis Kohler, et son directeur de cabinet, Patrick Strzoda – confère une dimension sensible à la décision du Sénat, dirigé par la droite.

« Instrumentalisation politique »

« Cette décision ne repose sur aucun fondement, ni en fait, ni en droits. C’est donc une décision politique qui a été prise par le bureau du Sénat », a dénoncé le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, pointant une « instrumentalisation politique ». « C’est un détournement des institutions à des fins politiciennes par la droite et les socialistes, qui utilisent le Sénat pour se venger d’une élection perdue en 2017 », enrage de son côté François Patriat, patron des sénateurs macronistes.

Il est notamment reproché à M. Strzoda une « suspicion de faux témoignage » quant à sa description du « périmètre des missions confiées à M. Alexandre Benalla », selon les termes du communiqué de presse du bureau du Sénat. Cela dans le but de minimiser le rôle actif joué par M. Benalla dans la gestion de la sécurité du chef de l’Etat. L’intéressé a lui-même battu en brèche ce scénario lors de son propre témoignage devant la commission d’enquête.

Si les déclarations de M. Kohler et du chef du groupe de sécurité de la présidence, le général Lionel Lavergne, ne sont, elles, pas suspectées de constituer des « faux témoignages » – faute d’éléments suffisants – leur cas est toutefois transmis au parquet avec « la liste des incohérences et des contradictions » relevées dans le rapport accablant de la commission d’enquête, publié le 20 février, qui montrait des « dysfonctionnements majeurs » au sommet de l’Etat. Il reviendra à la justice de trancher sur le degré de responsabilité des uns et des autres. « Le Sénat a envoyé l’ensemble du dossier en disant à la justice : “A vous de voir ce que vous trouvez” », décrypte un poids lourd du Palais du Luxembourg.

Les cas d’Alexandre Benalla et de son comparse Vincent Crase, les deux protagonistes de l’affaire, ont eux aussi été transmis au parquet, pour « suspicion de faux témoignage ».

« Ce n’est pas du contre-pouvoir, c’est du pouvoir contre »

Le premier est accusé d’avoir menti au sujet de ses attributions à l’Elysée, de son rôle dans le dispositif de sécurité et sur deux autres volets de l’affaire, l’un concernant ses passeports diplomatiques et l’autre un contrat passé avec un oligarque russe. Le second est mis en cause sur « les conditions de sa participation à la conclusion » de ce contrat.

Cette décision est ressentie très durement par l’exécutif, qui a décidé d’engager une riposte musclée. « C’est une agression qui n’a pas de précédent dans les cinquante dernières années », tempête un membre éminent de la majorité. « Ce n’est pas du contre-pouvoir, c’est du pouvoir contre. Ils tirent sur le sparadrap de l’affaire Benalla jusqu’au bout », souffle un ministre

L’Elysée s’est pour sa part gardé d’alimenter ces débats. La virulence de la réaction témoigne du caractère sensible de cette affaire, qui touche l’un après l’autre les membres de l’entourage d’Emmanuel Macron, comme on effeuillerait le cœur d’un artichaut.

Fin mars, Ismaël Emelien, conseiller spécial du président, quittera l’Elysée – officiellement pour publier un manifeste sur le progressisme. Mais ce proche parmi les proches est aussi dans le collimateur de la justice pour avoir transmis illégalement des images de police censées dédouaner M. Benalla.

Alexis Kohler et Patrick Strzoda vont-ils devoir travailler au quotidien en portant sur le dos la menace des rebondissements judiciaires ? Pour le chef de file des députés LR, Christian Jacob, il va « devenir compliqué » que les collaborateurs de M. Macron visés « puissent rester à leur poste ». « Sur les bases qui sont celles de la saisine faite par le Sénat, il n’y a pas matière à feuilletonner longtemps », veut croire au contraire un proche du chef de l’Etat. « Il n’y a pas d’éléments dans ce qu’ils ont transmis », martèle un autre.

