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Jours tranquilles à Paris

10 mars 2019

Nicolas Guérin - photographe

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Avec entre autres : Pauline Moulettes

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10 mars 2019

Van Gogh

10 mars 2019

La masturbation féminine, parlons-en ! Mais sans clichés

Par Maïa Mazaurette

Les mots utilisés pour décrire l’autoérotisme des femmes en disent long sur nos stéréotypes. Pour Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », il est temps de donner au plaisir féminin ses lettres de noblesse.

LE SEXE SELON MAÏA

Libertin, gourmand, coquin… La manière dont nous parlons du plaisir féminin en dit long sur nos stéréotypes de genre. Prenons un exemple simple : on dit souvent des femmes qu’elles « se caressent ». Ce vocabulaire renvoie à la douceur, à l’effleurement : les femmes se touchent, d’accord, mais elles se touchent à peine, du bout des doigts. Si ça se trouve, elles ne font pas exprès (oups, mon pommeau de douche s’est orienté de sa propre initiative pile sur mon clitoris !).

Cet imaginaire alimente le succès des fantasmes lesbiens : deux femmes ensemble, c’est deux fois plus de douceur. On est à deux doigts de la publicité pour yaourt allégé (« pour perdre du poids, moi, je me masturbe, car un périnée en béton, c’est aussi un meilleur transit intestinal »).

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Cette histoire de caresse peut paraître inoffensive, mais outre qu’elle animalise les femmes (ce sont habituellement les chattes qu’on caresse, quoiqu’on appréciera une certaine constance dans nos métaphores), elle plonge dans l’ombre quantité de pratiques masturbatoires réelles.

Au risque de froisser nos fantasmes rose bonbon, rappelons que les grands succès de la masturbation féminine ne jouent pas exactement dans la catégorie frôlement : un Rabbit mesure entre 18 et 20 cm, le vibrateur classique Hitachi Magic Wand fait 30 cm, le pulsateur Womanizer donne des orgasmes en 30 secondes, et la marque Aneros (spécialisée dans la stimulation anale) vient de sortir sa gamme féminine. A quoi on ajoutera la propension des femmes à se « caresser » en regardant du porno gay ou violent.

Flou artistique

Le plaisir féminin n’est donc pas forcément tendre. Et pourtant, les boutiques de sextoys persistent à présenter des produits à dominante quasi uniformément rose, aux designs de papillons, lapins, fleurs, sans parler du très affligeant canard.

Résultat : un érotisme qu’on présente comme « ludique » pour ne pas prononcer le mot adéquat d’« infantilisant » (infantilisation prolongée quand on parle de « se toucher, là, en bas » – un flou artistique destiné à nous protéger d’un réel qui ne nous fait pourtant aucun mal… au contraire).

Cette relégation de la masturbation dans le monde de l’enfance fait écho aux théories freudiennes : une femme qui se masturbe est une immature qui n’a pas éveillé 1) son plaisir vaginal, 2) son plaisir vaginal grâce au pénis d’un mâle authentique et certifié (le pénis du Rabbit ne compte pas). Présenter les choses ainsi, c’est évidemment rendre illégitime ce plaisir.

C’est aussi le priver de son autonomie (un comble, pour un plaisir supposément solitaire), comme l’affirme François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP : « La socialisation sexuelle des femmes a tendance à leur présenter les hommes comme les “uniques vecteurs et dépositaires techniques du plaisir” féminin. » On ne sera donc pas surpris d’apprendre que seules 55 % des femmes ont déjà dit à leur conjoint qu’elles se masturbent ; 22 % n’osent pas, et 23 % n’ont jamais eu l’occasion d’en parler – un déficit d’opportunité plutôt surprenant, quand le couple est censé incarner LE lieu de la sexualité (chiffres de François Kraus, dans « La pratique de la masturbation chez les femmes : la fin d’un tabou ? »).

Maîtrise de son corps

Cette délégitimation du plaisir autoérotique des femmes n’est pas sans conséquences. D’abord, parce que la masturbation présente un tas d’avantages : elle demande de la maîtrise de son corps, elle produit de l’indépendance sexuelle… et, évidemment, elle fait du bien (elle console, atténue les douleurs, soulage le stress, aide à l’endormissement – on n’est pas précisément dans le pis-aller ou le passe-temps sans intérêt). Ensuite, parce que la masturbation ne s’oppose pas au rapport sexuel interpersonnel, mais le complète.

