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Jours tranquilles à Paris

5 octobre 2019

Street Art

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5 octobre 2019

Laetitia Casta incarne une agricultrice lesbienne dans Le Milieu de l'horizon

horizon

Dans cette adaptation du roman de Roland Buti, Laetitia Casta incarne une mère de famille agricultrice qui tombe sous le charme de l'une de ses amies, incarnée par Clémence Poésy.

Après avoir donné la réplique à son compagnon, Louis Garrel, dans "L'Homme fidèle", Laetitia Casta sera bientôt de retour dans les salles obscures avec "Le Milieu de l'horizon". Un film réalisé par Delphine Lehericey et adapté de l'oeuvre de l'auteur suisse Roland Buti, dans lequel l'actrice prête ses traits à Nicole, une mère de famille agricultrice, qui va avoir une aventure avec une autre femme, Cécile, interprétée par Clémence Poésy.

"On parle de l'amour pour un individu"

Interrogée sur cette relation homosexuelle par la version suisse de 20 Minutes le 3 octobre 2019, celle qui est récemment passée derrière les caméras a indiqué : "C'est pareil (de tourner des scènes d'amour avec une femme ou avec un homme). On parle de l'amour pour un individu. Ça ne change rien. Quand j'incarne un rôle, je vais vers ce quoi le personnage tend, donc je ne me pose pas ce genre de question."

Au cours du film, son fils (incarné par Luc Bruchez) découvre son homosexualité. Et si cela crée des tensions entre eux, "l'amour est toujours là malgré les jugements" selon Laetitia Casta, qui en a profité pour souligner que cette histoire peut faire évoluer les mentalités : "Tout cela fera en sorte que ce garçon deviendra meilleur. Il fera partie d'une génération beaucoup plus ouverte."

D'ailleurs, elle en est persuadée, il est important d'aborder ce sujet avec ses enfants : "C'est notre rôle de mère d'ouvrir l'esprit de nos enfants. Ils sont assez réactionnaires. Ils ont des idées de ce que devrait être la famille ou pas, de la position de la mère. Moi, je leur dis toujours de faire attention : une maman est aussi une femme, une amante, une travailleuse. On est plein de choses en même temps."

5 octobre 2019

Marisa Papen

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5 octobre 2019

Vu sur Internet

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5 octobre 2019

Jeff Koons : « Mon œuvre est une main tournée vers les gens »

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L’artiste revient sur la controverse suscitée par son oeuvre gigantesque - un bouquet de tulipes - désormais installée sur les Champs-Elysées.

Jeff Koons, 64 ans, est un des artistes contemporains les plus connus au monde, et les plus célébrés par le marché : il détient actuellement le record de prix atteint en vente publique par un artiste vivant – 91,1 millions de dollars obtenus en mai à New York par la maison Christie’s. L’annonce en novembre 2016 de son intention d’offrir à Paris une œuvre pour rendre hommage aux victimes des attentats qui avaient endeuillé le pays les deux années précédentes a suscité une levée de boucliers. La sculpture est désormais installée sur les Champs-Elysées et doit être inaugurée le 4 octobre.

Avez-vous été heurté par les polémiques entourant le don de votre bouquet de tulipes ?

J’étais surpris, parce que je n’avais pas anticipé la controverse. Jusque-là, tout s’était déroulé simplement : j’avais été invité par l’ambassadrice, Jane Hartley, à faire un don au peuple français et à la ville de Paris. On m’a présenté plusieurs sites possibles pour implanter la sculpture, et j’ai choisi la place entre le Musée d’Art moderne de la ville et le Palais de Tokyo. L’œuvre était une réponse aux horribles attaques que vous avez subies, à Paris puis à Nice. J’ai juste essayé d’offrir mon soutien, de montrer la persistance de l’amitié franco-américaine, mise à mal au fil des temps, mais toujours vivace. Et puis un an ou un an et demi après l’annonce du projet, alors que je m’étais mis au travail, il y a eu cette polémique. Je pense qu’elle venait d’abord d’une incompréhension, d’un malentendu et d’une mauvaise information. Mais nous avons décidé d’un nouvel emplacement, et cela semble apaisé à présent.

