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Jours tranquilles à Paris
13 juillet 2014

Grand site dunaire Gâvres-Quiberon : des outils pour mieux connaître le territoire

Jeudi 10 juillet, des représentants de la municipalité, de l’office du tourisme et du syndicat mixte du grand site dunaire Gâvres-Quiberon étaient réunis pour l’inauguration à la fois d’une exposition et d’une brochure touristique. Après Plouhinec, c’est à Etel que s’est posée l’exposition itinérante sur le Grand site dunaire, élaborée en collaboration avec le syndicat mixte de la Ria d’Etel :« Notre but est que la population s’approprie le territoire, tout en préservant les espaces et en les utilisant intelligemment » , a rappelé Adrien Le Formal, président du Grand site. L’exposition située dans le hall de la mairie comprend plusieurs panneaux explicatifs, avec des photos et des témoignages des acteurs du territoire, et une installation pour une visite virtuelle :« On aborde les différents volets du grand site, sa géographie, son histoire, sa biodiversité » , précise Nicolas Le Garff, animateur. La visite virtuelle est également possible sur le site internet du Grand site. Quant à la nouvelle brochure de l’office du tourisme réalisée avec l’appui du Grand site, elle est éditée à 10 000 exemplaires et est destinée aux familles :« Elle propose une découverte de la dune ludique, avec des jeux, des expériences, des quiz… Cela permet de s’amuser en découvrant la richesse du site » , explique Pierre-Yves Lofficial, président de l’office du tourisme. La brochure est gratuite. Contact :0297556460,www.ot-erdeven.fr ou www.site-gavres-quiberon.fr

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12 juillet 2014

BRETAGNE : Sainte-Anne d'Auray

À moins de quinze jours du grand pardon des 26 et 26 juillet, le père André Guillvec, recteur de la paroisse et du sanctuaire s’apprête à vivre son 16e pardon à la tête de la basilique. Si le déroulement reste chaque année le même, chaque détail compte et le recteur est très méticuleux sur le sujet.« Depuis déjà plusieurs mois nous travaillons sur l’organisation de ce grand événement. Ma principale préoccupation est de rien oublier. Alors je lis et je relis un nombre fois incalculable le déroulement. »

De la commande de matériel à la recherche de parking en passant par les contacts avec les services municipaux et les services de sécurité rien est laissé au hasard. « Cette année le grand pardon se tiendra un vendredi et samedi, on attend donc plus de pèlerins, certainement près de 20 000 personnes. Aussi, près de 200 bénévoles seront mobilisés au sanctuaire durant plus d’une semaine afin d’assurer l’accueil des visiteurs, explique le père Guillevic.

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12 juillet 2014

Mon hâvre de paix....pour ma retraite

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12 juillet 2014

Quiberon se réveille sous le soleil....

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11 juillet 2014

ERDEVEN : Pompiers, gendarmes et sauveteurs en renfort pour la saison

Mercredi, la municipalité accueillait l’ensemble des renforts saisonniers.« Dans la commune, la population est multipliée par six l’été, avec plus de 20 000 personnes au plus fort de la saison. L’impact économique est très important. Nous avons besoin de renfort pour assurer la qualité de l’accueil et la sécurité », a déclaré le maire, Dominique Riguidel. Parmi les équipes, le camping municipal compte treize salariés, dont René Bourdais qui est passé responsable. Le centre de secours accueille cinq pompiers, qui assureront des permanences chaque jour, de 9 h à 19 h. La SNSM a recruté cinq surveillants de plage, dont une partie travaillera à Lerouriec, l’autre auprès des deux CRS basés à Kerhillio.« Les tempêtes ont modifié la topographie de la plage. Deux trous se sont formés sur la zone de baignade. Ils présentent des risques, en particulier pour les enfants. Il faudra aussi se méfier, à marée haute, de la pente du haut de la plage. Elle peut provoquer des déséquilibres et entraîner des baigneurs », a précisé Jean-Marc Suszka, CRS venu de Reims. La communauté de brigades PortLouis-Etel passe de 27 gendarmes à 42.« Deux gardes républicains et deux réservistes rejoignent la brigade équestre. Un gendarme supplémentaire est détaché à la surveillance et l’intervention. On accueille dix militaires implantés à Riantec, des gendarmes mobiles de l’escadron de Dreux », détaille le capitaine Joly. Un renfort nécessaire pour assurer la sécurité sur un secteur qui passe de 37 000 à 90 000 habitants au plus fort de l’été.

