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Jours tranquilles à Paris
19 mars 2020

Au petit matin - colleur d'affiches sur colonne Morris

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18 mars 2020

France-Coronavirus: Des sorties abusives, des marchés bondés, des abus et des escroqueries en tout genre

Au deuxième jour du confinement, alors que l’amende pour non respect des mesures imposées par le gouvernement est passée de 38 à 135 euros (375 euros en cas de majoration), les forces de police et de gendarmerie constatent de nombreux abus.

Certains n’ont pas encore compris que la règle c’est de « rester chez soi ». Des petits malins pensent qu’il suffit de remplir une « attestation de déplacement dérogatoire » pour pouvoir sortir toute la journée et profiter du soleil.

A Nice, la Promenade des Anglais est très fréquentée. Tous ceux qui viennent y prendre du bon temps ont imprimé le formulaire et ne comprennent pas la surprise et la colère du préfet des Alpes-Maritimes. Certains, n’hésitent pas à se mettre en maillot de bain sur la plage !

D’autres font du footing à deux, ce qui est interdit. D’autres encore partent pour quelques kilomètres à vélo, alors que ne sont autorisées que les activités sportives à proximité du domicile, autour de son immeuble, et pendant une durée assez brève.

La Promenade des Anglais ressemble cet après-midi aux parcs parisiens bondés dimanche, ce qui avait scandalisé l’Executif.

A Paris justement, la question du maintien des marchés est posée après des scènes surréalistes filmées au marché de Barbés ce matin. 

La préfecture de police qui a procédé à plus de 500 contraventions entre hier soir et ce matin, signale par ailleurs de nouvelles escroqueries : dans le 19e arrondissement, 15.490 masques de protection destinés au marché noir ont été saisis ainsi que 240 bouteilles de faux gel hydroalcoolique.

Ces abus pourraient conduire le gouvernement a prononcer de nouvelles restrictions dans les heures ou les jours qui viennent.

18 mars 2020

Coronavirus

corona macron amputation

corona47

corona pq

18 mars 2020

Toilet Paper

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18 mars 2020

Coronavirus

confinement92

coronavirus ce il faut savoir

corona maison

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18 mars 2020

Coronavirus : le ministère de la culture lance l’opération #CultureChezNous

Par Sandrine Blanchard

Le site du ministère va servir à « répertorier les initiatives permettant de faire venir la culture à domicile ».

Un opéra ou un concert en streaming, une visite virtuelle d’exposition… Le ministère de la culture lance, à partir de mercredi 18 mars, l’opération #CultureChezNous. Pour profiter de la culture de chez soi. « Le site Internet du ministère va devenir une plate-forme où seront répertoriées toutes les initiatives permettant de faire venir la culture à domicile pendant le confinement lié au coronavirus », explique, au Monde, l’entourage de Franck Riester.

Dans un premier temps, toutes les actions d’offres culturelles à distance lancées par les opérateurs publics (Opéra de Paris, Centre Pompidou, palais de Tokyo, BNF, etc.) y seront regroupées.

Alors que le secteur culturel, comme beaucoup d’autres secteurs économiques, est durement touché par la fermeture des lieux de spectacles, de concerts, d’exposition, le site du ministère donnera également des informations pour les professionnels de la culture.

« Une adresse e-mail sera créée pour chaque secteur (musique, théâtre, danse, etc.) permettant de se renseigner sur les aides et les soutiens », précise le cabinet du ministre. « Des mesures d’urgence vont être prises en lien notamment avec le Centre national du cinéma [CNC], le Centre national de la musique [CNC] », promet-on. Il est, par exemple, envisagé de permettre aux structures de ne pas rembourser les subventions touchées pour l’organisation de manifestations qui ont été annulées.

Des discussions en cours sur les intermittents du spectacle

Sur la question des intermittents du spectacle, confrontés au risque d’une « double peine » (ne pouvant pas faire leurs cachets, ils risquent de ne pas pouvoir renouveler leurs droits à l’assurance-chômage), des « discussions sont en cours avec Matignon et le ministère du travail », explique la Rue de Valois. « Nous sommes tout à fait conscients du problème », insiste le ministère.

Quant au ministre de la culture – qui a annoncé, lundi 9 mars, être contaminé par le virus –, « il va bien malgré quelques épisodes de fièvre », affirme son entourage. Franck Riester participera, mercredi 18 mars, au conseil des ministres prévu en visioconférence.

