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Jours tranquilles à Paris

18 mars 2019

Gigi Hadid

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18 mars 2019

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18 mars 2019

Sexisme dans le milieu de la pub : « Je présente mes excuses aux femmes que j’ai blessées »

Par Yann Bouchez, François Bougon

Après les révélations du « Monde », le 4 mars, sur le sexisme et le harcèlement dans le secteur, la parole se libère.

Chez Marcel, filiale du groupe Publicis, le courriel a pris de court tous les salariés. Envoyé en milieu de matinée, lundi 11 mars, il les conviait à se retrouver à 12 h 30, devant le bureau de la direction. Sans donner de précisions. « Important », était-il précisé dans l’objet du courriel. Les employés de cette agence publicitaire ont eu alors la surprise d’entendre leur patron, Pascal Nessim, lire un court texte d’excuses écrit pendant le week-end.

Au lendemain des révélations du Monde (journal daté du 5 mars) sur le sexisme et le harcèlement dans la publicité, cette figure du secteur avait été mise en cause nommément sur Facebook par deux anciennes employées. Elles s’en prenaient à ses propos sexistes et à connotation sexuelle sous le couvert de l’humour, qui les avaient fait souffrir.

Plusieurs femmes nous ont également rapporté des propos « dégueulasses », à l’image de cette jeune cadre passée chez Marcel il y a moins de cinq ans : « Alors que j’étais encore en période d’essai, il a dit, en plein milieu de l’open space : “Ah bah j’y ai perdu au change, la nana que tu remplaces avait des jambes autrement plus longues, et plus de seins.” »

Tous ces récits, « ça m’a bouleversé », explique Pascal Nessim, rencontré, mercredi 13 mars, dans un bar près des Champs-Elysées. D’où sa décision de parler : « J’ai vu tellement de souffrance s’exprimer la semaine dernière que j’ai compris, a-t-il dit lors de cette prise de parole devant les salariés. J’ai compris que j’ai fait du mal et qu’il serait inutile de penser que l’avoir fait sans en avoir conscience puisse atténuer quoi que ce soit. Ces dernières années, il m’est arrivé de tenir des propos désobligeants, déplacés, parfois humiliants, dans le cadre de mes relations professionnelles. J’en ai honte et je souhaite présenter mes excuses à toutes les personnes, et en particulier aux femmes que j’ai pu blesser, y compris celles et ceux qui n’osent pas encore s’exprimer. » Il a également pris « l’engagement solennel (…) de changer dès aujourd’hui ; en espérant que vous l’accepterez », a-t-il ajouté.

« Tolérance zéro toujours et partout »

Les réactions ont été diverses, selon les témoignages recueillis par Le Monde. Certains ont été convaincus, estimant qu’il était déterminé à changer. D’autres doutent encore. « Il a peur, ce ne sont pas de vraies excuses », témoigne une salariée, qui préfère rester anonyme.

Interrogé sur ce mea culpa qui peut sembler tardif, Pascal Nessim répond : « Cela fait dix-huit ans que je dirige cette boîte, de manière “friendly”. Et finalement, quand t’es dans le “friendly”, tu vois pas les choses. Tu vois les 80 % de gens qui rigolent à tes conneries, mais tu ne vois pas ceux que tu peux faire souffrir. »

Le jour même, en fin d’après-midi, la présidente de Publicis Groupe France, Agathe Bousquet, envoyait un autre courriel à l’ensemble de l’entreprise pour rappeler sa détermination sur ce sujet : « Nous appliquons et appliquerons une tolérance zéro toujours et partout. » Contactée, Publicis indique n’avoir jamais eu vent de comportements sexistes ou de propos à connotation sexuelle chez Marcel.

Pascal Nessim, lui, se définit simplement comme « graveleux ».

« Je ne suis pas un prédateur, je ne suis pas un harceleur, ni sexuel ni moral, se défend-il. Je n’ai jamais eu une plainte contre moi, ni des ressources humaines, ni par mon délégué du personnel, ni par le délégué syndical. »

Selon nos informations, une salariée a pourtant bien tenté d’alerter un délégué du personnel au début du mouvement #metoo, mais les témoignages, tous anonymisés, qu’elle avait recueillis, n’ont pas pu être exploités à l’époque.

Flot de témoignages

Après la publication de l’article du Monde, où étaient notamment révélées les accusations de harcèlement moral et sexuel portées contre le directeur de la création de l’agence indépendante Herezie, Baptiste Clinet, cette dernière a annoncé, vendredi 8 mars, se séparer de lui, « d’un commun accord ».

Mais au-delà du cas d’Herezie, un flot de paroles inédit s’est déversé sur les réseaux sociaux. Le Monde a reçu plus d’une cinquantaine de témoignages, dont de nombreux spontanés, décrivant la rudesse et certaines dérives de ce milieu professionnel.