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11 juillet 2014

Il fait beau en Bretagne....

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Et pendant ce temps à Paris : voir ici

9 juillet 2014

Etel et sa rivière : il y a un siècle, le conflit 1914-1918

Avant-guerre, le tramway fait prospérer Etel

La petite bourgade portuaire, séparée d’Erdeven en 1850, s’est très vite affirmée comme un centre important de la pêche sardinière puis thonière. A l’exemple de tout le littoral de Bretagne-Sud, Étel voit l’installation d’un nombre croissant de conserveries. Bien que le chemin de fer relie Nantes à Auray depuis 1862, il faut attendre 1899 pour que le banquier parisien Payot sollicite du préfet du Morbihan la concession de trois lignes de tramway à vapeur, dont celle de La Trinité-sur-Mer à Étel. Le conseil municipal approuve à l’unanimité ce projet. A Etel, les avis sont tellement favorables que les habitants souscrivent en un jour et demi 25 000 F d’actions de la société anonyme du Chemin de Fer Économique de La Trinité-sur-Mer à Étel. Mis en service le 10 avril 1901, le tramway concourt rapidement à la prospérité d’Étel.« Il assurait le transport des caisses de conserves, l’approvisionnement en charbon des friteries et de l’usine de production d’électricité, et le trafic de voyageurs », explique Michel Le Leuch, le président du musée des thoniers.

La crise sardinière

Le poids économique de la pêche thonière se confirme. En 1912, la situation change et Etel doit alors affronter le marasme des usines, victimes de la chute d’apports en poisson. La mise en criée de sardine et de thon, forte respectivement de 136 et 253 tonnes en 1911, se restreint en 1912 à 96 et 64 tonnes. L’usinier Marais met la clé sous la porte. La crise sardinière s’amplifie en 1913, la pêche du germon n’est guère florissante.« La mise en sommeil des usines prive de travail une grande partie de la population d’Étel et de ses environs », indique Michel Perrin, historien du musée.

Le boulevard des zinzins

La pauvreté s’installe, contraignant les municipalités d’Étel, Belz, Erdeven et Plouhinec à ouvrir des bureaux de secours. Les salariés des conserveries les plus atteints par cette crise, outre les ouvrières, sont les zingueurs.« Ce personnel spécialisé est préposé au soudage des boîtes », poursuit Michel Perrin. La municipalité d’Étel décide alors d’employer une partie de ces ouvriers qualifiés à la construction d’une chaussée dans l’anse du Pradic, pour faciliter l’accès à La Falaise. Surnommée « le boulevard des Zinzins », cette voie de circulation s’appellera le boulevard de la Plage, aujourd’hui Boulevard Charles-deGaulle.

L’embellie avant la guerre

En 1914, la sardine revient au printemps et la pêche du thon, qui s’ouvre en juillet, augure d’une bonne campagne. La population d’Étel, en léger recul en 1912 et 1913, s’est stabilisée à 2 380 âmes. 150 dundees sont attachés au syndicat d’Étel, qui regroupe le port-même, Le Magouër, Vieux-Passage, Port-Niscop et SaintCado. Au 1er juillet, 57 thoniers arment pour la pêche du germon. L’espoir revient avec l’accroissement des apports en poisson qui, à la fin du mois, se montent à 320 tonnes de sardine et 93 de thon. Pourtant, depuis l’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, les tensions montent en Europe, mais les populations littorales se sentent peu ou pas concernées.« L’ordre de mobilisation générale, annoncé le 2 août, surprend la plupart des marins en mer », glisse Michel Le Leuch. La déclaration de guerre, le lendemain, freine l’élan étellois, sans néanmoins le briser.

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9 juillet 2014

Festival Photo de La Gacilly jusqu'au 30 septembre 2014 : Steve Mc Curry

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Reportage photographique : Jacques Snap

Voir mes précédents billets sur Steve Mc Curry : 03/05/2014, 24/10/2013, 11/05/2013, 08/12/2012, 05/12/2012, 04/12/2012, 18/11/2012, 23/06/2010.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

9 juillet 2014

Grand pardon, le centenaire de la patronne

En juillet 1914, Pie X consacrait sainte Anne, patronne des Bretons. Sainte-Anne-d’Auray fête dignement l’événement les 25 et 26 juillet.

