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Jours tranquilles à Paris
31 mai 2020

Le Journal du Dimanche de ce 31 mai 2020

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31 mai 2020

Erdogan ressasse son rêve de changer Sainte-Sophie en mosquée

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Pour la première fois depuis quatre-vingt-sept ans, un imam a récité vendredi une sourate dans la basilique, un gage aux plus conservateurs

ISTANBUL - correspondante

Istanbul a célébré avec ferveur, vendredi 29 mai, le 567e anniversaire de la conquête de Constantinople par le sultan Mehmet II, dit « le Conquérant ». Les festivités ont débuté le matin avec la sortie d’une flottille de bateaux voguant sur le Bosphore, dont les eaux, fréquentées par des dauphins, sont devenues bleu turquoise après plus de deux mois de navigation restreinte. En soirée, un événement inhabituel s’est produit sur la péninsule historique de l’ancienne capitale ottomane. Pour la première fois depuis quatre-vingt-sept ans, un imam a récité une sourate du Coran à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie.

Limitée à deux personnes, l’imam et le ministre du tourisme, Mehmet Nuri Ersoy, la prière a été suivie avec émotion par le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui assistait à l’événement en visioconférence, un écran plat ayant été installé au cœur de l’édifice. Un peu plus tard, un spectacle de son et lumière a été projeté sur les murs extérieurs de la basilique. Les cérémonies ont été retransmises par toutes les chaînes de télévision.

Une façon pour M. Erdogan de donner des gages à la frange la plus conservatrice de son électorat, laquelle réclame depuis longtemps la conversion du bâtiment en mosquée. Une façon aussi de polariser davantage la société et d’énerver le voisin grec, avec qui les relations sont tendues.

Réciter des sourates à Sainte-Sophie n’est pas vu d’un très bon œil par l’élite laïque du pays, qui déplore une atteinte à l’héritage de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République turque. C’est lui qui, en 1935, avait œuvré à la transformer en musée. La Grèce non plus n’a pas apprécié. Vendredi, le porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, a cru bon de rappeler que « Sainte-Sophie est un monument mondial du Patrimoine culturel » qui ne doit pas être instrumentalisé.

A chaque crise politique, le président Erdogan ressasse l’idée de transformer la basilique du VIe siècle en mosquée, ce qu’elle a été de 1453, date de la conquête, jusqu’en 1935. En 2017, il avait évoqué cette éventualité en réponse à la reconnaissance par le président américain, Donald Trump, de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu. En 2019, alors que son Parti de la justice et du développement (AKP) apparaissait en mauvaise posture pour les municipales, cette vieille antienne avait resurgi.

« Conquérir les mosquées »

Sa réalisation semble d’autant plus improbable que la « Grande Eglise », classée au Patrimoine mondial par l’Unesco et deuxième musée le plus visité de Turquie avec près de 4 millions d’entrées annuelles, est une source de revenus considérable pour le ministère du tourisme, dont les rentrées risquent d’être réduites à la portion congrue cette année à cause de la pandémie. Une fois devenue mosquée, l’entrée serait forcément libre. Il conviendrait aussi d’occulter ses mosaïques byzantines, l’islam ne tolérant pas la représentation figurative.

Alors que l’économie turque est menacée de récession à cause de l’épidémie, les autorités cherchent à bercer la population avec le rêve de la conquête ottomane. « Nous allons conquérir les mosquées ! », a prévenu jeudi Ali Erbas, le chef de la direction des affaires religieuses, tandis qu’il annonçait la décision du gouvernement de rouvrir les mosquées aux prières collectives après une interruption de soixante-quatorze jours.

Prévue pour le 12 juin, la réouverture a finalement été avancée au 29 mai. Les milliers de fidèles qui ont convergé vers les mosquées vendredi ont été invités à prier à l’extérieur. Le port du masque était obligatoire, et les tapis de prière disposés à plus de 1 mètre les uns des autres. Des employés municipaux ont distribué du gel et les haut-parleurs des minarets ont répété la nécessité de se tenir à bonne distance les uns des autres.