En travaillant sur ce projet, avez-vous fait le parallèle avec les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ?

Ils étaient terribles, et il nous a fallu des années pour nous en remettre. Comme vous, et ensemble, nous avons vécu des tragédies. Nous avons alors reçu votre soutien, et nous avons des valeurs partagées, une empathie réciproque pour l’humanité qui, par-delà les catastrophes, nous laissent envisager un futur, et un futur pour nos enfants. Mon travail exprime cet optimisme : une main tournée vers les gens, qui s’adresse à chacun, pour exprimer à la fois une offrande et un continuel soutien. C’est une définition de ce qu’est l’humain, une communauté et des valeurs partagées.

Vous ne l’imaginez pas comme un mémorial ?

Ce n’est pas un mémorial. Les familles des victimes créeront leurs propres monuments, si elles en sentent le besoin. Mais c’est une manière de compatir à leur perte, d’affirmer notre soutien. Et je veux croire que cette œuvre est accessible à tout le monde. Elle est faite pour des gens ordinaires. Quand vous faites une œuvre qui implique une grande interaction avec le public, certains pensent qu’il s’agit d’une forme de mépris, que vous vous adressez au public avec condescendance. Mais aussi que vous diminuez la grandeur de l’art, que vous simplifiez pour plaire au plus grand nombre. Ils vous reprochent, par exemple, de le rendre accessible, parce que nombreux sont ceux dans le milieu de l’art qui voudraient garder l’art pour eux, pour le statut qu’il confère. La source du conflit est là. Mais les enfants, par exemple, ou ceux qui ne savent rien du marché de l’art, répondent spontanément, naturellement, à ces travaux. C’est ce qui m’importe. Parce que je mets en avant le pouvoir de l’art, pour amener les gens qui le regardent à une prise de conscience de leur propre potentiel : ce n’est en rien de la condescendance.

Vous êtes content de son emplacement ?

Il est proche du Petit Palais, qui a des collections superbes, et un jardin intérieur qui est un des plus beaux que je connaisse ; proche des Champs-Elysées ; proche de la Seine, avec des arbres tout autour. J’ai vu la sculpture installée et découverte pour les repérages techniques. Il y avait ce jour-là un temps changeant, du soleil, puis des nuages, en deux heures j’ai eu toutes les météos ! Et je me suis dit que les gens qui passeront là tous les jours verront qu’avec ces lumières différentes cela change constamment. Alors oui, je suis content de l’emplacement, il est magnifique !

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5 octobre 2019

Petter Hegre

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5 octobre 2019

Avec ces photos de vulves, elle veut briser les tabous

PAR Myriam Levain 

Les vulves sont au cœur du projet photo de Lily Rault, Tabou. e, qui espère ainsi aider les femmes à se réconcilier avec leur corps.

Comme beaucoup de femmes, Lily Rault n’a pas toujours eu des relations simples avec son corps, et la hache de guerre est loin d’être enterrée. Mais depuis qu’elle s’est lancée sur le projet Tabou. e, elle a commencé à doucement emprunter le chemin vers la paix. Photographier des vulves dans une démarche artistique, voilà la réponse de la trentenaire à ses propres interrogations et à la douleur qu’elle a longtemps supporté faute d’information. “J’ai commencé à réfléchir à ce qu’on infligeait à notre sexe quand j’habitais en Australie, raconte-t-elle. Je menais une vie nomade, et quand j’avais des infections, je ne savais pas bien les traiter, je me sentais seule face à ces questions.”