L’annonce n’avait pas fait grand bruit à l’époque. Un siècle plus tard, jour pour jour, elle devrait résonner très fort dans toutes les paroisses de Bretagne invitées au grand pardon de Sainte-Anne-d’Auray, les 25 et 26 juillet. Il y a 100 ans, le pape Pie X déclarait officiellement sainte Anne, la « bonne mère des Bretons », patronne de la Bretagne. Une date à marquer d’une pierre blanche pour l’immense foule des pèlerins qui affluent chaque année au grand pardon, grande messe annuelle des Bretons, au cœur de l’été. Combien seront-ils cette année ? 20 000 ? 30 000 ?« Difficile à dire à ce jour, admet le père André Guillevic, recteur de la paroisse.Sans doute bien plus que l’an passé. Toutes les paroisses de Bretagne et de Loire-Atlantique sont invitées. Notre capacité d’accueil est grande : 20 000 places devant le Mémorial, 8 000 à l’espace JeanPaul II, 5 000 sur l’esplanade du sanctuaire. »

Un message du pape

Centenaire de la consécration de sainte Anne oblige, un message du pape François réaffirmera haut et fort la décision de son prédécesseur, prise 100 ans plus tôt.« Il fut un temps question d’avoir une retransmission du message en direct de Rome, indique le père Guillevic.Ce ne sera pas possible, mais le message du pape François sera bel et bien lu par Luigi Ventura, nonce apostolique, ambassadeur du pape en France. Il sera aux côtés de Mgr Centène pour présider le pardon. » En 1914, les évêques de Bretagne obtenaient gain de cause à Rome. La consécration de sainte Anne par Pie X fut d’ailleurs l’une de ses toutes dernières décisions, avant sa mort, alors que la Première Guerre mondiale allait meurtrir à jamais le cœur des hommes. En 2014, ce centenaire prend une importance et une résonance particulières :« Pie X a officialisé ce que les Bretons avaient dans leur cœur. Nous réaffirmons notre foi en Sainte Anne à l’occasion d’un grand pardon qui s’annonce exceptionnel. Nous demandons à toutes les paroisses d’y participer et d’apporter le maximum de bannières. La procession pourrait être la plus belle et la plus importante que Sainte Anne ait jamais connue… » Article de Pierre WADOUX.

6 juillet 2014

Bretagne : L’art dans les chapelles : 23 sites à visiter

Pour la 23e année, le festival d’art contemporain marie créations d’aujourd’hui et art religieux. Les lieux choisis ouvrent, dans le pays de Pontivy et la vallée du Blavet.

 

Jusqu'au 21 septembre, L’art dans les chapelles invite le public à parcourir quatre circuits, afin d’y découvrir de petits joyaux de l’architecture religieuse lovés dans des trous de verdure. Dans 17 de ces chapelles, le public pourra découvrir des œuvres contemporaines d’artistes de renommée nationale, voire internationale.« Le principe du festival est le mariage, l’adéquation, le dialogue, entre l’œuvre contemporaine et le lieu, rappelle Bernard Delhaye, le président de L’art dans les chapelles.C’est ce qui fait son originalité. C’est aussi l’occasion de découvrir la région, de la redécouvrir autrement. On peut légitimement parler aussi de l’art entre les chapelles. »

Événement reconnu

Avec plus de 100 000 visiteurs chaque année, L’art dans les chapelles est devenu un événement reconnu, en Bretagne et en France. Rendez-vous culturel et artistique, il a de multiples retombées, notamment sur le plan touristique et économique.« Il a aussi, dans une certaine mesure, contribué à susciter un intérêt pour les filières touristiques, historiques et patrimoniales dans l’enseignement », se réjouit le président. Quarante guides sont recrutés pour l’occasion, issus à 80 % de ces filières. La manifestation attire des amateurs d’art de toute la France, et même de l’étranger. Si les circuits se pratiquent généralement en voiture, il existe, pour les adeptes de vacances vertes, la possibilité de louer des vélos, dont un certain nombre à assistance électrique. On les trouve aux offices de tourisme de Saint-Nicolas-des-Eaux et Pontivy. La manifestation est gratuite.

Les chapelles sont ouvertes de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h dimanche 6 juillet. Ensuite, les visites se feront de 14 h à 19 h tous les jours en juillet et août, puis les week-ends de septembre jusqu’aux journées du patrimoine.

Renseignements et réservations : Amis de l’art dans les chapelles, tél. 06 85 70 99 64.

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