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Jours tranquilles à Paris
30 mai 2020

CHIHARU SHIOTA - Galerie Templon 30 mai – 25 juillet 2020

Chiharu Shiota pic (2)

Chiharu Shiota pic (3)

Chiharu Shiota pic (4)

CHIHARU SHIOTA, « INNER UNIVERSE »

Cet été, la galerie Templon portera haut les couleurs des tissages spectaculaires de l’artiste japonaise Chiharu Shiota. Deux installations in-situ et un ensemble de sculptures inédites exploreront « l’Inner Universe », le monde intérieur, esprit pour les uns, conscience pour les autres, qui transcende le corps et relie les êtres entre eux.

Célèbre pour ses installations monumentales et sa maîtrise du fil tressé à travers l’espace, l’artiste japonaise Chiharu Shiota recherche depuis des années à dépasser la notion de plan et les frontières traditionnelles du tableau. Avec « Inner Universe » elle nous invite à un parcours poétique sur les liens secrets entre finitude de l’existence et éternité.

« Inner Universe » s’ouvre sur une série de sculptures de fils rouges, blancs et noirs, œuvressignature de l’artiste. Ces boîtes mystérieuses décortiquent notre conception du corps : vêtements en lévitation, livres d’anatomie, objets personnels. Comme cristallisées par ces tressages étroits, elles témoignent du quotidien tout en évoquant des questions métaphysiques universelles. Comme l’explique l’artiste : « Le fil pour moi, permet de me détacher de l’idée d’une présence physique de l’être, représentée ici par des objets concrets. Pourtant, ce sont eux qui me permettent d’imaginer un nouvel espace abstrait. Couper, entrelacer et nouer les fils les uns après les autres m’incite à créer un tout autre univers à l’intérieur-même des délimitations du cadre de la sculpture. »

A cet apparent détachement de la vie terrestre, s’oppose un ensemble de sculptures réalisées en matériaux impérissables. Des « cells » en verre soufflé évoquent des formes presque abstraites de cellules ou d’organes gorgés de vie, tandis que les bronzes « In the Hand », moulages de ses propres mains, semblent faire jaillir la matière. Sur les murs, ses toiles tressées intitulées « Skin » recouvrent l’espace d’une peau à la fois microscopique et cosmique.

Enfin, point d’orgue de l’exposition, une fabuleuse installation de feuilles de papier s’envole en spirale vers le sommet de la verrière. Tel un tourbillon d’énergie vitale, l’œuvre présente la mort comme une étape du cycle de la vie, l’accession vers une dimension plus vaste. Dans l’œil du vortex, des sculptures de bronze représentant des parties du corps de l’artiste et de sa famille, sont posées à même le sol et reliées par des entrelacs de fils. « Je souhaite éparpiller des morceaux de mon corps sur le sol, mon absence est ainsi incarnée, et chacune de ces parties évoque bien plus que mon corps entier ne pourrait jamais le faire ». En matérialisant les « lignes rouges invisibles aux yeux des hommes », Chiharu Shiota tente ainsi de nous donner à voir les relations complexes entre les êtres et l’interdépendance, peut être éternelle, des consciences.

Source :

CHIHARU SHIOTA

Galerie Templon

30 mai – 25 juillet 2020

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30 mai 2020

CHIHARU SHIOTA à la Galerie Templon - vu aujourd'hui

CHIHARU SHIOTA, « INNER UNIVERSE »

Cet été, la galerie Templon portera haut les couleurs des tissages spectaculaires de l’artiste japonaise Chiharu Shiota. Deux installations in-situ et un ensemble de sculptures inédites exploreront « l’Inner Universe », le monde intérieur, esprit pour les uns, conscience pour les autres, qui transcende le corps et relie les êtres entre eux.

Célèbre pour ses installations monumentales et sa maîtrise du fil tressé à travers l’espace, l’artiste japonaise Chiharu Shiota recherche depuis des années à dépasser la notion de plan et les frontières traditionnelles du tableau. Avec « Inner Universe » elle nous invite à un parcours poétique sur les liens secrets entre finitude de l’existence et éternité.

