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3 avril 2020

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3 avril 2020

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3 avril 2020

Chez Leclerc, la crise sanitaire révélatrice d’un management par la peur

leclerc

Par Cécile Prudhomme

Des salariés des magasins du réseau de distribution témoignent de conditions de travail difficiles où « pressions » et « flicage » sont monnaie courante.

Lorsqu’il s’est ému auprès de l’Agence France-Presse, vendredi 20 mars, de l’absence de décontamination du rayon boulangerie après le confinement d’une de ses collègues, dont le conjoint était suspecté d’infection par le SARS-CoV-2, Mathieu Lamour, employé depuis douze ans par le magasin Leclerc de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la Seine-Maritime, et délégué CGT, a reçu de son employeur… une lettre. Lui indiquant que, à la suite de son « intention malveillante » de diffuser de « fausses nouvelles » et de « diffamer » l’entreprise, la direction prendra « les mesures qui s’imposent » et engagera des « actions en justice », selon un document que Le Monde a pu consulter.

« Ils ont mis des Plexiglas aux caisses, fournis du gel, mais, les employés n’ont pas de gants. Et la direction nous a dit qu’elle n’en fournirait pas. Ils ont même mis des affichettes disant qu’il était inutile de mettre des gants sous prétexte d’une surcontamination », explique-t-il. La prime de 1 000 euros, il en était encore moins question. Et quand certains employés ont voulu savoir comment exercer leur droit de retrait, « la direction a répondu que ceux qui exerceraient ce droit ne seraient pas payés », raconte M. Lamour.

« Le magasin applique la réglementation relative au droit de retrait. Sa direction a pris des mesures de protection pour ses salariés, conformément à la recommandation du gouvernement. Le droit de retrait ne paraît donc pas, dans ce cas, justifiable, comme l’explicitent d’ailleurs les instructions du ministère du travail sur son site Internet », indique la direction nationale de l’enseigne E. Leclerc.

Cette dernière précise être « d’accord sur le principe d’une prime », dont elle étudiera les modalités « dans les semaines qui viennent » ; que pour les masques, « des livraisons sont programmées pour le magasin en fonction des arrivages » ; et que « pour ce qui est des gants, la médecine du travail a recommandé au magasin de privilégier le lavage des mains plutôt que le port des gants ».

Chaque magasin a son propre patron

S’ils adhèrent tous au Mouvement E. Leclerc, chaque magasin, franchisé, possède son propre patron. Un entrepreneur local, indépendant, gros pourvoyeur d’emplois peu qualifiés dans sa région. Souvent à la tête de plusieurs supermarchés ou hypermarchés Leclerc, complétés parfois de drive, de stations-service, de magasins de bricolage…

Ils étaient, fin mars, 542 adhérents Leclerc pour 721 magasins en France. « Certains sont de vrais négriers, mais il y a des patrons qui sont aussi très bien », souligne un autre syndicaliste. Sur France Inter le 18 mars, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait mentionné que « des entreprises font pression sur les salariés pour être à leur poste, certains magasins Leclerc par exemple qui ne jouent pas le jeu ».

La crise sanitaire a mis l’accent sur des pratiques observées dans plusieurs magasins du réseau. « A la pointeuse le matin, faut voir les têtes. Certains soupirent, d’autres lancent un vivement ce soir. On vient bosser parce qu’on est obligé », soupire Gilles, qui officie dans la logistique. Il nous avait raconté son quotidien quelques semaines avant le confinement, tout comme d’autres salariés travaillant sur divers sites en France, en supermarché, au drive, à la logistique ou dans des bureaux.

Leurs noms ont été changés à leur demande, par crainte de représailles. Ils décrivent tous une même pression. « Toujours surveillés, toujours encadrés, toujours sous contrôle », « méthodes sournoises », « cadences de plus en plus élevées et flicage de personnel », « diviser pour mieux régner »… « Quand j’ai fini de charger mon camion, je suis obligé d’appeler mon chef pour qu’il vérifie que je l’ai bien fait… J’ai l’impression d’être à la maternelle », raconte encore Gilles.

Une ascension insolente

Parallèlement, le réseau Leclerc affiche une ascension insolente. Depuis 2013, il a doublé des géants comme Carrefour ou Casino avec ses 21,8 % de part de marché en France. « Tout ce qui est négatif, on n’en parle pas, et tout ce qui est positif, on en parle, photos à l’appui sur les réseaux sociaux », constate M. Lamour.

Mais le drame survenu dans l’hypermarché Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) a fait office de révélateur. Le samedi 11 janvier, peu avant l’ouverture du commerce, Maxime Chery, responsable du rayon bières, dix-sept ans de présence dans le magasin, mettait fin à ses jours sur son lieu de travail. Problèmes personnels, harcèlement, délicate position de ce syndicaliste FGTA-FO au sein de l’enseigne ? Le procureur de la République de Nancy a ouvert une enquête judiciaire.

