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Jours tranquilles à Paris
22 juillet 2014

Je pars en Bretagne (un mois !)

Recherche modèles motivé(e)s pour

shootings tous styles

en extérieur en Bretagne (Morbihan)

http://www.jacques-snap.book.fr/

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21 juillet 2014

Les mégalithes de Carnac rêvent d’éternité…

Sagement alignés depuis des millénaires, ces colosses de granit attendent patiemment que l’homme qui les a érigés, leur apporte la reconnaissance qui leur est due : le classement au patrimoine mondial de l’Unesco…

« Le classement des mégalithes à l’Unesco ? Il est grand temps ! Il faut qu’il intervienne le plus rapidement possible désormais. » Invité lors de l’inauguration d’un « siècle de pierres », magnifique exposition photo sur les mégalithes, visible à Carnac, Philippe Bélaval, président du centre des monuments nationaux (CMN), n’y est pas allé par quatre chemins. Redisant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. La nécessité de reconnaître, enfin, un patrimoine érigé à l’aube de l’Humanité. Elles n’ont pas la parole ces pierres d’un autre âge, mais elles n’auraient sans doute pas mieux exprimé le fond de leur pensée… Parmi les milliers de monuments mégalithiques qui parsèment le littoral et nos campagnes, les alignements de Carnac restent emblématiques de cette mémoire de granit dont les racines puisent dans la nuit des temps. Ils font le bonheur de cohortes de visiteurs de tous âges. Au moins 600 000 chaque année. Et l’engouement suscité ne faiblit pas. La Maison des mégalithes, sise à deux pas des champs où ont poussé les menhirs, devra bientôt, elle aussi, pousser les murs. C’est tant mieux, dirons-nous. Philippe Bélaval ne dit pas autre chose : «Les visiteurs y sont trop à l’étroit, nous allons investir pour mieux accueillir et faire œuvre de pédagogie. À vrai dire, nous sommes ravis du succès rencontré par cette Maison. Nous faisons le pari que le tourisme mégalithique ne va pas cesser d’augmenter dans l’avenir. »

Une constellation de pierres

Si les mégalithes ont le vent en poupe à l’aube du XXIe siècle, la compréhension de ce monde minéral encore mystérieux à bien des égards, ne s’improvise pas. Les recherches se poursuivent sur un territoire constellé de monuments. Beaucoup sont aujourd’hui sous les eaux, méritent de nouvelles fouilles ou de meilleurs aménagements touristiques.« Le classement des mégalithes à l’Unesco ne peut que renforcer le lien originel qui lie ce patrimoine et les populations qui les découvrent ». C’est le credo qui anime l’association Paysages de mégalithes, emmenée par l’équipe de Jean-Baptiste Goulard. Association qui reçoit, dans son combat pour le classement à l’Unesco, le soutien sans faille d’un grand nom de l’archéologie, Yves Coppens. En attendant une victoire à inscrire dans le granit, les défenseurs des mégalithes multiplient leurs efforts au plus haut niveau des instances de l’État, comme sur le terrain, auprès du grand public et des plus jeunes notamment. Face aux exigences de l’Unesco, l’union des deux devrait avoir la force d’un auroch. Article de Pierre WADOUX.

Maison des mégalithes à Carnac.Tél. 02 97 52 29 81. Infos et horaires de visites sur www.carnac.monuments-nationaux.fr. Paysages de mégalithes : www.megalithes-morbihan. fr

21 juillet 2014

A Rennes, le sceptre de Jean-Paul II abîmé au musée

Il y a une semaine, une visiteuse du musée des Beaux-Arts à Rennes a malencontreusement chuté sur La Nona Ora , sculpture en cire de l’artiste italien Maurizio Cattelan, propriété de l’homme d’affaires François Pinault. L’œuvre représente l’ancien pape Jean-Paul II à terre, écrasé par une météorite. Une branche du crucifix et une bonne partie du corps du Christ ont été cassées. La Nona Ora ,que François Pinault avait acquise pour trois millions de dollars, quitte Rennes, ce lundi. Qui va payer les réparations ? Pas le musée qui, a priori , n’a pas commis d’imprudence. La sculpture est, de toute façon, assurée par la fondation Pinault.