« Inner Universe » s’ouvre sur une série de sculptures de fils rouges, blancs et noirs, œuvressignature de l’artiste. Ces boîtes mystérieuses décortiquent notre conception du corps : vêtements en lévitation, livres d’anatomie, objets personnels. Comme cristallisées par ces tressages étroits, elles témoignent du quotidien tout en évoquant des questions métaphysiques universelles. Comme l’explique l’artiste : « Le fil pour moi, permet de me détacher de l’idée d’une présence physique de l’être, représentée ici par des objets concrets. Pourtant, ce sont eux qui me permettent d’imaginer un nouvel espace abstrait. Couper, entrelacer et nouer les fils les uns après les autres m’incite à créer un tout autre univers à l’intérieur-même des délimitations du cadre de la sculpture. »

A cet apparent détachement de la vie terrestre, s’oppose un ensemble de sculptures réalisées en matériaux impérissables. Des « cells » en verre soufflé évoquent des formes presque abstraites de cellules ou d’organes gorgés de vie, tandis que les bronzes « In the Hand », moulages de ses propres mains, semblent faire jaillir la matière. Sur les murs, ses toiles tressées intitulées « Skin » recouvrent l’espace d’une peau à la fois microscopique et cosmique.

Enfin, point d’orgue de l’exposition, une fabuleuse installation de feuilles de papier s’envole en spirale vers le sommet de la verrière. Tel un tourbillon d’énergie vitale, l’œuvre présente la mort comme une étape du cycle de la vie, l’accession vers une dimension plus vaste. Dans l’œil du vortex, des sculptures de bronze représentant des parties du corps de l’artiste et de sa famille, sont posées à même le sol et reliées par des entrelacs de fils. « Je souhaite éparpiller des morceaux de mon corps sur le sol, mon absence est ainsi incarnée, et chacune de ces parties évoque bien plus que mon corps entier ne pourrait jamais le faire ». En matérialisant les « lignes rouges invisibles aux yeux des hommes », Chiharu Shiota tente ainsi de nous donner à voir les relations complexes entre les êtres et l’interdépendance, peut être éternelle, des consciences.

Source :

CHIHARU SHIOTA

Galerie Templon

30 mai – 25 juillet 2020

30 mai 2020

PRESSE aujourd'hui... échantillon

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30 mai 2020

Korbinian Vogt - photographe

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Korbinian Vogt est né en septembre 1995. Son inspiration est venue de son expérience personnelle et de ses parents, qui ont travaillé dans l’industrie cinématographique. Korbinian travaille de manière indépendante sur ses projets depuis 2014. L’accent est actuellement mis sur la connexion entre l’homme et la nature, souvent combinée avec la nature nordique.

www.korbinianvogt.com

30 mai 2020

Le port de Saint Goustan à Auray

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30 mai 2020

L’assassinat d’une jeune fille de 14 ans par son père émeut l’Iran

iran crime de sang

Par Ghazal Golshiri - Le Monde

Les internautes et certains journaux s’indignent du manque de lois protégeant les femmes après la mort de Romina Ashrafi, rare « crime d’honneur » à faire l’objet d’une couverture médiatique.

Sur l’affiche annonçant la cérémonie de deuil, pas de photo de Romina Ashrafi, jeune fille de 14 ans assassinée à la faucille par son père, le 21 mai. Elle avait fui la maison familiale avec l’homme qu’elle souhaitait épouser, le trentenaire Bahman Khavari. Ornée de la photo d’une rose rouge, évoquant la défunte, il est question de « destinée voulue par Dieu ». Nulle mention de l’assassinat de la jeune fille ; le nom du père meurtrier, Reza Ashrafi, figure même en haut de la liste des personnes endeuillées.