« On ne fait pas de la politique dans les prétoires »

Signe de la tension ambiante entre l’Elysée et le Sénat, des sénateurs ont accusé la présidence de la République d’essayer de peser sur la décision du bureau. Certains ont assuré au Monde avoir eu connaissance de « pressions » de la part du sommet de l’Etat, sans toutefois fournir de preuves. A l’Elysée, on dément avoir pris la moindre initiative en ce sens, tout en accusant « certains membres de la commission d’enquête » de mener une « véritable campagne » politique.

Si le sort de MM. Benalla et Crase a fait l’unanimité chez les sénateurs, ce n’était pas le cas pour les conseillers du chef de l’Etat. L’option de transmettre leur dossier au parquet, préconisée dans le rapport rédigé par le président de la commission d’enquête, Philippe Bas (LR), et ses corapporteurs Muriel Jourda (LR) et Jean-Pierre Sueur (Parti socialiste, PS), a suscité une intense lutte d’influence ces derniers jours au sein du Palais du Luxembourg. Au point de diviser la majorité sénatoriale, composée de LR et des centristes.

Alors que les chefs de file du groupe LR, Bruno Retailleau, et celui des socialistes, Patrick Kanner, poussaient en faveur d’un transfert devant la justice du cas des conseillers de M. Macron, les centristes campaient, eux, sur une autre logique. Ils critiquent une ligne dure, davantage animée selon eux « par des considérations politiques que de droit », et ont donc voté contre la saisine du parquet.

« On ne fait pas de la politique dans les prétoires mais devant les électeurs », tranche le patron du groupe centriste, Hervé Marseille. « Il ne faut pas politiser le Sénat, met en garde à son tour le questeur centriste, Vincent Capo-Canellas. Son rôle n’est pas de partir dans une guerre contre Macron. » Le sénateur LR, François Grosdidier a salué au contraire « une décision juste, celle de ne pas limiter aux lampistes la saisine du procureur ». Le socialiste Patrick Kanner s’est félicité pour sa part que le Sénat ne soit « pas à la botte du pouvoir ».

« L’application du droit, rien que le droit, tout le droit »

Pris au milieu de ces débats, Gérard Larcher se retrouve écartelé entre sa base d’un côté et l’exécutif de l’autre. « Je ne suis en guerre contre personne. Pas contre l’Elysée et personne d’autre, a assuré le président du Sénat, se défendant d’avoir été à la manœuvre pour tenter d’affaiblir le chef de l’Etat. C’est simplement l’application du droit, rien que le droit, tout le droit. » « Philippe Bas, Bruno Retailleau et le PS l’ont pris en otage et lui ont imposé leur ligne dure », décrypte un fin connaisseur des arcanes du Sénat.

Fragilisé par la division de sa majorité sénatoriale, M. Larcher se retrouve dans une position inconfortable vis-à-vis d’Emmanuel Macron, avec qui il doit négocier la future réforme constitutionnelle. « Comment voulez-vous passer un accord avec quelqu’un qui se fait déborder de la sorte par son bureau ? », interroge, cruel, un très proche du chef de l’Etat.

Ce texte, dont l’examen pourrait revenir au Parlement en juillet, prévoit notamment une réduction du nombre de sénateurs. Beaucoup redoutent au sein du Palais du Luxembourg que le chef de l’Etat n’en profite pour faire « payer » au Sénat sa décision de charger l’Elysée sur le dossier Benalla.

M. Macron n’avait-il pas évoqué l’idée, dans sa lettre aux Français, le 13 janvier, de « transformer » le Sénat, une chambre peu populaire dans l’opinion ? Cette menace voilée, les soutiens du président de la République l’ont immédiatement agitée suite à la déclaration de guerre du Sénat. « Maintenant, le dialogue avec le Sénat va être très tendu. Je vois mal comment on avance sur la réforme constitutionnelle et les suites du grand débat », prévient M. Patriat. La colère des proches du chef de l’Etat est telle que certains vont même jusqu’à évoquer une possible « disparition » de la seule Assemblée qui a résisté, en 2017, à la vague macroniste.

23 mars 2019

Ballet Boots

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23 mars 2019

Ailona Hulahoop

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