Le magasin avait alors adressé « ses sincères condoléances à sa famille » et « témoign[é] son soutien dans cette épreuve dramatique ». Le syndicat FGTA-FO attend les conclusions du procureur pour se porter partie civile ou porter plainte pour « harcèlement moral au travail », « homicide involontaire », et « mise en danger de la vie d’autrui ». Il est conseillé par l’avocat Dominique Riera, qui l’avait représenté dans le procès sur les suicides chez France Télécom. Ce dernier indique « avoir eu des retours spontanés de plusieurs salariés qui vivaient des choses identiques. On recense actuellement les cas individuels pour les instruire ».

S’ils ne sont pas passés à l’acte, certains y ont songé avant de se raviser. « Cela va me faire beaucoup de bien d’en parler avec vous car, à part mon mari, je ne peux en parler à personne », lâche Carine. Dans son magasin, comme dans d’autres, même les salariés se méfient les uns des autres. « On sait qu’il suffit de se taire, pour monter en grade », lance José.

Du haut de ses vingt ans de maison, Gilles a vu le système se durcir peu à peu. « Quand j’ai commencé, les dirigeants parlaient cash, on se disait les choses en face, et, après ça, on en restait là. Ils passaient dans les allées, disaient bonjour. Aujourd’hui, le PDG, on ne le voit même plus descendre. » « Il ne regarde que les chiffres », renchérit Paul. « Quand je suis arrivé, ils m’ont dit “Nous, c’est notre magasin, c’est une ambiance familiale”. Effectivement, le PDG a mis toute sa famille, l’un comme directeur du drive, l’autre comme directeur du magasin… Mais ce n’est pas cela qui fait une ambiance familiale », renchérit Yann. Paul, dont le magasin était autrefois un Casino voit lui aussi la différence : « L’ambiance a changé, tout comme la façon de travailler. Même les clients voient qu’il y a un malaise dans le magasin. On a enchaîné les démissions, les gens ont craqué. »

Des dérives managériales

Les dérives managériales ne sont pas rares, comme avec « cette femme seule avec son enfant, à qui le responsable pourrissait la vie, en modifiant régulièrement ses horaires », raconte un de ses collègues. D’autres encore ont vu leur chef lancer en réunion un : « Moi, je vais vous coller aux couilles. » Dans certains Leclerc, les salariés sont convoqués pour des avertissements, avec procès-verbal. « Vous êtes convoqués au bureau du directeur en présence du DRH, en général au pied levé sans pouvoir vous faire accompagner. On vous reproche alors votre retard, votre comportement… Et, à la fin, ils dressent un constat. Et vous obligent à le signer. Du coup, cela laisse entendre qu’on reconnaît la faute », raconte Carine.

« S’ils vous voient sortir votre téléphone, même si c’est pour regarder l’heure, on ne vous le dit jamais en face », relate Gilles. Mais, quelques minutes après, « on vous convoque pour ce qu’ils appellent un “suivi d’activité”. Ils vous demandent de le signer sans nous en donner une copie. Ils finissent où ? ça va sûrement dans les dossiers des gens. »

Sans oublier ce cas de salarié convoqué « pour avoir oublié de retirer de la vente un produit périmé de son rayon, alors qu’on lui avait demandé d’en gérer un autre », raconte M. Lamour. Ou encore cette procédure pour « une erreur dans la gestion des documents durant une journée où… la salariée était en vacances ». « Une fois qu’on est dans le viseur », soupire-t-il.

Dans d’autres magasins, les caméras de surveillance ne surveillent pas que les tentatives de vol des clients. Comme ce salarié, rappelé à l’ordre pour avoir renseigné « un peu trop longtemps » un client. La direction, « lui a montré la vidéo », raconte un de ses collègues. « Il y a beaucoup de flicages. Du coup, les salariés sont très tendus. »

Des horaires à rallonge

Le commercial d’une marque de biens de consommation qui fréquente plusieurs enseignes pour y placer ses produits décrit « des magasins où le droit du travail est peu souvent respecté », où « mes interlocuteurs, en rayon, ont 35 heures indiquées sur leur fiche de présence et en font 60 ». Et où « les trois quarts du service comptabilité sont réquisitionnés pour faire les plateaux de fruits de mer à Noël ».