Cette réticence à autonomiser les femmes se retrouve partout dans notre discours sexuel : dans le cadre hétérosexuel classique, les hommes actifs sont censés donner des orgasmes à des femmes passives – comme si ces orgasmes ne relevaient chez elles d’aucune compétence (éviter la douleur, contracter ses muscles, penser à des choses excitantes, etc.). La jouissance féminine se retrouve externalisée… en attendant que des petits génies arrivent à la sous-traiter au Bangladesh ?

Mais le risque, quand on s’octroie des devoirs concernant des corps qui ne sont pas les nôtres, c’est que ces corps nous échappent. Et que nos efforts ne produisent pas les résultats escomptés. Or quand « ça » ne marche pas, nous avons un argument en béton : le plaisir féminin est « mystérieux ».

Par « mystérieux », on entend que la mécanique n’est pas suffisante : la sexualité des femmes serait partiellement ou entièrement insondable. D’accord. Si on emploie cet argument, tout est insondable, y compris la bêtise, le chou-fleur et le bleu pastel. Cependant, avant de mépriser la mécanique, mieux vaut s’en faire une idée objective et actualisée : en essayant les sextoys actuellement en vente sur le marché, par exemple.

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Rêves, sentiments et lois physiologiques

Parce qu’à un moment, il y a quand même quelque chose de louche à affirmer que la sexualité n’obéirait pas aux lois physiologiques. Si vous vous jetez dans la Manche en mars, vous aurez mécaniquement froid. Si vous mâchez et avalez un biscuit, vous aurez mécaniquement mangé. Si vous stimulez le clitoris d’une femme, vous obtiendrez mécaniquement un orgasme. Et si vous faites mal, ou « un peu mal » (ah, la belle formule) aux femmes, aucune mécanique ne transformera cette douleur en plaisir (essayez donc en tapant sur vos orteils avec un marteau).

Notre sexualité n’est pas constituée que de rêves et de sentiments : elle est faite de nerfs, qui activent du plaisir. Ce n’est pas désenchanter le monde que de l’affirmer : c’est au contraire produire les conditions de l’enchantement (l’ignorance n’est pas une condition favorable).

A ce titre, on considérera avec suspicion les discours demandant aux femmes de « lâcher prise » ou de « s’abandonner ». Car même si l’intention est bienveillante, elle constitue encore une manière de dénier aux femmes leur autonomie sexuelle. Bien sûr qu’on a le droit d’utiliser son cerveau pendant la masturbation ! C’est même plus efficace ainsi.

Enfin, pour contrebalancer ces misères, on aura tendance à affirmer que le plaisir féminin est plus fort que le plaisir masculin (ce plaisir obtenu par des frôlements déferle comme un ouragan : il faudrait se décider). L’attention est charmante, mais 1) elle est scientifiquement fausse, 2) elle n’aide pas (la méthode Coué a ses limites), 3) elle se retourne contre les femmes : si elles ont plus de plaisir pendant un orgasme, alors il est acceptable et même approprié qu’elles aient moins souvent des orgasmes.

En 2019, il est temps de donner au plaisir féminin ses lettres de noblesse, en le propulsant au royaume de la maturité (pas d’infantilisation), du rationnel (pas de bouillie mentale autour du mystère féminin)… et évidemment, de l’acceptable. C’est pour notre bien !

10 mars 2019

BD adultes

bd adulte

9 mars 2019

Gilets Jaunes

Gilets jaunes-Participation: 28 600 manifestants dans toute la France au final, beaucoup moins que samedi dernier. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 28 600 Gilets jaunes ont manifesté en France pour ce qu’ils appellent « l’acte XVII », c’est beaucoup moins que samedi dernier où ils étaient 39 300. A Paris, toujours selon la place Beauvau, ils étaient 3 000 contre 4 000 il y a une semaine.

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9 mars 2019

L’opposant algérien Rachid Nekkaz arrêté après avoir fait irruption dans l’hôpital de Bouteflika à Genève

L’opposant voulait vérifier la présence du président algérien dans l’établissement hospitalier. « Le monde entier, et l’Algérie toute entière, sait qu’il n’est plus de ce monde » a-t-il déclaré.

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Rachid Nekkaz devant les Hôpitaux universitaires de Genève où il a tenté de s’introduire vendredi 8 mars. FABRICE COFFRINI / AFP

L’opposant et homme d’affaires algérien Rachid Nekkaz, qui a tenté d’être candidat à l’élection présidentielle en Algérie, va être déféré samedi 9 mars devant un procureur à Genève pour « violation de domicile », après avoir fait irruption dans l’hôpital où est soigné le président Abdelaziz Bouteflika, a annoncé la police genevoise.

