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Jours tranquilles à Paris

8 octobre 2016

Exposition photographique sur les grilles du jardin de la tour St Jacques - cancer du sein

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8 octobre 2016

Paris - la Tour Saint Jacques

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8 octobre 2016

Les Perles de la Mode...

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8 octobre 2016

Miley Cyrus

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8 octobre 2016

Rue de Rivoli

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7 octobre 2016

In memorem

2 CV

7 octobre 2016

Publicité - Saint Laurent

Saint Laurent (1)

Saint Laurent (2)

7 octobre 2016

Dix ans après, le meurtre d'Anna Politkovskaïa toujours irrésolu

Anna Politkovskaïa avait vu juste sur Poutine

Point de vue. Jean-François Bouthors, éditeur et écrivain, nous rappelle qu’il y a dix ans, jour pour jour, était assassinée la célèbre journaliste russe.

Anna Politkovskaïa. Le 7 octobre 2006, Anna Politkovskaïa était froidement assassinée dans la cage d’escalier de son immeuble, à Moscou. La journaliste connue pour ses livres et ses reportages sur la guerre de Tchétchénie, comme sur le délabrement et la criminalisation de la Russie, ne cessait d’alerter non seulement ses compatriotes, mais aussi l’opinion publique mondiale, sur la dérive autoritaire du régime russe. Elle y voyait une menace pour ses concitoyens, mais aussi pour les Européens et pour la paix dans le monde. Ce triste anniversaire coïncide, presque au jour près, à un discours de Vladimir Poutine devant la nouvelle Douma russe. Son parti, Russie unie, y dispose désormais de 343 sièges sur 450, les autres étant partagés entre des formations qui ne risquent pas de le contredire autrement que pour la forme. Son discours a été centré sur« l’accomplissement du droit historique de la Russie à être un pays fort ». Depuis son accession au pouvoir, en 2000, la politique de Vladimir Poutine est placée sous le signe de la force et de la militarisation. Pour le président russe, il n’y a d’avenir dans le monde que pour ceux qui savent se faire craindre. La recherche du compromis, la vertu de la négociation et le respect du droit ne sont pour lui que des accessoires de circonstance et non des valeurs fondamentales.

La tension au service d’un pouvoir fragile

Tout cela, Anna Politkovskaïa en avait discerné les lignes de forces, avec une lucidité étonnante. Elle avait vu monter la rhétorique du mensonge, le cynisme, l’affairisme, la construction d’un pouvoir absolu… Et elle avait montré vers où cela conduisait. Mais aujourd’hui, en Occident, beaucoup sont fascinés par « l’efficacité » de Poutine, lequel parie ouvertement sur les déchirements entre les Européens, sur la montée des populismes qu’il soutient sans hésiter, espérant voir s’effondrer le modèle démocratique que nous défendons encore. Or, s’il n’existe plus d’opposition politique en Russie, la base du régime ne cesse de s’affaiblir. Le triomphe de Russie unie aux dernières élections ne doit pas masquer une très forte abstention. Sur 110 millions d’inscrits, les pro-Poutine n’ont recueilli qu’un peu moins de 20 millions de voix, en perdant la bagatelle de 12 millions par rapport aux législatives précédentes. La population, qui souffre de la crise économique, se réfugie dans une sorte d’auto-anesthésie politique, puisqu’il n’y a plus de place pour l’opposition. Le président russe vient de resserrer les boulons autour de lui, car il sait que si d’aventure son pouvoir vacillait au sommet, il n’aurait pas, contrairement à Erdogan en Turquie, le peuple pour lui. Pour se maintenir, Poutine doit sans cesse manifester qu’il est indispensable. C’est pourquoi il maintient le pays dans un état de mobilisation permanente autour de la menace de l’ennemi et sur l’idée que la grandeur de la Russie mérite que les Russes se sacrifient pour elle. Mais c’est une pente dangereuse. On en voit le prix dans le martyre d’Alep, en Syrie, où la Russie s’est engagée militairement depuis un an, réduisant Bachar alAssad au rôle d’homme de paille. En Ukraine, rien n’est réglé. Moscou peut, au moment voulu, raviver l’incendie. Et tous les jours, les avions russes testent la vigilance de l’Otan, dont la Russie n’accepte toujours pas qu’elle protège les anciens « pays frères » ni les pays Baltes. Jusqu’à présent, Poutine s’est gardé d’aller trop loin, mais il ne cesse de faire monter la tension et de se rapprocher du point de rupture… ou de déflagration.

Voir mes précédents billets sur Anna Politkovskaïa

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7 octobre 2016

Autoportrait

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7 octobre 2016

Constance Jablonski photographiée par David Bellemere pour LUI

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Des photos de charme classiques et très belles

 

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