Des horaires à rallonge, et parfois des temps de pause non comptabilisés comme dans cet autre Leclerc, où « souvent on nous fait démarrer à 7 h 15, ce qui fait sauter les 3 minutes de pause par heure », raconte Carine. Ou encore, poursuit-elle : « Des plannings qui commencent à 6 h 30 au lieu de débuter à 8 heures conformément au temps de repos, que les gens n’osent pas contester par peur d’être réprimandés. »

Dans cet autre magasin encore, lorsqu’il a ouvert le dimanche matin, les employés se sont rendu compte, à la fin du mois, que leur salaire n’avait pas été majoré comme le prévoient les textes de loi. La situation a été par la suite régularisée face aux interrogations du personnel. « Le dimanche, chez nous, c’est un volontariat obligatoire », rapporte Yann, s’appuyant sur les propos lancés par son directeur : « Je vous forcerais à venir quitte à aller aux prud’hommes. »

Pour Carole Desiano, secrétaire fédérale FGTA-FO, « bien souvent dans les grands groupes, quand on nous fait remonter un problème dans un magasin, on passe quelques coups de fil au DRH, pour que des consignes redescendent. Chez Leclerc, on n’a pas d’interlocuteur ».

La direction d’E. Leclerc répond que « chacun de ces entrepreneurs (comme tous les commerçants indépendants de la distribution française) est autonome et seul responsable de la gestion de son entreprise et notamment dans le management et les ressources humaines. Le sujet de la représentation syndicale concerne donc légitimement chaque société d’exploitation qui en est responsable ».

3 avril 2020

Extrait d'un shooting - photos : Jacques Snap

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3 avril 2020

La collecte des ordures ménagères à Paris (pendant ce temps de confinement)

ordures paris

3 avril 2020

Médicaments

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3 avril 2020

Infirmières nues

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Alexandra Cantarel est infirmière libérale à Rennes. Avec d'autres collègues, elle a choisi de poser nue sur les réseaux sociaux pour réclamer plus de moyens pour lutter contre le coronavirus.

3 avril 2020

Déconfinement

deconfinement plantu

3 avril 2020

Des patients parisiens en Bretagne...

bretagne

Décryptages

Coronavirus : en Ile-de-France, une évacuation sanitaire sans précédent

Par François Béguin, Samuel Laurent, Cédric Pietralunga, Chloé Hecketsweiler

Ces opérations ont permis de diriger, mercredi, 36 patients en TGV médicalisé vers la Bretagne et 84 malades par les airs ou par la route vers la Normandie, les Pays de la Loire ou le Centre-Val de Loire.

Jusqu’au dernier moment, ils ont espéré pouvoir faire face seuls à la vague de patients. Mais, dans la nuit du mardi 31 mars au mercredi 1er avril, le directeur général de l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch et celui de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France Aurélien Rousseau ont dû se rendre à l’évidence. Impossible de suivre le rythme d’arrivée des malades.

Au cours des vingt-quatre heures précédentes, les hôpitaux franciliens ont dû accueillir 190 nouveaux patients affectés par le SARS-CoV-2 en réanimation, portant leur nombre total à 2 200, leur capacité maximale.

Pour retrouver un peu de marge, ordre est alors donné de transférer des malades vers des régions moins touchées. Résultat deux jours plus tard : après une première opération d’évacuation − déjà programmée − de 36 patients en TGV médicalisé mercredi vers la Bretagne, 84 ont été transportés dès l’après-midi par les airs ou par la route vers la Normandie, les Pays de la Loire ou le Centre-Val de Loire.

Pour déployer ce « pont aérien » un « hub » a été installé à l’aéroport d’Orly − fermé au public − à partir duquel une quinzaine d’hélicoptères et d’avions civils comme militaires a fait la navette. Une « première dans l’histoire de la médecine en France », indique-t-on à l’ARS. Cinquante autres personnes pourraient être encore transférées ce week-end. « L’objectif est d’avoir transféré un total de 216 patients d’Ile-de-France d’ici à lundi », calcule un conseiller à Matignon, en rappelant que 439 transferts ont déjà été réalisés en France depuis le 18 mars.

Le coût financier n’est pas un sujet

Au sein de l’exécutif, on souligne que « c’est un travail de planification permanent, effectué quasiment 24 heures sur 24 par la direction générale de la santé, avec les ARS et les pays frontaliers ». L’objectif : éviter à tout prix qu’un malade ne trouve pas le lit de réanimation dont il pourrait avoir besoin.

« Il n’est pas question de laisser une personne sans solution », jure un conseiller. Mais, reconnaît-on, cela demande des arbitrages subtils entre les lits disponibles aujourd’hui et ceux dont les régions ont besoin pour accueillir les futurs patients. Pour l’heure, l’exécutif table plutôt sur un effet positif du confinement. « On ne va pas laisser inemployées des capacités de réanimation dans des régions qui pourraient être épargnées », explique un proche du premier ministre Edouard Philippe.

