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Jours tranquilles à Paris
21 mars 2020

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21 mars 2020

Milo en voiture...

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21 mars 2020

Littérature - “Le Décaméron”, un classique pour notre temps

decameron

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Une épidémie foudroyante, un groupe de jeunes gens qui s’isolent et se racontent chaque jour une nouvelle histoire : écrit au XIVe siècle, le chef-d’œuvre de Boccace inspire plus que jamais les amoureux de la littérature italienne.

C’est une œuvre en prose dont la plupart des Italiens ont entendu parler à l’école, à défaut de l’avoir toujours lue. Composé entre 1349 et 1353, Le Décaméron (qui signifie en grec ancien le “Livre des dix journées”) revient sur l’épidémie de peste à laquelle a survécu son auteur à Florence. Un fléau dont “les chroniques racontent qu’[il] s’est développé [en 1348] à partir d’un foyer situé en Orient, avant de se répandre dans les villes portuaires européennes”, explique le Corriere della Sera. Déjà “en proie à une profonde crise économique et politique”, Florence fut touchée “au printemps”. Et l’épidémie dura jusqu’en “octobre-novembre”.

Comparaison tentante

Le tableau dantesque du chaos qui régnait à Florence durant de l’épidémie de peste présente “heureusement quelques différences” avec la situation actuelle, rassure le quotidien italien. Mais il est évidemment tentant de voir dans Le Décaméron “de nombreuses analogies” avec la pandémie de Covid-19. Par exemple, lorsque Boccace écrit :

Ce qui donna encore plus de force à cette peste, ce fut qu’elle se communiquait des malades aux personnes saines, de la même façon que le feu quand on l’approche d’une grande quantité de matières sèches ou ointes.”

“La métaphore du feu est éternelle, commente le Corriere della Sera. L’image des allumettes qui circule ces jours-ci sur WhatsApp [pour expliquer l’importance du confinement] le démontre”.

Troublante, aussi, la description que fait Boccace du quotidien confiné d’un groupe de sept jeunes filles et de trois jeunes hommes au cœur de son récit. Ayant décidé de s’éloigner de Florence pour échapper à l’épidémie, ces personnages découvrent une maison abandonnée au beau milieu de la campagne toscane. Un décor idyllique, dans lequel la joyeuse “brigade” imaginée par Boccace va passer dix jours à se raconter “des histoires divertissantes et souvent osées”, résume le New Statesman.

Pour le spécialiste de littérature italienne médiévale Martin Marafioti, qu’a interrogé l’hebdomadaire britannique, Boccace fait avec Le Décaméron l’éloge d’une forme de “prophylaxie narrative”. Son conseil pour survivre en temps d’épidémie ? “Se protéger avec des histoires”, rapporte le New Statesman.

Pour échapper à un sort funeste, Boccace conseille de fuir la ville, de s’entourer d’une compagnie plaisante et de se raconter des histoires amusantes pour éviter de broyer du noir. Et ce mélange de confinement et d’activités agréables permet de survivre aux pires heures de l’épidémie.”

Le confinement avant l’heure

Bien entendu, l’ordonnance de Boccace n’avait rien de scientifique, et elle relève de la métaphore. Néanmoins, “des travaux récents en épidémiologie sociale montrent que [l’écrivain] pourrait avoir compris un aspect important du fonctionnement des épidémies​”, assure le magazine.

En recommandant d’éviter la ville, Boccace se fait l’apôtre de ce que les spécialistes de la santé appellent aujourd’hui le confinement.”

Surtout, l’auteur italien “comprenait l’importance de ce que nous appelons désormais le bien-être”. Sa foi dans “le pouvoir thérapeutique des histoires” est aujourd’hui corroborée par des “dizaines d’études des bénéfices sur la santé de la fiction et de la narration”. Inventer des contes, raconter des anecdotes, les partager avec d’autres : rien de tout cela n’empêche les virus de se propager, mais cela aide à rester sain d’esprit, nous dit en substance Le Décaméron.