Le gouvernement estime que l’épidémie a été maîtrisée. Vendredi, les autorités sanitaires ont déclaré plus de 160 000 cas confirmés de Covid-19 et un total de 4 489 décès. Jeudi, le président Erdogan a annoncé la levée, prévue lundi 1er juin, des restrictions imposées jusqu’ici à la circulation entre les villes ainsi que la réouverture des restaurants, cafés, centres sportifs, plages et musées.

31 mai 2020

Etats Unis

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George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, est mort lundi soir juste après avoir été arrêté par la police, qui le soupçonnait d’avoir voulu écouler un faux billet de 20 dollars. Lors de l’intervention, il a été plaqué au sol par un agent, qui a maintenu son genou sur son cou pendant de longues minutes. « Je ne peux plus respirer », l’entend-on dire sur un enregistrement de la scène, devenu viral.

Le policier blanc, Derek Chauvin, qui, sur cette vidéo, maintient son genou pendant de longues minutes sur le cou du quadragénaire, a été arrêté vendredi et inculpé pour « homicide involontaire » et « acte cruel et dangereux ayant causé la mort ».

Quelque 13 000 soldats de la garde nationale de l’Etat ont été mobilisés dans la ville du Minnesota, une première. Des unités de la police militaire ont été mises en alerte pour pouvoir intervenir à Minneapolis dans un délai de quatre heures, a rapporté le Pentagone dans un communiqué.

Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi et samedi à New York, Seattle, Columbia, Philadelphie, Atlanta, Los Angeles, y compris sous les fenêtres du président, Donald Trump.

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Los Angeles, Philadelphie, Atlanta, Seattle, Milwaukee, Chicago et Louisville font partie des villes américaines ayant annoncé un couvre-feu samedi. Au moins huit Etats (Minnesota, Géorgie, Ohio, Colorado, Wisconsin, Texas, Kentucky et Utah), ainsi que le district de Columbia ont activé ou demandé à la garde nationale d’aider la police locale.

31 mai 2020

Place Saint Pierre à Rome

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Symbole d'un certain retour à la normale après le confinement, le pape François s'est adressé dimanche pour la première fois depuis trois mois directement aux fidèles, qui peuvent désormais venir l'écouter en s'espaçant prudemment sur la place Saint-Pierre à Rome.

"Aujourd'hui que la place est ouverte, nous pouvons revenir, c'est un plaisir!", a lancé le pape argentin depuis une fenêtre du palais apostolique, saluant en contrebas plusieurs centaines de personnes dispersées sur l'immense place encerclée par les colonnades du Bernin, mais aussi par la police.

Ils étaient 1.500, estime le service de presse du Vatican, bien loin de l'affluence dix fois supérieure lorsque les touristes et pèlerins de la planète entière prenaient d'assaut le quartier. Mais entretemps, l'épidémie de coronavirus a durement éprouvé l'Italie, faisant plus de 33.000 morts, et le pays s'est confiné deux mois. La péninsule a entamé début mai son déconfinement et la situation se normalise lentement.

31 mai 2020

Affichage sauvage - quartier du Centre Pompidou

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31 mai 2020

C’est officiel : la rue de Rivoli est désormais réservée aux piétons, cyclistes et bus

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L’emblématique (et toujours très fréquentée) rue de Rivoli est désormais interdite aux voitures, scooters, motos et autres véhicules personnels à moteur !

Depuis cette semaine, la rue est entièrement réservée aux piétons, cyclistes, trottinettes et autres mobilités douces, ainsi qu’aux bus, taxis et véhicules d’urgence. Attention, donc, si vous prenez votre voiture et souhaitez circuler dans le centre de Paris : vous serez stoppé par l’un des quatre barrages filtrants mis en place, dont le plus important se trouve au niveau de la place de la Bastille.