Cette tragédie, miroir de bien des maux de la société iranienne, ne cesse de mettre en ébullition la Toile iranienne et fait la « une » de certains journaux, qui s’indignent de l’insuffisance des lois protégeant les femmes en Iran. Selon le code pénal islamique en vigueur dans le pays, l’enfant est la propriété de son père et ce dernier, s’il le tue, ne sera pas puni en fonction de la loi du Talion, qui prévoirait pourtant la peine capitale pour le meurtrier. Le père de Romina Ashrafi, aujourd’hui en détention provisoire, ne risque qu’entre trois et dix ans de prison, ainsi que le paiement d’une amende, ce que dénoncent de nombreux internautes iraniens.

Le drame a eu lieu à Sefid Sangan-é Lamir, un petit village de la province de Gilan, dans le nord du pays. A en croire Bahman Khavari, lui et l’adolescente avaient une histoire d’amour « depuis quelques années », ce qui a aussi choqué bien des internautes iraniens, parlant de pédophilie. En Iran, les filles peuvent se marier à partir de l’âge de 13 ans.

Verdict souvent clément

Selon Bahman Khavari, le père de la jeune fille s’opposait à leur union non à cause de son âge mais car il ne voulait pas donner sa fille, chiite, à un homme sunnite. Avant son geste meurtrier, le père a porté plainte contre Bahman Khavari pour enlèvement. Le couple est arrêté cinq jours plus tard. Conformément à la loi, la police remet la fille à sa famille, en dépit des mises en garde de Romina Ashrafi, qui craignait la réaction de son père. Le lendemain, il tente d’étrangler sa fille dans son sommeil, en vain, avant de faire usage d’une faucille. Les voisins, alertés par les cris d’horreur de la victime et de sa mère, ont appelé la police.

En Iran, chaque année, plusieurs femmes et jeunes filles sont tuées par des hommes de leur famille, au prétexte de vouloir défendre leur honneur. Leur nombre ne figure dans aucun rapport officiel mais en 2014, un responsable de la police de Téhéran, Hadi Mostafayi, a fait savoir que 20 % des meurtres en Iran sont des crimes de cette nature. L’Association iranienne pour la défense des droits de l’enfant, une organisation non gouvernementale et indépendante, dit pour sa part avoir répertorié au moins une trentaine de filles tuées par leur père depuis 2001. Beaucoup de crimes d’honneur ne sont jamais rapportés dans la presse.

Selon l’avocate iranienne spécialiste des droits de l’enfant Sara Bagheri, citée par le site indépendant Meidaan, « le système judiciaire est différent dans les petites villes et les villages de celui à Téhéran (…). Les gens se connaissent et empêchent à tout prix que les médias aient vent de drames comme celui-là. Et dans le cas où le meurtrier est le père de la famille, le verdict est souvent plus clément ». L’avocate précise également que dans les localités les plus petites, les enquêtes sont souvent bâclées.

Cette fois, depuis la révélation du meurtre, le 26 mai, cinq jours après les faits, les Iraniens sont nombreux à s’en prendre au pouvoir politique qui reste sourd à la demande de lois efficaces pour protéger les droits des femmes. « A chaque fois que je lis un article sur les crimes d’honneur en Iran, je me dis que nous sommes chanceuses d’être toujours vivantes, a écrit sur Twitter Shima Pilehvar, chercheuse en science des matériaux en Norvège. Parce qu’en Iran, absolument aucune loi ne nous protège contre les violences domestiques. Nous, les femmes iraniennes, avons perdu au loto parce que nous sommes nées sur cette terre-là. »

Mercredi 27 mai, le président iranien Hassan Rohani a dénoncé le meurtre de l’adolescente, parlant de « violence conjugale » et demandé que les décrets de son gouvernement contre les violences faites aux femmes, en attente depuis sept ans, soient votés le plus vite possible par le nouveau Parlement. Demande qui, vue la tendance très conservatrice de l’Assemblée issue des élections du 21 février et entrée en fonctions mercredi, risque de rester lettre morte.