“Peu d’entre nous ont une résidence à la campagne dans laquelle se retirer loin de la ville, mais certains des conseils de Boccace restent pertinents, conclut le New Statesman. Lequel résume ainsi les recommandations du livre :

Nous devons passer le temps avec des plaisirs simples comme faire des jeux, écouter de la musique et nous raconter des histoires. Ces activités non seulement améliorent notre sentiment de bien-être mais elles nous rapprochent les uns des autres.​”

Delphine Veaudor

20 mars 2020

Coronavirus - Italie

ALERTE-ALERTE-Italie-Coronavirus: 627 morts de plus en une journée, il y a désormais plus de 4.000 morts en Italie

La Protection civile italienne annonce un terrible bilan de la journée : 627 morts supplémentaires, soit 4.023 au total et près de 6.000 nouveaux cas.

Depuis le début de l’épidémie, 47.021 personnes ont été contaminées.

20 mars 2020

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20 mars 2020

Economie

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20 mars 2020

Le gouvernement devient fou...

corona gvt

20 mars 2020

Le gouvernement face à l’urgence du retour de 110 000 Français de l’étranger

Par Piotr Smolar

Le Quai d’Orsay est confronté aux demandes de compatriotes en déplacement ou en résidence à l’étranger, voulant revenir au plus vite en France.

Les couloirs du Quai d’Orsay sont quasiment vides, coronavirus oblige. Mais le centre de crise, lui, est en ébullition. Il gère une permanence téléphonique pour répondre aux innombrables demandes de Français vivant à l’étranger ou s’y trouvant en déplacement, pour le repos ou le travail. Selon plusieurs sources diplomatiques, les cas de près de 110 000 personnes seraient actuellement traités, en attente d’un retour en France.

Elles sont enregistrées comme touristes par des voyagistes, elles s’étaient inscrites sur le portail Ariane du ministère pour communiquer leurs coordonnées et leur itinéraire avant de partir, ou bien elles se sont manifestées auprès d’un consulat ou d’une ambassade pour rentrer en urgence, en raison de l’épidémie. Cela ne veut pas dire forcément qu’elles vont pouvoir toutes retrouver la France, pour des raisons à la fois logistiques et sanitaires.

Autant de cas particuliers, de demandes toutes plus pressantes les unes que les autres, d’histoires familiales complexes, faites de double nationalité et d’urgences médicales, de peur, d’angoisses, d’exigences impossibles. La cellule de crise doit gérer tout cela, avec le renfort, depuis la mi-février, d’une task force spéciale, consacrée entièrement au coronavirus. Elle est dirigée par Axel Cruau, ancien consul général à Shanghaï. Un service d’urgence en ligne – www.sosuntoit.fr – a été mis en place pour mettre en relation des Français bloqués à l’étranger avec des résidents français dans ces pays, susceptibles de les accueillir.

Conserver des lignes ouvertes

Les citoyens français et les ressortissants de l’Union européenne, de l’espace Schengen et du Royaume-Uni sont autorisés, avec leur famille, à entrer en France afin de rejoindre leur domicile. Les ressortissants des autres pays, eux, ne pourront plus entrer en France pour les trente jours à venir, sauf s’ils y résident en permanence. Voilà pour les grands principes énoncés par les autorités. Mais leur déclinaison est extrêmement complexe. Que faire, par exemple, des touristes qui veulent passer en transit par la France pour retourner chez eux, que ce soit par voie aérienne, via un aéroport, ou bien par bus ? Si l’on s’en tient à la règle, il faudrait les confiner. Mais où ? Faudrait-il réquisitionner des hôtels ?

Quant au retour des vacanciers français ou de certains résidents à l’étranger, là aussi, les contraintes logistiques sont énormes. De nombreux pays ont suspendu les vols vers l’Europe, foyer essentiel de l’épidémie actuellement. « Un mécanisme global et mondial pour permettre à nos ressortissants qui le souhaitent de rentrer chez eux en France par voie aérienne va être mis en place très rapidement, en lien avec Air France », a annoncé le ministère des affaires étrangères, le 18 mars, dans un communiqué commun avec l’intérieur et le secrétariat d’Etat chargé des transports.