82365016_ohttp://fr.wikipedia.org/wiki/Maurizio_Cattelan

19 juillet 2014

Saint-Cyr Coëtquidan va ouvrir ses portes

La cérémonie du Triomphe est une occasion pour l’école militaire de Guer d’accueillir le public.

Entretien

Général Antoine Windeck, commandant des de Saint-Cyr Coëtquidan écoles

Que représente le Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ?

Le Triomphe, c’est la cérémonie qui clôture la formation des élèves officiers, et plus particulièrement la formation de trois ans, ceux qui vont quitter Coëtquidan pour se spécialiser en écoles d’applications. Le Triomphe est aussi le moment où l’on baptise tous les sous-officiers de l’armée de terre devenus officiers cette année. Ils y reçoivent leurs sabres. Compte-tenu de la beauté de la cérémonie et du spectacle, c’est aussi devenu l’occasion d’ouvrir les écoles au public, comme nous l’avons déjà fait à l’occasion du Tour de France, l’an passé, ou du Mud day, le mois dernier.

C’est important cette ouverture au public ?

C’est essentiel de montrer aux élèves officiers que l’armée est ouverte et entretient des relations avec la société civile, localement, mais aussi à travers notre centre de formation continue qui permet d’apporter notre expertise aux profits d’entreprises et d’écoles civiles. Les écoles intègrent également des étudiants civils avec HEC et l’Essec, par exemple. Et en 2015, dans le domaine de la cyberdéfense, nous proposerons un master spécialisé dans la gestion de crise.

L’ouverture se fait également sur l’étranger. Comment ?

Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont toujours formé des officiers de pays avec lesquels la France entretient des relations diplomatiques et militaires, une centaine par an. Nous échangeons également avec les autres écoles européennes. C’est important, car actuellement cinq opérations en cours se font sous l’égide de l’Union européenne et nos futurs officiers auront à s’intégrer dans des équipes internationales, comme on l’a déjà vu en Afghanistan ou au Mali.

Recueilli par Olivier CLÉRO.

Portes ouvertes et spectacle traditionnel samedi de 9 h à 20 h. Entrées libres. Accès tribunes pour le spectacle : 15 € ; 8 € pour les enfants de 5 à 10 ans.          

18 juillet 2014

Escales photos, le festival du Mor Braz

130 photographies en grand format ont été apposées en extérieur, sur six sites de la côte du pays d’Auray, pour tout l’été.

Jusqu’au 30 septembre

Escales photos, le festival du Mor Braz (grande mer) se déroule du 15 juin au 30 septembre, sur six sites : Houat, Hœdic, Le Palais, Locmariaquer, Plouharnel, Sauzon. 130 photographies en grand format ont été apposées en extérieur, dans les bourgs. Elles sont en libre accès.« À chaque fois, il y a une vingtaine de photos », explique Xavier Dubois, photographe indépendant, qui est à l’origine de la création de l’exposition l’an passé. Ces clichés sont l’œuvre de photographes bretons et d’un Américain.

Deux reportages

Deux reportages ont été commandés pour les communes de Locmariaquer, sur les paysages du Mor Braz vu du ciel ; et de Sauzon, sur la pêche aux pouces-pieds. Ils ont été réalisés par les photographes Rodolphe Marics, pour le premier, et Erwan Amice, pour le second.« La nouveauté, cette année, c’est qu’on a aussi un regard extérieur avec le photographe américain Chris Miller. Il expose son travail sur la pêche commerciale en Alaska. » Son travail est visible à Hœdic.

Un projet de territoire

« Le mot d’ordre de cette exposition, c’est le territoire et la population. C’est un trait d’union entre le continent et les îles du Morbihan, glisse Xavier Dubois.L’idée, c’est de proposer des sujets photographiques qui mettent en valeur les communes. Ça permet aux touristes et aux gens du cru d’avoir une nouvelle vision sur leur quotidien, leur territoire. » L’an prochain, d’autres communes pourraient participer à Escales photos.« Le projet est voué à grandir. » Article de David DUPRÉ.

Accès gratuit, plan disponible dans les offices de tourisme et les commerces.

