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Jours tranquilles à Paris

24 mars 2019

Marronnier

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Un marronnier en journalisme est un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres. Son équivalent anglophone est le terme evergreen, « [à feuilles] persistantes ».

Parmi les marronniers les plus célèbres, on peut citer les articles concernant les soldes, le marché de l'immobilier, les départs en vacances, la rentrée scolaire, les fêtes de fin d’année, la météo ou encore les embouteillages.

On peut également citer les « serpents de mer », sujets non saisonniers — sur des thèmes sociétaux, historiques (au gré des innombrables commémorations possibles), scientifiques, etc., quand ce n'est pas purement anecdotique — et néanmoins régulièrement traités. La récurrence du thème de la franc-maçonnerie dans la presse hebdomadaire est à cet égard un véritable cas d'école.

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24 mars 2019

Le plein d'Amour...

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perfusion

24 mars 2019

Toutankhamon - Grande Halle de La Villette

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“Lorsque mes yeux s’habituèrent à la lumière, les détails de la pièce émergèrent lentement de la pénombre, des animaux étranges, des statues et de l’or, partout le scintillement de l’or.” C'est ainsi que l'archéologue britannique Howard Carter parlait de la découverte du tombeau de Toutânkhamon, le 4 novembre 1922, au cœur de la Vallée des Rois. Un événement phare dans l'histoire de l'art qui a permis de percer à jour ce pharaon oublié, qui a régné durant la XVIIIème dynastie égyptienne, au 14e siècle avant J.C. Objet de tous les fantasmes, Toutânkhamon, dont la tombe est retrouvée intacte ainsi que ses nombreux trésors, devient alors une curiosité populaire et acquiert une célébrité hors norme, contrebalançant avec le maigre impact qu'il a eu sur l'histoire de l'Égypte. La preuve, en 1967, un million de visiteurs se rendait au Petit Palais à Paris pour s'émerveiller devant ses trésors. 50 ans plus tard, le Pharaon recrée l'engouement en étant à l'honneur d'une nouvelle exposition d'envergure donnée à la Grande Halle de La Villette ce printemps. Plus de 150 chefs-d'oeuvre, dont 50 voyageant pour la première fois hors d'Égypte, se donneront à voir dans une scénographie immersive. La pièce maîtresse ? La statue du dieu Amon protégeant Toutânkhamon, issue des collections du Louvre. Exceptionnelle, à l'image de cette grande exposition qui, après son tour du monde des capitales, posera ses valises définitivement au Grand Musée égyptien, actuellement en construction au Caire sur le plateau de Gizeh. 50 000 billets ont déjà été vendus, alors hâtez-vous de réserver les vôtres.

Du 23 mars au 15 septembre 2019, Grande Halle de La Villette

24 mars 2019

Gary Breckheimer - photographe

24 mars 2019

Exposition Toutankhamon à Paris : pourquoi le pharaon est-il si connu ?

La Grande Halle de La Villette accueille une exposition consacrée aux trésors du pharaon égyptien, à partir du 23 mars.

Il est aujourd’hui le plus célèbre des pharaons. Pourtant, Toutankhamon a bien failli rester dans l’ombre à jamais, ses successeurs ayant tenté d’en effacer la trace. Alors, à quoi doit-il aujourd’hui cet éclatant succès ? Explication en vidéo, et en trois étapes, à l’occasion de l’exposition « Toutankhamon, le trésor du pharaon », organisée à la Grande Halle de La Villette, à Paris, du 23 mars au 15 septembre. La dernière fois qu’une exposition d’une telle ampleur avait été organisée remonte à 1967. Succès de taille avec, à l’époque, 1,2 million de visiteurs : elle avait été considérée comme « l’exposition du siècle ».

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24 mars 2019

Travail, obligations, smartphones… de fatales distractions pour le désir sexuel

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Chronique - Par Maïa Mazaurette

Dans cette économie de l’attention, nous sommes de plus en plus sollicités et distraits ! La chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette donne des pistes pour ne plus perdre le fil.

LE SEXE SELON MAÏA

Envie d’avoir envie ? En sexualité, ça n’est pas toujours évident. Si la libido masculine a tendance à décliner avec l’âge, celle des femmes est affectée par l’âge, la maternité et l’ancienneté du couple (Université du Québec, 2011). Et attention : chez les femmes, ce déclin intervient dès la deuxième année de la relation (British Medical Journal, 2017) !