Ce mécanisme devrait être déterminé d’ici la fin de la semaine, précise le texte. Le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, devait recevoir jeudi en fin de journée une évaluation précise des besoins, grâce aux remontées des ambassades et des consulats concernés. La compagnie Air France doit ensuite coordonner le volet aérien. De son côté, le secrétariat aux transports est en contact avec les compagnies aériennes, afin de les inciter à conserver des lignes ouvertes, à des prix accessibles. Six vols exceptionnels ont par exemple été mis en place à partir de jeudi en provenance de Dakar.

Il a beaucoup été question, ces derniers jours, du cas des Français se trouvant au Maroc, et dans une moindre mesure en Tunisie. Plusieurs compagnies – Transavia, easyJet, etc. – ont affrété 136 avions en provenance du Maroc depuis le 13 mars, transportant 24 000 personnes, a indiqué jeudi l’ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal. Mais les mêmes problèmes se posent dans des zones plus lointaines. Par exemple, 5 000 personnes se trouvent en attente en République dominicaine, ou bien environ 2 000 au Brésil et en Colombie. Le retour de Bogota se fait notamment par l’Allemagne.

Il arrive qu’un effort politique soit nécessaire, en soutien du travail des diplomates dans les zones concernées, afin de débloquer telle ou telle situation. Jean-Yves Le Drian s’est ainsi entretenu avec le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed, « pour faciliter le retour de nos compatriotes de passage aux Emirats arabes unis. » Mais sous chacun des messages récents postés sur le compte Twitter du ministre, informant de ses démarches, des dizaines d’autres se sont agrégés en réponse, de Français bloqués aux Philippines ou en Egypte, aux Canaries ou au Maroc. Certains emploient un mot qui n’a pas été utilisé par les autorités françaises : celui de « rapatriement ».

Concernant les quelque 2,5 millions de Français résidant à l’étranger, dont 1,7 million sont inscrits sur les registres des consulats, Paris souhaite qu’ils demeurent sur place, au moins pour les trente jours à venir, sauf cas exceptionnels. « Le principe de base est que l’on reste chez soi, que l’on soit en France, que l’on soit en Europe ou que l’on soit ailleurs dans le monde », a expliqué Jean-Yves Le Drian, dans un entretien à la chaîne BFM-TV, le 18 mars. Le chef de la diplomatie française posait comme exception l’existence de conditions sanitaires défavorables, qui pourraient motiver un retour.

L’un des problèmes auxquels est confronté le Quai d’Orsay concerne les navires de croisière. Ils sont une dizaine, un peu partout sur la planète, avec des Français à leur bord, cherchant un port où débarquer. La cellule de crise et la task force du ministère sont en liaison avec le secrétariat général de la mer, les préfets et les spécialistes des Agences régionales de santé (ARS). Il faut évaluer la condition des passagers, mais aussi de l’équipage, composé de nombreuses nationalités.

Le Costa-Luminosa de la compagnie Costa, qui peut accueillir près de 2 800 passagers, a été autorisé jeudi à entrer dans le port de Marseille. Il était parti le 5 mars de Fort Lauderdale, en Floride, puis avait fait escale dans les Caraïbes, pour se diriger ensuite vers l’île espagnole de Tenerife, dans les Canaries.

20 mars 2020

Vu sur internet

jaime17

 

20 mars 2020

inde - Justice est rendue

L’Inde exécute les responsables du viol collectif de Delhi. L’Inde a exécuté, vendredi 20 mars “à 5 h 30 du matin”, quatre hommes – Pawan Gupta (25 ans), Vinay Sharma (26 ans), Akshay Kumar (31 ans) et Mukesh Kumar (32 ans) – pour un viol collectif dans un bus de Delhi en décembre 2012, rapporte The Hindu. “Un médecin a examiné les corps et déclaré que les quatre condamnés étaient morts”, a précisé le directeur de la prison où ils étaient incarcérés. La “brutalité” du drame, rappelle le quotidien, avait “secoué le pays” et “conduit à une réforme majeure des lois contre le viol”. “Des dizaines de milliers d’étudiants (étaient alors) descendus dans la rue, faisant pression sur le gouvernement […] de l’époque pour qu’il agisse rapidement”.

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