Des victimes dans d’autres agences ont également pris la parole à visage découvert. Ex-salariée de Fred & Farid, Claire Maoui-Laugier a dénoncé, dans un article publié le 6 mars sur la plate-forme de blogs Medium, des propos insultants et parfois sexistes tenus par l’un de ses patrons, Farid Mokart, la traitant notamment de « sous-merde » ou de « bourge offusquée ». Contacté à plusieurs reprises par Le Monde, ce dernier n’a pas donné suite.

Plusieurs femmes ont par ailleurs témoigné auprès du Monde de comportements déplacés du fondateur de Buzzman, Georges Mohammed-Chérif. Cette agence a notamment élaboré les campagnes du site Aufeminin.com, de Meetic, ou encore conçu, juste avant l’Euro 2016 de football, un spot intitulé « Je ne supporte pas les bleus », avec une flopée de célébrités dénonçant les violences faites aux femmes. Publicitaire reconnu et primé à de nombreuses reprises, il a reçu la Légion d’honneur en janvier 2017, signe de sa réussite dans le milieu de la publicité.

« Tentatives de séduction très lourdes »

Mais « GMC » envoyait aussi des messages à caractère sexuel, de manière insistante, à celle qui fut sa responsable presse en 2013. La jeune femme, qui a souhaité rester anonyme, en garde un souvenir pénible. Quand, fraîchement sortie d’école, elle reçoit des photos de son sexe et des propositions très explicites, alors qu’elle n’entretient « pas du tout » de relation amoureuse avec son patron, elle reste « très évasive » dans ses réponses.

« Comme c’était mon patron, je répondais toujours très vaguement, pour ne pas avoir à lui dire : “Tu déconnes complètement de faire ça”. »

Alexandra Matine se souvient d’un entretien d’embauche particulier avec « GMC », lors duquel celui-ci multiplie les allusions sexuelles. Au lendemain de l’entretien, il lui envoie de nouveaux messages, renouvelant ses avances, avec des prises de contact professionnelles qui « finissaient toujours par des tentatives de séduction très lourdes ». La jeune femme a refusé. Puis raconté, fin 2017, juste après l’explosion de l’affaire Weinstein, son anecdote, anonymisée, sur Medium. « J’en ai marre d’entendre toujours des nanas plus jeunes que moi qui rencontrent ces types-là et qui ont encore les mêmes expériences. Ça me met en colère », explique-t-elle désormais.

Une ancienne journaliste du magazine Stratégies a évité pendant plusieurs années tout entretien avec cette figure montante de la pub. La raison ? Lors d’une soirée en 2013, « GMC » s’était, selon elle, montré très insistant, allant jusqu’à lui dire : « T’as l’air encore plus salope sans tes lunettes. » Contacté, Georges Mohammed-Chérif n’a pas souhaité nous répondre. Une collaboratrice qui est restée en bons termes avec lui assure que « ce n’est pas du tout le comportement qu’il avait avec les femmes qu’il manage au quotidien ».

Violence managériale

Au-delà de dérives à caractère sexuel, les témoignages reçus soulignent une violence managériale répandue dans de nombreuses agences.

Chez Brand Station, une structure d’une vingtaine de personnes, les départs se sont multipliés ces derniers mois, sur fond d’épuisement professionnel. Une dizaine d’ex-salariés de l’agence ont décrit au Monde un harcèlement moral constant de la part du patron, Loïc Chauveau. Le jeune publicitaire, la trentaine, aime pourtant répéter en interview que son agence est née de sa volonté de « créer une agence éthique ». Il n’a pas donné suite non plus à nos sollicitations.

Des femmes du secteur ont commencé à s’organiser pour recueillir plus de témoignages et forcer les agences à changer.

Pascal Nessim juge de son côté qu’il faudra féminiser certains secteurs trustés par les hommes, comme celui des créatifs. Chez Marcel, souligne-t-il, les cinq directeurs de création sont des hommes. « Je veux que le prochain soit une femme », assure-t-il.

Dans Stratégies, Mercedes Erra, présidente exécutive d’Havas Worldwide et coprésidente fondatrice de BETC, juge que « l’enjeu est le rééquilibrage des métiers » : « On laisse moins passer quand la patronne est une femme. Les hommes osent moins, tout simplement. » Dans un communiqué diffusé le 7 mars, l’AACC, le syndicat professionnel des agences-conseil en communication, a rappelé les structures existantes pour dénoncer ces cas, se disant déterminé « à faire disparaître toutes les formes de mauvaises pratiques managériales, qu’il s’agisse de sexisme, de harcèlement sexuel ou de harcèlement moral ».