Un axe majeur du cœur de Paris, long de près de 3 km

Fermée provisoirement aux véhicules motorisés dans le cadre du déconfinement de Paris, la rue de Rivoli pourrait bien ne plus jamais voir rouler de voitures particulières. C’est en tout cas le souhait d’Anne Hidalgo : “Rue de Rivoli, je souhaite qu’il y ait un axe uniquement dédié au vélo et un autre réservé aux bus, taxis, véhicules d’urgence et véhicules des artisans.”

Cette mesure a bien évidemment fait réagir, notamment du côté des associations d’automobilistes, qui dénoncent un risque de bouchons accru et qui soulignent au contraire la place importante de la voiture en temps d’épidémie. Quoiqu’il en soit, la mise en place définitive d’une telle mesure dépendra grandement du résultat des élections municipales, dont la maire sortante était arrivée confortablement en tête au terme du premier tour.

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31 mai 2020

SpaceX a lancé deux astronautes de la NASA dans l’espace, une première historique pour une société privée

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Après avoir décollé de Floride avec succès samedi soir, Bob Behnken et Doug Hurley doivent atteindre la Station spatiale internationale dimanche à 16 h 29.

Les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés samedi 30 mai du centre spatial Kennedy en Floride, aux Etats-Unis, à bord d’une fusée (Falcon-9) de la société SpaceX, première entreprise privée à se voir confier par la NASA la responsabilité d’acheminer ses précieux astronautes.

Initialement prévu mercredi à 16 h 33 (22 h 33, heure de Paris), le lancement n’avait pas pu avoir lieu. Le compte à rebours avait été interrompu dix-sept minutes avant le décollage en raison des mauvaises conditions météorologiques qui régnaient sur le centre spatial Kennedy.

Samedi, c’est donc en profitant d’une éclaircie que la fusée de la société fondée par Elon Musk a décollé à 15 h 22 (21 h 22, heure de Paris) et placé en orbite sans encombre la capsule Crew Dragon une dizaine de minutes plus tard, pour son premier vol habité, et le premier lancé par les Etats-Unis depuis 2011.

Après avoir accompli sa tâche d’arracher les deux hommes à la gravité terrestre, le premier étage de la fusée de 70 mètres s’est séparé comme prévu et est revenu se poser, à la verticale, sur une barge au large de la Floride. L’une des spécificités de la société SpaceX étant de récupérer ainsi ses lanceurs.

Puis le second étage de Falcon-9 a placé Dragon sur la bonne orbite, en direction de la Station spatiale internationale, qui vole à plus de 400 km au-dessus des océans, à plus de 27 000 km/h. Ce faisant, une caméra diffusait en direct des images de l’intérieur de la capsule, montrant les deux hommes attachés dans leurs sièges pendant leur ascension supersonique. « Séparation Dragon confirmée », a annoncé le directeur de lancement.

« Félicitations (…) pour ce premier voyage habité pour Falcon-9, c’était incroyable », s’est réjoui l’astronaute Doug Hurley, commandant du vaisseau alors que Dragon filait déjà à 27 000 km/h, à environ 200 km d’altitude. Les deux hommes doivent atteindre la Station spatiale internationale dimanche à 16 h 29, heure de Paris.

« De vrais génies, personne ne fait cela comme nous », a estimé le président américain, Donald Trump, qui a assisté en personne au lancement à quelques kilomètres de distance. Pour lui, les prouesses des Etats-Unis dans l’espace seront « l’une des choses les plus importantes que nous ayons jamais faites ».

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Mythologie naissante

La mission peut sembler un pas modeste dans l’exploration spatiale : « Bob » et « Doug » n’iront ni sur la Lune ni vers Mars, seulement dans la vieille Station spatiale internationale, où Russes et Américains et d’autres vont et viennent depuis 1998.