Chaque jour en fin d’après-midi, un point est fait au sein de la cellule interministérielle de crise (CIC), installée au ministère de l’intérieur, Place Beauvau. C’est là que sont décidés les transferts et les moyens associés, qu’ils soient militaires ou civils. Et ce, quel que soit le coût financier. « Le président de la République a dit que tout devait être fait quoi qu’il en coûte, ce n’est pas un sujet », balaie-t-on à Matignon.

L’Etat a d’ailleurs mis à disposition sa propre flotte de Falcon pour transporter jusqu’à Paris des médecins et des personnels soignants de régions pour l’instant moins touchées, afin d’ouvrir de nouveaux lits de réanimation en Ile-de-France. Trois avions ont ainsi récupéré une trentaine de soignants mercredi. Au total, 300 infirmiers et aides-soignants et une trentaine de médecins sont attendus en renfort en région parisienne, permettant d’ouvrir 200 nouveaux lits d’ici à ce week-end.

Solidarité transfrontalière

Dans l’attente de nouvelles capacités, les hôpitaux évaluent les malades aptes à être transportés. Ceux-ci doivent être stables. « Deux patients devaient partir dans la journée, mais nous avons annulé car leur état s’est aggravé pendant la nuit », témoigne Djillali Ananne, chef du service de réanimation de l’hôpital de Garches, en précisant que le transfert pourra être reprogrammé pour le week-end en cas d’amélioration.

Deux autres patients sont déjà arrivés sans difficultés à Brest, où ils seront pris en charge jusqu’à leur réveil. La pression sur les lits a atteint un pic cette semaine : « Dès qu’un lit se libère nous avons six appels et, en une heure à peine, il est pourvu », constate le médecin, en rappelant qu’un tiers des 70 personnes hospitalisées à Garches pourrait avoir besoin d’une réanimation dans les prochains jours.

Dans la région Grand-Est, les transferts ont été nombreux et, de l’avis de tous les acteurs, vitaux pour éviter l’effondrement d’un système de soins mis sous haute tension. Ils ont été « indispensables », souligne Christophe Gautier, directeur des hôpitaux de Strasbourg. Ces évacuations ont eu lieu vers d’autres régions, avec trois TGV sanitaires qui ont emmené 56 patients au total vers le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire, la Bretagne ou la Nouvelle Aquitaine.

« Dieu merci, on a pu évacuer des malades », renchérit Jean-François Cerfon, réanimateur à Colmar et président régional de l’Ordre des médecins, qui insiste sur la solidarité des pays voisins de l’Alsace, de la Suisse à l’Allemagne, qui « nous ont bien aidés ». La région a en effet pu compter sur la solidarité transfrontalière : 115 patients ont été emmenés au Luxembourg, en Suisse et surtout en Allemagne (85 transferts). L’armée a également joué son rôle avec l’opération Morphée, des avions sanitaires qui ont permis le départ d’une trentaine de patients, vers d’autres régions de France ou vers l’étranger.

L’idée était née pour des victimes d’un attentat

L’idée de recourir à des TGV sanitaires n’est cependant pas née avec l’épidémie. Il y a un an, les urgentistes du SAMU parisien avaient organisé avec la SNCF un entraînement sur un trajet Metz-Paris. « L’objectif était d’être prêts à transférer les victimes d’un attentat vers la capitale dans le cas où elles ne pourraient pas toutes être prises en charges sur place », explique Lionel Lamhaut du SAMU de Paris. Baptisé « chardon », en référence à la plante emblématique de la Lorraine, cet exercice a permis aux équipes de définir une « marche à suivre » pour le transfert ferroviaire. « Personne ne pensait qu’on aurait à s’en servir ainsi », souligne M. Lamhaut.

Les patients − quatre par wagon − sont installés à l’étage inférieur, tandis que l’étage supérieur sert de zone de repos pour les soignants. Entre les deux, une zone d’habillage et de déshabillage a été installée. L’équipe − quatre infirmières, un médecin sénior, un médecin junior et un logisticien − vient le plus souvent de l’établissement d’accueil pour ne pas affaiblir des services déjà en manque de bras.

Selon lui, le train est le plus adapté au transport de ces malades fragiles : « Nous pouvons sans difficulté poursuivre les traitements : changer les perfusions, injecter les médicaments, bouger les patients, et même faire une échographie », explique Lionel Lamhaut. Jusque-là, aucun incident n’est survenu. « Forcément un jour, [l’état] d’un patient s’aggravera à bord, mais c’est l’histoire naturelle de la maladie. »

Ce moyen de transport est aussi le plus rapide : lors d’une opération Morphée − par avion militaire − il faut 1 h 30 pour embarquer et débarquer six malades, contre deux heures pour vingt-quatre patients avec le train.

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