Pour les joutes, les kayakistes prêts à ramer !
Les joutes du Loch, organisées par les Kiwanis, c’est demain (dimanche). Vingt-cinq embarcations seront sur le pont, prêtes à en découdre. Bien entraînée, l’équipe d’Auray kayak compte bien s’amuser.
Cohésion avant tout
C’est pour la commune d’Auray que l’équipe du Kayak-club va jouter dimanche, pour la cinquième année consécutive.« Nous avons déjà remporté le trophée deux fois. Alors cette année, tous les espoirs sont permis » , lance Cyril Glaugetas, capitaine et barreur de l’équipe. La préparation est entamée depuis mai. Le secret ? Une soirée par mois chez l’un des huit copains.« On travaille surtout la cohésion » , plaisante Jean-Christophe Reboutier, l’un des six rameurs. Et les garçons ne font pas les choses à moitié : ils ont même créé une page Facebook de l’équipe.
Se prendre au jeu
Si l’équipe d’Auray kayak a la gagne, les huit amis vont tout de même jouter sur le Loch pour passer de bons moments.« C’est toujours une super journée qui laisse de bons souvenirs. Et puis, le port de Saint-Goustan se prête vraiment à cette compétition amicale » , explique Cyril Glaugetas. En cas de victoire, les gains en argent remportés par l’équipe sont intégralement reversés au Centre communal d’action sociale (CCAS), comme le veut le règlement édicté par les Kiwanis. Mais gagnante ou pas, l’équipe sait déjà que la fête continuera en soirée chez son capitaine.
Le déguisement fait débat
Le grand défi pour cette édition : emporter, enfin, le prestigieux prix des déguisements. Partisan du changement tous les ans, Auray kayak ne ressortira pas l’accoutrement de catcheur de 2013. Pourtant, l’année dernière, même sans remporter le prix, les jouteurs avaient eu un franc succès.« Certains enfants voulaient être photographiés avec nous et nous demandaient des autographes » , se souvient Jean-Christophe. Cette fois, le choix n’a pas été simple.« Il y a eu une mutinerie, lance le capitaine.J’ai voulu imposer un thème, mais j’ai échoué » . Il paraît que le jouteur, Stéphane Husschert, n’a pas eu très envie de se déguiser en Blanche-Neige. Mais ça y est, le choix est enfin arrêté. Les enfants de l’équipage se sont mis aux travaux de couture.« Et franchement, ça vaut le détour » ,prévient Jean-Christophe Reboutier. Le seul indice sur le futur déguisement lâché par l’équipage se résume à« On a faim » … Fin du suspens aux aurores, demain dimanche ! Article de Anaëlle BERRE.
Détour par la commanderie du Saint-Esprit - AURAY
L’imposante chapelle du centre-ville fait partie des vingt chapelles à découvrir avec Détour d’art, l’opération de l’office de tourisme. Elle abrite également l’exposition (CH) arpenteur.
Un peu d’histoire
Imposante par ses dimensions et son austérité, la chapelle du SaintEsprit trône dans la rue du FourMollet. Elle est le seul vestige de la commanderie de l’ordre du même nom. Elle devait alors faire partie d’un ensemble de bâtiments qui appartenait aux religieux.« Sa construction aurait débuté au XIIIe siècle. Elle est devenue l’une des plus puissantes commanderies de l’Ordre en France » , explique Anaïs Rossel, guide à la chapelle. Petit à petit, elle fut laissée à l’abandon. La dernière messe y fut célébrée en 1790. Tout le mobilier et la décoration de l’édifice ont disparu au lendemain de la Révolution française. Puis la chapelle a eu diverses fins. De prison à collège, elle fut aussi lieu de stationnement de régiments militaires, au milieu du XIXe siècle. C’est à cette époque que les immenses arcs brisés, qui accueillaient les vitraux, furent comblés, pour qu’y soient installées de petites fenêtres. Classée monument historique en 1982, la chapelle a connu une grande rénovation au début des années 1990.
Des visites guidées
Anaïs Rossel et Anna Hollosi, employées par la ville, se relaient toutes les semaines pour accueillir les visiteurs.« Nous pouvons aussi proposer des explications sur la chapelle et l’exposition » , explique Anaïs Rossel. À l’extérieur de la chapelle, une exposition de sept panneaux explicatifs retrace l’histoire et la rénovation de l’édifice. Des audioguides sont également disponibles.
Un lieu artistique
Si la chapelle du Saint-Esprit est austère d’extérieur, et bien que son mobilier ait disparu, cela fait désormais 17 ans qu’elle est un lieu d’exposition. L’architecture gothique de l’édifice côtoie désormais l’art contemporain. Chaque année, un appel à projet est lancé par la Ville. Tous les artistes peuvent y répondre.« Leur projet doit être en lien avec la chapelle et ne pas la dénaturer » , explique Anaïs Rossel. C’est ensuite un jury, dans lequel figure Christian Chamaillard, directeur du centre Athéna, qui décide du projet qui sera exposé.