La NASA, pourtant, y voit une « révolution », car SpaceX va redonner aux Etats-Unis un accès à l’espace low cost, moins cher que ses programmes précédents. Pour 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) accordés depuis 2011, SpaceX a entièrement développé un nouveau taxi spatial et promis à sa cliente six allers-retours vers l’ISS. Ce faisant, elle a battu le géant Boeing, dont la capsule Starliner a raté un vol d’essai à vide en 2019.

Ajoutant à la mythologie naissante de la société, le lancement s’est fait depuis le pas 39A d’où décollèrent les missions Apollo d’exploration de la Lune dans les années 1960 et 1970, réaménagé par SpaceX.

La confiance a dû se gagner. Elon Musk ne connaissait rien aux fusées quand il a fondé SpaceX en 2002. Ses trois premiers lancements échouèrent. Une fusée a explosé au sol avec un précieux satellite dans sa coiffe, une autre peu après le lancement avec un ravitaillement pour l’ISS. L’an passé, la capsule Dragon elle-même a explosé lors d’un test des moteurs au sol. Le programme aurait dû commencer en 2017.

In fine, les responsables de la NASA ont donné le feu vert pour confier à SpaceX deux de ses astronautes. Ils parlent de ce partenariat dans des termes extrêmement laudateurs : la responsable des vols commerciaux habités a évoqué « les miracles » accomplis par la collaboration des deux équipes.

Samedi dans la mythique salle d’allumage du centre Kennedy, ce n’était pas un homme de la NASA qui a donné le « go » ultime pour le décollage, mais le directeur de lancement de SpaceX, Michael Taylor, les officiels de l’agence spatiale américaine n’ayant pas de rôle formel dans le compte à rebours.

Crew Dragon est une capsule comme Apollo, mais version XXIe siècle. Des écrans tactiles ont remplacé boutons et manettes. L’intérieur est dominé par le blanc, l’éclairage plus subtil. Un seul cordon « ombilical » relie les combinaisons aux sièges pour fournir air frais et communications aux deux hommes ; ajustées, elles ont été dessinées avec l’aide d’un costumier d’Hollywood.

Contrairement aux navettes, dont une a explosé en 1986 après le décollage (Challenger), Dragon peut s’éjecter en urgence si la fusée a un problème. Si elle est certifiée sûre après sa mission dans l’espace, qui pourrait durer jusqu’en août, les Américains ne dépendront plus des Russes pour accéder à l’espace : depuis 2011, les Soyouz étaient les seuls taxis spatiaux disponibles.

Les acheminements depuis la Floride redeviendront réguliers, avec quatre astronautes à bord. SpaceX entend aussi faire voyager des passagers privés en orbite, voire dans la Station spatiale internationale, peut-être dès 2021.

31 mai 2020

Nipple Magazine

nipple

31 mai 2020

Caniculaire ? Plus chaud que 2019 ? Ce que l’on peut prévoir (ou non) pour l’été 2020

canicule

Par William Audureau

Selon les dernières prévisions de Météo-France, les normales supérieures seront dépassées sur les trois quarts du territoire. Mais l’établissement public a une vision limitée.

Il va faire chaud, très chaud cet été, mais jusqu’à quel point ? Plusieurs articles et publications, partagés des millions de fois sur Facebook, l’annoncent d’ores et déjà : « La France se prépare à un été caniculaire plus chaud qu’à l’habitude. »

En guise d’illustration, certaines de ces publications affichent même la carte météo d’une France presque entièrement en rouge (soit des températures entre 35 oC et 40 oC). Un visuel trompeur : l’image provient, en réalité, d’un journal télévisé de TF1 diffusé le 23 juin 2019, semaine où la France avait été touchée par une canicule exceptionnelle.