Une fois réinstallée en France et à l’aube d’un deuxième switch de carrière qui la mène vers la photo, Lily Rault rencontre une gynécologue qui lui explique que les “soins intimes” détruisent la flore vaginale plus qu’ils ne la protègent ; elle comprend alors à quel point les femmes sont désinformées, même quand il s’agit de leur corps, ce qui ne les aide pas du tout à entretenir des rapports pacifiques avec ce dernier. “J’ai commencé à me dire qu’on n’avait aucune information sur nous-mêmes, et qu’on n’avait tout simplement pas accès à nos vulves, qu’on ne les connaissait pas, se souvient-elle. A germé l’idée de les photographier, mais je ne savais pas du tout à qui je pouvais demander ça, je pensais à contacter des travailleuses du sexe ou des actrices porno sans oser. Un soir, alors que je parlais de mon projet à des amies, elles m’ont dit qu’elles seraient partantes pour être mes modèles, et c’est comme ça que tout a commencé.” De ce verre entre copines à des expos en France et à l’étranger, Lily Rault nous raconte le parcours inattendu de son initiative, qui n’en a pas fini de se heurter aux tabous qui entourent le sexe féminin. Interview.

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Pourquoi as-tu choisi de photographier cette partie de notre corps ?

Lily Rault - Les vulves m’intéressaient car elles symbolisent autant la jouissance que la douleur. Les deux sont taboues. Ces dernières années, on parle de plus en plus de la jouissance des femmes et de leur façon de se la réapproprier, mais moi, j’avais envie de m’intéresser à la douleur. Celle d’une mycose, d’un accouchement, d’une épisiotomie, de tout ce qui traverse le sexe d’une femme et que l’on tait. J’ai appris récemment qu’une femme perdait du sang pendant deux semaines après son accouchement, pourquoi on n’en parle jamais ?

Cela a-t-il été un shooting comme les autres ?

Pas du tout ! Même si je connaissais bien mes modèles, on a commencé par un bon apéro pour se détendre, on en avait besoin. On a beau être amies, c’était très intimidant. D’ailleurs, pour qu’on soit à l’aise, on a décidé qu’on était toutes à poil, comme ça on était à égalité. J’ai commencé par photographier les pieds de l’une pendant qu’une autre tenait la lumière, puis je suis remontée petit à petit et on a ensuite inversé les rôles. C’était une expérience très forte pour nous toutes et en regardant le corps des autres, on s’est rendu compte qu’on ne connaissait pas le nôtre. Je ne me rendais pas compte de la diversité des sexes féminins. J’avais lu, vu des dessins et des photos, mais le vivre en vrai, ça a changé beaucoup de choses, et ça a fait tomber des tabous.

Pourquoi avoir choisi de coller des photos de vulves sur des photos de voyage ?

Depuis le début, je veux m’emparer du sujet de façon artistique. Je veux montrer qu’un sexe féminin, c’est beau. J’ai d’abord travaillé les couleurs en prenant beaucoup de photos au néon avec mon appareil numérique. Une fois que j’ai obtenu les couleurs que je voulais, j’ai choisi des photos argentiques de mes voyages qui matchaient. L’idée c’est qu’on ne reconnaisse pas tout de suite le sexe féminin, ça crée un effet de surprise. Et puis, je crois que la couleur permet de prendre de la distance avec la prise de vue sans filtre, c’est une forme de pudeur.

Quelle est la réaction des gens quand ils les voient ?

Justement, ils ne réalisent pas tout de suite. J’ai deux tirages qui sont affichés sur les murs de mon salon, et souvent on me dit “c’est sympa cette photo”, et quand j’explique ce que c’est, il y a toujours un moment de gêne. Ça me confirme qu’un sexe féminin, c’est encore tabou, pour les femmes comme pour les hommes. C’est pour ça que j’aime particulièrement le nom du projet Tabou.e. Je ne me rendais pas compte à quel point ça l’était quand j’ai commencé.