18 mars 2019

Milo Moiré photographiée par Peter Palm

milo animationPhotos : Peter Palm

18 mars 2019

Laetitia Casta (publicité)

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17 mars 2019

VRAI OU FAKE "Gilets jaunes" : un CRS a-t-il profité de la manifestation à Paris pour voler des maillots du PSG ?

Une séquence tournée samedi par un journaliste de Brut montre un policier en train de ranger des maillots dans un sac, après le pillage de la boutique du PSG. Un syndicat de police assure qu'il s'agit d'une procédure classique, liée à une collecte de pièces à conviction. L'IGPN a néanmoins été saisie.

La scène ne dure que quelques secondes, mais fait beaucoup réagir sur Twitter. Samedi 16 mars, le journaliste Rémy Buisine filme en direct la manifestation des "gilets jaunes" sur les Champs-Elysées, à Paris, lorsque l'on voit sur ses images diffusées sur Facebook un membre des forces de l'ordre en train de plier minutieusement ce qui ressemble à des survêtements ou des maillots de foot dans un sac à dos noir.

Le journaliste de Brut commente la scène quand il est violemment bousculé par un policier. Rémy Buisine se dit alors victime d'un coup de matraque. "Mais vous êtes sérieux, liberté de la presse bordel, pourquoi tu me matraques comme ça ?" crie-t-il à l'intention du policier qu'il accuse d'avoir "frappé son téléphone".

Une "collecte de pièces à conviction" ?

Cette séquence a suscité de nombreuses questions parmi les internautes de franceinfo. "Des CRS auraient profité du pillage de la boutique du PSG pour voler des maillots, nous interpelle l'un de nos lecteurs dans notre live, dimanche. Le journaliste qui filmait les faits aurait reçu des coups. Info ou intox ?"

Cet extrait du direct est aussi partagé par plusieurs comptes Twitter qui accusent le premier policier de voler des maillots de la boutique du Paris Saint-Germain, qui se situe juste à côté, et qui a été, comme de nombreux magasins, pillée lors de la manifestation des "gilets jaunes". Contactée par franceinfo, la préfecture de police de Paris indique que l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour enquêter sur cette affaire.

L'Unsa Police n'a pas d'informations sur l'identité du policier mis en cause. Le syndicat précise toutefois à franceinfo qu'il ne s'agit pas d'un CRS, étant donné qu'il "n'a pas les bandes jaunes sur le casque", signe distinctif de ce corps de la police.  Du côté de la CGT-Police Ile-de-France, on estime qu'il n'y a pas lieu à polémiquer. Le syndicat dément formellement l'hypothèse d'un vol et affirme qu'il s'agit d'une procédure classique de "collecte de pièces à conviction".

"On ramasse les objets comme on peut"

Axel Ronde, secrétaire général CGT-Police Ile-de-France, a visionné la vidéo transmise par franceinfo et assure en avoir discuté avec ses collègues. Selon ses informations, ces affaires de sport avaient été pillées dans la boutique du PSG par un homme qui a ensuite été interpellé par les forces de l'ordre. Ce policier serait donc en train de collecter les preuves du pillage qui doivent ensuite faire office de pièces à conviction.

La situation sur place était chaotique. A tout moment ça pouvait dégénérer. Alors dans ces cas-là, on ramasse les objets comme on peut pour matérialiser l'infraction.

Axel Ronde, secrétaire général CGT-Police Ile-de-France à franceinfo

Dans la version complète du live vidéo tourné par Rémy Buisine, quelques minutes avant la scène polémique, le journaliste montre l'intérieur du magasin saccagé et commente : "Il y a eu des pillages dans la boutique du Paris Saint-Germain, il y a eu au moins une interpellation, décrit-il à 4'56''55. Et cette personne avait avec lui des vêtements qu'on peut trouver à l'intérieur de cette boutique. Et donc là, vous voyez à l’image, il y a donc des policiers qui sont rentrés à l’intérieur et qui ont procédé directement à des interpellations."

Des propos qui semblent être compatibles avec la version avancée par le syndicat CGT-Police Ile-de-France même si, comme le rappelle le représentant de l'Unsa Police, "il ne faut pas se précipiter et tirer de conclusions hatives avant la fin de l'enquête ne soit terminée". Contacté, Remy Buisine n'a pas souhaité s'exprimer sur cette séquence vidéo.

17 mars 2019

Livre Paris - ce week-end

livre

17 mars 2019

SALON - SALON MONDIAL DU TOURISME

SALON MONDIAL DU TOURISME from Jacques Snap on Vimeo.