Vers des températures supérieures à la normale

Qu’en sera-t-il réellement cet été ? Météo-France a publié, jeudi 28 avril, son bulletin prévisionnel pour le trimestre à venir. L’établissement public confirme qu’il faut s’attendre à des chaleurs importantes en Europe :

« Les températures devraient être globalement supérieures aux normales à l’échelle du trimestre sur le sud de l’Europe. (…) En revanche, sur la façade Atlantique et sur le nord de l’Europe, les conditions semblent réunies pour que l’influence océanique limite la montée des températures. »

En France, les températures devraient être plus élevées que la normale sur les trois quarts du territoire, à l’exception de la Bretagne et des côtes de la Manche.

« On est dans un contexte de réchauffement climatique, rappelle au Monde Christian Viel, météorologue à Météo-France. La tendance est très nette, on a connu, ces cinq dernières années, des étés très au-dessus des normales saisonnières. Les vagues de chaleur vont être de plus en plus longues, de plus en plus intenses. »

Canicule probable sur les Balkans, possible en France

L’été sera très chaud, donc, mais peut-on déjà affirmer qu’il sera caniculaire ? Pour rappel, une canicule est définie par un épisode de trois jours et trois nuits consécutifs sans que les températures ne redescendent. Le seuil exact diffère selon les régions.

Interrogé par Le Monde sur ce point précis, Météo-France se montre prudent : « Oui, il y a un risque de canicule, comme par ailleurs tous les étés. » Il identifie néanmoins un facteur favorable à l’apparition d’épisodes de très grandes chaleurs ininterrompues : l’anticyclone des Açores.

« Si l’anticyclone s’installe sur le nord ou l’est de l’Europe, le temps est plutôt chaud sur notre pays. Les hautes pressions forment un obstacle au passage des perturbations atlantiques et les vents d’est et du sud apportent de l’air chaud et sec. Si ces conditions perdurent, un épisode de canicule peut s’installer. »

Selon les différentes modélisations de l’anticyclone des Açores par Météo-France, un épisode caniculaire est probable sur les Balkans et simplement possible en France. « Sur l’Europe de l’Ouest, il n’y a pas vraiment plus de risque de canicule que l’an dernier », estime M. Viel, sans toutefois formellement écarter le danger.

C’est l’une des limites des prévisions saisonnières. « Nos modèles ne nous permettent pas de prévoir s’il va y avoir une canicule majeure en 2020 », reconnaît-il. Les météorologues ne peuvent détecter un épisode caniculaire que dix jours avant celui-ci.

L’impossible comparaison avec 2019

Avec ou sans canicule, s’oriente-t-on vers un été aussi brûlant qu’en 2019 ? Météo-France avait déjà annoncé, fin mai 2019, que l’été risquait d’être « plus chaud que la normale ». Finalement, la saison avait été marquée par des dizaines de records de chaleur.

Autre point commun entre les années : des sols secs au printemps. Sans humidité contenue, pas d’évaporation à l’été, phénomène qui limite habituellement la hausse des températures. Or le printemps 2020 devrait être le deuxième printemps le plus chaud de l’histoire, selon Météo-France.

Mais de nombreux autres facteurs complexes, comme les circulations d’airs et le niveau des précipitations, entrent en ligne de compte. Or « les précipitations sont très difficiles à prévoir », rappelle Christian Viel. D’ailleurs, si Météo-France s’attend à un été très sec dans le sud de la France, il n’est pas en mesure d’émettre des prévisions sur la partie nord.

Dans ces conditions, impossible, à ce stade, de véritablement comparer la chaleur moyenne des deux étés. « Ce serait aller trop loin dans l’analyse. Il faut rester très prudent sur ce genre d’annonce », souligne le météorologue. Comme le rappelle l’établissement sur son site, les prévisions pour les températures sont plus difficiles en été qu’en hiver. Ainsi, la France peut se préparer à un été très chaud.

31 mai 2020

Le Louvre désert - le musée est toujours fermé - photos prises le 30 mai avec mon Nikon Key Mission 170

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