L’exposition CH (aprenteur)
Depuis le 14 juin et jusqu’au 21 septembre, elle abrite les installations de Denis Cantiteau. L’homme s’est emparé de l’immense espace de la chapelle pour y réaliser directement une grande installation en bois de pins des Landes. Il a passé plusieurs semaines en résidence pour réaliser ses œuvres, directement construites dans la chapelle du Saint-Esprit.« Il a même construit notre bureau ! », sourit Anaïs Rossel. Dans les audioguides disponibles à l’accueil, on retrouve le propos de l’artiste ainsi qu’une sélection musicale de son choix pour déambuler dans la chapelle.Article de Anaëlle BERRE.
La chapelle est ouverte tous les jours, gratuitement, rue du Four-Mollet. Du lundi au samedi, de 10 h 30 à 12 h 30, et de 15 h à 18 h 30 et le dimanche, de 15 h à 18 h 30.
Festival Photo de La Gacilly
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Exposition : les Pardons à Ste Anne d'Auray - vieilles cartes postales
Jusqu’au 2 novembre, exposition « Pardons en Bretagne, fête et le sacré », galerie supérieure du cloître de la basilique, chaque jour de 14 h à 18 h.
Ste Anne d'Auray
Un grand spectacle nocturne sur l’histoire d’Yvon Nicolazic aura lieu en août à Sainte-Anne-d’Auray. C’est la deuxième année que ce grand spectacle a lieu. Au mois d’août, huit représentations sont prévues : les 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15 et 16 août à 22 h 15. Les premières animations commenceront dès 21 h 30. Durant une heure et demie, le public découvrira l’histoire de ce paysan breton à qui la mère de la Vierge Marie est apparue. Le spectacle est décomposé en vingt et un tableaux et sur scène, 200 comédiens bénévoles évolueront au fil de la soirée.
Construction du décor pour le spectacle...
Visite du site du Bégo (batteries allemandes pendant la seconde guerre mondiale) - vu hier après-midi
Photos ci-dessus : courtesy Office du Tourisme de Plouharnel
Les vestiges du Mur de l’atlantique
Le site du Bego compte près de 180 ouvrages bétonnés disséminés dans la dune de Plouharnel. Cette ligne défensive côtière a rempli une double mission pendant la seconde guerre mondiale : protéger la rade de Lorient et les U. Boat de l’amiral Dönitz et prévenir un éventuel débarquement des troupes alliées sur la façade atlantique.
Retenue dès 1940 pour accueillir cet important dispositif de défense, Plouharnel dispose de 1 400 hectares de dunes, déjà servitudes de tirs et vierges de toute habitation. Au printemps 1941, la construction du point d’appui démarre. On fait appel à la main d’œuvre locale mais aussi étrangère, ouvriers volontaires, prisonniers de guerre, déportés… Deux années et 2000 personnes seront nécessaires à la réalisation de cette batterie considérée comme la importante et la plus puissante du Mur de l’atlantique. Un modèle de l’ingénierie militaire allemande ! Imaginez une armée de travailleurs qui se mettent à l'ouvrage. Une ferme installée sur la dune produit sur place la nourriture nécessaire, animaux et légumes. Le 13 mars 1944, le maréchal Rommel en inspection en Bretagne, visite la dune du Bego, fait ajouter des défenses sur la plage et renforce les champs de mines. La visite du « Renard du désert » sur la dune de Plouharnel démontre l'importance stratégique du site.
De cet ensemble militaire, il reste aujourd'hui la quasi-totalité des bunkers qui ont abrité 700 soldats allemands. Chaque emplacement compte une citerne de 50 m3, un abri pour groupe électrogène, des réserves de munitions, un abri pour 60 servants. Sur la dune, la tour d'observation de tir, un ouvrage qui culmine à 21 m, se voit de loin.
La fête du village de Saint-Cado se prépare - Qu'on se le dise !
Toute l’équipe des bénévoles était présente autour du conseil d’administration de l’association Tud Sant Kado pour organiser la prochaine fête du village de Saint-Cado du samedi 2 août. Toute la journée, dès 9 h, des animations sur le port se succéderont.« L’année passée, nous avons accueilli de nombreux visiteurs et servi plus de 700 repas. Nous espérons battre ce record » , déclare Thierry Philippe, président. Jusqu’à 18 h, des puces nautiques et le marché du terroir et de la mer se tiendront sur le port. Les petits matelots et ses Bretonnes défileront à 15 h. Se succéderont les interventions du bagad Arvorizion Karnag, le cercle celtique Sévenadur Bro Belz, puis les vélos fleuris défileront. À 18 h 30, une démonstration de sauvetage en mer avec l’association Les chiens de la côte aura lieu. La chorale Les Gabiers d’Artimon se produira à 19 h. L’orchestre Vent d’ouest animera le bal populaire. À 23 h, le feu d’artifice sera tiré de l’îlot de Nichtarguer. Une restauration sur place sera organisée avec des moules-frites-far : 11 €, morgate-far : 12 €, repas de sardines (direct du bateau)-frites-far : 11 €, crêpes, merguez.
Samedi 2 août, port de Saint-Cado, entrée, animations et parking gratuits.