Rachid Nekkaz restera en garde à vue la nuit de vendredi à samedi. Il lui est également reproché d’avoir essayé de s’opposer à son éviction de l’établissement hospitalier, tout comme d’avoir fait fi de l’interdiction qui lui avait été signifiée d’entrer dans l’hôpital, a précisé la police.

La porte-parole de la police genevoise, Joanna Matta, avait expliqué un peu plus tôt que la direction des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) avait porté plainte après l’entrée de M. Nekkaz dans l’hôpital malgré plusieurs mises en garde.

Homme d’affaires né en France, Rachid Nekkaz, 47 ans, avait organisé en fin de matinée une manifestation avec des dizaines de ses partisans devant les HUG, où a été admis le 24 février le chef de l’Etat algérien âgé de 82 ans, pour des examens médicaux.

« Quarante millions d’Algériens veulent savoir »

« J’ai décidé de venir ici à Genève devant l’hôpital où est censé être hospitalisé le président et candidat algérien Abdelaziz Bouteflika (…) alors que le monde entier, et l’Algérie toute entière, sait qu’il n’est plus de ce monde », a-t-il affirmé. « Il y a 40 millions d’Algériens qui veulent savoir où est le président », a-t-il poursuivi. « Le peuple algérien ne veut plus être manipulé par un pouvoir mafieux qui instrumentalise le nom du président, qui instrumentalise l’image du président, pour pérenniser son pouvoir et pérenniser leurs privilèges. »

M. Bouteflika a subi un grave AVC en 2013 et est depuis très diminué. L’annonce de sa candidature pour un cinquième mandat a déclenché des manifestations de protestation dans toute l’Algérie.

Une marée humaine a ainsi de nouveau envahi vendredi les rues d’Alger et des grandes villes d’Algérie, demandant au président Abdelaziz Bouteflika de renoncer à ce cinquième mandat. A Alger notamment, la mobilisation a été très largement supérieure à celles des deux précédents vendredis, déjà très importantes.

M. Nekkaz, omniprésent sur les réseaux sociaux – il filme en direct sur son compte Facebook toutes ses interventions – avait annoncé la veille qu’il voulait aller se rendre compte lui-même de la présence du président algérien au huitième étage des HUG, réservé aux VIP. Vers 12 h 30, heure locale, il a brusquement quitté le groupe de ses partisans et s’est précipité à l’intérieur de l’hôpital, tout en continuant à se filmer. La vidéo s’est interrompue lorsqu’il s’est présenté à l’accueil de l’établissement.

Candidat à l’élection présidentielle via son cousin

L’homme d’affaires sulfureux, qui a fait fortune dans les start-up et l’immobilier, draine de jeunes enthousiastes partout où il passe en Algérie. Mais son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 18 avril a été rejeté car il a possédé jusqu’à encore récemment la nationalité française. Or la loi prévoit notamment qu’un candidat ne doit jamais « avoir possédé une autre nationalité » qu’algérienne.

Il a trouvé un subterfuge en présentant à sa place son cousin mécanicien, qui vit en Algérie et possède les mêmes nom et prénom. Ce subterfuge passe mal et a écorné sa popularité, notamment parmi ceux qui lui avaient donné leur parrainage. Des manifestants ont hué son nom lors de récentes manifestations passant sous les fenêtres de sa permanence de campagne à Alger.

Rachid Nekkaz s’est dit vendredi confiant que « le pouvoir algérien et le Conseil constitutionnel vont réfléchir très sérieusement à l’idée de valider ou d’invalider la candidature du président Bouteflika ».

« Aucune inquiétude » pour le directeur de campagne de Bouteflika

Interrogé sur son propre avenir politique au cas où son cousin serait élu, il a expliqué que « le lendemain, nous créerons le poste de vice-président grâce à une assemblée extraordinaire ». « Je deviendrai donc vice-président, et le jour même le président élu démissionnera, me permettant ainsi de devenir le président de la République algérienne », a-t-il soutenu.