Parmi les nombreuses explications possibles se trouve la question de la disponibilité mentale. Nous sommes distraits par le travail, les obligations, les loisirs, la télé, le frigo… et distraits jusque pendant l’acte, puisque les hommes sont perturbés par leur obligation de performance, tandis que les femmes sont perturbées à la fois par leur performance et par le souci qu’elles ont d’être suffisamment désirables (Journal of Sex Research, 2006). Bref, nous avons la tête ailleurs.

Sans surprise, ces pensées parasitent l’apparition et l’expression du désir sexuel. Au mieux, on décroche pendant quelques secondes. Au pire, le corps ne répond pas correctement, ce qui crée de l’anxiété, sachant que cette anxiété rendra plus difficile le fait de se débarrasser des pensées parasites (Archives of Sexual Behavior, 2011).

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Cultiver la rêverie érotique

Face à cette déstabilisation, nous disposons de deux solutions : soit nous éliminons les parasites, soit nous augmentons l’excitation. Dans le premier cas, ce sont la concentration et la méditation qui permettront de se reconnecter à ses sensations. Les études démontrent les bénéfices à long terme d’exercices de pleine conscience pour les femmes (Journal of Sex Research, 2009) : face à des réponses physiques faciles à ignorer, il est recommandé de tout simplement faire attention à ses parties génitales, son rythme cardiaque ou sa lubrification. La technique du scan peut également être employée (vous pouvez tester en ligne avec le psychiatre Christophe André).

Des difficultés à écouter votre corps ? Dans ce cas, écoutez vos fantasmes, en cultivant la rêverie érotique (c’est une compétence sexuelle aussi légitime que les autres). Allez chercher autour de vous des stimulations – littérature érotique, cinéma, musée, conversation avec les amis, abdominaux d’acier entrevus au club de fitness – pour nourrir vos scénarios personnels.

Si c’était aussi simple, notre désir resterait toujours au beau fixe ! En effet, qu’on décide de se focaliser sur son corps ou sur ses fantasmes, la problématique est la même : nous manquons de temps et de capacité de concentration. Et ça n’est pas (entièrement) de notre faute. En ces temps d’économie de l’attention, ces ressources sont rares, et surtout, elles sont l’objet de toutes les convoitises.

Sur le front de la disponibilité purement temporelle, nous avons ces dernières décennies perdu l’habitude de nous ennuyer, même pendant quelques minutes, même pendant la file d’attente au cinéma. L’omniprésence des smartphones nous prive d’opportunités de flottement mental. Comment mieux se connecter à notre corps quand on ne déconnecte jamais du réseau ?

Répertoire imaginaire

Sur le front de l’attention, c’est encore pire, puisqu’elle est soumise à des pressions et manipulations constantes (par la publicité, les notifications, le nudge, etc.). Ces perturbations peuvent être visuelles, auditives ou olfactives (bon courage pour fantasmer au milieu d’odeurs de pizza). Comment faire abstraction quand nous croisons 1 200 publicités par jour, quand nous consultons notre téléphone 26 fois par jour en moyenne ? Même la nuit, territoire traditionnel de la sexualité, est concernée : 41 % des Français consultent leur smartphone pendant les heures supposément consacrées au sommeil, 23 % juste avant de s’endormir, et 20 % juste après le réveil (chiffres Deloitte, 2016)

Autre obstacle : la rêverie sexuelle est constamment exploitée pour nous attraper non par la chatte, mais par le porte-monnaie. Elle sert d’argument commercial dans les publicités de secteurs aussi divers que le prêt-à-porter ou les prêts bancaires : face à cette exploitation sans merci, la force de notre désir devient une faiblesse. On se maudit de tomber si facilement dans les pièges publicitaires les plus basiques, on commence à associer le sexe au commerce, les corps attirants à la vente de brocolis : tout fout le camp.

En outre, la marchandisation du désir augmente autant qu’elle révèle les inégalités de genre : les femmes sont plus souvent l’objet que les destinataires de la production érotique – et ce, dans les institutions culturelles (en 2012, les trois quarts des nus du monumental MET de New  York étaient féminins) autant que dans la publicité (selon le CSA, les deux tiers des corps sexualisés dans la publicité sont des corps féminins). Les fantasmes des hommes hétérosexuels sont donc encouragés, même passivement, du métro au boulot en passant par les expos. Pour les femmes, la rêverie érotique demande plus d’investissement personnel.

Par ailleurs, s’autoriser le fantasme demande la préexistence d’un répertoire imaginaire, exactement comme raconter des histoires demande de connaître du vocabulaire. Or, malgré l’abondance des fantasmes mis à notre disposition dans les magazines comme dans la pornographie, ce répertoire-là peut donner l’impression de répéter les mêmes thématiques (le BDSM et les pratiques de groupe tiennent le haut du pavé), mais aussi de réduire le désir féminin hétérosexuel à une niche (puisque le marché de l’érotisme est encore majoritairement le fait d’hommes parlant à d’autres hommes).