30 mai 2020

Sylvio Testa

sylvio testa pour normal

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sylviotesta GAELLE

30 mai 2020

Donald Trump annonce que les Etats-Unis mettent fin à leur relation avec l’OMS

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Depuis le début de la pandémie, le président américain accuse l’organisation onusienne de se montrer trop indulgente avec la Chine.

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé, vendredi 29 mai, qu’il mettait fin à la relation entre son pays et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), agence des Nations unies (ONU) pour la santé publique.

« Parce qu’ils ont échoué à faire les réformes nécessaires et requises, nous allons mettre fin aujourd’hui à notre relation avec l’Organisation mondiale de la santé et rediriger ces fonds vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent », a déclaré M. Trump devant la presse.

Apparu dans la roseraie de la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé que l’OMS n’avait pas procédé aux réformes qu’il avait demandées au début du mois et que, par ailleurs, l’instance avait fait l’objet de pression de la part des autorités chinoises pour qu’elle induise en erreur le monde entier lorsque le virus a été découvert par les autorités chinoises.

« Marionnette de la Chine »

« La Chine a un contrôle total sur l’Organisation mondiale de la santé, même si elle ne paie que 40 millions de dollars par an par rapport à ce que les Etats-Unis ont payé, ce qui représente environ 450 millions de dollars par an. Nous avons détaillé les réformes qu’elle doit faire et nous sommes engagés directement avec eux, mais ils ont refusé d’agir », a exposé Donald Trump.

Accusant l’OMS d’être une « marionnette de la Chine », où l’épidémie a débuté à la fin de 2019, le président des Etats-Unis, Donald Trump, lui avait donné, le 19 mai, un mois pour obtenir des résultats significatifs.

Depuis plusieurs semaines, le locataire de la Maison Blanche répète que le lourd bilan du Covid-19 – plus de 362 000 morts à travers le monde dont 102 201 aux Etats-Unis – aurait pu être évité si la Chine avait agi de manière responsable dès l’apparition du virus dans la ville de Wuhan.

Il a aussi menacé de rompre toute relation avec la Chine et a assuré qu’il ne souhaitait plus, pour l’heure, parler à son homologue, Xi Jinping. Pékin assure de son côté avoir transmis le plus vite possible toutes les informations à l’OMS.

30 mai 2020

"EPONGE"

eponge

"EPONGE » est un projet très particulier de 3 images, réalisées en confinement via FaceTime en collaboration avec @metauxlourds. En live j'ai photographié Marine à travers mon iPad, celui-ci entouré d'objets. Comme des symboles, ces objets évoquent certaines injonctions faites aux femmes grosses, sur leur représentation et leur alimentation.

Eponges à émotions, éponges à injonctions, les femmes grosses sont hors des standards et sujettes aux moqueries et à l'oppression. Comme une éponge, elles absorbent ce que la société leur transmet :  « tu es laide, tu es faible, tu n'es pas comme tu devrais, la pire des choses serait de te ressembler,... ». Et comme une éponge, elles grossissent. Car émotions, blessures, traumatismes et troubles du comportement alimentaire sont liés. On ne naît pas grosse, on le devient. Et bien souvent, l'obésité naît de ces injonctions permanentes, de ces émotions négatives, de ce corps qui ne sera jamais parfait, jamais norme.

Alors, un nouveau standard de beauté se créée au sein même des femmes grosses : celui de « la grosse acceptable ». Celle qui aurait les bonnes courbes aux bons endroits. Le gras bien réparti. Un gros fessier, des hanches larges, mais une taille fine. Un rapport tailles-hanches ancré inconsciemment dans la définition de « ce que devrait être un corps féminin ». Cette morphologie en sablier, parce que plus acceptée, devient alors un privilège. Ici, un corps privilégié aussi car blanc et jeune. Pourtant, loin des standards, les femmes grosses peuvent s'aimer, se montrer, avoir droit au respect et être représentées."

30 mai 2020

Extrait d'un shooting - photo : Jacques Snap

shooting selection (34)

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