Du 14 mars au 17 mars 2019 - Porte de Versailles

Lors du Salon Mondial du Tourisme de Paris, vous pourrez découvrir les dernières tendances touristiques proposées par les plus grands spécialistes. C'est une véritable source d’inspiration pour vos voyages. Ce salon propose plus de 500 destinations pour des vacances inoubliables adaptées à vos envies et vos besoins.

Que vous soyez baroudeur des jungles amazoniennes ou spécialiste du farniente sur la plage, chercheur invétéré de la nouveauté touristique ou culturelle en Europe, fondu de vacances sportives dans les montagnes françaises ou de cocooning en famille à la campagne, le salon Mondial du tourisme vous présentera une offre touristique à 360° pour du long ou du court séjour, en France et à l'Etranger.

Porte de Versailles

1 pl. de la Porte de Versailles, 75015

M° Porte de Versailles (12)

Tlj de 10h à 19h

Tarif : 10 €

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Tourisme historique. Plages du débarquement en Normandie.

17 mars 2019

Président Trump, an III : Donald-je-sais-tout

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Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Cours de justice, énergies renouvelables, taux d’audience télévisées, Facebook… L’omniscience autoproclamée du locataire de la Maison Blanche est sans limite.

Après l’accident tragique du Boeing 737 de la compagnie Ethiopian Airlines, Donald Trump a décrété le 12 mars sur son compte Twitter que le progrès avait des limites. « Les avions deviennent beaucoup trop complexes à piloter. Il n’y a plus besoin de pilotes mais plutôt d’informaticiens du MIT », le Massachusetts Institute of Technology, a-t-il assuré.

La sentence ne vaut pas que pour le transport aérien. « Je constate cela pour de nombreux produits. Toujours chercher un nouveau développement inutile alors que, souvent, ce qui est vieux et simple fonctionne bien mieux », a ajouté le président des Etats-Unis et donc de la Silicon Valley.

Les réflexions de Donald Trump s’inscrivent à la confluence d’une nostalgie et d’une certitude. Le président est un septuagénaire qui préfère parler d’industrie lourde ou de mines de charbon plutôt que des défis posés par l’intelligence artificielle et par la robotisation. Mais le locataire de la Maison Blanche est aussi un je-sais-tout de première catégorie.

Le « roi de la dette »

Pendant le gel partiel du gouvernement fédéral provoqué par son projet « mur » à la frontière avec le Mexique, Donald Trump avait déjà exécuté d’une formule définitive la proposition de déployer des aéronefs sans pilotes de surveillance. « J’en sais plus sur les drones que quiconque », avait-il indiqué le 2 janvier au cours d’une réunion de son cabinet.

Un mois plus tôt, toujours à propos de ce « mur », il avait assuré que contrairement aux accusations des démocrates, il ne s’agissait pas d’une réponse obsolète. Pour une raison simple : il s’agissait de « technologie » et « personne n’en sait plus sur la technologie que moi ».

En octobre, Il avait houspillé la Federal Reserve pour ses augmentations de taux d’intérêts jugés absurdes. Les experts de la banque centrale américaine n’avaient manifestement pas pris la mesure du président. « J’en sais beaucoup plus qu’eux sur le sujet », avait-il tonné.

Pendant la campagne, deux ans plus tôt, Donald Trump avait déjà estimé, en avril, que « personne n’en sait plus sur les taxes que moi, peut-être dans l’histoire du monde ». En juin, il s’était proclamé « roi de la dette ». « Je suis très bon question dette. Personne ne connaît mieux la dette que moi », avait-il ajouté. Effectivement. La dette publique américaine a battu le record de 22 000 milliards de dollars (19 419 milliards d’euros) en février en dépit d’un taux de croissance enviable, ce qui laisse plus d’un économiste médusé.

Omniscience vertigineuse

Cours de justice, énergies renouvelables, taux d’audience télévisées, Facebook, la suprématie présidentielle est sans limite. Prenez le camp démocrate. « Je pense que j’en sais plus sur l’autre côté que presque tout le monde », clamait-il en novembre 2016. Quatre mois plus tôt, il avait déjà assuré à propos d’un espoir démocrate, le sénateur du New Jersey Cory Booker, qu’il le connaissait mieux que lui-même.

Cette omniscience peut s’avérer vertigineuse. Interrogé par le Wall Street Journal, le 11 janvier 2018, sur le fait de savoir si la Corée du Nord n’essayait pas de « creuser un fossé » entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, autrement dit de s’immiscer entre les deux pays, Donald Trump s’était montré impérial. « J’en sais plus sur les fossés que tout être humain qui n’a jamais vécu ». Le fait est qu’aucun n’a démenti.

17 mars 2019

Milo Moiré - superbe ! Photos : Peter Palm

milo animation tb

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