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Une liberté qui ne s’use que si on ne s’en sert pas

Autre facteur défavorable : notre culpabilité, bien sûr. Certains fantasmes entrent en conflit avec nos valeurs ou notre idée de la normalité, au point qu’on choisisse parfois de faire taire notre voix intérieure. Comment être féministe et rêver de contrainte, comment être un macho sodomisé, comment rester conservateur quand on s’imagine exhibé en public ? Cette question de la légitimité se pose encore plus fortement depuis les débuts du mouvement #metoo. Elle a d’ailleurs été instrumentalisée par les forces réactionnaires : on n’aurait plus le droit de fantasmer comme on veut (rappel : vous pouvez fantasmer sur l’assassinat de bébés chats ou les flans d’aubergine si ça vous chante, c’est le passage à l’acte qui peut éventuellement poser problème).

Enfin, le simple fait de consacrer de l’attention au désir contredit des stéréotypes sociaux voulant que la sexualité soit une force envahissante, emportant tout sur son passage, susceptible de nous transformer en obsédés – ne nécessitant donc aucune initiative. Si « on ne pense qu’à ça », paradoxalement, pas la peine d’« y » penser.

Alors que faire ? Face aux perturbations induites par l’économie de l’attention, les fantasmes des autres, le jugement social et nos propres précautions, la préservation jalouse de notre fantasmatique personnelle paraît compromise. Voyons pourtant le verre à moitié plein : c’est justement parce qu’elles se heurtent à tous ces éléments que nos rêveries érotiques apparaissent comme joyeusement subversives : uniques, foutraques, gratuites, invendables, improductives, transgressives, pas commodes. La liberté de fantasmer rejoint alors le champ « noble » de la liberté de penser. Qui ne s’use que si on ne s’en sert pas.

24 mars 2019

Milo Moiré

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24 mars 2019

Laurent Hini - Backstage - Normal Magazine

24 mars 2019

Apple Store Paris: Visite guidée d'un nouveau temple de la démesure sur les Champs-Elysées

HIGH TECH Ouvrant au public depuis le 18 novembre, le nouvel Apple Store Paris est d'abord un défi architectural. « 20 Minutes » vous le présente.

Christophe Séfrin

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Le drapeau Apple flotte désormais au 114, avenue des Champs-Elysées, à Paris. — CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

20e Apple Store en France, il occupe 2900 mètres carrés dans un immeuble haussmanien entièrement rénové.

Derrière ses vitrines, un lieu de vente, de rencontres et d’initiation que «20 Minutes» a pu découvrir en avant-première…

Exit l’Apple Store Carrousel du Louvre, fermé depuis le 27 octobre. Le nouveau haut lieu de culture des pommes à Paris se situe désormais au 114, avenue des Champs-Elysées. C’est derrière la façade haussmannienne d’un immeuble construit en 1893, à l'angle de la rue de Washington, qu’Apple pose ses cartons. L’Apple Store Champs-Elysées ouvre le dimanche 18 novembre au public et 20 Minutes l'a visité en avant-première…apple23

La façade de l'Apple Store au 114, avenue des Champs-Elysées, à Paris. - CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

Les bâches noires qui ont dissimulé deux ans de travaux sont tombées. Extérieurement, l’Apple Store Champs-Elysées ressemble à un Apple Store. La façade du bâtiment entièrement rénovée dévoile de larges vitrines derrière lesquelles les espaces de vente aux tables de bois clair attendent les clients. Les codes n’ont pas changé.

On y entre par un ancien passage cochet

Quiconque a déjà visité un Apple Store se retrouvera en univers connu. Certains parisiens se souviennent qu’il y a quelques années encore, les voitures des locataires des lieux entraient et sortaient par l’imposant porche au milieu du bâtiment.apple24

L'entrée de l'Apple Store Champs-Elysées. - CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

En empruntant cet ancien passage cochet au plafond voûté et aux murs ornés de moulures désormais soigneusement éclairées, on accède à l’intérieur du magasin. Magasin ? En laissant derrière soi les deux larges salles de vente du rez-de-chaussée, on accède à l’ancienne cour intérieure de l’immeuble. Reconvertie en atrium, on se demande si la vocation des lieux n’est pas autre, finalement. Temple pour Apple addicts, plutôt…