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17 juillet 2014

Les chevaux font leur show au haras d’Hennebont

À dix minutes de Lorient, ce site exceptionnel, créé en 1857 au bord du Blavet, poursuit sa mutation. Cet été, un nouveau show équestre vient rehausser l’attrait de la visite.

Entrer au haras d’Hennebont, c’est parcourir l’histoire d’un site qui s’étend sur 23 hectares. Il était chargé, à l’origine, d’assurer la reproduction des étalons de trait bretons, imposantes montures de près d’une tonne. Mais, depuis des années, cette page est tournée, l’État s’étant totalement désengagé de la gestion des haras nationaux.

Le haras vit autrement

Il a fallu faire vivre le haras autrement. Depuis 2007, un syndicat mixte, impliquant différents acteurs territoriaux, gère le patrimoine et développe de nouvelles activités, toutes en lien avec le cheval. De son côté, la Sellor, une société d’économie mixte, dont Lorient agglomération est actionnaire majoritaire, assure depuis dix ans la programmation touristique et culturelle.

Les étalons en piste

Visiter le haras a un coût, mais il serait dommage de ne pas s’offrir en supplément le show équestre, proposé cet été jusqu’au 22 août. Du lundi au vendredi, à partir de 16 h, le spectacle démarre sur la piste extérieure. Marine Lesné, une jeune cavalière costarmoricaine de 19 ans, passionnée de dressage artistique, ouvre le bal avec son cheval portugais. Dans la foulée, six étalons sont présentés montés, en main ou en attelage, par les agents du haras. Car le site héberge encore une vingtaine de ces fières montures de différentes races. Et les voir évoluer est un réel plaisir.

Bienvenue sous le chapiteau

Après ce hors-d’œuvre, tout le monde sous le chapiteau ! C’est là que la compagnie de cirque équestre Pagnozoo crée son futur spectacle. En résidence au haras pendant dix semaines, la troupe familiale, qui vient de Besançon, propose des scènes ébouriffantes, mêlant acrobatie, équilibre, voltige, burlesque et poésie. C’est tonique, dense et très sportif. Les chevaux frôlent les spectateurs : frissons et émotions garanties.« Cette création, cela fait deux ans qu’elle est dans nos têtes, mais nos tournées nous empêchaient d’aller plus loin », soupire Pagnot. Le patriarche de cette famille, unie autour du cirque équestre, se fend aussitôt d’un large sourire dans sa moustache :« Ici, nous avons les conditions idéales pour avancer. On est dans la première phase d’approche, on commence à se chauffer. » Pour les spectateurs, c’est déjà chaud bouillant ! En août, la troupe présentera en soirée son spectacle Emmène moi , déjà joué plus de 300 fois… Mais ça, c’est une autre histoire. Article de François NIKLY.

Jusqu’au 22 août, du lundi au vendredi à 16 h, en complément de la visite. Durée une heure. Tarif visite + show : 4, 40 € de 5 à 7 ans ; 10, 50 € de 7 à 17 ans ; 12, 50 € pour les adultes ; 38,60 € pour une famille (deux adultes et deux enfants).

17 juillet 2014

L'isthme de Penthièvre - Presqu'ile de Quiberon

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La voie ferrée du Tire-Bouchon qui relie Auray à Quiberon en été. Voir mes précédents billets sur le Tire-Bouchon : 25/09/2013, 16/08/2013, 13/08/2013, 02/08/2012.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

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15 juillet 2014

De là-haut, cinquante saints vous contemplent !

À Carnoët, saint Yves et les sept fondateurs de la Bretagne ne sont plus seuls. Ils seront bientôt cinquante, colosses de granit dressés dans le ciel de la magnifique Vallée des Saints.