De son côté, le Syndicat national du théâtre privé (SNDTP) a publié, mardi 17 mars, un communiqué invitant les personnes qui avaient réservé pour des spectacles qui ont dû être annulés à « faire don de leurs billets ». Reprenant une initiative lancée il y a quelques jours en Hongrie et relayée sur les réseaux sociaux, le syndicat propose aux spectateurs de « ne pas réclamer le remboursement de leur billet par solidarité avec le milieu culturel ». Cet « appel à la solidarité » permettrait, selon le SNDTP, de « soutenir la filière artistique ».

Parallèlement, le syndicat demande également que « le gouvernement prenne des mesures pour permettre aux spectateurs qui le demanderaient de bénéficier d’un dégrèvement fiscal de tout ou partie de leur geste de solidarité envers le monde culturel ».

18 mars 2020

Charlotte Rampling

charlotte rampling

charlotte

18 mars 2020

Portrait - Jean-Louis Butré, le croisé de l’antiéolien sur un petit nuage

Par Nabil Wakim

Après avoir, pendant deux ans, encouragé son développement, Emmanuel Macron vient d’affirmer sa volonté de freiner l’essor de l’éolien. Un revirement qui donne des ailes à Jean-Louis Butré, figure de proue du lobby antiéolien, dans son combat.

Pour une fois, le vent a l’air de souffler dans son sens. Ce jeudi 5 mars, Jean-Louis Butré, le président de la Fédération environnement durable (FED), a réuni autour de lui la plupart des associations de défense du patrimoine pour dénoncer le développement de l’éolien en France. « Un massacre de nos paysages », « une catastrophe économique » et « la soumission à un lobby ». Rien de moins. Dans le sous-sol d’un café près de l’Assemblée nationale, ses camarades se réjouissent du revirement d’Emmanuel Macron.

Depuis deux ans, le gouvernement a soutenu activement le développement de l’éolien, et, officiellement, il mise toujours sur un essor considérable dans les dix prochaines années.

Mais il y a quelques semaines, mi-janvier, le président de la République a soudainement laissé entendre une musique différente. « Le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays », expliquait Emmanuel Macron à Pau, avant d’ajouter que « de plus en plus de gens, eux, considèrent que leur paysage est dégradé ». De quoi inquiéter les professionnels, mettre en doute la trajectoire énergétique de la France et ravir les opposants de longue date aux éoliennes.

Le visage d’une France rurale oubliée

Oui, mais voilà, pour Jean-Louis Butré, pas question d’aller négocier avec le ministère une répartition plus équilibrée de l’éolien terrestre : pour lui, c’est zéro éolienne, point barre. Dans son appartement du 16e arrondissement de Paris, il montre fièrement le tas de lettres qu’il vient de recevoir. « J’en reçois des dizaines tous les jours, elles viennent de toute la France. Les braves gens n’en peuvent plus et ils se révoltent », assure-t-il.

Jean-Louis Butré, 80 ans, est devenu ces dernières années une figure du combat antiéolien, qui se revendique comme le visage d’une France rurale oubliée. Cet ancien dirigeant d’entreprise, passé par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et Rhône-Poulenc, parcourt depuis dix ans les villages de France pour dénoncer ce qu’il estime être une « arnaque à grande échelle ».

Il raconte que son engagement lui est venu en 2005, lorsqu’un promoteur éolien a voulu installer un parc à Rouillé, dans la Vienne – le village de ses grands-parents, où il a sa résidence secondaire. « Un voisin m’appelle pour m’inviter à une réunion à la mairie, avec le promoteur et l’Ademe [Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie]. Il nous a servi sa messe : “Vous avez de la chance d’avoir un projet éolien, vous allez sauver la planète.” Mais, quand j’ai posé des questions, on a voulu me faire taire, ça ne m’a pas plu du tout, alors je les ai massacrés, parce que j’ai droit à la parole ! », lâche-t-il.

« UNE INDUSTRIE ÉTRANGÈRE A PRIS LE POUVOIR SUR NOTRE TERRITOIRE. » JEAN-LOUIS BUTRÉ

On peine à imaginer ce retraité un peu brouillon « massacrer » ses interlocuteurs. « Je suis allé voir les habitants du coin, on a fait une association, et rapidement il y en a eu trois ou quatre autres dans la région », explique-t-il. « Je pensais que ce serait facile, mais je n’avais pas conscience des gros intérêts financiers en jeu », dit-il d’un air entendu. C’est l’un de ses thèmes favoris : en plus de « défigurer » les paysages, les éoliennes seraient le fruit d’une volonté allemande de s’attaquer au marché français. « Une industrie étrangère a pris le pouvoir sur notre territoire », assène-t-il dans un discours aux accents souverainistes.

Il assure pourtant « ne pas faire de politique » : cet ancien directeur d’usine a reçu l’ordre du Mérite des mains de François Mitterrand, montre les mots d’encouragement que lui a écrits Valery Giscard d’Estaing dans son ­combat et loue « l’intelligence » d’Emmanuel Macron.