Six arbres d’une hauteur de 9 mètres environ invitent à lever les yeux vers les sommets. Un plafond à la structure pyramidale isole ce puis de lumière des intempéries. Cette étrange structure est en partie recouverte de panneaux photovoltaïques et de récupérateurs d’eau de pluie.apple25

9 mètres de hauteur pour les 6 arbres plantés dans l'atrium. - CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

Apple insiste : « comme tous les sites Apple, Apple Champs-Elysées est alimenté à 100 % par des énergies renouvelables ».apple26

Les classiques espaces de vente au design bien connu. - CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

C’est dans cette cour pouvant accueillir plusieurs dizaines de visiteurs que se succéderont, chaque jour dès 11 heures, les sessions «Today at Apple », soit une suite de présentations pour apprendre à maîtriser Garage Band (le logiciel de création musicale d’Apple) ou pour connaître les subtilités de l’iPad Pro. Réalisateurs et musiciens devraient aussi s’y retrouver.

Dans le bureau de Santos-Dumont

Il faut gravir une à une les marches en marbre d’un imposant escalier de chêne français pour accéder aux étages. Hier peint, vernis, et vermoulus, cet escalier restauré sans doute à grands frais est véritablement le chaînon central du nouvel Apple Store.apple27

Un escalier magistral, colonne vertébrale des lieux. - CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

En l’empruntant, on prendra soin, aussi, d’admirer les vitraux de 1895, tous restaurés. Au niveau 2, de nouveaux espaces de vente. Une petite salle ronde dans laquelle sont disposées les dernières montres Apple Watch aurait autrefois servi de bureau à Alberto Santos-Dumont (1873 - 1932). Pionnier de l’aviation, le Brésilien y aurait même dessiné les plans de ses avions et dirigeables…

En déambulant dans les lieux, on peut visiter différentes salles dans lesquelles se dérouleront là encore des sessions autour des produits Apple. Autant de cours gratuits auxquels il sera nécessaire de s’inscrire. Accessible lors de notre visite, le second niveau accueillera, lui, les entreprises « pour cerner leurs besoins et leur proposer les réponses adaptées », nous indique un gentil vendeur en polo rouge.

55 millions de travaux

Le cabinet d’architecture Norman + Partners a donc remis sa copie. Les lieux sont impressionnants. La firme à la pomme a d’ailleurs dû se battre pour imposer son concept. En 2016, la Commission consultative du Vieux Paris s’opposait notamment à la transformation de la façade du bâtiment et à celle de ses aménagements intérieurs.apple28

Quelques vues de l'ancien bâtiment... - CAPTURE

Les vitrines, jadis des chocolats Menier, plus récemment de boutiques IKKS ou J.M Weston ont laissé place à de larges baies vitrées ouvrant sur les derniers joujoux Apple. Personne ne pipe d’ailleurs, lorsque l’on se hasarde à demander le montant des travaux. « Nous ne communiquons pas sur ces questions », lâche un ponte d'Apple que nous avons tenté d’interroger. Selon lavieimmo.com, Apple aurait déboursé 55 millions d’euros. Et devra s’acquitter d’un loyer de 14 millions d’euros par an. Le prix à payer pour avoir pignon sur la plus belle avenue du monde. A 50 mètres de la boutique SamsungParis.

24 mars 2019

Miley Cyrus: zoom sur le sulfureux clip "Wrecking Ball"

Après "Hannah Montana", Miley Cyrus devait casser son image. Et être nue semblait être une bonne idée. Dans "Wrecking Ball", elle relève le défi et s'affiche sans complexe. Ou presque…

Une nouvelle Miley Cyrus

On est en 2013 et Miley Cyrus va encore et toujours plus loin. "Wrecking Ball" est un hit de l'album "Bangerz", le 5e de la chanteuse, et il est temps pour Miley de faire oublier la petite fille qu'elle était. Pari gagné ! C'est une Miley au corps sculpté qu'on voit apparaître après un gros plan sur son visage. Une boule de démolition, un mur et une massue sont les seuls accessoires de ce clip vu plus de 900 millions de fois. Miley, cheveux très courts, est en petite tenue, puis nue...

Quelques regrets

Si en 2013, Miley Cyrus avait besoin de changer de cap, depuis elle a parfois quelques regrets, car elle estime que cela a nui à sa crédibilité de chanteuse et l'a réduite à son attitude sexy. Nue sur la boule de démolition, léchant une massue, la jeune femme est vraiment très provocante. Elle sait maintenant doser le glamour avec beaucoup plus de subtilité et se montre plus naturelle, plus femme fatale, sans être trop dans la démonstration.

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