Tu as exposé plusieurs fois déjà…

Oui, la première fois, c’était à l’occasion du 8 mars dernier. Le bar Saint-Sauveur, dans le 20ème arrondissement de Paris, cherchait des projets artistiques féministes et on leur a parlé de mes premières photos. Ils m’ont donné la chance d’exposer mes neuf clichés, que j’ai exposés à nouveau à l’Espace Lamarck ensuite. Puis, cet été, j’ai été invitée à participer au festival Garbicz en Pologne. Mais tout n’a pas été simple sur les réseaux sociaux, et notamment sur Instagram.

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Que s’est-il passé sur Instagram ?

J’ai voulu communiquer sur ces différentes expos et partager mes photos sur mon compte, qui est la vitrine de mon travail photographique. Je ne sais pas si j’ai été signalée ou si les robots ont fini par reconnaître les vulves, mais j’ai reçu un premier avertissement. Ça m’a énervée car mes photos n’ont rien de vulgaire ni de choquant, je fais un boulot éducatif. J’ai continué à poster et à partager des stories, jusqu’au jour où mes posts ont été supprimés et mon compte bloqué. J’ai dû rester un mois sans rien pouvoir faire sur Instagram, ce qui est très handicapant pour quelqu’un qui, comme moi, se lance comme photographe. Et quand petit à petit, j’ai récupéré mes accès, j’ai réalisé que plus personne ne voyait mes contenus, et que c’est encore le cas. Ce bannissement d’Instagram est au cœur de ce que je veux montrer avec Tabou. e, ça donne du sens à ce que je fais mais ça m’attriste que le sexe féminin doive toujours être caché.

Le projet s’adresse-t-il aux femmes ou aux hommes ?

Il s’adresse à tout le monde. Ni les femmes ni les hommes n’ont des raisons d’être gênés. Statistiquement, il y a des chances qu’on ait tou·te·s vu une ou plusieurs vulves dans notre vie. Ce qui est sûr, c’est qu’on en sort tou·te·s, donc on peut se détendre ! (Rires.)

Comment aimerais-tu que Tabou. e évolue ?

J’aimerais poursuivre mes prises de vue avec d’autres modèles, d’ailleurs s’il y a des volontaires qui me lisent, elles peuvent me contacter. Je n’exclus pas de photographier par la suite des femmes transgenres, et je voudrais aller plus loin en montrant des vulves qui ont été abîmées, que ce soit par un accouchement, des produits trop abrasifs, de la chirurgie esthétique ou une excision. Je ne m’interdis rien, je suis convaincue que l’art est politique et qu’il faut montrer le sexe des femmes. Personnellement, j’aurais aimé avoir des images et avoir plus d’informations pour éviter de commettre certaines erreurs. Si mon projet photo peut aider les femmes à faire la paix avec leur corps, alors j’aurai l’impression d’avoir fait avancer les choses.

Ce papier a été initialement publié sur ChEEk.

5 octobre 2019

Extrait d'un shooting

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4 octobre 2019

La tombe de Jacques Chirac au cimetière du Montparnasse

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4 octobre 2019

LE BOUQUET DE TULIPES DE JEFF KOONS DÉVOILÉ DANS LES JARDINS DES CHAMPS-ELYSÉES

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Par Ève Beauvallet - Libération

Trois ans après avoir été offerte par l'artiste à la ville de Paris pour symboliser l’amitié franco-américaine au lendemain des attentats de 2015, l'œuvre monumentale et sujette à polémiques va finalement être inaugurée ce vendredi.

Qu’observera-t-on le plus vendredi après-midi, lors de l’inauguration du «cadeau» de Jeff Koons enfin installé dans les jardins des Champs-Elysées, trois ans après son offre ? La monumentalité du présent (60 tonnes socle compris et 13 mètres de haut) et sa façon de s’inscrire dans le paysage du Petit Palais et de la place de la Concorde ? L’esthétique même de ce Bouquet of Tulips dont on présage déjà des vertus fédératrices (les twittos les plus créatifs parlent élégamment d’un «bouquet d’anus») ? Ou le nombre de fronts en train de perler et de sourires un peu trop crispés, à l’issue de mois entiers de polémiques enflammées autour du pourcentage exact de poison contenu dans le bouquet ?