Ériger, sur un même site, mille statues géantes de granit ! Il a cinq ans, lorsque Philippe Abjean et son ami Sébastien Menguy ont lancé l’idée de la Vallée des Saints, ils ont pris la précaution de le baptiser…« Un projet fou pour l’éternité. » Philippe Abjean a beau jeu rappeler que« les Bretons ne sont bons que dans la démesure » , il fallait effectivement qu’ils soient un peu fous pour s’engager dans une telle entreprise au très long cours. L’aboutissement de ce chantier défiant les siècles appartiendra aux générations futures. Celle des pionniers semble déjà en train de gagner son pari. En 2009, les sept premières statues, les saints fondateurs de la Bretagne, furent levées à main d’homme. Depuis, au rythme d’une petite dizaine de sculptures nouvelles par an, l’Île de Pâques bretonne s’est petit à petit peuplée. Elle compte désormais 36 statues-menhirs, dressées à Carnoët, autour du Tossen SantGweltaz, la colline de Saint-Gildas, un site historique qui abrita successivement un tumulus armoricain, un oppidum gaulois, une villa gallo-romaine et une motte féodale. Comme désormais chaque année au retour des beaux jours, la Vallée des Saints résonne à nouveau du vacarme des scies lapidaires et des marteaux-piqueurs. Huit sculpteurs ont réinvesti le site pour ajouter huit nouvelles figures à la litanie des saints. Parmi eux, Olivier Lévêque, désigné par ses pairs chef de ce cinquième chantier de sculptures dans la Vallée des Saints. Olivier Lévêque, dont certains travaux ont été exposés au Grand Palais et au musée du Quai Branly, fait partie du noyau dur des forçats de la pierre. Cinq saints portent déjà sa signature : Patern, Santig Du, Tugdual, Conogan et Lunaire. Cette fois, d’un bloc de granit rose de Perros-Guirec, pesant une vingtaine de tonnes et haut de 4,3 mètres, il donne forme humaine à Diboan. Un saint qui n’en a peut-être jamais eu sur terre… Diboan (littéralement « sans peine » en breton) n’appartient en effet pas à la cohorte des moines, ermites et prédicateurs venus d’Irlande, de Galles, de Cornouaille ou d’Écosse et qui installèrent, à partir du Ve siècle, le christianisme sur notre péninsule. Ceux-là ont laissé leurs traces dans la toponymie armoricaine.

Le plus colossal

Diboan, se rangerait plutôt dans la catégorie« des saints sans vie » telle que la décrit la sociologue Sylvette Denèfle dans son ouvrage Une hagiographie sans texte : le culte de saint Diboan. Un saint« dont l’existence culturelle ne peut cependant être mise en cause, attestée à la fois par une iconographie, un texte oral populaire et forme de culte officiel » précise la chercheuse. Honoré dans de nombreuses paroisses du Finistère, du Morbihan et des Côtes-d’Armor, sant Diboan était invoqué pour délivrer les mourants de l’agonie. En les guérissant ou… en les faisant passer dans l’au-delà. D’où son surnom en breton, Tu pe du . Ce qui signifie d’un côté ou de l’autre.« Diboan enlevait les peines, mais moi, il me donne des soucis ! » confesse Olivier Lévêque en s’essuyant le front. Ce sculpteur« saurait rendre beau un bloc sans y toucher, en choisissant un sens d’installation, en mettant en avant sa nervosité, » assurent les critiques d’art. C’est cette sensibilité qui a conduit Olivier Lévêque à choisir cette pierre plutôt qu’une autre et à travailler l’énorme parallélépipède en angle plutôt que de face. Pour lui conserver toute sa dynamique, encore accentuée par les rayures obliques,« comme des orgues de basalte » , imprimées dans la tunique du saint. Seulement voilà, ce bloc exceptionnel de granit rose, dans lequel l’artiste fait vivre saint Diboan, a été extrait de sa carrière il y a déjà deux ans. Sorti de sa roche mère, il a séché. Acquis une dureté à bouffer les disques diamants et les burins les mieux trempés ! Pas de quoi faire renoncer Olivier Lévêque. Avec un poids fini avoisinant les 12 tonnes, son saint Diboan sera l’un des plus colossaux de la Vallée des Saints.« Je ne l’ai pas trop fait maigrir » plaisante le tailleur de pierre qui aura sans doute, lui, perdu quelques kilos dans la bagarre ! Article de Jean-Laurent BRAS.

voir mes précédents billets : 17 octobre et 18 octobre 2013

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14 juillet 2014

Bretagne : QUIBERON...à l'instant

14 juillet 2014

Festival Photo de La Gacilly jusqu'au 30 septembre 2014

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