« Tout le monde sait qu’au minimum, (Bouteflika) est malade, et qu’au maximum il est mort, il est évident que c’est impossible de continuer de cautionner l’élection avec un candidat qui est mort », a poursuivi M. Nekkaz. « On a déjà vu des morts voter au Parlement. On n’a jamais vu un mort être candidat à une élection présidentielle. »

La santé du président algérien n’inspire « aucune inquiétude » et les examens médicaux périodiques pour lesquels il est hospitalisé « sont en voie d’achèvement », a rétorqué jeudi Abdelghani Zaalane, le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika.

9 mars 2019

Backstage with Tony Kelly directing for GQ.

9 mars 2019

Gilets Jaunes

Gilets jaunes - Participation: 7 000 manifestants en France à 14h, dont 2 800 à Paris, en hausse par rapport à samedi dernier. Selon le ministère de l’Intérieur, 7 000 Gilets jaunes manifestaient un peu partout en France à 14 heures, dont 2 800 à Paris. C’est plus que samedi dernier, où ils étaient 5 600 en France et 1 320 à Paris, toujours selon l’Intérieur.

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9 mars 2019

Localement agité, d'Arnaud Bedouet Théâtre de Paris

Après un premier échec et quatre longues années d’attente, une fratrie est prête à laisser leur père reposer en paix. Ils se réunissent dans la maison familiale, déterminés à accomplir les exigences particulières de leur père : disperser ses cendres un 29 février, en Bretagne, dans un vent du sud-est. Une vraie gageure !...

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Arnaud Bedouet est un comédien, metteur en scène, réalisateur et dramaturge français qui s’illustre au théâtre comme au cinéma. Après avoir joué dans Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, il revient au théâtre de Paris dans cette comédie cocasse et profonde en tant qu’acteur et auteur. Il est accompagné à la mise en scène par Hervé Icovic, connu comme directeur artistique pour les versions françaises d’œuvres cinématographiques. Des réalisateurs de renom tels que Quentin Tarrantino, Les frères Coen ou David Lynch lui confient leurs films. Cette année, il revient à sa première passion, le théâtre, pour mettre en scène la nouvelle comédie douce-amère et profonde, avec une distribution de choix.

L’actrice Anne Loiret mène une carrière active au théâtre, à la télévision et au cinéma. Elle a été nommée au Molière de la meilleure comédienne dans un second rôle à trois reprises, notamment en 2017 pour Avant de s’envoler de Florian Zeller, mis en scène par Ladislas Chollat au Théâtre de l’Œuvre. Nicolas Vaude a reçu le Molière de la révélation théâtrale pour son rôle dans Château en Suède, de Françoise Sagan, au Théâtre Saint-Georges en 1998. Depuis, il alterne les rôles au théâtre, et sur petit ou grand écran. Son rôle dans Le Neveu de Rameau  de Diderot au Théâtre du Ranelagh lui a valu un triomphe : la pièce est restée deux ans à l’affiche. Thierry Frémont, acteur de cinéma et théâtre, a reçu plusieurs récompenses. En 2015, il reçoit le Molière du comédien dans un second rôle pour son rôle dans Les Cartes du pouvoir de Beau Willimon, mis en scène par Ladislas Chollat au Théâtre Hébertot.

9 mars 2019

Seine-Saint-Denis: Le maire des Lilas fait retirer la pub «liberté, égalité, beau fessier» jugée sexiste

beau fessier

SEXISME Daniel Giraud a demandé que les publicités de la marque Le temps des cerises montrant des fesses de femmes dans un jean, soient retirées des panneaux publicitaires de la ville.

Il n’y aura plus de « beau fessier » aux Lilas. Depuis quelques semaines, de nouvelles affiches de la marque Le temps des cerises, fleurissent sur les panneaux publicitaires d’Ile-de-France. On peut y voir les fesses d’une femme moulées dans un jean avec le slogan « Liberté, égalité, beau fessier ». Une campagne qui ne plaît pas à tout le monde et surtout pas au maire des Lilas en Seine-Saint-Denis.

« C’est l’image de la femme ramenée à son cul, c’est choquant. Un stéréotype sexiste dans toute sa splendeur », a déclaré au Parisien l’élu qui a demandé à JCDecaux d’enlever ces publicités des arrêts de bus des Lilas. Demande acceptée par JCDecaux.

« On ne réduit pas les femmes à une paire de fesses »

Interrogée par le quotidien, la marque conteste tout sexisme en indiquant qu’une version masculine de la publicité existe également, mais seulement sur internet. « Bien sûr qu’on ne réduit pas les femmes à une paire de fesses. Ce n’est pas notre image, ce ne sont pas nos valeurs. »

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