Emplacement symbolique

En apparence, tout va mieux. C’est aussi qu’on part de très loin. Le «présent» de Jeff Koons avait été annoncé en novembre 2016, sous l’impulsion de l’ambassadrice des Etats-Unis à Paris, à l’époque Jane Hartley, pour symboliser l’amitié franco-américaine au lendemain des attentats de 2015. Mais très vite était pointé le lien somme toute ténu entre le quartier ultrachic d’implantation ciblé et ceux des attentats. Le bouquet, en effet, ne devait pas être implanté dans le XIe arrondissement mais dans le XVIe arrondissement, entre le musée d’Art moderne de la ville de Paris et le Palais de Tokyo. Un emplacement hautement symbolique, aux allures de consécration artistique, dont l’adjoint à la Culture de la ville de Paris lui-même, Bruno Julliard à l’époque, s’était opposé au choix. En janvier 2018, une tribune assassine publiée dans les pages de Libération pointait cette tentative d’auto-légitimation tout en alertant sur l’opacité des financements (privés pour la production mais publics pour l’entretien), les dérives du mécénat (aucune consultation, aucun appel d’offres alors qu’il s’agit d’une œuvre d’espace public) ou la valorisation d’un artiste incarnant les logiques spéculatives de l’art marchand.

Depuis, Bruno Julliard a claqué la porte au nez d’Anne Hidalgo qui, elle, a toujours totalement soutenu le projet. En remplacement : Christophe Girard, lequel alors accélère la résolution d’un feuilleton politico-culturel qui commence à faire tousser sur le plan diplomatique. Trouvons un autre emplacement. Les services du cabinet de Françoise Nyssen – ministre de la Culture de l’époque – insistent sur la Villette. L’architecte Bernard Tschumi souligne des problèmes techniques, notamment liés à la hauteur. Soupir de soulagement de Jeff Koons. Et des mécènes aussi : le financement de l’œuvre par des fonds privés est conditionné au prestige du lieu proposé et à celui du public chic et touristique qui fréquente les environs. C’est finalement l’emplacement derrière le Petit Palais qui finit par accorder les élus, les architectes des bâtiments de France et la Commission du Vieux Paris. Et Jeff Koons bien sûr, à qui il n’a pas échappé que le lieu jouxtait celui de la Fiac… «L’art de Koons étant essentiellement commercial, placer la sculpture à proximité d’une foire est plus approprié», cinglait dans nos pages Stéphane Corréard, à l’initiative de la pétition «Non merci, Jeff Koons» qui a agrégé 4 000 signatures.

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Le coût du cadeau ?

Restait à rassurer sur le coût exact du cadeau pour le contribuable. Les études techniques supplémentaires dues aux polémiques topographiques (1 million d’euros) ont entièrement été payées par Jeff Koons lui-même. Comme les frais de production à hauteur d’1 million encore – les 3,5 autres millions que coûtent la production et l’installation étant réglés par les mécènes réunis par les ex-galeristes Emmanuelle et Jérôme de Noirmont (les Français Xavier Niel ou LVMH bénéficieront ainsi des réductions d’impôts prévus par la loi Aillagon sur le mécénat). Quant à l’entretien, Christophe Girard le répète à longueur d’interviews : il incombe à la ville, mais dans la mesure où l’artiste cédera ses droits de reproduction (cartes postales, produits dérivés, etc.) à hauteur de 20% à la municipalité et de 80% aux associations de familles des victimes des attentats, tout est bien qui finit bien. Après d’âpres négociations néanmoins, si l’on en croit une enquête publiée par les Jours, faisant état des réticences initiales de Jeff Koons à céder ses droits plus de vingt-cinq ans.

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