Sur la table de son double salon, on trouve pêle-mêle des revues d’histoire et de sciences, des ouvrages sur les animaux du désert et un livre qui dénonce le « double discours » de Greenpeace. D’un ton débonnaire, il explique sa passion pour les randonnées et la « véritable écologie », en faisant admirer sa collection de fossiles de diplodocus rapportés de ses voyages aux Etats-Unis – lui qui aime à rappeler qu’il a visité « 80 pays ».

Jean-Louis Butré voit partout les dangers du « lobby de l’éolien ». « Ils ont infiltré les ministères, l’administration et l’Ademe, ils sont très puissants, continue-t-il, c’est une mafia. » Surtout, le président de la FED ne croit pas que les énergies renouvelables soient une nécessité pour combattre le changement climatique. « On nous fait culpabiliser, mais tout ça c’est de la fausse écologie. Est-ce que la planète va cuire ? Est-ce que c’est à cause du CO2 ? Peut-être, je ne le sais pas », lâche-t-il.

« JE NE CONTESTE PAS LE GIEC [GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT], MAIS JE NE SUPPORTE PAS QU’ON EMPÊCHE LE DÉBAT. » JEAN-LOUIS BUTRÉ

Quand on lui rappelle que le consensus scientifique est total sur les causes humaines du changement climatique, il n’est « pas sûr » non plus : « Je ne conteste pas le GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat], mais je ne supporte pas qu’on empêche le débat », dit celui dont l’ouvrage Eolien, une catastrophe silencieuse (L’Artilleur, 2017) a été préfacé par le climatosceptique Claude Allègre, ancien ministre socialiste.

On l’accuse d’être pro-nucléaire ? Il assure qu’il n’en est rien. « J’ai travaillé quatre ans au CEA, puis j’ai été directeur d’usine chez Rhône-Poulenc et j’ai fini ma carrière dans une filiale qui travaillait avec l’Institut français du pétrole, alors, évidemment, on me caricature ! »

« Heureusement qu’il est là, il est notre vitrine nationale, parce que, dans cette affaire, le pouvoir est à Paris et les victimes sont dans les territoires », se félicite Bernadette Kaars, présidente de la fédération Vent d’Anjou, qui fait partie de la FED.

« Le marketing des promoteurs éoliens est de nous faire passer pour des châtelains, des gens de droite qui défendent leurs résidences secondaires et le nucléaire, mais c’est faux ! », se défend Jean-Louis Butré, en assurant que le conseil ­d’administration de la FED est composé de gens allant d’un ancien communiste à un membre actif du Rassemblement national.

Fin février, pour un meeting antiéolien à Saulieu, en Bourgogne, il partageait l’estrade avec l’essayiste Fabien Bouglé, très marqué à droite, l’écologiste Antoine Waechter et l’historien critique du capitalisme François Jarrige. Il raconte aussi qu’il a été bien accueilli dans des squats libertaires par des « zadistes » opposés à « l’éolien industriel ». « Au début, ils m’ont pris pour un gars des renseignements généraux ! », s’amuse-t-il.

« C’EST LE TYPE HISTORIQUE DU MOUVEMENT, DONC IL EST LÉGITIME, MAIS SA COMMUNICATION EST ASSEZ HASARDEUSE ET UN PEU VIEILLOTTE. » UN DÉPUTÉ

Mais son militantisme ne fait pas l’unanimité, même parmi certains antiéoliens. « Il est assez maladroit », note un député rétif à l’éolien, qui l’a entendu lors de la commission d’enquête sur les énergies renouvelables à l’Assemblée nationale. « C’est le type historique du mouvement, donc il est légitime, mais sa communication est assez hasardeuse et un peu vieillotte. Typiquement, sa position sur le climat est une erreur marketing à ne pas faire. »

Dans le petit monde de l’énergie, Jean-Louis Butré se trouve souvent face à un autre Jean-Louis, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, qui, lui, défend les intérêts de la filière. « Bien sûr, chacun peut avoir son opinion sur la place de l’éolien dans le paysage. Mais beaucoup d’arguments sont démagogiques et complètement caricaturaux », estime M. Bal, qui souligne que la FED soutient des recours en justice systématiques contre les parcs éoliens.

De fait, leur durée de développement en France est de sept ans, contre trois ou quatre dans les pays voisins. « On n’a pas les moyens de tout empêcher, reconnaît Jean-Louis Butré, mais on leur fait perdre du temps. »

18 mars 2020

Confinement

confinement

18 mars 2020

Le coronavirus vu par moi....

coronavirus c lui

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